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Elisa

Chapitre 6

Lesbienne
Manon
A cinquante-six ans, je suis encore très attirante, j’en veux pour preuve le regard des personnes que je croise, que ce soit hommes ou femmes. J’ai toujours un ventre plat grâce à certains mouvements de gymnastique que m’a appris à faire Pierre, mes seins sont moins hauts, mais comme ils n’étaient pas monstrueux, ils sont encore beaux, et j’ai toujours ce cul d’enfer qui a fait craquer Pierre. Avec l’accord de Phillipe, j’ai récupéré l’appartement de mes parents partis s’installer définitivement à Agde. Il a acheté un appartement pas très loin, avec l’aide des parents. Nous sommes début juillet deux mille dix-neuf, le téléphone sonne.
— Allo ?— Salut grand tata, c’est Manon, j’ai eu mon bac, je me suis inscrite en Droit à Toulouse, est-ce que je pourrais te louer le studio du haut pendant mes études ?— Bien sûr ma chérie tu peux l’occuper, mais il n’est pas question que tu le loues, je le mets à ta disposition, seulement, il est inoccupé depuis au moins dix ans, il va falloir le nettoyer un peu. — Je suis à Toulouse demain, je peux passer ?— Evidemment, à quelle heure tu arrives ?— J’arrive à dix heures quarante et une, tu seras chez toi ?— Oui, je suis en congé maladie, j’ai attrapé une angine, je suis arrêtée jusqu’à la fin de la semaine, ça nous laisse trois jours.— Ça va, tu vas mieux ?— Oui, c’est pratiquement fini, ne t’en fais pas.— Merci grand tata, à demain.— Carole, si tu veux ce studio, plus de grand tata, OK ?— OK, plus de GRAND TATA !!— A demain ma chérie.
Je suis assez contente que ma petite nièce vienne faire ses études à Toulouse, c’est la plus âgée de la troisième génération, celle des petits enfants, elle est superbe, elle ressemble à son arrière-grand-mère comme deux gouttes d’eau. Je monte au studio pour enlever tout ce que j’y ai laissé traîner.
Le lendemain, je suis sur le quai de la gare pour accueillir Manon. Je ne l’ai pas vue depuis plus d’un an. Je la vois arriver au milieu de la foule, elle a deux valises. Elle est en jupe ample assez courte et tee-shirt qui moule sa superbe poitrine haute et bien ronde. Elle est encore plus belle, elle est devenue une femme adulte. Elle se précipite dans mes bras et m’embrasse. Elle se colle à moi, je sens ses seins contre mes seins, j’ai un petit frisson.
— Bonjour ma chérie, tu vas bien ?— Bonjour ma tante, puisqu’il ne faut plus que je t’appelle grand tata.— Tu m’appelles Elisa, ça suffit.
— OK Elisa.
Nous ne sommes pas loin de la gare, mais ses valises sont lourdes, nous prenons le métro. Arrivées au studio, elle commence à ranger ses affaires, je l’aide un peu au début, mais je dois préparer le repas, je la laisse finir toute seule.
— Je descends ma chérie, je t’attends pour manger, on sera toutes les deux.— OK gr... Elisa.— Tu dois t’y faire.— Ne t’en fais pas.
Je descends et vais dans ma chambre enlever mes fringues, je sais qu’elle descendra nue, elle connaît les traditions de la maison, toute la famille est naturiste, ce n’est pas un problème pour elle. J’ai remarqué qu’elle ne portait rien sous sa jupe quand elle s’est penchée sur le lit pour étaler ses fringues. Je dois avouer que ses superbes fesses ne m’ont pas laissée indifférente. Un peu avant midi, elle arrive dans le salon, je la regarde un peu mieux. Elle est magnifique, très grande, un mètre soixante-dix-huit, jambes infinies, ventre plat, très beaux seins hauts et ronds, fesses à damner un saint, et pubis lisse. Elle n’est pas très bronzée, mais nous sommes au début de l’été.
— Dis donc, tu es toujours cul nu sous ta jupe, il me semble n’avoir rien vu dessous tout à l’heure.— Oui, je ne porte plus de culotte, je n’ai jamais aimé ça, mais papa voulait que j’en mette au lycée. — Ça me parait assez normal, on ne se balade pas cul nu au lycée.— Surtout que je déteste les pantalons, j’aime avoir les cuisses libres.— Tu es vraiment de la famille, toutes les femmes sont comme nous, elles aiment avoir le corps le plus libre possible, donc, pas de soutif ou de culotte, à poil sous des fringues amples. — Exactement comme moi.
