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Elisa

Chapitre 5

Lesbienne
Pierre
Le lundi six, nous arrivons dans les locaux de l’Insa, c’est la rentrée. Nous passons la matinée à reconnaitre les lieux et à repérer les coins stratégiques, bibliothèque, salles de cours, salle de repos, et surtout, distributeurs de boissons. Nous sommes toutes les deux dans le même groupe, ça va faciliter nos études, nous pourrons nous entraider plus facilement. J’ai remarqué un garçon très beau dans mon groupe, j’ai reçu une petite pique au cœur quand je l’ai vu, je sais qu’il s’appelle Pierre, mais il est assez difficile d’entrer en contact, tout le monde va un peu partout. Je suis quand même un peu déboussolée, c’est la première rentrée que je fais sans Phillipe, il a choisi math sup à Pierre de Fermat, étant nettement plus fort que moi en maths, je vais continuer ma vie en ne l’ayant plus à côté de moi, je suis un peu mal à l’aise. La première semaine s’écoule normalement, je n’arrive pas à rester un moment avec Pierre, je remarque qu’il me regarde souvent.
Je découvre un nouveau sentiment, la joie de retrouver mon frère le soir, nous passons plusieurs minutes dans les bras l’un de l’autre, j’adore.
Le vendredi, n’ayant pas cours l’après-midi, le groupe décide d’aller déjeuner dans un petit restaurant du coin, histoire de se connaître en dehors des cours. L’ambiance est très cool, je me fais draguer par trois mecs, Virginie aussi, mais elle est beaucoup moins à l’aise que moi. Dans le groupe des dragueurs, j’ai réussi, en jouant du coude, à me mettre à droite de Pierre, je vais pouvoir discuter un peu avec lui. Une fois à côté, il me parait encore plus grand et très athlétique. Il fait de l’aviron au niveau compétition régionale, ça a énormément développé ses bras et son torse. Après le repas, je m’arrange pour qu’on se retrouve un peu isolé. Il me regarde en souriant.
— Tu aimes les personnes franches ?— Bien sûr, j’aime savoir à qui j’ai affaire, pourquoi ?— Eh bien, parce que tu as affaire à un garçon qui te trouve très jolie, superbement foutue avec un cul d’enfer, intelligente, sympa, qui a flashé sur toi dès qu’il t’a vue arriver avec ta copine lundi et qui a bien envie de faire un bout de chemin avec toi, c’est assez franc ?
Je ne m’attendais pas à une attaque de ce style et à tant de franchise, je peux dire que je suis séduite par ce langage.
— Oui, et je dois t’avouer que tu me surprends un peu, mais j’adore ta franchise, et je dois aussi t’avouer que tu ne m’as pas laissée indifférente, alors pourquoi pas.— On va ailleurs ?— Tu sais, j’ai ma copine qui ne connaît pas Toulouse, ce serait embêtant de la laisser seule au milieu de tous ces mâles en rut.— Surtout que c’est un sacré canon.— Comme tu dis.— Surtout qu’elle est lesbienne.— Comment tu sais ça ?— Ma sœur est lesbienne, je sais reconnaitre les détails.— Et moi non ?— Toi, j’ai hésité, mais ton comportement avec les mecs m’a convaincu du contraire, tu aimes les hommes.
Je le regarde, de toute manière autant mettre cartes sur table.
— J’aime aussi les hommes.— Donc aussi les femmes.— Oui, nous sommes amantes, mais moi, je ne suis pas lesbienne, j’aime faire l’amour avec une femme, mais j’aime aussi faire l’amour avec un homme, et, pour être tout à fait franche, j’aimerais bien le faire avec toi.— Comme ça, on discute depuis vingt minutes et tu me sors que tu veux faire l’amour avec moi.— Oui, tu me plais, je te plais, je pense que ça finira comme ça, pas toi ?— Vu sous cet angle.— Je vais rentrer, je préviens Virginie.— Je te suis.
Je vais voir Virginie pour lui dire que je veux rentrer, elle me suit, elle en a marre des dragueurs. Sur le chemin, Pierre me prend la main, je l’accepte volontiers, ce garçon me plaît beaucoup, mais je veux quand même mieux le connaître avant toute autre chose. Je sais que ça va finir dans mon lit ou dans le sien, c’est inéluctable, il me plaît trop, mais je ne le connais pas assez. Arrivés en bas de l’immeuble, il m’enlace pour poser ses lèvres sur les miennes, j’accepte volontiers ce baiser. Nous décidons de nous revoir demain à dix heures place Wilson, il fait deux bises à Virginie et s’en va.
