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Elle a l'autorisation de son mari.

Chapitre 1

1. La révélation !

Erotique
Angélique est souvent absente pour de longues périodes. Elle a des besoins. Son mari lui autorise à les satisfaire mais dans des conditions assez strictes.
BonjourJe suis une femme normale. Si vous me croisez dans la rue, dans une boutique, au restaurant, même chez des amis, rien n’attirerait votre attention sur moi. Et si c’est le cas c’est que malgré mon âge vous me trouvez séduisante et je le prendrais comme le compliment que toute femme apprécie.J’ai reçu une éducation classique comme des millions de femmes et d’hommes. Aucun problème dans le couple que formait et forme encore mes parents, du moins rien qui ne transpire, même si je sais qu’à une époque mon père n’a pas été d’une fidélité exemplaire. L’Amour a pansé ces plaies dans leur couple.L’Amour. Rien de ce que je vais vous conter ne doit vous faire oublier que l’Amour est le sujet principal de ces récits. Rien n’aurait été possible sans ce lien qui unit mon mari et moi. Mais heureusement, c’est le cas de nombreux couples, encore que dans notre époque, on a tendance à l’oublier et surtout le laisser dépérir ce qui explique toutes ces séparations et divorces. Mais il ne faut pas oublier l’amour sans majuscule lui, mais qui n’en ai pas moins capital. Un couple qui s’aime mais sans sexualité, active, entretenue, plaisir donné, plaisir reçu, tombe vite dans la routine.Nous avons une sexualité qui après vingt années de mariage me satisfaisait pleinement. Pour autant que je sache, c’est le cas de mon mari aussi. J’ai pour ma part des besoins que l’on pourrait qualifier de "masculins," surtout pour la nécessité de les satisfaire régulièrement. Pendant un temps, cela a été difficile, du fait de mes déplacements fréquents, mais nous avons trouvé des solutions.Tout cette introduction pour vous dire que je ne m’attendais pas du tout à ce qui m’est arrivé. Arrivé à moi, mais qui a tout naturellement eu des répercussions dans mon couple. Une demande en entraînant une autre, puis une autre, encore une autre, dans une sorte de toboggan ou tout est lisse sans aspérités pour se raccrocher. Mais avais-je envie de me raccrocher ? J’ai entraîné Alexandre avec moi. Mais l’ai-je vraiment entraîné ? Au début, probablement, mais ensuite ?Mais, Nous Nous Aimons et comme je le disais c’est un remède pour tout…… Au fait j’ai oublié de me présenter. Je m’appelle Angélique. On dit que je porte bien mon prénom, que j’ai un visage d’ange.   
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 Des cris. Dès que j’ouvre la porte de la maison j’entends des cris à l’étage. Aussitôt je grimpe les escaliers quatre à quatre. J’ai reconnu les voix, celle de mon mari Alexandre et de notre fils Régis. La dispute est violente et avant que je n’arrive à l’étage j’entends une porte claquer avec violence.  On en reparlera, Crois-moi, cela ne se passera pas comme ça.   Ça, c’est mon mari qui hurle devant la porte de la chambre de Régis. Une seconde je crois qu’il va l’ouvrir mais il se retient. Sa main était presque sur la poignée. Heureusement il me voit.La chambre de notre fils est son lieu. Nous lui accordons ce droit car nous avons confiance en lui. C’est un bon fils, adolescent pas trop perturbé. Si je suis souvent absente pour mon travail, son père, enseignant a accepté de me remplacer lorsque je suis au bout du monde, sur des chantiers dont j’ai la responsabilité. Chef de projet dans le bâtiment demande des sacrifices. Maintenant je suis reconnue et respectée. Angélique n’est pas si ange que cela pour le travail ! Mais qu’est ce qui se passe ? Pourquoi ces cris ?Ton fils. Il… Jamais je n’aurais pensé…Ah le ""ton fils"" que les parents se balancent à la figure.Allez viens me raconter tout ça en bas. Je boirais bien un verre de vin. Il nous reste du Chablis ?Oui, de l’Homme Mort.Je souris.Tant que ce n’est que cet "Homme qui est Mort." Blague usée mais qui détend l’atmosphère. C’est l’appellation d’un Chablis premier Cru.Il se calme. Alors pourquoi cette dispute ?
Ton fils regarde des sites pornos.La belle affaire. Tu sais bien que même si on bloque son accès internet il y a toujours d’autres moyens. L’important c’est qu’il ne prenne pas tout cela pour argent comptant. Pour ça aussi il faut lui apprendre à faire le tri, comme les fakes-news et tout ce que ces jeunes s’échangent sur les réseaux. Je lui parlerai. Si c’est une femme, même si c’est sa mère, cela aura plus de poids. Qu’il comprenne que l’égalité commence là ! Tu ne comprends pas, ce ne sont pas des sites classiques, ce sont des sites avec des pratiques particulières.Des sites homo.Non, des sites ou la femme est dominée. Tu sais ce genre de trucs, des vidéos BDSM.Oh ! Et comment tu sais que ce sont ces sites.Dans mon historique. C’est en voulant faire le ménage que je l’ai découvert. Ça dure depuis des semaines. Je ne comprends pas pourquoi il est venu sur mon ordi. Comme tu le dis il peut probablement regarder sur le sien.Cela ne lui ressemble pas. En effet ! Il faut vraiment que je lui parle.Mais ce n’est pas tout. En voyant cela j’ai été fouiller. Eh bien figure-toi, tu vas apprécier, qu’il utilise ton compte Netflix pour regarder des films et des séries du même genre.Non !Mais si. Je suis sûr que tu ne connais pas. Une série "Bonding", un film, tu sais, on en a parlé un moment, "Nuance de.."   , je ne sais quoi, un autre film que je ne connaissais pas mais dont le résumé est parlant, "Domination," enfin tu vois et j’ai d’ailleurs découvert que Charlotte Gain…, avait tourné dans ce genre de films. Oh !C’est tout l’effet que cela te fait ?Je suis un peu secouée.C’est moi qui vais aller le voir.Non, ça va tourner à l’affrontement.Non, je vais rester calme. Mais il faut le recadrer… Oui, sans hurler, d’accord… Mais je vais…Il se lève. Il fait quelques pas. Il faut que… Je ne peux pas le laisser faire….Attends. Attends demain.Non il faut battre le fer pendant qu’il est chaud. Avant que tu n’arrives, il est tout de suite monté sur ses grands chevaux quand je lui ai juste dit qu’il n’avait pas le droit d’utiliser mon ordi.
Ouf, je pense en moi-même. Il ne lui a pas donné de détails. Je peux encore…mais alors je dois lui…
Chéri. AttendsNon, il faut…C’est moi…Ce n’est pas ta faute…Non, c’est moi qui ai regardé.Quoi, Tu le savais ?Non, ce que je veux te dire… Assieds-toi… Écoute ce n’est pas facile… C’est moi qui ai utilisé ton ordi…Tu comprends mon PC professionnel pourrait être contrôlé. Je n’ai pas voulu prendre le risque.Tu veux dire que c’est toi qui… Les sites SM…Oui.Ton compte Netflix aussi ?Oui.Je ne comprend pas. Angélique qu’est ce qui se passe ? Pourquoi tu regardes ça ? Des sites classiques je comprendrais… Cela m’arrive de regarder aussi… Mais ceux-là. Et sur Netflix… Je n’ai pas été jusqu’à visionner mais les résumés sont assez explicites.Je comprends ta surprise. Moi-même j’ai été étonnée, mais…Mais comment l’idée t’est venue pour ce genre de pratiques. Jamais on n’en a parlé avant.