Je vais dans la cuisine pour terminer ce que j’ai commencé, elle me suit. Je coupe un concombre quand je sens ses bras m’enlacer, elle se colle à moi, je sens son pubis sur mes fesses, ses seins sur le haut de mes omoplates, elle pose ses lèvres sur mon cou.
— Tu sais que tu es toujours aussi belle Elisa.— Merci ma chérie, mais que fais-tu ?— Je t’enlace parce que j’aime enlacer une femme nue et que je suis sûre que tu aimes être enlacée par une femme nue. Je sais que tu aimes toujours les femmes.
Je suis surprise par cette affirmation, d’où sort-elle ça ?
— Comment es-tu au courant de ça ?— Très simple, je t’ai vu avec mamy il y a deux ans quand je suis venu pour ton anniversaire. Vous vous aimiez dans ta chambre, j’ai trouvé ça très beau deux femmes qui s’aiment. Je vous ai regardées pendant un long moment, vous étiez magnifiques. Je lui en ai parlé quand je l’ai vue la semaine dernière, elle est venue voir papa, et elle m’a dit que ça durait toujours depuis vos dix-huit ans.— C’est exact.— Moi aussi j’aime les femmes, et j’ai envie d’explorer un peu le corps de ma grande tante.
Je me libère et me retourne.
— Oui, j’aime les femmes, mais jamais dans la famille.— Pourtant, c’est papy qui t’a dépucelée, comme c’est toi qui l’as dépucelé.— Encore Virginie ?— Oui, elle m’a raconté, ton dépucelage et son dépucelage, elle en pleure encore d’émotion quand elle se souvient, et c’est ta belle-sœur.
Je dois dire que moi aussi, les larmes me montent aux yeux en pensant à ce merveilleux moment. Elle le remarque.
— Toi aussi à ce que je vois.
Je me ressaisis.
— Oui, la femme de mon frère, mais pas ma sœur, nous n’avons pas le même sang.— Et avec moi, tu as le même sang.— Oui.— Sauf que tu n’as pas le même sang que papy, vous n’êtes même pas du même groupe sanguin, et qu’il y a aussi maman, au total, ce n’est que vingt-cinq pour cent maximum de commun, et encore, ça reste à prouver.— Oui, et c’est déjà ça.— En fait, tu ne me trouves pas assez belle pour toi ?— Comment peux-tu dire ça, tu es magnifique.— Et si j’étais une étrangère qui te fasse ce que je viens de te faire, que ferais-tu ?— C’est vrai que je lui sauterais dessus. — Alors, ne considère que les soixante-quinze pour cent d’étrangers.
Elle me prend la main et m’entraîne dans le salon, elle va vers le divan. Je réalise que dans le fond, je n’attendais que ça, même si c’est ma petite nièce, c’est un canon qui ne me laisse pas indifférente. Autant aller jusqu’au bout.
— Non, suis-moi.
Je vais dans ma chambre, je m’allonge sur le dos sur le lit, elle vient s’allonger à côté de moi. Sa main se pose sur mon ventre et commence une exploration complète de mon corps, du moins, de la partie face. Je ferme les yeux et ne bouge pas pour apprécier au maximum ce moment, je sens sa main passer sur mon ventre, mes seins, mon pubis, mes cuisses pour remonter entre elles. J’ouvre un peu mes jambes, je veux qu’elle sache que je suis complètement à sa disposition, elle peut faire de moi ce qu’elle veut. Sa main glisse sur mes lèvres sans s’arrêter, elle continue sur mon pubis en y étalant la cyprine qu’elle a récoltée. Elle arrive sur mes seins, je commence à remuer du bassin, ses caresses deviennent un peu plus appuyées, sa main redescend sur mon pubis pour plonger sur mes lèvres. Son majeur s’enfonce entre elles, il ressort, elle le porte à sa bouche pour le sucer avec gourmandise.
— Ah oui, j’aime et je vais aller boire à la source.
