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Elle et Elle

Chapitre 11

Elles rigolent

Lesbienne
On n’était pas des sauvages, quand même : on profita d’une courte trêve après la douche pour se coiffer, se maquiller, s’arranger un minimum. Et puis oui, on s’habilla, au moins un tout petit peu, histoire de ne pas constamment se balader à poil, même s’il était clair que ni elle ni moi n’avions l’intention de conserver nos vêtements très longtemps, aussi nos choix furent minimalistes et faciles à ôter dès que l’envie s’en ferait sentir…Laetitita opta pour un ensemble top et shorty Hello Kitty, comme si elle avait décidé d’autoparodier son côté femme-enfant. Elle avait même renoué ses cheveux en couettes. Je crois qu’elle avait compris, peut-être même mieux que moi, à quel point tout cela me faisait de l’effet… C’était amusant, d’ailleurs, de constater à quel point il m’avait été facile de passer d’un état d’esprit où je ne regardais les filles que pour me faire une opinion sur leur tenue, à un autre où le simple fait de voir les petits seins de Laetitia pointer de part et d’autre du dessin d’un chat japonais me donnait envie de lui faire l’amour (à la fille, pas au chat). C’était comme si j’avais poussé un bouton dans mon cerveau : malgré notre longue amitié, il m’était désormais impossible de jeter sur cette fille un regard dépourvu de désir.
Moi, je n’avais pas toute ma garderobe à disposition – loin s’en faut - et pas grand-chose qui se prêtait à une soirée pyjama coquine. Aussi ma copine fouilla un moment dans ses affaires, tentant d’y trouver quelque chose qui m’irait. Au final, après un raid dans son armoire, elle se repointa avec une toute petite chose qu’elle m’encouragea à essayer.Sur elle, j’imagine que ça aurait ressemblé à une chemise de nuit. Mais, en raison de nos physionomies différentes, sur moi, c’était une toute petite nuisette très girly, avec des dentelles, du satin et des petits nœuds mignons un peu partout, et qui mettait en avant mon décolleté comme si c’était la dinde de Noël et que tout le monde était invité à mordre dedans.« Tu l’as fait exprès, bien sûr ? » dis-je à ma copine, les sourcils froncés mais le rire au bord des lèvres. « Je ressemble à un… gros bonbon érotique. »« Ah non, absolument pas ! » dit-elle. « Déjà, tu n’est pas grosse, même pas en rêve. Érotique, oui, il n’y a aucun doute. Et puis un bonbon… c’est sûre qu’on en mangerait… OK, j’avoue, j’ai peut-être fait un petit peu exprès ! »Elle se mit à se marrer comme une baleine, et je fondis sur elle pour un raid punitif à base de chatouilles et d’ébouriffage de cheveux. Tout cela mena à un fou rire à deux voix tellement sonore que nos voisins devaient penser qu’on s’était remises au pieu.La vérité, c’était que je n’étais même pas embarrassée de porter ce truc sexy. Dans d’autres circonstances, avec mon mari par exemple, je me serais sentie déguisée, un peu pouffe, un peu pathétique, mais là, rien qu’à voir comme ma Laetitia me dévorait des yeux, je me sentais si irrésistible que je ne demandais pas mieux que d’enfiler ce genre de lingerie tous les jours…
Aussi, malgré mes protestations très théâtrales lorsqu’elle attrapa son smartphone et qu’elle commença à me photographier sous tous les angles, ça ne me dérangeait pas du tout. J’adorais savoir que ma petite amie avait des photos coquines de moi sur son téléphone. D’ailleurs je lui pris des mains pour shooter une petite série d’images d’elle où elle était particulièrement irrésistible…Forcément, on enchaîna sur une série de selfies à deux, des portraits d’abord, puis des images de nous en train de nous embrasser, de plus en plus franchement, puis on oublia un peu les photos et on s’égara dans un long baiser, nos langues papillonnant avec passion entre nos bouches, s’entortillant, s’épousant, se faisant du bien, tout simplement…
