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Emilie de Candaulie

Chapitre 1

Premiers pas

Voyeur / Exhibition
Ce récit se déroule, chronologiquement, après le premier chapitre de l’histoire « Emilie et mon meilleur ami ». Une lecture préalable de ce dernier n’est pas indispensable, mais permettra au lecteur de mieux connaître le contexte et les protagonistes de ce qui va suivre. Celles et ceux qui ont déjà lu les chapitres 2 et 3 de l’autre histoire trouveront de nombreuses similitudes avec celle-ci, voire même des répétitions. Je m’en excuse d’avance : ces faits sont antérieurs, l’objectif étant ici de raconter notre plongée dans le monde du candaulisme.

Un court résumé pour ceux d’entre vous qui prennent le train en marche : après avoir longtemps fantasmé sur le fait que ma compagne Emilie soit l’objet du désir d’autres personnes, je me trouvais fort chanceux qu’elle ait accepté, lors d’un apéritif bien arrosé, d’envoyer à mon ami Michel une photo érotique de sa poitrine couverte d’un soutien-gorge en dentelle des plus évocateurs. Elle m’avait, par la suite, avoué avoir été elle aussi excitée par le fait de s’exposer de la sorte.
A cette époque, je savais déjà depuis quelque temps que j’étais candauliste, pour avoir découvert ce terme au gré de recherches sur Internet à propos de ce fantasme qui m’intriguait depuis quelques années. Soyons précis : on parle, dans mon cas, de candaulisme « soft ». J’aimais que ses tenues légères dévoilent parfois ses dessous aux observateurs attentifs, dans le cadre personnel ou professionnel, et l’idée que certains d’entre eux puissent se donner du plaisir en y repensant. Le cocufiage, les trios, les gang-bangs : très peu pour moi.
Peu après l’épisode de la photo, je décidai de me confier à Emilie sur ce sujet. Elle m’écouta longuement puis me répondit que, même si elle découvrait qu’il existait un mot pour qualifier cette fantaisie, elle avait deviné par elle-même mon intérêt pour ces exhibitions, volontaires ou non, de ses charmes. Après tout, j’étais assez éloquent sur ses décolletés et robes courtes lorsqu’elle partait travailler ou que nous nous rendions en soirée. Je lui faisais souvent remarquer, au restaurant ou dans les bars, les regards des hommes (ou femmes, d’ailleurs) qui s’attardaient sur son corps, dont elle n’avait que rarement conscience jusque-là.
Elle était toutefois dubitative quant au fait d’être aussi remarquable que je le lui affirmais. Elle n’aimait pas beaucoup ses seins (« trop petits »), ni ses fesses (« trop grosses »). De mon côté, je l’assurai que mon sentiment n’était pas subjectif et que je ne doutais absolument pas qu’elle ait contribué aux orgasmes solitaires de plusieurs de ses connaissances. Nous avions d’ailleurs évoqué ce sujet quelques jours auparavant. Malgré son manque de confiance, les commentaires élogieux de Michel sur sa photo avaient tout de même piqué son intérêt.
Suite à cette conversation, soulagé par sa réaction, je me jetai à l’eau :
— Ça me plairait bien que tu lui envoies une autre photo.— Je sais où tu veux en venir… C’est non, je n’ai aucune envie de lui montrer mes seins.— Je ne parle pas forcément de tes seins, mais par exemple une photo en lingerie. Où il pourrait voir le bas.— Non, franchement, c’est trop ambigu, je ne suis pas à l’aise. Avec des inconnus ça irait, éventuellement, mais pas lui.
Je manquai de tomber de ma chaise en entendant ces mots. Encore quelques jours auparavant, j’étais résigné au fait que mon fantasme ne s’exprime jamais qu’au travers de mes plaisirs solitaires, et nous étions subitement en train d’évoquer le fait de l’exposer à des inconnus !Je réfléchis pendant quelques instants à un moyen de mettre ceci en pratique. Je me souvins de mes recherches sur des forums candaulistes, où j’avais lu plusieurs témoignages en provenance du milieu libertin. J’avais à cette occasion découvert le site Wyylde, anciennement Net-Echangisme. Il me semblait suffisamment grand public pour éviter une population trop hardcore, qui aurait immédiatement dissuadé Emilie.

Je lui fis part de cette possibilité, et lui présentai le site.
— Si ça te va, je peux créer un profil là-dessus et mettre quelques photos sur l’album public. Les gens peuvent « liker » et commenter. Au moins, tu auras des avis autres que le mien.— Ok, par contre je te préviens : uniquement des photos en sous-vêtements où on ne voit pas mon visage. Et tu précises bien qu’on ne cherche pas à faire des rencontres.

