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Élise : Mon ami.

Chapitre 1

Une frêle pensée

Erotique
La solitude est une torture pour chacun d’entre nous, misérables créatures sociales. Elle nous pousse à faire certaines erreurs. Certains disjonctent, d’autres provoquent des black-out en boîte de nuit. Et moi ? La pauvre cruche que j’incarne n’a rien trouvé de mieux dans son malheur, que l’espoir maladif de rentrer un soir chez elle, et y voir une personne qui l’attendrait là, un sourire aux lèvres. Mon quotidien ne se résumait qu’à me lever pour travailler, envié chaque couple papillonnant au travers de ma route. Puis rentrer, allumer la télé et préparer une tisane à la menthe. Avant de m’affaler sur le canapé, le portable déposé à proximité, patientant naïvement un message rien que pour moi. À penser à la journée qui venait de se dérouler, rêvassant sur des instants dont je me délecterais au moindre grain de sable qui s’écoule dans le flot du temps. Puis réaliser qu’il n’y a que des larmes silencieuses qui ruissellent sur ma peau meurtrie de tourments. Il y a de quoi déprimer, pas vrai ?Aujourd’hui, nous sommes samedi. Et comme chaque jour de repos, je me démène pour trouver une activité susceptible d’évanouir ma réalité. Mais voilà qu’une sourde mélodie agresse mes fines oreilles. Mon portable vibre. Je m’en empare habilement, et prends connaissance du nom qui décore mes iris, Nathan.Nathan est un ami assez récent. Je l’ai rencontré il y a un an, tout au plus lors d’un événement culturel. On s’est toujours plutôt bien entendu, même si comme toute relation, nous avons eu des conflits. Il a cependant toujours été présent pour m’écouter et me porter conseil. C’est quelqu’un d’assez discret, mais qui joue aux durs alors qu’au fond il est aussi naïf et doux qu’un bisounours. Lui seul était là pour combler ce manque de compagnie.
" Coucou Elise j’espère que ça va ! Je me demandais si tu voulais que l’on regarde un film ensemble. Il y a toujours "Shape of Water" au cinéma. Cela te tente ? "
Voilà qui démontre l’âme d’artiste de Nathan. Qui irait voir une histoire d’amour originale et dramatique qui a obtenu de nombreuses récompenses ? Certainement pas ceux qui regardent quelque chose sans même chercher à la comprendre. Je répondis donc à Nathan, impatiente de passer une bonne journée :
— " Coucou Nathan ! Oui ça va très bien merci. Pour ce qui est du film je suis partante ! On se rejoint vers quelle heure ? "
- " Il y a une séance à 15h, une autre vers 18h. Qu’est-ce qui t’arrange ? "
Très bonne question... D’un côté nous pourrions passer du temps ensemble le reste de la journée. Mais de l’autre, nous pourrions dîner ensemble au restaurant. Ou peut-être même chez lui. Hm... D’un autre point de vue, je n’ai pas la moindre idée de ce que nous pourrions faire d’autre. Autant rester sur une valeur sûre quitte à me mordre sous l’attente.
— " Vers 18h ça me semble bien. Puis nous pourrions dîner ensemble avant de rentrer chez nous. "
- "Ça marche. Rendez-vous vers 17h50 alors. Bisous !"
Je souris naïvement, puis dépose de nouveau le portable. Il n’est que 11h, et je ne suis toujours pas prête à débuter la journée. Ainsi donc, je me dirige vers mon armoire afin de jeter un œil à ma garde-robe. Et choisir avec soin les tissus qui me rendront plus charmante. En tant que femme, il est important de se sentir belle. Une fois ma quête remplie avec succès, je me dirige vers la salle de bains. Je me penche pour ouvrir l’eau fraîche, et profite du temps qu’elle se réchauffe pour me regarder dans la glace et retirer mon tee-shirt XXL qui remplissait alors le rôle de pyjama. Je me vois désormais nue, avec pour seule censure ma culotte noire dentelée. Je me regarde simplement, moi, mon bonnet C, les dessins de ma peau, mes formes. Durant de longues années je me suis trouvée assez laide. Mais désormais jeune adulte de 22 ans, je ne peux qu’affirmer ma bêtise. Aujourd’hui je m’aime comme je suis, et ce peu importe l’avis des autres. Avis d’ailleurs, qui sera de toute façon toujours dénigrant. Seulement une minute plus tard, je me décide enfin à libérer mon intimité de sa séduisante prison. Puis j’entre dans la douche.Une fois à l’intérieur, je déploie le jet d’eau désormais chaude, contre mon corps dévoilé qui n’attendait que cela. J’émets une profonde expiration, laissant ces perles sensuelles me parcourir librement. Caressant chaque parcelle de moi avec soin. Mes mains s’échangent le manche pour pouvoir à leurs tours me frôler intimement. L’eau qui coule le long de mon corps, ruisselant ici et là au travers de mon ventre et de mes hanches. Tentant coquinement d’approcher ma tendre sexualité. Mes mains quant à elles, massent mes seins et mes bras. Ce n’est qu’une douche ordinaire, pourtant cela reste aussi doux qu’intime. Un érotisme pur sans sexualité, qui nous comble d’aise en plus de nous étourdir de chaleur. Je coupe alors le jet d’eau, afin de laver mes cheveux. Puis je me mouille de nouveau, pour répéter l’opération, et désormais laver mon corps.Je n’ai nulle envie d’abréger les frissons de cet instant, ainsi je conserve la lenteur de mes gestes, accentuant même leur sensualité. Naturellement, je frémis. Mes doigts qui dansent le long de ma peau. Caressant entre mes seins, léchant sous ceux-ci. Avant de les empoignés amoureusement, les recouvrant de mousses. Mes mains plongent ensuite vers mon ventre, zigzagant auprès des hanches. Mes majeurs frôlent les commissures de mon pubis légèrement voilé. Pénètrent l’intérieur de mes cuisses pour enrouler chacune de mes jambes jusqu’à mes pieds. Puis remonter vers mon fessier, que je frotte quelques instants. Vient alors le dos, qui refroidit les ardeurs qui commençaient à grimper. N’étant pas très souple, je le lave avec difficulté. Et une fois fait, je souffle un coup, le regard orné d’une faible brume. Il est temps d’arrêter ce petit jeu, et de me laver plus sérieusement.

