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Elodie – 01 – La rencontre

Chapitre 1

Travesti / Trans
Ma décision est prise, ce soir, je sors. J’en ai marre de mes plaisirs solitaires et de ces rencontres virtuelles, je veux rencontrer un mec, un vrai beau mec de préférence. Depuis que je suis mariée, je n’ai encore jamais osé sortir seule en boîte et encore moins pour draguer, mais je n’en peux plus. Donc oui, ce soir, je sors en boîte. Il y en a une pas très loin de chez moi et elle fera l’affaire. Avec un peu de chance, je ne rentrerai pas seule ou mieux encore, je ne dormirai pas chez moi.
Résolue, je me prépare, longue douche, épilation, manucure, coiffure, maquillage et habillage. Sexy, mais pas provocante. Pour les dessous, j’opte donc pour un ensemble porte-jarretelles, string et soutien-gorge noirs avec des bas assortis. Je suis émoustillée à l’idée de mains caressant mes bas, remontant sur le haut de mes cuisses pour arriver sur mon string. On se calme ! Fini les rêves, je veux du concret. J’enfile une jupe mi-cuisses aux couleurs automnales et un chemisier en satin blanc suffisamment échancré pour laisser deviner le haut de mon soutien-gorge. J’enfile des escarpins à talons moyens. Quelques bijoux, une touche de parfum et je suis prête. J’aime bien l’image que me renvoie mon miroir, une belle femme sexy sans vulgarité.
Ces préparatifs m’ont pris plus de temps que prévu et il est minuit, l’heure d’y aller. J’enfile mon manteau, attrape les clés de la voiture et sors de la maison. Une bouffée de chaleur m’envahit alors que je ferme la maison, c’est la première fois que je sors ainsi, suis-je folle ? Toute à mes préparatifs, je n’ai pas réfléchi et je sens ma détermination vaciller, j’hésite, je suis connue dans la région et si je suis reconnue ? Heureusement, mon diablotin rouge met fin à mes hésitations et s’est décidé que je monte en voiture et me dirige vers la boîte.
Le Centaure, son site internet indique une préférence musicale pour les années 80, ce qui me va très bien, ainsi que gay-friendly, ce qui me va également très bien. En arrivant, je constate qu’il y a déjà beaucoup de monde, le parking est presque plein. Après avoir laissé mon manteau à l’accueil, j’entre d’un pas mal assuré, un peu stressée et me dirige vers le bar alors qu’Indochine nous compte les exploits de Bob Moran. Après deux téquilas, c’est d’un pas plus assuré que je me dirige vers la piste de danse. Je m’abandonne à l’ambiance bon enfant et à la musique, laissant mon corps s’exprimer en rythme. Des groupes se forment et se défont pour en créer d’autres, l’ambiance est chaude et les corps se frôlent. J’ai perdu la notion du temps toute au plaisir de danser langoureusement ou comme une folle selon la programmation du DJ. Ça drague aussi, un coup d’œil par ci, un sourire par-là, une danse ensemble, les couples potentiels se cherchent, s’évaluent.
J’en suis consciente, me prête au jeu, mais il est trop tôt, je veux profiter de ma liberté et profiter de la musique. Lorsqu’arrive une séquence slows, je ne peux m’empêcher de penser « Mon Dieu, ça existe encore ? ». Je me dirige au bar, j’ai chaud et un rafraîchissement me fera le plus grand bien. Je sirote tranquillement ma téquila sur mon tabouret en regardant les couples enlacés se trémousser sur la piste lorsqu’une ombre se place devant moi et me demande « Mademoiselle, me ferez-vous le plaisir d’une danse ? ». Je détaille cette ombre, chaussures de ville, jeans, chemise violet foncé, plus d’un mètre 80 je dirai, une belle carrure et une belle gueule. Tentons notre chance et je lui réponds « Avec plaisir ».