J’écarte encore plus les jambes, elle sait que je n’attends que ça. Elle s’allonge entre mes jambes, sa bouche vient se poser sur mon pubis et l’embrasse. Sa langue me lèche et descend sur mon sexe, elle donne deux coups sur mon clitoris, mais ne s’y attarde pas. Je sens ses lèvres se glisser entre les miennes et aspirer. Elle me boit, elle se gave de ma cyprine. Sa langue sort pour me lécher entre les lèvres, elle me lape, je suis de plus en plus excitée, mon corps se tend doucement. Je soulève mon bassin pour qu’elle se plaque encore plus sur mon sexe, elle accentue sa pression, je suis au bord de l’orgasme, je n’attends plus qu’elle se décide à me faire jouir. Pour une gamine de dix-huit ans, elle a une très grande expérience. Je suis aussi dure qu’un bout de bois, mes muscles commencent à me faire mal, j’attends la délivrance.
Elle réalise que je suis au bord de la syncope, elle plonge sur mon sexe du périnée au clitoris, au bout de quelques secondes, j’explose dans un gigantesque orgasme, mon corps est emporté dans la stratosphère, il explose en une multitude de feux d’artifice. Sa langue ne m’abandonne que quand mon corps repose calmement sur mon lit, elle fait glisser son corps sur le mien et vient juste au-dessus de ma tête.
— Il y a longtemps que j’ai envie de toi Elisa, tu as toujours été mon modèle de femme.— Merci ma chérie, mais d’où tu sors cette expérience.— Tu n’es pas ma première femme, loin de là.
Je n’insiste pas, je passe ma main derrière sa tête et la tire à peine, je ne veux pas la forcer. Elle me sourit et descend sa tête vers la mienne, sa bouche se pose sur la mienne naturellement, nous échangeons un long baiser. Elle finit par se laisser glisser sur le côté, je me tourne un peu vers elle pour commencer à promener ma main sur ce magnifique corps de minette. Je retrouve sous ma main les sensations d’il y a plus de trente ans, quand nous avions son âge et que nos peaux étaient encore souples et douces, nos seins et nos fesses fermes et hauts. Je monte sur elle pour coller mon corps au sien, je glisse lentement jusqu’à ce que ma bouche touche son pubis. Elle a déjà ouvert ses cuisses en grand, elle m’offre son sexe. Ma bouche descend sur son sexe et commence à aspirer sa cyprine, je m’en délecte un bon moment.
Elle commence à bouger un peu plus, elle s’impatiente, j’aime sentir ma partenaire tendue vers un plaisir que je lui refuse pendant un instant pour qu’elle jouisse encore plus fort, en plus, ce n’est que le juste retour des choses. Je suis sur son sexe quand j’entends la sonnette de l’entrée. Je réalise d’un seul coup que j’ai invité Emma à venir déjeuner et passer l’après-midi avec moi, elle ne travaille pas aujourd’hui. Je me redresse, Manon me regarde, désespérée.
— Ne t’en fais pas ma chérie, je reviens tout de suite, c’est une amie à qui j’ai donné rendez-vous pour déjeuner, ça m’était complètement sorti de la tête. J’arrive tout de suite.
Je me précipite vers l’entrée, j’ouvre à Emma qui entre assez vite.
— Excuse-moi ma chérie, juste une petite chose à finir avec ma petite nièce, mets-toi en tenue et rejoins-moi dans ma chambre.
Je cours vers ma chambre et me jette sur Manon. Elle m’accueille avec un grand sourire.
— Allez Elisa, finis le travail, je n’en peux plus.
Je replonge sur sa vulve, Manon commence à réagir juste au moment où Emma entre dans la chambre. Elles se regardent, Emma s’avance, Manon tend une main pour la poser sur une des fesses d’Emma. Elle s’agenouille et se penche en avant pour poser ses lèvres sur celles de Manon. Un long baiser les unit pendant que je m’occupe de son sexe et de son clitoris. Elle se cabre d’un seul coup et explose dans un énorme orgasme. Quand elle s’est calmée, Emma se redresse, je glisse sur le corps de Manon pour venir l’embrasser. Nos langues s’amusent ensemble quand je sens des mains caresser mes fesses, j’ouvre un peu mes cuisses, une d’entre elles se glisse entre elles et un doigt vient titiller mon clitoris. Son doigt tourne sur mon bouton d’amour, je jouis sans interrompre mon baiser avec Manon. Revenues à plus de calme, nous nous levons.