Un long silence.
Tu m’aimes ?Tu sais bien.Même au point de me pardonner.Pardonner quoi ? Tu sais je t’ai parlé que lors de mon dernier voyage au Mexique j’avais eu besoin de…Tu me l’as dit. Et je n’ai pas besoin de te pardonner ce que je t’ai moi-même proposé pour… Pour "ton Confort".Et jamais je ne t’en remercierai assez. Mais au Mexique quelque chose s’est passé.Quoi, tu as rencontré un homme…Tu es amoureuse ? Quel lien avec les vidéos ?Non, non. Ne doute pas que je t’aime. Tu sais bien que comme tu le dis c’est pour "mon Confort", rien de plus.Alors.Tu sais que je ne parle pas Espagnol. Eh bien il y a eu un malentendu. L’homme m’a pris pour une "professionnelle". J’ai laissé faire, je trouvais cela drôle. Il s’est excusé lorsqu’il a compris son erreur et nous en avons ri. Cela a détendu l’atmosphère et il me parlait, parlait, me demandait manifestement certaines choses que je ne comprenais pas. C’est seulement au bout d’un moment que j’ai compris qu’il attendait autre chose de moi. Il attendait manifestement que j’obéisse à ses demandes et de fil en aiguille je me suis retrouvée dans une ambiance particulière. Enfin… Différente… Plus directive… Avec plus de rudesse…Oh, ma Chérie, tu vois je te dis de te méfier. Tu vois c’est pour des cas comme cela que je veux que tu aies toujours à portée de main ta bombe lacrymo. On ne sait jamais sur qui tu peux tomber, surtout si loin de chez nous.Oui, je l’avais.Tu as pu te défendre alors… Oh, tu ne pouvais pas l’attraper… Il a été violent ? Il t’a battue ? II t’a fait mal ? Il ne t’a pas forcée au moins… Oh, ma Chérie.Non, rassure-toi. Mais je ne veux pas que tu te mettes en colère. Moi-même je n’ai pas compris et c’est pour cela que depuis j’essaie d’analyser ce qui s’est passé.Mais passé quoi ?Sa façon de se comporter avec moi. Pas méchant, mais différent. Autoritaire, exigeant, un peu brutal, quelques claques, oh pas sur le visage mais ailleurs, enfin, tu vois un peu comme, par exemple dans le film "Nuances de ".Ah ! Je vois et ?Eh bien… C’est-à-dire que… Une fois la surprise passée…Et….Ce n’est pas facile à dire… A avouer… En fait j’ai eu un orgasme différent… Bien plus… Chéri je ne voudrais pas que tu penses que… Mais c’était si fort que je me suis demandée pourquoi ? Ce qui explique mes recherches. J’ai vu que c’était assez répandu. Même certains journaux féminins en parlent. Ils présentent cela comme des jeux dans le couple…
Je m’inquiète de sa réaction. Avouer à son mari, à l’amour de sa vie, qu’après toutes ces années de mariage, années parfaites autant familiales que tout le reste, son épouse a joui dans les bras d’un autre. Il doit bien se douter que lors de mes "Conforts" j’ai du plaisir mais là je reconnais une jouissance si particulière que je n’ose pas lui avouer.Mais il sourit.
Tu ne changeras pas. Même dans la sexualité il faut que tu comprennes. Alors c’est pour cela que tu regardes, pardon, tu étudies ces pratiques. Tout cela parce qu’une fois, tu as eu un moment plus fort que l’autre.
C’est vrai ! Je pense. Mais mon Chéri, tu ne peux pas imaginer combien c’était fort. Je n’ai qu’une envie depuis, c’est de le reproduire….Voilà des paroles que l’on ne peut dire à son mari, même conciliant.
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Quinze jours que je suis là et mon retour est retardé, des problèmes à régler. En plus le décalage horaire ne favorise pas les liaisons avec Alexandre. Je ne parle pas de la chaleur et surtout l’humidité que même la climatisation ne combat pas totalement. Il faut dire aussi que dans le coin, les hôtels très confortables, de ceux qu’on me réserve normalement, ne sont pas légion. Le mien, est propre, confortable, climatisé mais loin des critères habituels. Clientèle plus locale que touristique. J’ai sympathisé avec le barman, un américain venu ici par amour. Il est mignon et aurait bien fait un amant pour me satisfaire mais il est gay. Et me satisfaire, je ne pense plus qu’à ça, surtout depuis que je sais que je vais devoir rester encore plus d’une semaine et que la nuit dernière dans la chambre à côté ils ont baisé comme des bêtes. Mes skypes avec Alexandre et mon sex-toy ne me suffisent plus. Je ne l’ai pas dit à mon mari. Il aurait compris que j’allais utiliser la "permission " accordée pour ce genre de situation. Je lui dirai, si je le fais vraiment, mais après, une fois rentrée, en confidence après lui avoir montré combien il m’avait manqué.J’ai des besoins. Mon mari le sait, mais il en est le grand bénéficiaire. Il le comprend si bien qu’il m’a dit une fois, après une étreinte torride :
Tu sais, j’ai conscience que pour toi, pendant tes missions qui durent, ce soit difficile. Nos petits jeux par Skype et tes jouets ne remplaceront jamais un vrai "contact". Si tu veux, mais de façon exceptionnelle, tu peux prendre un amant. Mais un inconnu, personne que tu connaisses, juste pour une fois, pour te satisfaire. Et si c’est le cas, je veux que tu me le dises. Pas de mensonge entre nous.
J’avais fait celle qui voulait refuser, se faire prier, mais en réalité il avait raison. Jamais je ne l’aurais trahi, même pour calmer ces braises qui me consumaient. Mais avec son accord, c’était différent.Je n’avais pas abusé. De très rares fois, en tout cas jamais pour des missions de moins de trois semaines. Je lui disais. Il enregistrait, mais on en parlait plus.Alexandre est l’homme de ma vie. Je l’aime et je ne ferais rien qui puisse le trahir d’une façon ou d’une autre. Sa proposition était la preuve que lui aussi m’aimait, mais qu’il comprenait que parfois le corps est un tyran.
Le barman me fait un signe de la main lorsqu’il me voit arriver avec une petite robe moulante, assez courte, qui me met bien en valeur. Il n’est pas le seul. Les clients hommes et femmes me suivent du regard. Clientèle locale, cependant filtrée par le prix des chambres. Le silence ne dure pas. Chacun reprend sa conversation. Le barman me félicite. On peut être gay et savoir reconnaître la beauté d’une femme. En fait, c’est autre chose que la beauté, c’est la féminité, la sensualité.Je déguste mon verre. Ce n’est pas la première fois que je "drague" de cette façon. C’est la technique que j’applique à chaque fois, à chaque rare fois. Mais d’habitude la clientèle est plus internationale et les codes bien connus. Je ne recherche pas une "beauté". Ce n’est pas ce dont j’ai besoin et d’ailleurs je me sens moins coupable si mon amant est quelconque, voir moche. Je satisfais un besoin pas une liaison.Le portefeuille posé sur le bar est la première chose que je remarque. Il est arrivé sans bruit. Dans le grand miroir, je le découvre. Si c’est le candidat je n’aurai pas à me sentir coupable pour sa beauté. Il est costaud, râblé, le visage marqué. La chemise entrouverte laisse passer des poils dont on devine qu’ils lui font une fourrure. Il me parle. Je me retourne vers lui. Mon sourire, de politesse, semble lui donner confiance. Je ne comprends pas un mot de ce qu’il me dit, mais en tout cas ce n’est pas vindicatif. Je croise le regard du barman qui semble sur le point d’éclater de rire. Comme je ne réponds pas, je vois l’homme ouvrir son portefeuille et en extraire des billets, pesos, qu’il pose près de moi. Je comprends qu’il me prend pour une pute. Je ne m’offusque pas. Dans cet endroit une femme habillée comme moi est probablement une pute.