Fatalement, cela nous aurait menées à nouveau à nous retrouver sous les draps de Laetitia, mais celle-ci intervint, tentant, autant que possible, d’en placer une alors que ma bouche sur la sienne la réduisait au silence, jusqu’à ce qu’elle parvienne à dire, hilare :« Attends, pouce ! Juste une toute petite minute ! On remet ça tout de suite, bébé, je te promets, mais là, il faut vraiment que je passe un coup de fil, d’accord ? »Je fronçai les sourcils. Qui pouvait-elle bien avoir envie d’appeler dans un moment pareil, au moment de notre weekend, alors que, de mon côté, elle était la seule personne dans l’univers que j’avais envie de voir ? Elle comprit sans un mot mon désarroi et répondit à ma question sans que j’aie besoin de la formuler :« Mon mec. Il faut que je l’appelle pour le larguer. »Ça, ça me convenait très bien. Laetitia s’affala dans le canapé et cliqua sur le nom de son futur ex-copain, et je la regardai faire, songeuse, alors qu’une idée était en train de se frayer un chemin dans ma tête…
« Allô ? Ouais, c’est moi. »Dès qu’elle se mit à lui parler, l’idée émergea, alors que je me rappelai de leur première conversation, en début de matinée, celle que Laetitia s’était arrangée pour interrompre de toute une série de bisous. Je pouffai, amusée de ma propre gaminerie, et, sans qu’elle ne se rende compte de rien, je me mis à quatre pattes sur la moquette…
« Ecoute, il faut que je te parle. J’ai réfléchi, tu sais, depuis tout à l’heure. Toi et moi, ça ne peut plus durer comme ça. »Alors que ma copine prenait son air sévère, toute concentrée sur sa conversation, j’avançai vers elle, à quatre pattes, avec la sensualité exacerbée d’une panthère, gestes lascifs et dos cambré, un regard de braise pointé vers l’objet de tous mes appétits.
Là, elle me remarqua. Elle étouffa vite un rire. Moi, j’en faisais des tonnes, et ma face fut traversée d’un sourire de prédatrice.
« Qu’est-ce qu’il y a ? Il y a que tu ne me respectes pas, que tu n’es pas là pour toi. Tu ne m’aimes pas, voilà. Oui, figure-toi que j’attends davantage de la vie. »Avançant pas à pas, je me retrouvai au pied du canapé, exactement entre les deux jambes de ma chérie. Elle tortilla ses pieds, tentant de m’empêcher de commettre mon forfait, mais sa résistance n’était que formelle et elle était en réalité pleinement consentante. Je fonçai vers elle, passant mes mains sur ses hanches, saisissant les bords de sa petite culotte, et je tirai lentement, la débarrassant de l’adorable shorty. Voilà : elle ne portait plus qu’un top, et se retrouver ainsi presque nue alors qu’elle était en plein milieu d’une conversation téléphonique très sérieuse la fit rougir à la manière d’une lycéenne. Son sous-vêtement chuta à ses chevilles, et je pris celui-ci dans ma main, en humant la senteur moite.
« Comment ? Mais non écoute, c’est pas la question. Arrête avec ça à la fin. Je te jure qu’il n’y a aucun homme dans mon appartement, voilà. »Il était temps de se mettre au travail. D’un geste ferme, presque autoritaire, j’écartai les cuisses de Laetitia afin qu’elle me donne accès à son sexe. Elle s’exécuta, assise dans une position extrêmement impudique, son intimité exposée à toutes les attentions les plus coquines de la femme qui l’aimait. Grisée par la situation, j’imprimai la marque de mes lèvres froides sur l’intérieur de ses cuisses, l’une après l’autre, de plus en plus haut, avant d’embrasser son nombril et le bas de son ventre. Sa peau se couvrit de chair de poule, et je vis ses tétons durcir à travers le tissu de son petit haut. Ça y était : elle était aussi excitée que moi par la situation.