Il me prend par la main et me guide vers la piste où il se met face à moi en posant ses mains sur mes hanches tandis que je pose les miennes sur ses épaules. Nous conservons les quelques centimètres de rigueur entre nous et il commence à danser, je me laisse guider. Après quelques instants d’une gêne qui semble mutuelle, le rythme lent m’emporte et je me laisse aller. Imperceptiblement, nos corps se sont rapprochés et nous sommes maintenant l’un contre l’autre, ses mains ont fait le tour de ma taille et les miennes de son coup, nous sommes joue contre joue et je sens son souffle dans mon cou. Il entame alors la discussion en commençant par me demander mon nom puis en me posant des questions sur moi. Je suis détendue et je m’abandonne au rythme, à son corps contre le mien et à sa voix. Nous discutons tranquillement, j’apprends qu’il s’appelle Pierre et qu’il est de passage dans la région pour son travail.
C’est la première fois qu’il vient en boîte depuis des années et il n’est pas déçu, car il m’a rencontrée et que je suis très jolie. Ses mots me flattent et m’émoustillent, je sens mon cœur battre plus fort et je prends conscience de la chaleur de ses mains sur le bas de mon dos. Je recule la tête pour le voir et nos regards se croisent et ne se lâchent pas. Lorsqu’il se penche vers moi, je comprends que je vais enfin vivre un rêve et je ne dérobe pas. Nos lèvres se rencontrent pour un bisou furtif. Lorsqu’il s’éloigne, nos regards de soudent à nouveau et je lui souris.
Mes mains sur sa nuque le rapprochent à nouveau de moi et lorsque ses lèvres sont sur les miennes, je sens sa langue qui cherche un passage entre les miennes. Je l’y autorise et nous entamons un lent slow de langues au rythme de la musique. C’est tellement agréable que j’en ai le souffle coupé et une chaleur m’irradie le ventre. Si sa langue joue avec la mienne, ses mains ne sont pas en reste, elles me caressent le dos et descendent de plus en plus bas pour bientôt se poser délicatement sur mes fesses. Son baiser, ses caresses, c’est l’extase, et je ne peux m’empêcher de laisser échapper un soupir d’aise. Nous sommes maintenant soudés l’un à l’autre, et c’est le chahut qui nous ramène à la réalité, les slows sont terminés et les danseurs s’en donnent à cœur joie autour de nous.
Nous nous séparons à regret, il garde ma main dans la sienne et me dis « Elodie, tu veux venir t’asseoir un instant avec moi ? ». Pour toute réponse, je lui offre un grand sourire et il m’entraîne vers une banquette dans une zone un peu reculée de la boîte. Nous nous installons, il commande une bouteille de vodka et du tonic, et côte à côte, nous reprenons notre discussion interrompue par ce merveilleux baiser. Mais nous ne sommes pas rassasiés, et avant la fin de notre premier verre, nos lèvres se trouvent à nouveau. Nos langues reprennent leur jeu, mais, sans la musique du slow, elles sont plus gourmandes, plus passionnées. Ses mains ne sont pas en reste, elles me parcourent délicatement tandis que les miennes caressent son torse et trouvent une ouverture dans sa chemise. Sentir sa peau brulante m’électrise et je le caresse doucement tandis que sa main descend sur ma hanche, s’aventure sur ma cuisse et s’arrête sur mes bas pour remonter doucement vers ma poitrine qu’il caresse doucement.
Ma tête et mon ventre sont en feu et lorsque sa main qui est redescendue sur ma cuisse remonte sous ma jupe jusqu’à la lisière des bas, je ne peux retenir un gémissement de plaisir. Sa main reprenant sa progression sur ma peau dénudée, j’écarte doucement les cuisses, lui indiquant ainsi mon accord pour aller plus loin. Et il le fait doucement, avançant centimètre par centimètre vers mon entrejambe en feu. Il le découvre du bout des doigts et soudain arrête son baiser et s’arrache à mes lèvres.
