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Ellie

Chapitre 1

Trash
Attention. Histoire pour public averti...
°°°
Il fait déjà nuit noire, et une fine pluie tombe sur Düsseldorf, lorsque Ellie sort de sa salle de sport. La station de métro la plus proche n’est qu’à une trentaine de mètres, mais Ellie n’a que faire du temps qu’il fait dehors, et malgré sa séance de sport, préfère marcher. Marcher lui permet de réfléchir, et Ellie passe beaucoup de temps à réfléchir. Sur le sens de la vie, majoritairement. La sienne et celle des autres. Ellie n’aime pas la vie qu’elle mène. Elle n’aime aucune des vies qu’elle pourrait mener. L’impression d’être coincée dans une société qui ne lui convient pas lui donne cet air constamment triste. Elle essaye bien sûr de se changer les idées, d’où les séances de fitness après ses cours à l’université toute proche. Mais Ellie voit tout en noir. Si elle n’aime pas la vie, c’est aussi, pense-t-elle, parce que la vie ne l’aime pas. Comment pourrait-elle l’aimer et l’emprisonner dans ce corps qu’elle trouve immonde. Du moins c’est ce qu’elle pense.
Car Ellie est tout sauf immonde. Du haut de son mètre soixante-huit et de ses vingt-et-un ans, elle arbore un visage doux et juvénile. Son corps, qu’elle trouve disgracieux, peut paraitre frêle, mais est sculpté par le sport. Ses hanches, qu’elle trouve trop larges, sont en harmonie totale avec ces fesses sur lesquelles les garçons aiment se retourner. Ses seins, qu’elle trouve trop petits, sont envoutants de perfection. Elle se maquille, parfois un peu trop, pour se cacher, et teint ses cheveux encore et encore. Née blonde, elle a eu les cheveux roux, puis très noirs, puis blonds, puis rouges, et les a récemment teint en argenté, avec des reflets bleutés. Ellie est belle à mourir. Hélas, elle est la seule à ne pas le savoir.
La pluie redouble d’intensité, et autour d’elle, les quelques personnes qu’elle croise courent se mettre à l’abri. Ellie, elle, n’accélère pas pour autant. La capuche de sa grosse doudoune la protège partiellement. A une cinquantaine de mètres, au passage piéton, elle croise un homme qui, comme elle, n’a pas l’air de se soucier de la météo. Adossé à une rambarde, il fume une cigarette. Ellie ne peut pas voir son visage, lui aussi porte une capuche. Mais l’homme l’intrigue, le temps d’une seconde. Elle continue son chemin. Son appartement est encore à une vingtaine de minutes à pieds. Mais elle repense à l’homme qu’elle vient de croiser. Elle ne comprend pas vraiment pourquoi elle y repense tant, et dans un élan de curiosité, se retourne pour l’apercevoir encore un peu. L’homme a bougé, et marche à présent quelques dizaines de mètres derrière elle. Ellie ne se méfie pas, mais lorsqu’elle se retourne à nouveau, piquée par la curiosité, elle se rend compte que l’homme a accéléré. Il n’est plus qu’à quelques mètres maintenant.
Ellie se décide enfin à forcer l’allure, mais trop tard. Une main se plaque sur sa bouche. Ellie est surprise, panique, mais ne fait rien. De toutes façons, elle ne peut rien faire. Une main sur sa bouche, l’autre qui l’enserre, l’homme la tire en arrière et la fait rentrer dans une allée de garage. Puis il la retourne. Ellie ne peut voir que ses yeux, seule partie de son visage qu’il n’a pas caché sous une épaisse cagoule. Des yeux bleus, d’un bleu profond. Ellie se perd dedans, mais une violente gifle la ramène sur la terre ferme. Elle pousse un petit cri, et ne voit pas venir la deuxième. Ellie tombe à la renverse, s’étale dans les sacs poubelle posés au sol, face la première. Sonnée, elle sent à peine l’homme qui vient s’accroupir au-dessus d’elle, et qui lui attrape les poignets. Elle sent alors le lien en plastique passer autour de son poignet gauche, puis de son poignet droit. L’homme tire dessus, et ses mains sont attachées derrière son dos. C’est très rapide. Ellie n’a le temps de rien. La seconde d’après, l’homme l’a retournée sur le dos, et lui assène une nouvelle claque.