« Non… Non, ne vient pas… Ce n’est pas la peine qu’on parle de tout ça face à face… On s’est dit tout ce qu’on devait se dire, je pense » dit-elle à ce pauvre garçon.Ma bouche était toute proche de sa vulve glabre et comme couverte de rosée. J’étais en transe. Hypnotisée par cette tentation si proche. Elle était de la couleur du camélia, son dessin rectiligne juste assez irrégulier pour susciter l’émoi. Ça sentait le cuivre et l’épice, le lila et le safran. Enivrante. Rien que de me sentir là, le visage fiché entre ses cuisses, ma copine se mit à mouiller, et sa respiration se fit lourde. La mienne aussi, du coup. Incapable de me retenir plus longtemps, je déposai une série de bisous sur sa chatte, autour, dessus, de haut en bas. De la pointe de ma langue, je cajolai le pourtour, le long des grandes lèvres, explorant minutieusement les reliefs de ce dernier rempart avant l’intimité. Laetitia, qui déployait des efforts pas croyables pour garder le contrôle, se mit à s’ébrouer, pas tranquille. En elle, je réveillais des sensations irrépressibles. Elle perdait pied :
« Si tu voulais que… ça marche entre nous… Il fallait y penser… avant… Là désolée mais je suis passée à… aaaaahh… autre chose. »C’en était trop. Je glissai ma langue dans son sexe, l’extrémité d’abord, en émissaire, pour tâter le terrain. Elle frétilla. Avec application, je pris possession des lieux, descendant et montant le long de sa fente dont l’humidité se faisait de plus en plus accueillante. Elle avait un goût de caramel salé et de toast beurré. Délicieuse. Ou peut-être que c’était l’amour qui avait cette saveur.Avec les doigts, j’écartai les margelles de son sexe, en dévoilant les petites lèvres lustrées et les profondeurs de son vagin. La maintenant ouverte, je fis mienne sa chatte, en peignant les muqueuses à grands lapements, la léchant avidement, de bas en haut, encore et encore et encore et encore, ma salive se mélangeant avec son suintement onctueux et de plus en plus abondant. Oh j’aurais pu faire ça pendant des heures…Désormais, ma copine déployait des efforts inouïs pour ne pas gémir au téléphone. J’admirais sa force de caractère, d’autant que j’étais aux premières loges pour constater à quel point ma caresse lui faisait de l’effet. Tout ce plaisir que je lui donnais et qui ne pouvait pas s’exprimer par un cri, elle ne put plus, au bout d’un moment, le conserver à l’intérieur d’elle, et elle le sublima sous la forme d’un gros éclat de rire, nerveux et merveilleux. Ça aussi, pourtant, dans le contexte, c’était déplacé :
« Non… non, je me me moque pas… de toi… C’est juste que… toute la situation est tellement… absurde. C’est tout. »Elle s’en sortait bien jusqu’ici, mais je n’avais pas l’intention de jouer franc jeu. Je voulais qu’elle craque. J’avais envie qu’elle pousse, à l’oreille de ce mec, un cri de plaisir causé par moi. Et oui, peut-être que cette comédie paraît cruelle, mais vraiment, ce type était un rustre, un lourdaud, qui n’avait jamais eu de considération pour ma Laetita et l’avait même trompée à plusieurs reprises. Tout cela était un jeu érotique, mais c’était aussi une petite vengeance.Je remplaçai mes amples mouvements de langue par des explorations plus précises, traçant des sillons circulaires à l’intérieur d’elle en petits lapements rapides, parfois infimes, parfois francs et appuyés. Elle enfonça tous ses doigts dans mes cheveux, les pressant contre mon scalp pour me rapprocher tout près d’elle, me griffant presque, incapable désormais de maîtriser ses impulsions.Enfin, lassée de tourner autour du pot, je happai son clitoris, l’emprisonnant entre mes lèvres pressées l’une contre l’autre, faisant rouler le petit bouchon de nerfs entre ma langue et ma bouche, le mordillant avec les dents, le suçotant, le dorlotant, y traçant, de la pointe de ma langue, des lettres imaginaires pour y marquer mon territoire : L-A-U-R-E. Ne pouvant pas extérioriser vocalement le plaisir que je lui donnais, Laetitia en était réduite à remuer sur place, à s’agiter, à secouer. Les muscles intérieurs de ses cuisses se raidissaient. Sa respiration devenait plus rare, sa voix plus haut perchée.J’ignorais combien de temps encore elle allait pouvoir se retenir de jouir mais mon but était quasiment atteint. Il lui était pratiquement impossible de dissimuler plus longtemps à son interlocuteur qu’elle était en proie à un plaisir extrêmement intense.