Ce sursaut me réveille, mon Dieu, j’ai oublié un détail, je ne suis pas réellement une femme, j’ai un petit quelque chose en plus entre les cuisses. J’étais tellement prise par mon envie d’en être une que j’en ai oublié mon état de mec. Je me sentais tellement femme dans ses bras que j’en ai oublié que je n’en étais pas une. Je ne suis qu’un travesti occasionnel et solitaire qui a voulu franchir un cap.
Je suis rouge de honte, je n’ose pas le regarder et je me lève pour partir en courant. Lorsqu’il m’attrape par le bras pour me faire rasseoir, je pense qu’il va m’insulter, voire me frapper, et je me recroqueville sur la banquette. Lorsqu’il me prend le menton pour me faire tourner la tête, je suis surprise, et je ne sais à quoi m’attendre. Finalement, lorsque je lève les yeux, il me regarde avec un grand sourire et il me dit « Tu es très jolie, j’aime beaucoup. Tu voudrais venir m’aider à finir la bouteille dans ma chambre d’hôtel, il n’est pas très loin ? ». J’hésitais, était-ce un piège, voulait-il juste que je sorte pour se moquer de moi, m’insulter et me frapper ? Me tenant toujours par le menton, il s’est penché vers moi et m’a embrassée, tendrement. Lorsque ses lèvres ont quitté les miennes, je lui ai répondu « Oui, j’en ai très envie ». Il m’a alors prise par la main et m’a entraînée vers la sortie.
Après avoir récupéré, lui son blouson, moi mon manteau, nous sommes partis à pied vers son hôtel. Nous avons fait le trajet d’une vingtaine de minutes sans parler, il m’avait prise par la taille et j’en faisais de même. Avec le temps, je m’étais laissé aller, et en arrivant, j’avais la tête sur son épaule. L’hôtel est très chic et l’hôtesse de l’accueil me fit un grand sourire avec un petit clin d’œil tandis qu’elle lui donnait la clé de sa chambre. Toujours sans un mot, nous avons pris l’ascenseur jusqu’à son étage, juste le temps pour moi de me liquéfier.
Allais-je vivre le grand soir, en serai-je capable ? Que fais-je là, il faut que je parte. Je ne suis pas prête, j’en ai envie, mais que va-t-il se passer après ? Je n’ai pas assez réfléchi, ce n’est pas bien. Et ma femme et mes enfants ? Non, je ne peux pas. Je me tourne vers lui pour lui dire que je suis désolée, mais que je dois rentrer, mais à peine ai-je ouvert la bouche que la sienne se colle à la mienne et qu’il m’embrasse passionnément, faisant fondre mes dernières barrières.
C’est toujours en nous embrassant que nous avons atteint sa chambre. Plaquée contre lui, j’ai senti son désir monter tandis qu’il me caressait le dos et les fesses. Je me frottais à lui tandis qu’il faisait tomber mon manteau, qu’il remontait ma jupe et que je sentais ses mains brulantes me caresser. Nous n’avions pas échangé un mot depuis la sortie de la boîte et c’était inutile, nous n’avions qu’à laisser libre court à nos envies. J’ai entrepris de lui déboutonner sa chemise tout en laissant mon bassin collé au sien. Très excitée, je sentais nos sexes se frotter. Je le débarrassais de sa chemise et caressais son torse musclé. Lorsqu’une main vint se glisser entre nous et se poser sur mon sexe, son baiser n’a pu étouffer mon râle de plaisir. Je me suis abandonnée un moment à ses caresses, oubliant toutes mes craintes, profitant pleinement du plaisir qu’il m’offrait.
Comme par automatisme, mes mains sont descendues jusqu’à sa ceinture que j’ai ouverte, son pantalon que j’ai déboutonné, ouvert et baissé pour glisser une main dans son caleçon et découvrir son sexe tendu.