Une fois dans son studio, elle se jette sur moi, fait valser ma jupe et mon tee-shirt, fait de même pour elle et invertit mon entrejambe avec gourmandise. Je la sens se délecter de ma cyprine, elle me lèche, me suce, m’aspire entre les lèvres. Elle se redresse.
— Tu es encore meilleure quand tu as été excitée par un homme.
Elle replonge entre mes jambes pour me faire jouir, j’explose en pensant à Pierre. Nous faisons l’amour plusieurs fois, jusqu’à ce que sa sonnette retentisse. Elle se lève et va voir qui est là. C’est Sophie qui vient nous faire un petit coucou. Depuis samedi dernier, nous formons un trio d’amantes, elle est vite entrée dans le jeu. Elle se déshabille et vient me rejoindre. Nous batifolons toutes les trois, j’aime ces séances où tout le monde touche tout le monde simplement pour le plaisir de sentir le corps de l’autre sous sa main, sa bouche, sa peau. Sophie a un clitoris assez développé, il est comme une micro-bite quand elle est excitée, je le suce et lui fais carrément une fellation de clitoris avec mes lèvres. Elle se tend pour accentuer l’effet de ma bouche, très vite elle jouit en m’inondant de cyprine. Ce n’est pas une femme fontaine, mais on a l’impression qu’elle éjacule quand elle jouit, la quantité de cyprine produite est énorme, mais, comme Virginie, j’adore ça.
Nous descendons vers dix-sept heures pour prendre le thé avec maman, elle n’est pas seule, Agathe est là. Je vois que son regard sur nous est différent d’avant, en tout cas sur moi. On a l’impression qu’elle veut déguster chacune des parties de notre corps. Agathe est une amie d’enfance de maman, elles ont dix jours de différence, Agathe est du seize octobre. C’est une belle femme, visage agréable avec des yeux bleu foncé sur des cils très longs lui donnant un regard de biche. Elle est svelte, très bronzée, belle poitrine, beau cul, ventre plat malgré trois enfants. Elle est divorcée depuis dix ans et vit de l’énorme pension alimentaire que lui verse son richissime ex-mari. On parle de cent-mille francs par mois, vingt-cinq mille par personne. Ses enfants ont douze, quatorze et quinze ans, que des garçons. C’est une femme enjouée, très extravertie, agréable à vivre, toujours gaie, de bonne humeur, une personne avec qui on veut passer du temps.
Je vois qu’autant Sophie que Virginie sont subjuguées par cette femme sans fard. Je présume qu’elles vont finir dans son lit, voire même en compagnie de ma maman chérie. Vers dix-huit heures, Agathe décide de partir, son mari doit venir prendre les enfants chez elle à dix-neuf heures. Sophie décide de partir aussi, Agathe l’attend pour partir. Quand elles sont parties, nous nous regardons en souriant.
— Une belle soirée en perspective pour Sophie, je peux vous dire que c’est une amante extraordinaire.— Je ne demande qu’à connaître.— Mais tu la connaîtras ma petite Virginie, elle vient assez souvent.— Moi, je ne préfère pas, pour moi, elle est un peu comme toi maman, je ne pourrais pas.— Je le comprends parfaitement ma chérie.
Papa et Phillipe entrent vers dix-neuf heures, c’est vendredi, on prend l’apéritif pour solder la semaine comme dit papa. La soirée se passe bien, Phillipe est aux petits soins pour Virginie que je soupçonne d’en profiter, mais elle a entièrement raison. Nous allons nous coucher en même temps que les parents. Nous sommes allongés sur le lit, Virginie pose sa tête sur mon épaule.
— Tu sais, j’ai une drôle d’impression avec Phillipe, il est si gentil avec moi, je dois dire que j’aime bien sa compagnie, il sait pourtant que je suis lesbienne. — Oui, mais tu sais, le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point, tu sais bien qu’il est amoureux de toi.— Oui, mais c’est un homme.— Ça te gêne qu’il soit gentil avec toi ?— Non, mais oui quand même un peu, je ne peux pas répondre à ses attentes.— Il s’y fera, tu as autre chose à penser en ce moment.— Ah bon, quoi ?— Me faire jouir bien sûr.