Merci. Mais je ne suis pas celle que vous croyez.
Il me regarde avec des yeux de merlans frits. Il est étonné, mais je l’entends dire distinctement ""Francesa" et sans connaître l’Espagnol je sais que cela signifie Français ou Française. Alors je le vois récupérer son argent et le remplacer par des dollars. Je souris de ce quiproquo qui dure. Sans compter que la proposition doit être honnête pour le pays, surtout en Dollar. Mais comme je ne réagis pas, il sort de nouveau billets, les ajoutent aux autres et me parle à nouveau.Le barman est hilare. L’homme pose sa main sur la mienne. Ce n’est pas une main pressante, plutôt caressante. Je le regarde. Il attend ma réponse. Son visage exprime une vraie inquiétude, comme s’il redoutait ma réponse. J’y vois aussi du désir.Alors je fais ces gestes simples et qui vont bouleverser ma vie. Je prends sa main dans la mienne, lui sourit, me saisit des billets, descend de mon tabouret et nous partons sous le regard effaré du barman.Cet homme a envie de moi. Une envie au point de mettre sur la table une somme rondelette. Que demander de mieux pour satisfaire mon besoin de sexe ? Je veux l’emmener dans ma chambre, mais il s’arrête deux portes avant. Je le suis. Sa chambre est comme la mienne, de catégorie supérieure. Je me sens un peu idiote et puis je décide d’entrer dans son jeu. Une pute est montée avec lui.Il ouvre le minibar, me propose. Je fais signe de la tête. Il a compris que je ne parle pas sa langue. J’ai laissé mon smartphone en train de charger dans ma chambre. Je ne peux même pas utiliser ses fonctions de traduction.Il s’installe dans le fauteuil. D’un signe de la main, accompagné de paroles incompréhensibles je devine cependant qu’il veut que je me déshabille. Le langage des mains, du corps et du visage est une langue universelle. C’est comme si je l’entendais :Déshabille toi. Je ne suis pas pudique mais tout de même ! Je vais éteindre le plafonnier pour ne garder que l’éclairage indirect. Mais il se lève pour le rallumer. Manifestement il en veut pour son argent. J’imagine qu’il dit :Je veux te voir.Alors j’obéis. Ma robe a une longue fermeture éclair que je descends lentement. Il apprécie ce geste mesuré par un sourire encourageant. Dessous j’ai choisi une lingerie très sexy. Je l’emporte toujours avec moi, dissimulée parmi les autres, pour ne pas perturber mon mari. Il pourrait penser que si j’emporte ces affaires, lingeries et robe, c’est dans l’intention de m’en servir. Comment lui expliquer qu’une fois la décision prise et cela d’autant plus que je me suis retenue longtemps, j’ai besoin de me créer un personnage différent. Ce n’est pas l’épouse qui est infidèle même avec l’autorisation de son mari. Non, c’est une autre, une femelle en recherche du mâle. Cette femelle-là n’a pas que besoin de se faire "tringler" mais aussi de provoquer, d’exciter ce partenaire d’une fois. Quoi de mieux que cette lingerie provocante. En mon for intérieur je me rassure en me disant que c’est pour ne pas mélanger épouse et mère de famille avec la femelle et ses besoins indécents.Ses gestes sont éloquents. Je prends ses paroles pour des compliments. Mieux je les comprends. C’est comme si je comprenais sa langue. Celle de tous les hommes avec une femme. Pas mal. Continue.Je détache mon soutien-gorge. Comme la culotte je l’ai acheté en Thaïlande. J’ai eu du mal à trouver ma taille, il est même un peu petit pour moi mais il n’y a pas mieux pour servir de présentoir parfait à mes seins. Il ne fait que "soutenir", laissant les tétons et le dessus bien en évidence. Il fait toujours son effet et avec la culotte string minimaliste, pléonasme sortir du rang, sur une chatte parfaitement épilée, l’homme sait que je ne suis pas avec lui pour parler culture.Il se lève alors que j’enlève ma culotte. Il est tout près de moi. Il sent bon. La vie est pleine de surprises. L’apparence est trompeuse. Il pose sa main sur mon épaule. Là aussi je suis surprise. Elle est douce. Non, sa paume est douce mais ses doigts sont comme son visage, rugueux. Son autre main enveloppe un sein. Je sursaute. Il le malaxe, tire sur le téton, le roule entre ses deux doigts dont je sens la rugosité étonnante. Il explore mon corps. Sans réelle brutalité mais cette façon de faire, me transforme en une femme objet, femelle de chair que l’homme ausculte, examine, un peu comme cela devait se passer pour les esclaves.Mes seins, mon ventre, mes hanches, mes fesses. Étonnamment la rugosité de ses doigts me trouble. Les paumes survolent, les doigts passent sur moi comme les doigts d’un aveugle qui lit le Braille.Sans retenue, une main se plaque sur mon intimité. Elle bouge. Je crois qu’il va pousser plus loin son exploration, mais non. Il recule. Je suis presque déçue. Je veux l’attraper, le faire venir à moi, le caresser, le dénuder comme le font toutes les femmes et probablement encore plus les putes. Oui, car je n’oublie pas que pour lui je suis une pute. Pute Française avec manifestement une aura particulière.Non. Ne bouge pas.Je ne parle pas Espagnol mais je connais assez de mots pour compléter ce que son corps me raconte. Il avance une chaise, qu’il place en face d’un fauteuil. Assieds-toi.Je m’exécute. C’est un siège profond avec des accoudoirs, d’un style d’une autre époque. Le cuir est tiède malgré la climatisation. Mais cela ne lui suffit pas. Avec délicatesse il pose les mains sur une jambe et la soulevant la guide pour qu’elle repose sur l’accoudoir.Oui… Voila… Bien… Ne bouge pas. Il sourit. Placée ainsi, je suis grande ouverte pour que son regard se pose sans retenue sur mon intimité. Je suis plus que nue, ouverte, sans artifice, exposée sans pudeur. Je ne m’attendais pas à cela. Sans avoir accumulé de nombreuses aventures, en général, les hommes ont une autre envie, celle de me serrer dans leur bras, de me caresser et pour le reste je m’en charge. Mais il est inaccessible. Peintre ou sculpteur qui place son modèle et j’imagine Gustave Courbet installer le sien pour peindre "l’Origine du monde". Constance, danseuse à l’Opéra avait au moins sa toison pour se dissimuler. Moi, non…Caresse-toi.La parole est accompagnée de gestes. Il se saisit de mes mains. En guide une vers ma fente et pose l’autre sur un sein. Il s’installe en face de moi. Spectateur du premier rang et aussi metteur en scène.Combien de fois me suis-je caressée devant mon mari alors que lui se branlait ? Le réseau nous le permet lorsque je suis en déplacement. Je l’ai même fait souvent, dans l’intimité de notre chambre, pour l’exciter avant de venir m’empaler sur son dard dressé juste par la vision de son épouse, coquine, cochonne, salope… Ces séances à distance ne sont que des succédanés mais me permettent de relâcher la pression, en tout cas de façon plus agréable que toute seule même avec l’aide d’un sex-toy.Il doit voir que je suis mal à l’aise. On aura tout vu, une pute fut elle Française, pudique.Tu veux que je baisse la lumière ?Oui, s’il vous plaît.Client, cependant gentlemen !Nous nous regardons. Je vois du désir dans ses yeux. Mais ils m’intimident. Je ferme mes paupières. La chambre est silencieuse. Mais une musique particulière attire mon attention. J’identifie très vite l’origine. Les chambres sont très mal isolées et ce que j’entends c’est un couple qui fait l’amour. De sa chambre il y a même musique que dans la mienne hier soir. S’il était déjà là il a dû aussi les entendre ! Je me caresse machinalement. J’ouvre les yeux. Il sourit et il me dit tout en faisant un geste vers la cloison.Tu