— Tu es consciente que c’est la dernière fois.— Je dois dire que je m’y attendais, c’est dommage, je n’ai pas trop d’expérience, mais je n’ai jamais joui comme ça, mais je te comprends, c’est comme avec Phillipe, une exception.— Oui, je veux que ça reste unique.— Ce sera un merveilleux souvenir pour moi, merci ma « grand tata » chérie.— Manon, je te présente Emma, une de mes amantes chéries.
Elle s’avance vers elle et l’enlace, elle colle son corps contre le sien, Emma semble beaucoup apprécier. Leurs bouches se soudent une nouvelle fois et leurs mains se promènent sur le corps de l’autre. Au bout d’un bon moment, leurs bouches se séparent, elles se regardent.
— Très heureuse de faire ta connaissance Emma, j’aimerais bien approfondir un peu.— Pas tout de suite, il est temps d’aller manger.— OK cheffe !!
Nous allons toutes dans la salle à manger, je vois que Manon regarde attentivement Emma, elle admire cette sculpturale jeune femme de vingt-deux ans, d’un mètre quatre-vingt-un, ancienne volleyeuse de haut niveau qui a dû abandonner sa carrière suite à une blessure, aux seins hauts et fermes, aux fesses d’enfer, au pubis lisse, bien bombé et bronzé, au ventre plat et surtout au merveilleux visage orné d’yeux bleus nuit magnifiques. Elles marchent devant moi, je vois deux paires de fesses d’enfer danser devant mes yeux, je dois faire un effort colossal pour retenir mes mains. Nous déjeunons joyeusement sur la terrasse, Manon est très heureuse d’être à Toulouse, surtout de pouvoir loger ici, c’est à un quart d’heure à pied de sa fac. Elle est très attentionnée vis-à-vis d’Emma, elle a envie de lui plaire, mais, d’après mon expérience, elle n’a pas besoin de faire tout ça, c’est déjà fait.
J’ai installé un salon de jardin sur la terrasse, je l’ai choisi pour pouvoir faire l’amour à trois sur les deux divans. Nous nous y installons pour prendre le café au moment où retentit un nouveau coup de sonnette. Je vais voir, ce sont Sophie et Emmanuelle qui viennent me chercher pour aller faire du shoping, elles acceptent de venir prendre le café avec nous. Elles font valser leurs fringues et apparaissent sur la terrasse. Quand Manon les voit, elle sourit.
— Il ne manque plus que mamy, et le groupe est au complet. — Eh oui, ma chérie, tu vois le groupe des « folles du vagin » presque au complet.— Je ne peux malheureusement pas en être. — Et pourquoi ?— Parce que ma mamy en fait partie, et je ne me vois pas faire l’amour avec elle.— Et pourquoi ?— Juste par ce que c’est ma grand-mère, c’est tout.
Je sens qu’elle commence à s’énerver.
— Bon les filles, je ne pourrais pas vous accompagner, je suis en arrêt maladie, ça sera pour une autre fois.— Ah merde, j’avais oublié, c’est con, on aurait bien aimé que tu viennes avec nous. — Dans le fond, vous pouvez bien rester un moment avec nous.— Bien sûr, plus on est de folles, plus on a de fesses sous les mains.— OK, mais je prends une réservation sur celles d’Emma.— OK, et moi sur les tiennes.— Bon et bien je crois qu’on va rester entre nous les « vielles ».— Excuse-moi Elisa, mais je suis la seule à ne pas la connaître, et j’ai une envie folle de caresser et de faire jouir ce corps somptueux.— Ne vous en faites pas mes chéries, c’est très compréhensible, allez, disparaissez, ma chambre est libre.
Deux groupes se forment, Emma et Manon, Sophie Emmanuelle et moi. Les filles vont dans ma chambre, nous restons sur la terrasse. Une fenêtre de ma chambre donne sur la terrasse, nous les entendons soupirer, gémir, et finir par jouir toutes les demi-heures, elles sont insatiables. Entre nous, c’est plus calme, plus doux, nous nous connaissons par cœur, et nous aimons ça. Vers dix-sept heures, nous sommes repues, je vais préparer du thé.
— Allez les filles, c’est l’heure du thé, faites un break.