Cette fois, Ellie prend conscience du danger de la situation dans laquelle elle se trouve, et une larme commence à couler sur sa joue. L’homme n’en a que faire, bien sûr. Une main plaquée sur la bouche de sa victime, il défait la fermeture éclair de sa doudoune. Le froid la saisit immédiatement. Après le sport, Ellie a préféré opter pour le confort de sa propre salle de bain, et n’est pas passée aux douches de la salle. Ainsi elle se retrouve en brassière de sport devant cet inconnu, cet agresseur qui s’empresse de toucher sa poitrine. Celui-ci lâche la bouche de sa victime un instant pour sortir un couteau de sa poche. A la vue de la lame, Ellie panique, commence à pleurer de plus belle en bégayant :
— Non, s’il vous... S’il vous plait, non, s’il vous p...
L’assaillant lui décolle une nouvelle gifle. Plus forte encore. La lèvre d’Ellie se met à saigner. L’homme l’attrape par la gorge, et fait courir la lame sur sa joue.
— Tais-toi.
C’est la première fois qu’elle entend sa voix, et elle est glaçante. Sans émotion, comme s’il n’avait aucun scrupule à faire ce qu’il est en train de faire. Ellie ne répond rien, se contente de sangloter. Son souffle devient court, la main de l’homme compresse toujours sa gorge. Malgré les larmes, elle le regarde droit dans les yeux, et sent la lame glisser sous sa brassière. D’un geste brusque, il la déchire, libère ses seins. Le couteau accroche l’un de ses tétons, Ellie gémit de plus belle. Cette fois l’homme lâche le couteau, et pince son téton avec force. Ellie ne peut s’empêcher de pousser un cri de douleur. Son assaillant plaque à nouveau sa main sur sa bouche, et gifle cette fois ses seins, à plusieurs reprises.
— Tais-toi, je t’ai dis ! Tu veux que je te fasse taire ?
L’homme lâche Ellie, mais celle-ci n’est pas rassurée pour autant, elle s’attend à ce qu’il prenne son temps avec elle. Et Ellie a raison. L’homme s’est relevé et est maintenant au-dessus de son visage, en train d’ouvrir la braguette de son jean noir. Il en sort un sexe d’une taille tout à fait banale, mais terriblement dur. Malgré la situation, Ellie ne peut détourner ses yeux de cette queue bandée à mort, aux veines apparentes, palpitante d’un désir pervers. L’homme la sort cependant de ses pensées quand il vient s’accroupir au-dessus de son visage, forçant son gland entre ses lèvres. L’espace d’une seconde, elle s’imagine croquant dans ce membre qui glisse sur sa langue sans y être invité, le mordre jusqu’au sang pour le faire lâcher prise. Mais ensuite quoi ? L’homme la rattrapera facilement, elle a les mains attachées dans le dos et il a un couteau. Alors Ellie se résigne et accepte cette fellation forcée. Son bourreau n’y va pas par quatre chemins. Tenant la tête de sa victime entre ses mains, il glisse aussi profond que possible dans sa bouche. Mais l’angle ne lui convient pas, il n’arrive pas à pénétrer plus loin que l’entrée de sa gorge. Alors il se retourne. Cette fois-ci, il peut s’enfoncer entièrement dans sa bouche. Ellie tousse quand le gland dépasse la luette, entre dans sa gorge. Elle hoquète, sent l’air s’amoindrir dans ses poumons. Elle essaie de respirer, mais les bourses velues de son agresseur sont écrasées sur son nez. Elle grogne, mais l’homme lui répond sèchement de se taire en giflant à nouveau ses seins. Paradoxalement, elle se sent mieux lorsqu’il commence à aller et venir en elle, car enfin il libère ses narines par lesquelles elle peut enfin prendre sa dose d’oxygène. Mais un malaise en remplaçant un autre, elle se sent maintenant au bord de la nausée à force d’avoir sa luette ainsi malmenée. Elle se met à grogner pour l’avertir de ne pas continuer, mais il n’en a bien sûr rien à faire, il lui baise littéralement la gorge en agrippant fermement ses deux seins, les pinçant, les griffant. Pour Ellie, c’en est trop, et un haut-le-cœur plus violent la prend, elle vomit sur le sexe de son agresseur.