entends, ils baisent.Oui, je les entends. J’entends distinctement les cris de la femme et cela suffit à imaginer pour voir l’homme la posséder avec entrain.Je me caresse. Cette musique est douce à mes oreilles alors que cette nuit dans la solitude de ma chambre cela me faisait mal, remuant mes désirs enfuis, et a participé à la décision d’utiliser le "joker" qu’Alexandre m’avait donné.Je me caresse. L’homme me regarde. Il détache les boutons de sa chemise. A côté après les derniers cris, le silence est revenu. Mais il a passé le flambeau. J’ai chaud. Je sens ma sueur couler entre mes seins.La chemise passe les bras. Elle tombe à terre. Son torse est puissant, son cou de taureau, la toison est partout, brune, dense, sauvage. Il a du ventre mais même ça contribue à sa virilité. Il passe ses mains sur son torse comme pour montrer sa puissance, ses muscles. Il passe sur ses tétons sans s’attarder. Est-il sensible à ce genre de caresses. Probablement pas. Il est trop "nature" pour s’attarder à ce que son corps pourrait lui révéler de féminité.Il se penche pour défaire ses bottes. Il se lève pour descendre son pantalon. Il ne porte pas de sous-vêtement. Il est nu. Son sexe pointe d’un océan de poil. Manifestement l’épilation masculine n’est pas tendance dans ce coin. Le sexe est tendu. Il bande. Je pousse comme un petit cri de satisfaction. Rien que de me regarder, il bande. Verge courte, à l’image de l’homme, courte mais noueuse avec un gland de chapeau mexicain. Je me caresse. De le voir nu me fait imaginer la suite. Il se branle lentement. On devine à peine les bourses cachées dans une forêt tropicale. Lui aussi transpire. Je me dis qu’il ne faut pas qu’il jouisse. Je ne suis pas venue ici pour faire le spectacle mais pour me faire prendre. Oh, mon Dieu, oui ! Avec son bâton ! Je vais lui rendre son argent et lui expliquer ce que j’ai envie. Il se lève. Il est à côté de moi. Oui. Continue. Son sexe est si près que je tends la tête pour l’attraper. Mais déjà il est parti. Il est derrière mon siège. Sa tête s’appuie contre la mienne. Sa langue me lèche, me titille l’oreille.Ses deux mains ont chassé la mienne. Elles s’emparent de mes seins. Je sens sa respiration contre mon cou. Il me parle, m’encourage.Oui, c’est bien, continue, encore, encore…Je tourne la tête pour chercher ses lèvres. Mais il se tourne.""Une pute n’embrasse pas. Une légende ? une réalité ? ""Ahhhh. C’est moi. Oui c’est moi qui gémis. Il malaxe ma poitrine avec vigueur, me faisant presque mal. Ahhh. Mes tétons sont tirés en avant, puis il les roule…Ses doigts rugueux me dont mal…Me font du bien…Oui…Continue.Son souffle est de braise. Une main vient se poser sur la mienne. Elle l’accompagne, juste en soutient, pas en action.Ahhh. C’est bon. C’est bon…C’est trop bon… Oui…Oui…
Et cette voix. Et ce souffle. Cette langue qui pointe dans mon oreille. Ces doigts qui me torturent. Cette main…
C’est bon… C’est bon…
Il comprend que le plaisir vient, mais il me laisse. Il fait le tour, revient face à moi. Je ne vois que son sexe. Je veux le perdre, le glisser en moi, me posséder avec. Mais il n’approche pas. Il ne fait que poser ses mains sur mes cuisses.Il me regarde. Je me caresse. Je ferme les yeux. Je me caresse. Je deviens folle. C’est moi qui torture mon téton. Ma fente me brûle. Mon clito est douloureux de le frotter. J’ouvre les paupières. Il est là, attentif. Il se branle doucement.
Ahhhh.
Je jouis. Une jouissance plus forte qu’avec Alexandre, sous son regard mais à des milliers de kilomètres. Je jouis de ce moment étrange, pute qu’un client veut voir jouir alors qu’elle s’attendait à une possession rapide, brutale, réalisation d’une envie déjà visible au bar. J’ai à peine le temps de reprendre mes esprits qu’il me fait lever. Ma jambe qui était sur l’accoudoir me fait mal.Il nous approche du lit. Attends. Le geste traduit sa parole.Il attrape un sac de voyage, l’ouvre et le renverse sur le lit. Un bruit métallique. Un fouillis d’objets. Mais j’y découvre des choses plus qu’inattendues. Des menottes, des cordes, des martinets, des anneaux, des choses étranges mais qui sont plus qu’inquiétantes. Je fais un pas en arrière. Il ne le voit pas sur le coup mais déjà j’ai attrapé ma robe et mon sac et je me dirige vers la porte. Mais qu’est-ce que tu fais ?Je deviens très bonne en traduction gestuelle. J’ai la main sur la poignée. La porte n’est pas verrouillée. Je commence à enfiler ma robe. Il me parle. Il me montre ce qui s’étale sur le lit. Je fais un "non" de la tête. Je ne peux pas être plus claire. Il est déçu, c’est manifeste. Je le vois se diriger vers mes sous-vêtements que j’ai laissés sur le sol, les ramasser et venir vers moi. Devant mon recul, il sourit et les dépose sur une petite table sans aller plus loin. Il s’éloigne pour me laisser la place. La situation est étrange. On dirait un échange d’otages. J’ai passé ma robe. Trois pas et je récupère ma lingerie. J’ai soudain l’idée de sortir l’argent de mon sac et de le déposer sur le meuble.Attends.Le geste est évident et s’interprète facilement. Il n’est pas menaçant. Alors je le vois se diriger vers le lit, remballer tout ce qu’il a sorti. En réalité, non, il tient à la main une petite corde et une sorte de tapette. Il fouille dans son pantalon. Je ne le vois que de dos. Il est toujours nu mais sa toison l’habille. Même ses fesses sont recouvertes. Des fesses musclées, comme…N’y penses plus. Tu es tombée sur un pervers. Rien ne le laissait prévoir. Il s’est comporté bien mieux que certains de ces hommes d’une fois. Mais tous ces trucs…Et pourquoi il a ça dans la main ?Il revient. Il n’est pas menaçant. Mais j’entrouvre la porte.Attends.Sa voix est douce. Il ne fait que poser cette corde et la tapette sur la table et y ajoute des billets. Il recule.Alors il mime. Il mime mais avec des petits cris. Il simule la douleur mais fait un "non" de la tête. Il simule le plaisir, ses gémissements sont drôles, et fait un "oui" de la tête. Je ne peux m’empêcher de sourire de voir cet homme nu s’évertuer par une gestuelle à me faire comprendre son intention. C’est clair. Pas de douleur mais du plaisir avec ce qu’il montre. Mais ce n’était pas par ce chemin détourné que j’avais envisagé notre rencontre. Il peut bien me raconter ce qu’il veut, une fois attachée, je ne pourrai plus rien faire.Il voit que je vais refuser. Il semble avoir une idée.Attends.Il se dirige vers le téléphone qui est sur la table de nuit, compose un numéro et tout en me regardant parle avec un interlocuteur. Et puis ostensiblement il pose l’appareil sur le meuble et me fais le geste de venir écouter. J’hésite. Si j’avance jusque-là, il pourrait me bloquer le passage.Il lit en moi comme dans un livre ouvert. Alors je le vois reprendre l’appareil et manifestement dire à son interlocuteur d’attendre. Il repose l’écouteur. Il reprend son sac, en sort une paire de menottes dont il vient déposer la clé sur la table avec l’argent et les accessoires. Il se dirige vers la tête de lit et en deux secondes s’y attache avec les menottes.C’est fou ! Cet homme est fou ! Il comprend ma peur et cherche à la raisonner. De pervers le voici prisonnier ! Il faut vraiment que je lui inspire du désir pour y mettre ce prix. Argent et toute cette mise en scène pour me mettre en confiance. Qui est donc au téléphone ? Je relâche la poignée. La porte se referme automatiquement. Je m’approche de la table de nuit. Il s’est menotté à l’autre extrémité mais dans un nouveau geste d’apaisement il s’éloigne encore.