Manon et Emma reviennent, elles sont resplendissantes. Elles se tiennent par la main, elles s’installent sur un divan, nous discutons tranquillement, je trouve leur complicité assez bluffante, elles ne se connaissent que depuis quelques heures. Après le thé, elles montent chez Manon. Sophie et Emmanuelle me quittent, je reste toute seule jusqu’à dix-neuf heures. Manon et Emma redescendent, elles sont habillées.
— Nous allons dîner dehors, tu nous accompagnes ?— Non mes chéries, Pierre va arriver, bonne soirée.— Je ne rentrerais pas tard, ne t’en fais pas.— Tu es adulte, et ici, il n’y a pas de couvre-feu.
Elles s’en vont deux minutes avant l’arrivée de Pierre, il les a croisées dans l’escalier.
— Manon a déjà fait la connaissance d’Emma ?— Oui, et j’ai l’impression qu’il s’est passé quelque chose entre elles, elles sont inséparables depuis qu’elles se sont vues.— C’est ce que j’ai remarqué, elles se tenaient la main et leurs regards étaient assez significatifs.— Elles se bouffent des yeux, c’est ça ?— Exactement.
Une fois le repas pris, nous allons nous coucher, j’entends Manon rentrer vers minuit, mais j’ai l’impression qu’elle n’est pas seule. C’est la première nuit qu’elle passe dans le studio, elle ne perd pas de temps.
Le lendemain, Pierre est parti comme d’habitude à sept heures, je traîne un peu dans l’appartement, Manon émerge vers dix heures. Elle descend seule.
— Tu es seule ?— Oui, Emma est partie très tôt, elle bosse à huit heures.— Jusqu’à quelle heure ?— Elle termine son service vers quinze heures trente, juste après avoir lancé le service du dîner.— Et ça se passe comment avec elle ?— Je ne sais plus où j’en suis, j’ai l’impression de la connaître depuis des années, je suis super bien avec elle, tu sais que j’aime les femmes, aucun homme ne m’a touchée, et cette femme représente tout ce que j’attends d’une femme, je crois que je suis raide dingue d’elle.— C’est ce qu’on appelle un coup de foudre. Mais tu sais, j’ai l’impression que c’est réciproque, Emma est une fille assez discrète, elle ne s’exprime pas spontanément, mais j’ai remarqué qu’elle se laissait aller avec toi.— J’espère que tu es dans le vrai, cette fille me hante.— Tu es quand même bien jeune pour t’attacher définitivement.— Pas plus que toi avec Pierre.— Tu as raison, c’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Manon passe sa journée dans son studio à le ranger et à le nettoyer à fond. Emma arrive vers dix-huit heures, elles restent dans le studio jusqu’à dix-neuf heures trente, elles descendent pour dîner, j’ai invité Emma. Après le dîner, elles remontent dans le studio, nous allons nous coucher assez tôt nous aussi, nous faisons l’amour tendrement. Nous avons évolué, nous ne sommes plus des fous du sexe, maintenant, nous faisons plus l’amour pour célébrer notre vie commune que pour satisfaire nos besoins sexuels. Nous nous connaissons par cœur, nous nous entendons à la perfection, nous n’avons plus besoin d’exploits sexuels.
Le lendemain, Manon passe à la fac pour finaliser son inscription, comme elle veut devenir avocate, elle en prend pour sept ans minimum, voire huit. Ça ne la dérange pas, elle a certaines facilités.
Le temps a passé, nous sommes en avril deux mille vingt, c’est le confinement, nous sommes dans notre appartement, Manon est dans son studio avec Emma qui a réussi à se faire confiner ici. Pierre travaille tous les jours, il est responsable qualité dans une entreprise de transport qui assure le ravitaillement de la ville. Je passe ma journée avec Manon et Emma. Il a fallu déroger à certaines règles, comme ne plus faire l’amour avec Manon, c’était très difficile d’être avec Emma sans être avec Manon. Elles vivent ensemble depuis presque neuf mois, au début chez Emma, mais maintenant chez Manon. Emma a quitté son ancien appartement, elles vivent depuis cinq mois ici, avec notre accord, elles envisagent de se marier et d’adopter un enfant. Emma s’est inscrite à une formation de maître d’hôtel en octobre, mais, comme pour Manon, les cours sont arrêtés, elles travaillent sur leurs ordinateurs.
Je n’ai pas vu Sophie et Virginie depuis plus d’un mois, je suis un peu en manque, nous nous téléphonons souvent, et puis il y a Skype et WhatsApp. Vivement le onze mai !!
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