Voyant le spectacle sous lui, l’homme se retire en grognant. Par pure humiliation, il essuie son sexe nauséabond sur le visage de la jeune victime, l’insultant de tous les noms. Une truie. Une chienne. Une pute dégueulasse. Entre autres. Ellie pleure à nouveau, et reçoit une nouvelle claque avec l’ordre de se taire. L’homme se relève, et le sexe encore dur, sorti de son pantalon, la contourne et vient attraper la ceinture de son pantalon de sport. D’un geste vif, il tire le pantalon moulant sur ses chevilles. Ellie n’a plus que son petit string en coton Calvin Klein comme dernier rempart, comme dernière protection contre l’assaillant. Bien sûr, celui-ci en rigole, et en deux coups de couteau, retire ce dernier vêtement. Son premier réflexe est de porter le sous-vêtement à ses narines, provoquant honte et humiliation chez Ellie. Elle a porté ce string toute la journée, transpiré à la salle de sport. Elle se doute qui ni l’état ni l’odeur ne doivent être de dernière fraicheur. Le sourire de l’homme en est la preuve. Il met alors le bout de tissu en boule, et le fourre dans la bouche d’Ellie, qui grogne de plus belle. L’odeur est forte, le goût du tissu est âcre, elle pourrait vomir à nouveau si son estomac n’était pas vide.
— Comme ça tu te tairas peut-être enfin.
Ellie ferme les yeux, humiliée, rabaissée. Elle sent l’homme qui lui écarte les jambes à coups de pieds, puis une main glisser entre ses cuisses. Sans plus attendre, ce sont deux doigts qui pénètrent en elle. Puis un rire gras.
— Et tu mouilles en plus...
Ellie s’en rend compte à présent. Elle sait que ça ne devrait pas, mais la situation l’excite. Est-ce la violence dont elle est victime ? La force de cet homme ? Cette idée qu’elle n’est rien, rien d’autre qu’une petite chose, en l’occurrence un vulgaire trou pour son assaillant ? Des tas de questions fusent dans la tête d’Ellie, elle se demande pourquoi elle n’est à ce point pas normale. Humiliée par sa propre excitation, elle se met à pleurer à nouveau. L’homme a maintenant trois doigts fichés en elle, et la doigte sans ménagement. Malgré elle, elle mouille de plus en plus. Mais comment faire autrement. Est-ce par altruisme ou par pur sadisme, pure torture, que l’homme prend plaisir à titiller le clitoris d’Ellie tandis qu’il force un quatrième doigt en elle. Ellie grogne. Le plaisir se mélange à la douleur et à l’humiliation. Elle veut qu’il s’arrête de la branler, elle sent qu’elle pourrait jouir s’il continuait, et elle ne veut pas jouir sous l’assaut de son bourreau.
Heureusement, il finit par se retirer. C’était tout juste, Ellie était au bord de l’orgasme. L’homme n’en a cependant pas fini avec elle, il claque violemment le sexe d’Ellie, qui crie malgré son baillon improvisé. Quatre ou cinq gifles, parfaitement placées sur son clitoris et ses lèvres, épilées comme le reste de son entrejambe, qui deviennent rouges sous les coups. Il touche à nouveau l’entrée de son vagin, en apprécie l’humidité ambiante.