Allo ?Madame Angélique.  C’est le barman. Je reconnais sa voix et aussi son Anglais de la côte Ouest.Oui.Alejandro…Pardon ?Vous êtes bien avec Alejandro ? C’est fou cet homme porte le même prénom que mon mari. Oui.Il m’a chargé de vous dire… Pour vous rassurer…Vous le connaissez ?Oui, c’est un client régulier.Ah.Tout à l’heure j’ai tellement été surpris par votre départ avec lui que je n’ai pas pensé à vous parler. Je me suis dit que vous saviez.Savoir quoi ?Euh… Je… C’est-à-dire que… Je ne mêle pas de la vie de nos clients. Vous avez le droit de faire ce que vous voulez… Je ne juge pas.Je compte sur vous pour la plus grande discrétion.Bien entendu.Alors cet homme ?Il aime certaines pratiques et il voulait que je vous rassure car manifestement vous ne saviez pas. J’ai été surprise.Je veux juste vous dire que c’est un client régulier. Il intervient sur le même chantier que vous. Et quand il descend ici, il invite des femmes dans sa chambre pour… Enfin vous voyez…Tout ce que je peux vous dire c’est que jamais aucune ne s’est plainte et même j’en ai vue qui revenait.Ah ! Un silence.Eh bien merci. Vous voulez lui parler ?Non, je devais juste traduire.
Je raccroche. Suis-je rassurée ? La situation est étrange. Voilà un barman qui me dit que l’homme qui est à côté de moi, qui s’est attaché tout seul à la tête de lit, est digne de confiance. Mais qu’est-ce qu’il en sait ce barman ? Et peut-être que l’autre lui a promis un gros pourboire pour servir de caution. Pourtant avec sa menotte, il donne l’impression de tout faire pour me…
Moi aussi, mon petit je voulais que tu me baises. J’ai bien aimé ton entrée en matière, tes préliminaires particulièrement érotiques mais il me manque toujours le principal. Tu n’as pourtant pas l’air bien méchant sous tes airs de paysan. Tu ne m’as fait aucun mal, au contraire… S’il n’y avait pas cette corde et cette tapette… Et je ne parle pas de ce que le sac contient encore.
Enlace ! Enlace !Je connais ce mot. Il est proche du verbe enlacer et sa traduction en espagnol "Lien" est parlante. Mais il a manifestement vu que je regardais ce qu’il avait laissé sur la table. Je m’en approche, saisit le "lien" dans ma main, il acquiesce :Oui, venez.Il me tend la main libre pour que je lui confie la corde.Comme ça, comme ça.A défaut de me faire baiser j’aurai amélioré mes capacités linguistiques de reconnaissance gestuelle.Il me montre que je dois tendre mes bras, poignets joints. De la main qui tient la corde il me tend une extrémité avec le geste que je la prenne dans ma main. Je m’exécute. Il enroule la corde autour de mes poignets, et arrivé au bout me tends l’autre extrémité pour que je la prenne aussi dans une main.Il sourit. Je comprends son tour de magie, qui n’en est pas un, montrant ainsi que dès que je relâche la pression sur mes paumes, les extrémités de la corde sont libres et qu’il est alors facile de m’en défaire.Il sourit.Psicologico !Il faut que je vienne au Mexique dans une province reculée pour qu’un autochtone me donne des leçons de psychologie. Je ne peux que sourire à mon tour. Un moment nous nous regardons. Il est à ma merci. Je pourrais le garder ainsi. Je ne doute pas que je puisse lui redonner vie et profiter de lui. Je regarde sa verge. Même au repos elle me parait imposante, le gland est resté découvert, champignon Mexicain, sombrero sexuelUn tintement me rappelle à lui. Il secoue la menotte sur la tête de lit.Je vais chercher la clé. Je reviens vers lui. Mais il s’est déjà libéré et hilare me montre une autre clé. La fripouille, il m’a bien eu. Je ne peux pas lui en vouloir car si j’étais parti en le laissant seul…Mais ce n’est pas le cas. Je suis restée. Il s’approche de moi. Une main caresse ma joue et ce simple geste de tendresse me conforte dans ma décision. Sous la carapace de l’homme qui, dans son pays doit toujours se montrer fort, puissant, mâle, je devine une personnalité plus sensible. Bien que les accessoires qui se terrent dans son sac le dénoncent avec une libido plus complexe. Mais depuis quand la libido est simple ?La main descend, cherche le Zip, le tire avec délicatesse, comme elle m’aide à enlever ma robe. Il est face à moi. Je cherche son sexe, le découvre et le caresse. Il me laisse faire. Je vois dans son regard tout le bien que je lui fais. Je sens avec ma main toute la vigueur que mes caresses déclenchent.Mais il me prend le bras, le pousse dans mon dos. Il a pris la corde abandonnée sur le lit. Il attend et c’est moi qui lui donne mon autre bras. Une extrémité dans une main. L’autre aussi. Me voici avec les bras dans le dos, prisonnière. J’ai une seconde de panique mais il me rassure, d’un baiser dans le cou. Je me tiens bien droite, mes bras liés dans le dos me font me redresser et tendre ma poitrine.Il repasse devant moi. Il se saisit de la tapette. Lentement il me l’approche de la bouche. Il me fait signe de tirer la langue. Je sens la douceur du contact. C’est manifestement rembourré. Mais il me présente l’autre côté. Différence énorme, je sens la dureté sous une mince épaisseur de tissu, d’un tissu râpeux, non plutôt comme une feuille de papier de verre pour polir.Alors il utilise cet objet pour explorer mon corps.Douceur sur mes seins. Frottement des tétons. À chaque instant j’attends qu’il l’utilise pour me frapper. Mais non.Des appuis prolongés sur l’intérieur des cuisses me font écarter les jambes. Il va taper mes fesses. Non. Toujours ce jeu du doux et du râpeux. Je me surprends à mieux apprécier la rugosité qui me trouble. Il me montre le manche. Il me paraissait anodin mais de plus près il a la forme d’un phallus avec l’extrémité sculptée comme un gland. Il me le donne à sucer. Il mime une fellation en le poussant dans ma gorge, à charge pour moi de garder les lèvres fermées sur le manche et le gland sur lequel il me fait insister.C’est lui qu’il utilise maintenant pour ramper sur mon corps, sa direction est évidente, il le fait descendre, il frotte ma fente, s’insinue dans le sillon de mes fesses. Un instant je crois qu’il va me prendre le petit trou, mais non, c’est ma fente qui s’ouvre pour lui.