Elle se jette sur moi, nous faisons l’amour pendant plus d’une heure, elle est insatiable, j’ai l’impression que mes lèvres vont fondre. Nous nous endormons l’une sur l’autre.
Le lendemain, je vais à mon rendez-vous avec Pierre. Je laisse Virginie à la maison en compagnie de papa et maman. Ils l’aiment beaucoup, il faut dire qu’elle n’est pas gênante et très agréable à vivre, toujours de bonne humeur. Pierre m’embrasse avec fougue, je réponds à son baiser. Nous nous baladons dans Toulouse, nous discutons beaucoup, je veux tout connaître de lui, il veut tout connaître de moi. J’apprends qu’il est de St Sulpice la pointe dans le Tarn, à trente cinq kilomètres, que ses parents sont des petits commerçants, ils tiennent une épicerie, ils ne sont pas pauvres, mais ils ne peuvent pas lui donner beaucoup pour ses études, il cherche du travail pour pouvoir se payer des extras. Vers midi, il veut m’inviter à déjeuner dans un restaurant, je refuse et je l’invite à la maison, il est étonné.
— Pourquoi ?— Tu me dis que tu dois chercher du travail pour te payer des extras et tu m’invites à déjeuner dans un restaurant, avec quoi, ce qui te reste pour finir le mois ? — Je n’en suis tout de même pas là.— Je m’en fous, on bouffe chez moi.— Il n’y a personne chez toi ?— Si, mes parents, Phillipe mon frère et Virginie.— Tu ne vas pas me présenter à tes parents le premier jour où on se voit.— Qui te parle de présentation, j’invite un copain de l’Insa, c’est tout.— Ouais, si l’on veut.— Justement, tu veux ou tu veux pas ?— OK, j’ai top envie d’être avec toi.— Allons-y.
Nous arrivons un quart d’heure plus tard, comme toujours avec Phillipe, depuis notre enfance, nous montons les escaliers, nous évitons l’ascenseur. Nous rattrapons Phillipe et Virginie qui montent devant nous. Pierre me regarde, on voit que Virginie n’a pas de culotte, elle nous montre ses superbes fesses bien bronzées. Pierre me regarde.
— Tu veux savoir si moi aussi je suis cul nu ?— Je crois connaître la réponse.— Ah oui ?— Oui, jeudi, tu t’es retourné brusquement quand une chaise est tombée et ta jupe s’est un peu envolée, j’ai vu le bas de tes fesses, il ne m’a pas semblé voir une culotte.— Normal, il n’y en avait pas, comme aujourd’hui et tout le temps, tu veux vérifier ?
Je le fais arrêter et continue de monter les escaliers, il ne peut pas ne pas voir mes fesses. Il me rejoint.
— Superbes, et en plus, intégralement bronzées, la huitième merveille du monde.— N’exagérons rien.— Bien que.— Ça t’embête de savoir que je suis tout le temps cul nu ?— Pourquoi ?— Je ne sais pas, si tu m’aimes, tu dois être un peu jaloux tout de même, et que d’autres puissent voir mes fesses peut te contrarier.— Si je t’aime, je t’aime comme tu es, sinon, ça ne marchera pas.
Je m’arrête et l’embrasse avec fougue. Il répond à mon baiser avec autant de fougue, mais ses mains commencent à prospecter mon corps, jusqu’à mes fesses, l’une d’elles va même un peu sous ma jupe, enfin il se décide. Nous arrivons à l’étage, Phillipe nous attend.
— Je te préviens, tu vas tomber sur mon père et ma mère à poil, nous sommes naturistes.— Moi aussi, je vais à Montalivet tous les étés. — OK, entrons.
Une fois entrée, je me déshabille, il me regarde faire.
— Encore plus belle que je me l’imaginais.— A toi si tu veux.