C’est lui qui a gémi lorsque mes doigts l’on atteint et qu’ils ont commencé une lente exploration. Je le sens doux et dur, je le parcours du bout des doigts, le découvre. Ses caresses se sont arrêtées, il est tout au plaisir des miennes. Je m’engaillardis, toute au bonheur de découvrir un sexe autre que le mien, je descends son caleçon pour libérer son sexe tendu et le caresse du plat de la main avant de m’enrouler autour. Il semble apprécier, il respire plus vite et gémit lorsque je glisse sur son gland. Très excitée par la situation, je commence une exploration buccale de son torse tout en continuant mes caresses, cela a l’air de lui plaire. Sans y réfléchir, je descends doucement, traçant un sillon du bout de lèvres et de la langue sur son ventre que je sens tressaillir à chacune de mes caresses. Son sexe n’est plus qu’à quelques centimètres de mon visage, j’ouvre les yeux et le découvre tout en continuant à le caresser.
Il est beau, je ne peux m’empêcher une comparaison avec la mienne, il est plus long, mais un peu plus fin, il est beau, j’ai envie de l’embrasser, ce que je fais. J’ai envie de le découvrir du bout de la langue, ce que je fais. Sa respiration s’est faite plus rapide et il tressaille à chaque fois que ma langue ou mes lèvres se posent sur lui. J’ai envie de le prendre en bouche, ce que je fais. J’avale d’abord son gland que je garde au chaud tout en le caressant de la langue. Puis je descends doucement avalant centimètre par centimètre son sexe magnifique. J’entame alors de lents va-et-vient que j’accompagne de ma main restée à la base. C’est bon, j’adore ça, j’adore sentir son plaisir, entendre ses râles lorsque j’accélère le mouvement. Je m’étouffe un peu lorsqu’il vient au fond de ma bouche, mais tant pis. J’ai l’impression de prendre autant de plaisir à le faire que lui à le recevoir. Lorsqu’il me dit « Ho !
Ma chérie je vais jouir ! », j’en suis tellement heureuse que je continue de plus belle, et lorsque je le sens grossir et tressaillir avant de le sentir se vider dans ma bouche, je suis électrisée comme sous l’effet d’un orgasme. Je le garde encore en bouche, recueillant les dernières gouttes de son plaisir que j’avale avec délectation avant de remonter vers sa bouche pour l’embrasser. Il m’embrasse tendrement en reprenant un rythme cardiaque normal, je le sens s’apaiser.
— Merci ma chérie, c’était fantastique ! Quel plaisir tu m’as donné ! Viens, allons dans la chambre..
Il me guide vers le lit sur lequel il se couche pour reprendre son souffle. « Viens ma chérie, allonge-toi avec moi. ». Je le regarde, nu sur le lit, son sexe au repos, il est beau. J’enlève doucement mon chemisier sous son regard qui se rallume, je quitte ma jupe et mes escarpins et je viens m’allonger à ses côtés. Je place ma tête sur son épaule, il a la main du bras sur laquelle je repose qui me caresse les fesses tandis que l’autre me caresse le visage tandis que nous nous regardons et que je joue avec les poils de son torse. J’aperçois son sexe qui a repris des formes tandis qu’il joue avec la ficelle de mon string et mon porte-jarretelles. Ce qui commence à m’exciter aussi d’autant que je sens de temps en temps un doigt s’immiscer entre mes fesses lorsqu’il les caresse. Nous continuons à nous regarder tandis que ma main descend vers son sexe. Lorsque je l’atteins, son doigt passe sur mon œillet et j’ai un petit frisson de plaisir.
Il y revient et s’y attarde, il le caresse par quelques aller-retour. Je ne peux m’empêcher de gémir et de me cambrer sous ses caresses.
— Viens sur moi ma chérie, viens me sucer..