Ahhhh. Je ne peux retenir ce soupir alors que le manche entre en moi.
Il me parle. Je traduis "Pute et Exciter" mais pas la vraie signification. De toute façon il ne m’en laisse pas le temps. Deux trois mouvements et il retire l’objet pour me le montrer. Il est humide. Putain je mouille ou je suis encore humide de tout à l’heure. En tout cas il me le donne à goûter. Il me montre sa langue. Je sors la mienne et lèche mon propre jus devant lui. Je frémis de la perversité de la situation. Que penserait un spectateur de cette femme qui se comporte ainsi ? Je suis folle, je n’aurais pas dû accepter.
Ahhh.  C’est avec sa main qu’il a claqué ma fesse, me surprenant, la langue encore sur la sucette imprégnée de ma mouille.
La tapette reprend sa forme. L’homme a refermé sa main sur le manche encore gluant. Je vois son regard changer. Il tapote mon sein, puis l’autre. Son bras se perd derrière mon dos. Je tourne la tête. Sa main me ramène pour regarder devant.
Ahhh.
Le coup n’a pas été fort, mais bien que je m’y attende, je sursaute. Mais il est suivi par un autre, puis un autre. Instinctivement je cherche à me préserver mais cela le fait rire. Je sautille d’une jambe sur l’autre. Les coups se multiplient transformant mes fesses en une zone dont je devine la rougeur, j’en ressens la chaleur. Il me fait face. Son sexe est tendu et presque plaqué contre son ventre et sa toison. Ses mains se plaquent sur mes seins, les malaxent sans douceur. Et puis chacune se saisit d’un téton. Il me regarde, nos regards se croisent, je suis littéralement hypnotisée. Alors il commence à rouler mes tétons entre ses doigts. C’est une caresse que j’aime normalement, mais le plaisir qui me fait gémir et embue mes yeux se transforme avec une douleur qui me chauffe les reins. Je résiste, pourtant je sais qu’il suffise que je relâche la corde pour que je puisse me libérer. La douleur se propage. Je vais crier et puis brusquement il cesse et pose ses lèvres sur chacun de mes pointes, érigées comme jamais, que sa salive rafraîchit, console, soigne.Pendant ce temps il a posé sa main sur ma fente. Une crispation et deux doigts pénètrent en moi. Il rit et je comprends que sans réfléchir j’ai écarté un peu plus les jambes pour faciliter sa possession.Mon corps est devenu son propre maître.Ses doigts sont gluants. Je mouille. C’est incompréhensible.Et puis une pression sur mes épaules me fait comprendre de me mettre à genoux. Une fraction de seconde son sexe est proche de mon visage. Il glisse un doigt entre mes lèvres, simule un va-et-vient. Le message est clair, il veut que je le suce. Mes lèvres restent ouvertes alors qu’il retire son doigt. Mais il fait un pas en arrière. Il va chercher une chaise, genre chaise à prière, pour la mettre en face de moi. Il me fait pencher en avant. Dès un certain angle ma tête m’entraîne et avec les bras attachés dans le dos je perds l’équilibre.On dirait qu’il cherche quelque chose en positionnant la chaise basse avec soin.Enfin il s’y installe. Il n’est pas juste à côté. En attrapant mon visage entre ses mains, il m’attire, me fait pencher et je me retrouve au niveau de son sexe qu’il pousse vers moi. Son champignon est là juste à portée, énorme vu de près, surplombant la hampe comme une excroissance que mes lèvres découvrent. Il me soutient. En suspension la langue en fait le tour, mes lèvres en prennent la mesure, se referment sur sa base mais…Il ne me retint plus. Malgré mes efforts je me sens entraînée en avant, sur son sexe. Déjà mes lèvres glissent sur la hampe et bien que je les serre au maximum, inexorablement ma tête m’entraîne.Je glisse. Rien ne peut m’arrêter. Son sexe m’envahit, il me déforme la joue. Un instant je pense que ma joue va arrêter son chemin mais… Non… Il ripe, se frotte. Son gland me déforme mais….Ses couilles m’arrêtent. Ses poils me chatouillent.Mon palais est….Je tousse. Enfin j’essaie de tousser. Ouf. Il me relève… Enfin juste pour que je ne m’étouffe pas avec son bâton. Heureusement il n’est pas si long. Je lève les yeux. Il me regarde, tout sourire. Il me parle mais, non seulement je ne le comprends pas mais sa voix me parait déjà disparaître… Il m’a relâchée… Je replonge… Sa bite me remplit… Son champignon frotte mon palais… Je tousse…Je remonte… Le salaud… Le pervers…Je pleure. Je bave. Déjà les poils ne me chatouillent plus, saturés comme ils le sont par ma salive qui coule.Je bloque ma respiration. Il me remplit, mais déjà j’étouffe moins.Dix, quinze, vingt fois de ce petit jeu. Ma bouche est un cloaque, mais je résiste. Jamais on ne m’a traitée ainsi. Même les "Conforts" d’un soir, certains voulant faire le "Mâle", ne m’ont traitée ainsi. J’aurais refusé. Je ne suis pas une pute, de ces femmes qui ne sont là que pour les satisfaire car moi aussi j’ai des besoins.Il me redresse. Il se caresse devant moi. Je dois avoir une tête à faire peur, mais il se branle en me regardant. Il va de plus en plus vite. Son champignon est devenu rouge vif et dans un cri l’homme se libère. J’ai juste le temps de fermer les yeux que le jet m’atteint. Il jute sur moi, comme sur une traînée, une chienne, une esclave, une femme à qui on ne veut pas donner sa liqueur, une femme qui ne mérite pas d’avoir du plaisir. Mais je n’ai même pas honte d’être traitée ainsi. On peut voir aussi cela comme un hommage, un remerciement, que si l’homme ne peut pas juter en moi par sécurité, au moins il me montre combien je lui ai apporté de plaisir.La source se tarit. Je sens des traînées sur mon visage, sur mes épaules, sur mes seins.J’ouvre les yeux. Il est debout et examine son œuvre. Il me parle, et je traduis, du moins j’imagine ce que j’aimerais entendre :Bien, très bien. Tu es une belle salope. Tu m’as pompé bien comme il faut. Regarde comme…Il m’aide à me relever. Il me pousse vers le mur, vers la coiffeuse, meuble totalement rétro que l’on ne trouve même plus chez nos grands-mères ou en version moderne comme table de maquillage.Il me faut quelques secondes pour réaliser que celle que je vois, c’est moi. Mes cheveux sont plaqués. Je transpire, je goutte, je suinte. Le foutre, ma salive, la sueur font de moi une horreur, une caricature de femme. Je vais crier, protester et puis je vois son sourire. Il est fier de lui. Suis-je fière de moi ? Si on me voyait ? Si mon mari me voyait ainsi, moi qui m’arrange pour, même dans les moments intimes, même au plus fort du sexe rester femme, même avec son sperme dans ma bouche, même mon cul envahit par son mandrin, même en criant ma jouissance !Si mes collègues me voyaient ? Moi la patronne, celle qui donne des ordres, parfois qui n’accepte pas la contradiction. Oui s’ils me voyaient, esclave, soumise, battue, humiliée, souillée ?Pourtant, pourquoi malgré cette apparence je me sente étrangement bien ? Oui, pourquoi, alors que l’homme, celui qui me manipule, me soumet, me commande sans que je ne proteste, tourne les deux miroirs de part et d’autre du miroir central, pour m’offrir une vision encore plus complète de la femelle attachée, oui pourquoi est-ce que je me sens bien. Affreuse, mais bien, presque fière de…Il plaque mon corps sur la table. Je vois de près, de très près mon visage souillé.Il me fait écarter les jambes.Je le vois reculer, aller vers le lit, fouiller dans son sac et en extraire un objet. Objet qu’il approche, me montre ostensiblement. C’est un martinet ou petit fouet, noir, avec un manche de même couleur. Il l’approche près de mon visage. Il passe les lanières sur mon dos, dans ma raie des fesses. Il triche. Ce fouet ne fait pas partie du deal. Il joue avec moi, me provoque. Si je dis "Non" c’est un mot universel. Il le promène, cela me chatouille. Par réflexe j’ondule. Je vois son bras se lever. Il va me frapper. Non, je ne veux pas. Mais son sourire est si encourageant. Après tout jusqu’à maintenant cela n’a été que bonnes découvertes, même si c’est…Clap. Je n’ai rien dit et il a porté le coup.C’est différent de la tapette. Moins fort, plus étalé. J’ai l’impression que toutes mes fesses ont été touchées.Encore. Étrange, c’est…Encore. … bon.Encore. Mes fesses gardent le souvenir de la tapette, mais c’est plus…
Ahhhh.
