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elle 20 ans, lui 70 ans...

Chapitre 16

Erotique
Jour redouté depuis ce fameux samedi soir, redouté, mais planifié, en effet, les parents de Manon m’ont invité à déjeuner le dimanche de weekend suivant. Je n’ai rien dit à Justine de ce que j’avais vu le samedi soir, elle est arrivée à son appartement le dimanche en fin de soirée, je dormais, elle m’a réveillé de la meilleure façon possible et nous avons pris beaucoup de plaisir.

Le lundi matin, elle s’est levée, elle a préparé son petit-déjeuné avant de prendre sa douche. J’avais ouvert un œil, mais ne m’étais pas manifesté, je la voyais déambuler dans le studio complètement nue.

C’était une belle femme mince, un petit cul rond et musclé et une poitrine menue mais agréable à regarder.

Je ne pouvais m’empêcher de faire la comparaison avec Manon, une femme beaucoup plus « femme », mince aussi, mais des fesses peut-être plus « rebondies » et une poitrine plus développée.

Elles sont toutes les deux différentes, mais aussi belle l’une que l’autre. 

Le visage rond de Manon est aussi charmant que celui de Justine qui est plus ovale. 

Si je devais choisir je ne saurais laquelle élire. 

Laquelle… mais il n’y a pas à pencher pour l’une ou l’autre, car l’une des deux m’est interdite.

— Réveillée ?

La question de Justine me fit sortir de mes élucubrations. Je la regardais en soupesant les qualités de Justine et de Manon alors que je devrais déjà me féliciter d’avoir cette jeune et magnifique femme dans mon lit.

Dans mon lit ? Je devrais plutôt dire partager son lit, cela serait plus exact.

— Tu es belle.

Lui dis-je simplement en la regardant.

Elle dirigea vers moi, se mit à quatre pattes sur le lit, approcha ses lèvres des miennes et posa un baiser.

— Merci.

Elle avait cours ce matin et ne s’attarda pas à mes côtés. Elle se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche.

Quand elle est revenue dans la pièce, je me suis levé, elle était toujours nue, mais avait enroulée une serviette sur ses cheveux. J’étais moi aussi nu.

Je ne bandais pas franchement, mais un début d’érection commençait à poindre son nez. 

Elle le remarqua.

— Coquin, je n’ai pas beaucoup de temps…

Elle s’approcha de moi, posa un baiser chaste sur mes lèvres et prit mon sexe dans sa main.

— Mais si tu veux, je ne vais pas en cours et je reste avec toi.— Non, hors de question…

Lui dis-je fermement.

J’aurais pourtant bien aimé qu’elle reste avec moi, rester au lit toute la matinée, voire la journée… mais il ne fallait pas, elle ne devait pas commencer à louper des cours pour moi… sinon rapidement elle n’irait plus du tout.

J’occupais mon temps libre entre la lecture, quelques courses et une petite ballade. Je suis ensuite revenu à l’appartement pour être là quand elle rentrerait.

Je suis finalement resté avec elle jusqu’au mercredi… je m’occupais comme je pouvais pendant qu’elle était en cours, je m’intéressais aussi à ses travaux tout en essayant de ne pas trop la perturber. 

Le soir, nous faisions l’amour, le matin, je la regardais se balader nue…

J’en avais presqu’oublié Manon et ce que j’avais vu.

Mais le déjeuner familial approchait.

Le dimanche était maintenant là, comme d’habitude, je suis arrivé une bouteille d’un bon vin à la main. 

Manon était dans le salon, elle avait une petite jupe en simili cuir gris et un top noir.

Étrange sensation, les précédents repas que nous avions faits, je serais incapable de dire comment elle était vêtue et là, je pouvais même affirmer que ses jambes étaient habillées d’un collant noir.

La distinction entre les bas et les collants se fait au niveau de la cheville en fait, paradoxale explication, les bas collent mieux à même la peau que le collant au niveau de l’articulation entre le pied et la cheville.

En lui faisant la bise, j’avais vraiment envie de glisser sa main sous sa jupe, geste que je n’ai bien entendu pas fait. 

Elle était très souriante et plusieurs fois nous avons croisé nos regards et à chaque fois elle me faisait un beau sourire.

Bon, je ne me fais pas d’illusion, elle le faisait sans aucune arrière-pensée. 

Moi, j’avais du mal à ne pas l’imaginer nue. 

Lors du repas, je ne sais plus qui lui a demandé si elle n’avait pas de petit copain. J’étais curieux de connaitre sa réponse.

— Rien de sérieux.

Commença-t-elle par dire, puis devant les taquineries et insistances de l’assemblée elle a admis avoir un petit copain mais qu’elle ne voulait rien précipiter.

— Cela ne fait que 2 mois…

Elle montra une photo de lui qu’elle avait sur son portable.

Quel ne fut pas ma surprise quand j’ai pris à mon tour son téléphone pour regarder une photo d’elle et de son copain ; ce n’était pas celui qui était avec elle chez Justine.

Sa mère vit ma surprise.

— On dirait qu’il ne te plait pas ?

Dit-elle en ayant mal interprété mon air médusé.

— Si, si, mais cela fait tout drôle de voir que Manon est un petit ami… — Oui, cela ne nous rajeunit pas.

Manon riait de bon cœur… comment aurait-elle pu savoir que je savais que je l’avais vu faire l’amour à un autre homme.

Justine et Manon était amie, mais n’avait en règle générale l’occasion de se voir que le weekend et donc il n’était pas rare quand il y avait un repas de famille que Justine soit invitée à venir prendre le café.

En arrivant, elle fut surprise de me voir, en effet, je ne lui avais pas dit que je serais là ce dimanche. 

Elle était habillée d’un jean et d’un long pull qui descendait jusqu’au bas de ses fesses.

Elle était gênée de me voir là non pas à cause de notre liaison, mais en raison de sa tenue. 

En effet, elle s’oblige à être toujours en robe ou en jupe en ma présence. Son jean moulant et son ample pull long lui donnait pourtant un air sexy.

Elle cherchait souvent mon regard comme pour s’excuser, mais ne le trouvait pas.

Non, je n’étais pas fâché contre elle, mais j’étais perturbée par la situation.

J’avais face à moi, une liaison secrète que ma famille aurait eu du mal à accepter et avec encore plus de difficultés la famille de Justine, mais aussi une pensée interdite qui elle aurait tout simplement provoquée l’indignation et le scandale.

Même certainement de la part de Justine.

 

 
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