Il se déshabille, il est intégralement bronzé, il a un beau sexe, avec un énorme gland, belles fesses musclées, certainement l’aviron, c’est incontestablement un athlète. Nous entrons dans le salon, je fais les présentations, Pierre est relativement à l’aise, papa et maman l’accueillent gentiment, depuis un an, ils ont décidé d’accepter toutes les personnes que nous amenons à la maison, sans distinction de sexe ou quoi que ce soit, ils nous jugent adultes. Nous déjeunons sur la terrasse, il est complètement subjugué par la vue sur les toits de Toulouse et en plus que nous puissions déjeuner nus sur une terrasse à Toulouse avec une telle vue, le rêve.
Après le repas, j’ai envie de me retrouver seule avec lui, nous ressortons faire une petite promenade. Phillipe et Virginie ressortent aussi, il veut lui faire connaître Toulouse assez vite. Pierre me prend par les épaules, je pose ma tête dessus. Je suis bien avec cet homme, maintenant, je sais que mon cœur s’est attaché à lui, je pense constamment à lui depuis plusieurs jours, il ne sort pas de mes pensées, j’ai comme un manque quand il n’est pas là, mais je veux être sûre, je n’ai pas envie d’une petite amourette, je veux être sûre de lui. Nous passons un super après-midi ponctué de baisers ardents. Ses mains commencent à bien connaître mon corps, surtout quand nous étions à la Prairie des Filtres sur un banc. Elles ont prospecté mon ventre, mes seins, mes cuisses et mes fesses. Nous sommes rentrés vers dix-huit heures, je l’ai laissé en bas de chez moi, un peu triste de le laisser seul, mais il était déjà invité pour la soirée. Nous nous revoyons demain à dix heures.
La soirée se passe bien, je remarque que Virginie ne décolle pas Phillipe, elle rigole beaucoup avec lui. A la fin du repas, elle m’entraîne dans le studio, elle monte sans dire au revoir à Phillipe, bizarre. Il fois chez elle, je l’allonge sur le lit et commence à m’occuper de ce corps que j’adore. Je ne veux pas la faire jouir tout de suite, j’aime bien sentir quand elle s’impatiente, que son corps demande avec insistance d’être libéré. Je suis entre ses cuisses quand la porte s’ouvre. Elle n’a pas l’air étonnée. Je tourne la tête pour voir arriver Phillipe. Je la regarde. Elle me prend la tête avec ses mains.
— Tu veux bien m’aider à découvrir l’amour avec un homme ?— Mais bien sûr ma chérie, surtout avec mon Philou adoré.
Je me lève et me jette dans ses bras.
— Viens mon Philou, je crois qu’elle est à point, par contre, c’est toi qui ne l’es pas.
Sa bite pend lamentablement entre ses cuisses, je me penche pour m’en saisir, je commence à la masturber, mais j’ai une autre idée. Je m’agenouille devant lui et lui gobe. Je sais que beaucoup de femmes font ça à leurs hommes. Je sens son sexe grossir dans ma bouche, j’en ressens un immense plaisir. Quand elle est bien raide, je me dégage et le libère. Je vais entre les cuisses de Virginie pour la lécher et l’exciter un peu, son bassin recommence à onduler. Je me dégage pour laisser la place à Phillipe. Il s’allonge sur elle comme avec moi, sans la toucher, sa bite est entre ses cuisses. Je m’en saisis pour la faire venir sur ses lèvres. Ce n’est absolument pas nécessaire, mais je veux amener moi-même à destination la bite qui va déflorer mon amante. Quand je vois son gland s’enfoncer entre ses lèvres, je la lâche pour prendre la main de Virginie.
— Ça va ma chérie ? — Oui, pour l’instant ça va.— Tu vas voir mon amour, tu vas aimer.
Je vois le sexe de Phillipe s’enfoncer dans celui de Virginie, il progresse très lentement. D’un seul coup, elle me serre la main plus fort.
— C’est maintenant, je suis là chérie.— Vas-y, je suis prête.
Phillipe donne un petit coup de reins, elle fait la grimace, mais ne crie pas, Phillipe s’enfonce entièrement en elle, jusqu’à ce que son pubis touche celui de Virginie. Elle me regarde avec un grand sourire. Elle lâche ma main pour poser les deux sur les fesses de Phillipe.
— Comme pour Elisa, fais-moi l’amour, je veux jouir avec toi, fais-moi l’amour mon chéri, aime-moi.