« C’est… tout… mmmhh… Voilà… aaaah… Je dois raaaah… raccrocher… »Juste après avoir dit ça, elle ne parvint plus à tenir et se laissa basculer dans l’orgasme. Juste avant, je sentis sous la langue des convulsions annonciatrices faire battre son sexe comme un cœur amoureux. Ses ongles se crispèrent sur mon cuir chevelu. Je retirai la tête juste avant qu’elle serre ses cuisses l’une contre l’autre. Ma bouche, mon menton, mes joues étaient gluants de cyprine. Elle poussa un cri, un son primal jailli du fond de sa gorge, un long « hmmm » sonore, aigu, touchant, adorable. Tout son corps, cisaillé par la jouissance, se tordit sur le matelas. Elle se recroquevilla, puis se cambra, sur un côté, puis de l’autre. Des gémissements plus sourds suivirent le premier. J’étais tellement excitée de la voir ainsi, tellement fière d’être à l’origine de son plaisir. Quant à son mec, le pauvre, il devait être au bout du fil, à enrager.La poitrine de Laetita était soulevée par des respirations saccadées. Elle n’était pas dans l’immédiat en état de poursuivre la conversation. Aussi je pris son téléphone et je dis :« Allô ? Tu es là ? Oui, écoute, c’est Laure. Laetitia ne peut pas continuer à papoter avec toi parce que je viens de la faire jouir avec ma bouche. Donc voilà. Ce n’est plus la peine d’insister, d’accord ? Elle n’a plus besoin de toi. Allez ciao. »
Je raccrochai. Affalée sur le canapé, ma petite amie me regardait comme si j’étais Wonder Woman et que je venais de sauver tous les habitants d’un immeuble d’un incendie. Dans la buée de ses yeux il avait autant d’admiration que d’émoi.Elle fondit sur moi, attrapant ma face entre ses deux mains, et m’embrassa passionnément. Un grand baiser de cinéma, profond et complètement dingue, témoignage de toute la folie de son amour et de son désir pour moi. Elle me baisa la bouche comme si jamais plus elle n’aurait l’occasion de le faire. On bascula sur le canapé, elle et moi, membres mêlés, bouches fusionnés, à nous manger les lèvres et la langue, en apnée, salives mélangées, comme deux détraquées. Ce patin merveilleux se termina par un gros fou rire.
Quand nous eûmes récupéré, reprenant des forces, on se fit des pâtes et on partagea un repas. Tout à coup, entre elle et moi, c’était presque comme avant : on se remettait à papoter, comme deux copines, de tout et de rien, se tapant de gros fou rires, des délires, jacassant sur ceux qui nous énervaient, parlant chiffon et futilités, mais aussi de choses très importantes. C’était la preuve que malgré tout ce qui s’était passé entre nous, en dépit de cette folle journée passée à faire l’amour, nous étions restées, elle et moi, exactement les mêmes femmes. Laetitia et Laure, Laure et Laetitia, identiques, qu’elles soient amies ou amantes. En fait, notre belle amitié nous unissait plus que jamais. Ce lien n’avait pas disparu. Il restait là, encore plus intense. Mais en plus de ça, il y avait désormais entre nous des attaches supplémentaires : un amour fou et un phénoménal désir homosexuel. Une addition, pas un remplacement.Oui, tout en dévorant nos pâtes, on se caressait les cuisses en rigolant, on se dérangeait les vêtements, on s’échangeait plein de petits baisers, comme si nos bouches étaient aimantées et ne pouvaient pas trop longtemps s’éloigner l’une de l’autre. Mais ça ne changeait rien à notre conversation, celle de deux copines, même si elles étaient perpétuellement à deux doigts d’une scène de sexe.
Tiens d’ailleurs… Les assiettes rangées, la vaisselle terminée, nos dents brossées, ma Laetitia vint me retrouver dans la cuisine. Elle m’agrippa le cul à travers le satin de la nuisette, embrassa l’arête de ma nuque et me dit :« Bébé… J’ai des jouets à te montrer. »
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