C’est bien moi.Regarde-toi dans ces miroirs ! Qui es-tu ? Comment peux-tu y trouver du plaisir ? Tu voudrais te caresser, mais tu ne peux pas. Tu es à sa merci. Pour le meilleur et pour le pire.Tu le vois recouvrir son gros dard avec une capote.Tu sens le fouet qu’il a déposé sur ton dos ? Tu sens ce manche et ces lanières qui s’étalent ?Tu vois son champignon écrasé par le latex.Tu le vois le guider derrière toi, disparaître derrière ce cul qui te brûle. Ferme les yeux. Ne regarde pas. Tu as ouvert la bouche. C’est pour accompagner son gros machin qui te pénètre, qui repousse tes chairs, qui se frotte et qui…Un frisson. Un frisson qui me secoue ! La terre a tremblé ? Cela arrive dans cette région. Pourtant autour de moi tout est calme. Calme, sauf l’homme qui agrippe mes épaules, me tends en arrière, me cambre comme une pouliche.Encore un. Mon Dieu, c’est comme une jouissance. Mais non, impossible, je ne peux pas déjà jouir… Juste de me faire pénétrer… Juste par quelques mouvements… Juste par…Mais regarde-toi. Le miroir est le reflet de ton âme. Angélique ! Rien d’un Ange cette chienne qui couine…Non, ne regarde pas. Tu aurais honte de te voir ainsi. D’Angélique te voici Démoniaque. Tu ne reconnais même pas ta voix, pourtant c’est bien toi qui couines, gémit, hurle et surtout demande encore et encore.Les voisins doivent m’entendre. Je m’en fou. Après tout c’est une façon de les remercier eux qui tout à l’heure et surtout cette nuit ont mis le feu dans mon corps.C’est grâce à eux que je suis… Ahhhh, mon Dieu qu’il est gros… Pourvu qu’il ne me prenne pas par le cul…J’ai tant de plaisir que mon corps ne sait plus où donner de la tête. Ma poitrine qui se frotte au cuir de la coiffeuse, mon ventre qui est en lévitation, poussant mes fesses, mon sexe pour mieux le recevoir. Il a pris le fouet. Il en passe les lanières dans ma bouche. Je les mordille. Je… Je…Combien de jouissances avant que la sienne n’arrive ? Je ne sais pas. Ce que je sais c’est que lorsqu’il me quitte je n’ai qu’une envie, qu’il revienne. Mais même les hommes puissants ont des limites. Il arrache sa capote et aussitôt sans prendre le temps de se caresser, il éjacule.Mes reins, mes fesses, même mes cheveux en reçoivent.Souillée à nouveau !Non, baptisée comme une chienne à qui on ouvre les portes d’un paradis inconnu quelques heures avant…
Et plus tard, dans le calme de ma chambre, douchée, repue je regarde la corde qu’il m’a donnée en disant, "Souvenir". Comment ce simple lien a-t-il pu m’entraîner si loin ?
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Oh ! Oh ! Il y a quelqu’un ? Chérie tu es avec moi ?
Je réalise que perdue dans mes pensées je n’ai pas entendu mon mari.
Excuse-moi. Mais je ne me sens pas bien de t’avouer tout ça.Reprends un verre de Chablis. Cela va te remettre.Oui, merci. Qu’est-ce que tu disais ?Je disais : Tu ne changeras pas. Même dans la sexualité il faut que tu comprennes. Alors c’est pour cela que tu regardes, pardon, tu étudies ces pratiques. Tout cela parce qu’une fois, tu as eu un moment plus fort que d’habitude.
J’attends la suite. Je crains qu’il me demande : Plus fort qu’avec moi ? Mais non. Heureusement, car il m’aurait fallu mentir. En tout cas si je compare à ces dernières années. Je me rends bien compte que malgré nos efforts, mes envies, notre assiduité, les jouissances ne sont plus si fortes. Avec mes "Conforts", j’avais remarqué aussi que mon plaisir semblait plus évident, mais je mettais cela sur le compte de la privation de vrai sexe.Comment aurai-je pu lui avouer qu’avec Alejandro cela avait été dantesque. Angélique en enfer. L’enfer des sens !
Mais avant de penser à tout cela, tu n’as pas tout simplement imaginé qu’avec cet homme tu avais rencontré ton partenaire idéal, celui dont la chimie, les phéromones sont complémentaires. On dit que comme des sosies, il existe de par le monde l’amant ou la maîtresse parfaite. Peut-être que c’est le cas. Le reste n’était que de l’habillage.
Oh mon Chéri, bien entendu que j’ai pensé à cela. Tu me taquines sur ma façon "scientifique" d’aborder les sujets, mais je l’ai fait. Je ne peux pas te le dire car j’ai dépassé ton autorisation pour un "Confort" qui est de ne jamais revoir l’homme. Mais je l’ai fait. J’ai tenté l’expérience...
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Le lendemain sur le chantier je suis tombée sur lui. Il était avec tout un groupe, moi avec mon équipe, mais malgré ma tenue de Chantier, bien différente de celle de pute, il m’a reconnue. J’ai paniqué. Un instant j’ai eu peur qu’il prenne à témoins ses voisins pour leur dire qu’il avait baisé la "Patronne". Mais non, étrangement, il paraissait mal à l’aise. Pourtant à un moment il s’est arrangé pour me trouver alors que j’étais seule. Ce n’était pas le même homme. Il avait un smartphone dans la main et après un sourire contrit, il me le montre. Manifestement il avait préparé un texte que le traducteur avait mis en "mauvais Français" mais qui en l’occurrence disait :Madame. Je vous prie de m’excuser. Je ne savais pas, sinon jamais je ne me serais permis de vous inviter.Le verbe "inviter" me fait sourire intérieurement. Il continue :Je vous serais reconnaissant si vous gardiez cette mésaventure pour vous. Bien entendu je n’en parlerai à personne. C’est drôle mais c’est lui qui demande le secret alors que c’est mon angoisse d’imaginer que cela se sache.Puis-je compter sur votre discrétion, comme vous pouvez compter sur la mienne ?Le monde à l’envers. A moins que ce soit une façon élégante de me faire savoir qu’il n’en parlera jamais. Je suis rassurée mais, Cher mari, ma nature d’ingénieur a parlé pour moi.Sur mon propre smartphone j’ai tapé :Personne n’en saura rien.Il a souri. Il allait partir mais d’un geste je lui ai demandé d’attendre. Attendre le temps de taper :Vous êtes encore à l’hôtel ce soir ?Un oui, interrogatif de la tête. Vous avez prévu une Invitée ? Et après "Invitée" j’ajoute des smileys ironiques.Il sourit mais fait "non" de la tête.23 h dans votre chambre ?Il met deux secondes pour comprendre mais le "oui" fait plaisir à voir. C’est bon de se sentir désirée à ce point.