— Je vais te baiser maintenant.
Le bout de son sexe encore dur, fièrement dressé, se frotte un instant contre ses lèvres meurtries, puis glisse plus bas. L’homme rigole tandis qu’Ellie comprend ses intentions, puis il la retourne, violemment, sur le ventre. D’un geste brusque, il écarte à nouveau les cuisses de la jeune fille, puis ses fesses. Le gland vient frapper contre l’anus d’Ellie, qui pousse un cri en sentant son agresseur la sodomiser à sec. Malgré l’étroitesse de l’orifice, l’homme la pénètre entièrement, jusqu’à venir coller ses testicules contre sa fente endolorie. Ellie ne peut cesser de crier malgré la culotte dans sa bouche. Elle aime la sodomie. D’ailleurs, dans sa jeunesse, elle s’est toujours masturbée en enfonçant le manche de sa brosse à cheveux entre ses fesses. Mais le calibre de son agresseur est bien plus important, et elle n’est pas du tout préparée. L’homme sans fiche. Il va et vient brutalement en elle, sans la moindre considération, et claque violemment son cul, à chaque coup de reins. Ellie ne peut rien faire d’autre qu’attendre, et pleurer.
Heureusement pour elle, il ne tarde pas. Sentant sa fin arriver, il se retire, laissant l’anus d’Ellie ouvert et douloureux, et retourne à nouveau sa victime. Encore une fois, il vient s’accroupir au niveau de son visage, et glisse son sexe contre sa bouche. Il essaye de s’y enfoncer, mais le string barre la route. Alors il tient sa queue au-dessus du visage d’Ellie, se branle activement au-dessus d’elle. Son éjaculation est conséquente, le sperme s’étale sur le visage déjà ravagé d’Ellie. Ses yeux, son nez, sa bouche sont recouverts. La semence se mélange aux larmes, et autres fluides qu’elle essaie d’oublier. L’homme se relève. Ça pourrait en être assez pour lui. Ça le devrait. Mais non. Ellie sent maintenant un liquide chaud couler sur son ventre, sa chatte, ses seins... son visage. L’homme lui pisse dessus. Choquée, elle ne bouge même plus, ne fait que pleurer. Elle se voit de l’extérieur, ravagée, humiliée. L’homme se baisse à nouveau. Il a rangé son sexe dans son pantalon. Il attrape son couteau, fait courir la lame sur le visage d’Ellie.
— T’as été sage, c’est bien.
Puis il retourne sa victime sur le ventre, coupe ses liens, et disparaît sans demander son reste.
Enfin libre, Ellie met du temps à se relever. Elle sort la culotte de sa bouche, poisseuse, déchirée, et sans vraiment savoir pourquoi, la met dans la poche de sa doudoune, qu’elle referme. Une fois son pantalon de sport remonté, elle se met en route. Difficilement. Son cul lui fait mal. Sa mâchoire aussi. Tout son corps, en réalité. La pluie continue de tomber, et fait un peu couler les sécrétions de son visage. Elle marche ainsi près de trois-cent mètres, jusqu’à la bouche de métro la plus proche. C’est là qu’elle voit la petite Volkswagen grise garée en double file, phares allumés et essuies-glace battant. Elle ouvre la portière, côté passager, et s’assoit, enfin au sec. L’homme au volant pose sa main sur sa joue, qu’il caresse affectueusement.
— Ça va ? demande-t-il.— Tu m’as défoncée, cette fois-ci, répond Ellie.
D’un geste de la main, elle dégage la cagoule posée sur le tableau de bord pour attraper le paquet de cigarettes.
— Tu me dois une brassière de sport, dit-elle en allumant une clope. Et une culotte Calvin Klein.— Tout ce que tu veux ma belle. Mais d’abord, je te dois une douche. On rentre.
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