Je suis étonnée, ils ont fait d’énormes progrès, elle l’appelle mon chéri, c’est extra. Phillipe lui fait l’amour tendrement, lentement, elle l’enlace pour qu’il vienne se coller à elle.
— Sur moi, ta peau sur ma peau, ton corps sur mon corps, j’ai envie de te sentir entièrement en moi, totalement.
Il continue de lui faire l’amour, elle se saisit de sa tête et l’attire à elle, leurs bouches se soudent, je vois qu’elle se donne avec un très grand plaisir. Elle me reprend la main.
— Je sens que ça vient ma chérie, regarde-moi, je vais jouir avec mon Phillipe, il va me faire connaître ce qu’il t’a fait connaître, regarde mon amour, regarde, oui, oh lala, oui, ça monte, ça vient, oh mon chéri, viens avec moi, je veux te sentir, oui, viens, oh oui, AAAHHH, oui, oui, viens, je jouis, je jouis, oui, oui, je jouis, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
Je vois que Phillipe s’est raidi en elle, il ne bouge plus, il se vide de son sperme. Sa main écrase la mienne, elle est tendue, un vrai bloc de granit. Phillipe se détend un peu, elle aussi. Trois minutes plus tard, elle me regarde en souriant. Phillipe est toujours en elle, il n’a pas bougé, elle lui caresse les fesses.
— Oh lala ma chérie, quel bonheur, je n’ai jamais joui comme ça, c’est différent d’avec une femme, pas mieux, pas moins bien, différent et tellement fort. — Je te l’avais dit, il faut toujours écouter sa copine Elisa.
Phillipe s’allonge à côté d’elle, elle se tourne vers lui et l’embrasse. Leur baiser dure un bon moment, je la sens heureuse, je crois qu’elle a trouvé la personne qu’elle attendait sans le savoir. Je lâche sa main et me dirige vers la porte.
— où vas-tu chérie ?— Je vais dormir dans ma chambre.— Pourquoi ?— Ne me dis pas que Phillipe ne reste pas, ce serait stupide. — Et toi ?— Moi, j’ai Pierre, je crois que c’est la dernière nuit que je passe sans lui.— Dors bien mon amour.— Merci, aimez-vous bien mes chéris.
Je redescends à l’étage, maman est toujours là, je vais la rejoindre.
— Ils ont enfin fait l’amour ?— Oui, et je crois que ça va durer longtemps, pour moi, c’est la personne qu’elle attendait, sauf qu’elle ne savait pas que c’était un homme.— C’est assez paradoxal.— Mais elle garde toujours de l’amour pour les femmes.— J’espère bien, j’ai bien aimé notre rencontre.— Tu la piquerais à ton fils ?— Oui, mais juste de temps en temps.— Je suis fatiguée, j’ai envie de dormir, j’espère que c’est ma dernière nuit seule.— Pierre ?— Oui, je crois que je l’aime.— Bonne nuit ma chérie.
Après avoir embrassé maman, je vais me coucher et je m’endors sans oublier de me masturber en pensant à Pierre.
Le lendemain, je suis pile à l’heure au rendez-vous. Il m’enlace et m’embrasse en me caressant. Nous nous baladons pendant deux heures avant de rentrer manger à la maison. Après le repas, je n’en peux plus, je l’emmène dans ma chambre.
— Cette fois, tu n’y échapperas pas.— De quoi tu parles ?— De me faire l’amour.— Tu es sérieuse ?— Oui, si je veux que tu m’aimes et si je veux t’aimer, il n’y a que cette solution, faire l’amour ensemble.
Je m’agenouille devant lui et lui gobe le sexe. Je le sens gonfler dans ma bouche, c’est une merveilleuse sensation de sentir cette masse de chair grossir dans sa bouche pour finir par la remplir entièrement. Je le fais tomber sur le lit, il reste immobile, la bite raide sur son ventre. Je monte sur lui à plat ventre, mon pubis est au niveau de son nombril, juste au-dessus de son sexe. Je me laisse glisser vers son sexe, son gland touche ma vulve, il l’ouvre pour y pénétrer. Je le sens s’enfoncer lentement dans mon vagin, je suis en transe, je retrouve la sensation de bonheur que j’ai ressenti quand Phillipe s’est introduit en moi la première fois. Mais cette fois, aucune douleur, que du plaisir. Une fois que je sens son gland sur mon col, je bascule pour qu’il se retrouve sur moi.