Je frappe à peine deux coups que la porte s’ouvre. J’entre. Tout de suite je vois qu’il a commandé du champagne. Le prix de ce vin dans ce pays me donne une idée de son envie.Mais je ne lui laisse pas le temps de me l’offrir.Je le prends par la main et l’entraîne vers le lit. Je défais sa chemise. Je bataille avec les bottes, mais le pantalon est plus facile. Il est nu. Je le pousse sur le lit. Il s’assied. Devant lui je fais sauter ma robe rapidement. Je ne porte rien dessous. Déjà je vois son sexe frémir. Je l’invite à s’allonger.Mais je sors de mon sac mon smartphone, le perso. Je lui montre et prend le temps de le poser sur la coiffeuse en le dirigeant vers nous. Je reviens vers lui et en lui montrant l’appareil je le questionne. Il sourit tout en acquiesçant. Il doit vraiment se dire qu’il est tombé sur une perverse qui veut filmer ses ébats. Une perverse peut être mais une femme qui veut comprendre et analyser ce qui s’est produit la nuit d’avant.Alors je m’occupe de lui. J’explore son corps du visage aux pieds en évitant le sexe. Mes mains, ma bouche ma langue le découvre. Il est surpris lorsque je m’attarde sur ses tétons. Il frémit lorsque je pose mes lèvres dans l’intérieur de ses cuisses. Il sent bon. Il a dû lui aussi se préparer. Et puis je m’occupe de son sexe. Je le retrouve comme la veille, gros, court, noueux, de ces verges que l’on imagine venir du fond des âges, sexe de Mâle reproducteur qui devait par contre cracher au plus vite pour assurer la survie de l’espèce. Heureusement l’évolution est passée par là et la reproduction a laissé une place au plaisir, faisant durer pour les deux partenaires ces jeux éternels.Je le suce. Je le lèche. Sa toison n’est pas une contrainte, au contraire, ma salive la plaque contre la peau et me laisse ses bourses accessibles. Je les gobe et en passant, pointe une langue polissonne vers son petit trou. Il gémit. C’est bon de l’entendre.J’attrape une capote que j’ai amenée. Latex de France que je déroule avec mes lèvres et qui emprisonne ce pieu de chair.Un pieu sur lequel je me laisse glisser.Un pieu avec lequel je me baise pendant de longues minutes.Mais le Mâle se réveille. Il me renverse et c’est à lui de me prendre, à son rythme, avec toute sa puissance….
Il fait toujours aussi chaud, aussi humide. Je ruisselle et lui aussi. Mais je suis apaisée et lui semble satisfait.
Mais en bonne scientifique, une expérience n’est réussie que si elle peut être comparée. C’est plus facile en "sciences dures" qu’en "sciences humaines" mais il faut essayer…Je me lève. Son sac à malices est à portée de main. Il me regarde m’en saisir. Il me voit en déverser le contenu sur le lit. Il m’interroge du regard. Je recule, me tient debout, tends mes bras joints vers lui. Il comprend.Il fouille parmi les objets. Il les choisit un par un, les isole pour que je les voie bien.Mon Dieu, je devrais partir. Je ne connais pas tous les usages de ce qu’il isole, mais lorsqu’il avance avec cette sorte de bandeau avec un boule, boule qu’il me met dans la bouche puis immobilise avec la sangle derrière ma tête….
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Oui je l’ai fait. Chéri je ne peux pas te le dire, mais j’en ai la preuve. Preuve Scientifique. Alors que la première fois mon plaisir avait été très agréable, la seconde, alors que pourtant mon corps avait déjà été satisfait, la seconde avait été… Je ne connais pas de mots pour l’expliquer. Encore mieux que la veille car j’ai lâché prise. J’avais confiance. Il a fait de moi sa chose et c’était bon. Et je n’en ai pas qu’un souvenir, souvenir obligatoirement incomplet, détails balayés par la tension, mon smartphone en a gardé la vérité. Un smartphone que l’homme a utilisé pour me filmer de plus près, montrant la réalité de ces accessoires, de ce qu’il a fait de moi, de mon regard qui hurle mon plaisir, de mes yeux qui pleurent d’une douleur que j’implore de ne pas arrêter.
Mais c’est mon mari qui balaye d’un argument l’hypothèse qui justifie ma recherche sur le net. Je me dois de lui faire comprendre que j’en ai la preuve irréfutable, mais une preuve que je ne peux pas lui donner.
C’est possible, mais j’en doute. Physiquement il ne m’attirait pas. Je ne te l’ai jamais dit mais…
Je me dis que c’est le bon moment pour faire cette confidence à mon mari. En général je ne donne pas de détails sur mes "Conforts" juste un : Excuse-moi mais il a fallu que je le fasse. Cela correspond toujours à de longues absences et je me fais un point d’honneur de ne pas trahir sa confiance pour en abuser.—…en général, je choisis toujours des "candidats" qui ne sont pas physiquement beaux. De cette façon je me sens un peu moins coupable de le faire avec lui. C’est purement physique.Je sais Chérie. Je sais que tu ne me trompes pas, du moins dans le sens classique. Juste un besoin à satisfaire. Ne t’en fait pas, je ne suis pas jaloux, du moins pour ce genre de relation.
J’ai honte. Je devrais lui dire. C’est la première que je lui mens, que je ne lui dis pas tout malgré sa demande en échange de mon "Confort".Et puis j’ose. Non pas lui avouer mon expérience mais :
Si tu le veux bien, on pourrait essayer ?Essayer ?Oui, j’ai beaucoup lu. Je ne suis pas la seule. Elles expliquent comment le réaliser. Certaines le font avec leurs amants, d’autres en club, d’autres avec leur mari.Si cela ne te fait rien je préférerais la troisième option. Avec le mari… Moi en l’occurrence. Pourquoi pas ? Si cela te fait plaisir.
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Il n’était pas emballé. Je le savais. Pourtant je me suis dit que c’était l’occasion de lui montrer que ces pratiques nous apporteraient un bonus dans notre vie sexuelle. Un fiasco total. Bien loin de ce que j’espérais. Il a été maladroit. J’ai même eu mal. Il n’a même pas bandé. On a essayé qu’une fois. Cela nous a même perturbé pendant quelques jours avant de retrouver nos étreintes d’avant.On ne s’improvise pas "Dominant" du jour en lendemain.
Mais alors que cette histoire sombrait dans l’oubli, du moins pour lui, car moi je rêvais encore de ce que l’autre "Alexandre " m’avait fait subir, ce qui devait arriver arriva.
Chéri, le chantier est presque terminé. On a juste à faire la réception des travaux. Et puis la traditionnelle fête avec les officiels et les sous-traitants.Ah.
Je vois bien et c’est ce que je redoutais qu’il tique de cette annonce. Il avait dû y penser. Moi je le savais depuis presque deux semaines mais ne savait pas comment lui dire.
Il faut vraiment que tu retournes là-bas ?Oui, je ne peux pas me défiler.

 A suivre.
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