Il me place en 69 et je découvre son sexe sous un autre angle. « Rebonjour toi » dis-je à ce monolithe dressé. Je vais me faire sucer aussi, me dis-je en avalant son gland, quelle drôle de sensation ça doit être. Quelle n’est pas ma surprise de le sentir m’écarter les fesses pour m’embrasser l’œillet et le caresser du bout de la langue. C’est inattendu et divin. Je sens sa langue se faire plus insistante et je gémis de plaisir à cette caresse inédite. La langue est bientôt remplacée par un doigt qui tourne autour et qui l’agace. Lorsque d’une pression, il me pénètre, c’est un râle étouffé par son sexe dans ma bouche qui m’échappe. Je le sens aller et venir, sortir, caresser, entrer, devenir plus large, un second doigt sûrement puis plus humide, la langue sûrement. Des décharges électriques me vrillent le bas du ventre, entre mon œillet et mon nombril je suis en fusion.
J’ai l’impression qu’il ne s’est passé que quelques minutes lorsque je suis prise de violents spasmes, je suis secouée par un violent orgasme tandis que je le sens également se tendre et exploser dans ma bouche. Je m’écroule, haletante. Je finis par reprendre ma place sur son épaule.
— Mon Dieu, que m’as-tu fait ! Je n’ai jamais connu une telle jouissance ! — J’en suis heureux ma chérie. Toi aussi tu m’as encore donné beaucoup de plaisir.— Je ne savais pas que l’on pouvait jouir ainsi.— Tu ne t’es jamais masturbée ?— Si, mais pas comme ça. — Tu as des plaisirs à découvrir alors.— J’en suis sûre, mais je suis vierge, tu sais ?— Comment est-ce possible, tu es si belle et désirable ? — Disons que je suis nouvelle et que je me suis découverte sur le tard.— Quelle chance j’ai de t’avoir rencontrée ce soir.
Là-dessus, il m’embrasse tendrement tandis que ses mains me caressent doucement les fesses et la joue. Nous avons discuté un bon moment tout en buvant le reste de la bouteille qu’il avait ramenée de la boîte. Emotions, alcool et bonheur d’être blottie contre lui, je me suis endormie.
Je suis réveillée par une impression étrange, comme un feu entre mes reins, je suis sur le ventre, dans un lit, mais où ? Tout me revient, je tourne la tête et je vois Pierre qui me regarde en souriant. « Bonjour la Belle au bois dormant » me dit-il en approchant ses lèvres des miennes pour un tendre baiser. Hum ! Quel réveil ! J’adore ça. Je sens aussi sa main sur mes fesses et je comprends d’où vient ce feu, il est en train de me caresser le sexe (?). Tout en m’embrassant, il me caresse le dos, les cuisses, remonte entre mes jambes, entre mes fesses, s’y attarde. J’écarte les jambes pour lui faciliter le passage, me cambre instinctivement lorsque ses doigts se rapprochent de mon sexe (ça y est, je sais que c’est mon sexe de femme). Je sens le sien dur contre ma hanche, mais je ne bouge pas, tout au plaisir de ses caresses. Il quitte mes lèvres pour m’embrasser l’épaule et puis le cou.
Il descend le long de mon dos, chaque baiser, chaque coup de langue est comme un coup de tisonnier, la chaleur m’irradie. Il est sur mes fesses, il descend sur mes cuisses jusqu’à la lisière des bas, il remonte, j’écarte encore les jambes et me cambre, lui donnant accès à mon sexe qu’il découvre du bout des lèvres et de la langue. Il me caresse ainsi tandis que je frissonne de plaisir. Il me fait relever le bassin pour mieux me caresser, je sens sa langue me pénétrer, c’est chaud, c’est doux. Elle est bientôt remplacée par un puis deux doigts qui vont et viennent. Tout mon bassin est un brasier ardent, je frissonne, je gémis. Lorsque ses doigts me quittent, je sens comme un grand vide, j’en veux encore, mais je sens bientôt quelque chose de plus gros se présenter et je comprends que c’est son sexe lorsque ses mains se posent sur mes hanches. J’ai un mouvement de recul, j’ai peur. « Tout va bien ma chérie. Tu es prête mon Elodie chérie. Laisse le plaisir te guider. ».