— Fais-moi l’amour mon chéri, aime-moi comme je t’aime.
Il commence des va-et-vient lents et profonds, je m’abandonne à lui, il peut faire ce qu’il veut, je suis sa chose, son objet, qu’il en dispose. Il pose ses lèvres sur les miennes, nous échangeons un baiser brulant pendant que son sexe va-et-vient dans le mien, me procurant des sensations de bonheur. Cet homme est mon homme, mon amour, la personne qui va changer ma vie, je me donne pour mon bonheur et le sien. Lentement, je sens des ondes parcourir mon corps, elles se propagent des pieds à la tête, elles se transforment en picotements, comme des piqures d’aiguilles très fines, ces picotements grossissent pour finir par exploser en un gigantesque feu d’artifice. Je suis submergée par une énorme vague de plaisir, un gigantesque tsunami de bonheur m’emmène au nirvana en passant par la stratosphère. Je côtoie les étoiles, je suis au-delà du réel, je plane, je vole, je ne suis plus moi, mais une entité irréelle.
Je sens un violent jet frapper mon col, il jouit en même temps que moi, cela décuple encore mon orgasme. Lentement, je sens son corps peser sur moi, il se détend. Nous échangeons un baiser, tendrement, amoureusement. Maintenant, j’en suis sûre, c’est l’homme qui partagera ma vie et à qui je donnerai des enfants. Il se laisse glisser contre moi, son bras se pose sur ma poitrine, je le sens détendu, moi aussi je me laisse aller en appréciant au maximum les ondes de plaisir qui se répandent encore à travers tout mon corps. Il m’enlace en me rabattant sur lui, je suis contre lui le bras sur son torse. Je finis par m’endormir dans ses bras.
Quand je me réveille, je suis toujours contre lui, dans ses bras.
— Ça va chérie ?— Oui, tu es toujours là.— Je t’ai regardé dormir, tu es si belle.— Tu n’as pas dormi ?— Non, je t’ai caressé du regard, surtout tes fesses. — Ça fait combien de temps ?— Une petite heure.— Tu es resté une heure à me regarder sans bouger ?— Ça t’aurait réveillée, tu es si belle que je ne pouvais pas m’arrêter de te regarder dormir, ton visage était si doux, si serein.
Je remarque qu’il est en pleine forme, je me redresse, m’allonge sur lui pour poser ma bouche sur la sienne, nous échangeons un long baiser. J’en profite pour me laisser descendre sur son sexe et m’empaler dessus. Je commence à bouger mon bassin de bas en haut, je sens son sexe aller et venir dans le mien. Il me caresse les fesses, le dos, puis retourne aux fesses. Je maintiens mon mouvement pendant plusieurs minutes, je sens l’orgasme s’organiser, toutes les prémices sont là, il ne tarde pas à me submerger. Je jouis en le sentant jouir en moi. Nous nous embrassons une nouvelle fois. Une fois revenus à nous, nous nous levons et allons prendre une douche. Maman est dans la salle de bain.
— Alors les amours, vous êtes heureux ?— Comme jamais maman chérie, comme jamais, je crois que tu as devant toi ton futur gendre.— N’allons pas trop vite ma chérie, vous vous connaissez à peine.— Quand as-tu su que papa était l’homme de ta vie ?— Le jour où je l’ai rencontré, c’était une évidence.— Alors, pourquoi moi, je ne serais pas capable de reconnaitre l’homme de ma vie tout de suite ?— Tu as raison ma chérie, bienvenue chez nous Pierre.
Elle quitte la pièce et me souriant, nous prenons une douche, nous nous savonnons mutuellement, je vois que son sexe se redresse quand je passe la main dessus. Je m’agenouille et le gobe. J’ai envie de voir si je peux aller jusqu’au bout. Il se laisse faire, je titille son gland avec ma langue, il pose ses mains sur ma tête, j’ai peur qu’il ne m’éjecte au moment où il va jouir, je le libère.
— Laisse-moi aller jusqu’au bout s’il te plaît, j’aimerais savoir ce que ça fait.— Tu ne l’as encore jamais fait ?— Jamais.
Je replonge sur sa bite raide en l’agrippant par les fesses. Je l’aspire, la lèche, la titille, je sens son sexe commencer à palpiter sous mes lèvres.