----Plus Tard----

Maintenant propre et le ventre rempli. Je m’assois sur mon sofa. J’allume la télé et zappe les chaînes une par une. Cherchant un programme qui offrirait un bon fond sonore. Je tombe alors sur un reportage autour des cités et de la police. Je repose alors la télécommande, et m’empare de l’ordinateur portable dormant à côté. Je m’allonge, et le dépose sur mes cuisses. Mais plus je navigue sur internet, et plus je prends conscience du manque qui s’est réveillé sous la douche. Cette envie de me déconnecter, d’être isolé dans un flot d’amour pur. Un désir que je n’avais pas ressenti depuis longtemps, ce qui favorise sa force.Je décide alors de couper la télé, et de chercher des récits érotiques sur le net. Chacun commence plus ou moins de la même manière, mais cela m’importe peu. Au fil des mots qui s’ancrent dans mon esprit, je ressens le poids qui se concentre au centre de mes jambes. Un agréable nœud qui se resserre tout en s’étendant, qui frétille tout en chauffant. Je libère ma chemise de chacun de ses boutons, et je commence alors à me caresser d’une main, tout en défilant le récit de l’autre. Malheureusement l’excitation du protagoniste est trop soudaine, et introduit le rapport bien trop vite. Ainsi donc je fige mes attouchements, afin de trouver un autre récit qui me conviendrait davantage. Je parcours quatre ou cinq pages, qui ont au moins le mérite de stabiliser ma faim. Je tombe alors sur une histoire très sensuelle. Où l’homme s’occupe merveilleusement bien de sa partenaire. Chaque mot forme de délicieuses images, qui contrôlent mes mains sans me laisser le choix. Ma respiration devient plus profonde, mes mains deviennent plus intimes. Je me redresse finalement pour dégrafer mon soutien-gorge blanc, ma poitrine me remerciant muettement. Et je commence à me caresser, à me masser. Prenant soin de ne pas stimuler si vite mes doux mamelons. Je mords gentiment ma lèvre inférieure, puis descends l’une de mes mains en direction de mon ordinateur pour le refermer et le déposer sur la table. Désormais libre, je défais vivement mon pantalon, retirant en même temps ma culotte. Je jette le tout à côté, et me repositionne confortablement. Je suis seule, nue, une main sur mon sein droit, l’autre papouillant mon pubis. Les yeux rivés vers un néant altéré par d’excitantes pensées. La main sur mon pubis se déplace pour griffer l’intérieur de mes cuisses. Mon autre main entoure lentement le bord de mon mamelon. Il est bon de retrouver son corps. Le savouré même si on est seule. S’offrir l’amour et la douceur dont on manque injustement. Mes jambes tremblent. Mon corps soumis par ces images ne tient plus. Il me supplie la fin de cette torture, il me réclame des gestes plus concrets. Ma main se plonge alors entre mes jambes, réalisant à quel point mon sexe était hypnotisé. Et je pousse un puissant gémissement au contact de mon clitoris et mes lèvres. Et je me caresse alors, moi et mon sexe trempé. Enivré par des sensations trop longtemps refoulées. Ma main est lente, mais si puissante. Chacune de mes expirations est coupée de couinements heureux. Oui... Si personne ne daigne m’aimer, alors je m’aimerais de toutes mes forces.J’accélère le rythme, soupirant des "Han oui..." satisfait. C’est alors que les images dans mon esprit changent. Je m’y vois avec Nathan. J’imagine chaque sensation que son corps pourrait m’offrir. J’ignore pourquoi je pense à lui, et mon esprit n’est plus là pour y réfléchir. Mes lèvres écartées et gorgées de cyprine engloutissent avidement mon majeur et mon index. Je pousse un nouveau gémissement. Puis lâche prise.Je me pénètre passionnément, imaginant le corps de mon ami presser mes seins d’une virile chaleur. Sentant ses lèvres baiser mon cou au fil de ses coups. Respirant son odeur hallucinogène. Le conservant contre moi en y plantant mes ongles sauvagement, pour ensuite enrouler mes jambes égoïstement. — Han... Nathan... Oui...Prononçais-je désemparée. Je me pénètre plus vite, cherchant mon point G. Gémissant de plus en plus, et de plus en plus fort. Je sens mon orgasme venir et j’en suis folle d’impatience, criant des "vas-y !" effréné. Je me vois plaquer mes mains sur ses fesses pour qu’il me baise plus crûment. Je crie de plaisir, mon bassin s’ondule au fil des gestes, je jouis. Mon vagin piège mes doigts au plus profond de mon sexe sous de puissantes contractions orgasmiques. Je sens ma cyprine chaude gicler contre mes doigts. Mon éjaculation est aussi puissante que le plaisir que j’ai éprouvé. Je retire finalement ma main, trempée. Mon jus coulant hors de ma chair lentement. Je peine à reprendre mon souffle, vidé de toute mon énergie.Ceci étant une larme coule le long de ma joue. Une larme de joie et de satisfaction.- "Merci, mon ami."

Et c’est ainsi que s’achève mon tout premier récit érotique. N’hésitez pas à donner votre avis~
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