Ces mots, loin de me rassurer ont le mérite de m’apaiser, de me rappeler le plaisir de ses doigts. Je suis prête ? Je n’y crois pas vraiment. J’en ai envie ? Oui, très envie. J’ai peur ? Oui très peur. Mais toutes ces questions s’envolent lorsqu’il force et que son gland me pénètre d’un coup. C’est la douleur qui les éloigne, j’ai l’impression qu’un couteau vient de s’enfoncer dans mon fondement. Je laisse échapper un cri dans l’oreiller, je veux m’échapper, mais j’ai peur de la douleur alors je pleure doucement. « Tout va bien ma chérie, c’est normal, tu es vierge, je viens de te dépuceler et ça va aller mieux maintenant ». La douleur a été violente, mais fugace, malgré tout, je lui demande d’arrêter, j’ai trop peur. « Comme tu veux Elodie chérie, nous essayerons quand tu seras prête ». Je lui en suis reconnaissante, c’est un amour, quelle chance j’ai eu de le rencontrer. Je sens maintenant son sexe en moi qui bouge lentement pour se dégager sans me brusquer.
Ses mains me caressent le dos pour me rassurer, me flattent les fesses et me détendent. J’y prends même un début de plaisir lorsque, sans douleur, son gland me quitte. Je ressens un vide immense, je m’étais habituée à cet envahisseur et je sentais le plaisir monter, il est retombé d’un coup, me laissant comme un goût de dépression. Si bien que dans un chuchotement, je lui dis « Viens mon chéri, je suis prête ».
— Tu es sure mon Elodie chérie ?— Oui, fais-moi l’amour.
J’ai fermé les yeux en espérant ne pas ressentir à nouveau cette douleur lancinante. J’ai senti un liquide froid sur mon sexe avant de sentir le sien se présenter et forcer doucement à l’entrée. Il m’a pénétrée sans douleur cette fois, mais en m’arrachant un soupir d’aise. Il est resté comme ça un moment en ne faisant que de tout petits mouvements, à la limite de sortir. C’est moi qui ai commencé à bouger, je me suis reculée pour le sentir s’enfoncer en moi, mettre le feu entre mes reins. J’ai senti ses mains m’attraper par les hanches et il a commencé de lents mouvements allants et venants. Mon Dieu, comme c’est bon ! Je le veux plus fort, plus vite, je le lui montre en allant et venant sur son sexe. Il s’agrippe à mon porte-jarretelles et donne de violents coups de reins, il halète, je gémis. Son bas-ventre claque contre mes fesses, je suis en feu, chaque parcelle de mon corps est au supplice du plaisir.
Je le sens s’agripper à mes hanches, il accélère encore le rythme et dans un ultime assaut s’enfonce au plus profond en poussant un râle de plaisir tandis que je criais sous le tsunami de l’orgasme qui me secouait.
Je repris mes esprits, allongée sur le ventre, Pierre sur mon dos, reprenant son souffle, toujours en moi. Il se dégagea et roula à mes côtés.
— Houaou ma belle ! J’aime te faire l’amour.— J’aime que tu me fasses l’amour. Merci, tu es adorable.— Comment ne pas l’être avec toi, tu es magnifique.
Ereintés pas nos ébats, nous nous sommes endormis. Au réveil, hélas, il fallut bien se quitter. Il avait son boulot et moi le mien. Il repartait chez lui, à Paris en fin de journée, nous ne nous révérions pas avant un bon moment, peut-être jamais. Je retrais chez moi le cœur lourd, Elodie allait disparaître pour laisser la place à Stéphane.
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