— Oui chérie, oui, je vais jouir, attention.
Je m’active encore plus jusqu’à ce que je sente un puissant jet m’inonder la bouche. J’avale le premier jet difficilement, mais les trois suivants ne posent pas de problème. Quand je sens son sexe se ramollir, je le libère en lui donnant un dernier coup de langue, je me redresse, il me serre dans ses bras pour m’embrasser avec passion. Quand nos bouches se séparent, il descend le long de mon corps pour venir poser ses lèvres sur ma vulve. Sa langue me titille les lèvres, s’enfonce dans mon vagin pour finir sur mon clitoris qu’elle titille. Je sens l’orgasme monter, ça n’aura rien à voir avec ce que peut me faire Virginie ou Sophie, mais je sais que mon amour pour lui décuplera le plaisir. Je suis prise d’un violent orgasme, profond, long. Je le fais remonter le long de mon corps pour, de nouveau, échanger un long baiser. Quand nous sortons de la douche, je vois sur la pendule qu’il est presque dix-huit heures, c’est un peu tard pour aller se balader en ville.
Pierre doit rentrer chez lui, il y a cours demain.
— Il faut que je rentre.— Pas question que tu me quittes, nous allons chercher quelques affaires chez toi, et tu dors désormais dans mon lit, ce n’est pas négociable.— OK chérie, OK, on se calme.
Nous rigolons et allons nous habiller. Je préviens maman qui est d’accord et nous allons chez lui récupérer ses affaires. Nous sommes de retour une heure et demie plus tard. Virginie et Phillipe nous rejoignent, ils sont un peu étonnés de la rapidité de ma réaction, mais je leur dis que pour moi c’est une évidence. Nous sommes maintenant trois étudiants Insa dans le même lieu, nous nous organisons pour optimiser nos études. La plus grande pièce, le studio de Virginie, servira de bureau central jusqu’à vingt heures, après, chacun chez soi. Il s’est avéré que le travail chez soi était minime.
La vie a continué, mon amour pour Pierre n’a cessé d’augmenter au fil des jours, cela fait maintenant trente-huit ans que ça dure, je suis grand-mère, et toujours amoureuse de mon Pierre chéri. Nous avons eu très vite des enfants, deux filles, Carole, du nom de la mère de Pierre, née en mille neuf cent quatre-vingt-trois et Laurence pour ma mère, née en mille neuf cent quatre-vingt-quatre. Elles se sont mariées et nous ont donné cinq petits-enfants. Louis, Pierre, et Jeanne pour Carole, née en deux mille trois, deux mille quatre et deux mille six et Laure et Elisa pour Laurence nées en deux mille trois et deux mille quatre. Phillipe et Virginie vivent toujours à Toulouse, ils n’ont eu qu’un enfant, Emmanuel, né en mille neuf cent quatre-vingt-trois, resté célibataire, mais père d’une fille, Manon, née en deux mille un et qui vient d’avoir dix-huit ans.
Il l’a eu très jeune, à dix-huit ans, avec une femme beaucoup plus vieille que lui qui n’a pas voulu partager sa vie avec lui, juste lui permettre de la reconnaitre. Manon vit à Bordeaux avec son père depuis qu’elle a douze ans, après la mort accidentelle de sa mère. Nous nous voyons régulièrement. J’ai gardé mes relations amoureuses avec Virginie et Sophie, nous nous entendons toujours très bien. Sophie a rencontré sa compagne Emmanuelle en mille neuf cent quatre-vingt-neuf, elle est devenue exclusivement lesbienne, elles se sont mariées il y a un an, après trente ans de vie commune, nous étions, Virginie et moi, leurs témoins. Elles avaient invité toutes leurs copines, il n’y avait que des femmes, nous étions vingt-huit. Elles nous ont reçues chez une de leurs amantes, un hôtel-restaurant à dix kilomètres de Toulouse, entièrement dédié au mariage.
Il n’y avait que les employées filles, cuisinières comme serveuses, les serveuses étaient toutes assez jeunes et nues, la salle à manger était installée pour des repas à la romaine, ça a été une orgie de sexe et de bouffe pendant deux jours. C’est là que nous avons fait la connaissance d’Emma, la cheffe de rang, qui est entrée dans notre cercle d’amantes.
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