Je ne me fis pas prier. Je souscris à un abonnement, puis créai un profil. Tout en étant terriblement excité de réaliser enfin ce dont je rêvais depuis si longtemps, je ne me départis toutefois pas d’une certaine prudence, et mentis sur à peu près tous les points : nos âges, notre ville de résidence, et bien évidemment nos prénoms.
Le lendemain, nous prîmes quelques clichés pour l’album photo. Une photo d’Emilie portant un chemisier ouvert sur un soutien-gorge en dentelle noire, une autre sans le chemisier, à contre-jour, de son corps entier faisant face à l’objectif, où l’on distinguait la culotte assortie à son haut. Une dernière enfin, assise sur le bord du lit et portant cette fois un ensemble de lingerie blanche, en appui sur ses bras tendus vers l’arrière, qui dévoilait son superbe ventre et la dentelle du tanga qui plongeait entre ses cuisses croisées. Elle jeta un regard à mon entrejambe avec un petit sourire.
— Toi, tu bandes déjà avant même d’avoir mis les photos sur le site…— Je ne vais pas être le seul que tu vas faire bander dans les jours qui viennent.— Possible, on verra bien. Je n’en suis pas aussi persuadée que toi, vu les profils de certaines nanas sur ce truc.
Restant assise, elle approcha ses mains de mon jean, défit les boutons de la braguette, fit glisser mon boxer pour libérer mon sexe -effectivement déjà en érection- et le prit dans sa main droite pour commencer à me masturber. Mon téléphone toujours en main, je passai en mode vidéo pour filmer la scène. J’avais déjà plusieurs photos érotiques d’elle dans ma galerie, dont certaines où elle était entièrement nue, mais c’était la première fois que je la filmais pendant l’action. Voir ses doigts faire des va-et-vient sur ma queue, via l’écran du téléphone, fit encore monter mon excitation d’un cran. Je me penchai pour dégrafer son soutien-gorge et le lui retirai.
La vue de ses seins eut très vite raison de ma résistance, et je jouis rapidement, mon sperme jaillissant sur ses mains, ses cuisses, pendant qu’elle me fixait d’un regard provocateur. Après quelques secondes pour me laisser reprendre mes esprits, elle se leva et m’embrassa.
— Au moins tu seras plus concentré pour poster les photos ! dit-elle en quittant la chambre.
Je me rhabillai en souriant et me dirigeai vers le bureau. Le temps de transférer les images sur l’ordinateur, les recadrer et les poster sur notre album, je recommençais déjà à bander, imaginant ces inconnus derrière leur écran en train de détailler sa silhouette, sa lingerie. Comme photo de profil, je choisis celle que nous avions prise pour Michel. Voyez ça comme un clin d’œil malicieux. Je précisai dans la description du compte que nous n’étions pas là pour chercher des hommes, mais uniquement pour avoir des retours sur les photos.
Wyylde est un site très fréquenté. Le temps de prendre notre repas, notre profil affichait déjà des dizaines de visites, presque autant de « like » sur les photos, et de nombreux coups de cœur. Des commentaires élogieux arrivaient également par le biais du chat ou de la messagerie.
Je tendis mon téléphone à Emilie, afin qu’elle constate par elle-même que je n’avais pas fait preuve d’un excès d’optimisme. Elle resta longtemps sur l’application, lisant les messages, consultant les profils de ses nouveaux admirateurs.
— Il y a des mecs qui sont pas mal, quand même. Je pensais qu’il n’y avait que des vieux pervers sur ce genre de site.
Je connaissais suffisamment l’expression de son visage pour comprendre qu’elle était rassurée, flattée, et même très satisfaite de la façon dont elle était appréciée. Nos ébats, ce soir-là, furent intenses, son corps exprimant sans ambages un émoi conséquent.
Les jours passèrent, les différents compteurs de notre profil ne cessant d’augmenter. Emilie avait fini par installer l’application sur son téléphone et la consultait plusieurs fois par jour. Je répondais parfois à certains messages sur le chat, privilégiant les profils d’hommes qui s’exprimaient correctement et dont les photos avaient retenu son intérêt. Elle lisait nos échanges avec attention, mais refusait de répondre directement.
Elle me rejoint, un soir, dans le bureau, son téléphone à la main.
— Matthieu et Enzo, ils ont l’air vraiment sympa, me dit-elle.— Oui, je trouve aussi. J’aime bien parler avec eux.— J’ai vu qu’ils n’arrêtent pas de demander d’en voir un peu plus !— Ah, et… ? Prête à tomber le soutien-gorge ?— Pour eux, pourquoi pas. J’ai vu qu’on pouvait faire un album privé.
Voilà que mon sexe se manifestait à nouveau très vivement... Je devinai qu’elle devait mûrir cette idée depuis plusieurs jours déjà, et le fait que la démarche vienne d’elle me plaisait énormément. Sans tergiverser, elle retira son haut, puis son soutien-gorge. Je m’emparai de mon téléphone. Nul besoin de vous dire que mes mains tremblèrent en cadrant sa poitrine dénudée : je dus m’y reprendre à plusieurs reprises pour obtenir une photo qui ne soit pas floue. Satisfaite du cliché, elle s’installa ensuite sur le canapé du bureau, à genoux et appuyée sur les coudes, le dos cambré, le cul relevé, la dentelle de sa culotte noire s’engouffrant entre ses fesses. Ses longs cheveux masquaient son visage, mais son sein droit était visible, et la posture torride. Je fus tout autant ravi que stupéfait de constater que son objectif allait au-delà de se dévoiler : elle voulait manifestement les chauffer ! Je pris plusieurs clichés.
— Ben dis-donc, ils ne vont pas être déçus du voyage… Soufflai-je.
Elle sourit sans répondre et entreprit de se rhabiller. Je m’installai devant l’ordinateur, et postai les images sur l’album privé. J’y donnai accès à Enzo et Matthieu, et dis à Emilie que si elle devait se dévoiler ainsi devant eux, il serait peut-être temps de leur parler directement, ne serait-ce que par politesse. Elle accepta et se rendit sur le chat pour les saluer en son nom, et leur annoncer que leur curiosité devrait être satisfaite.
Moins d’une heure plus tard, Enzo avait répondu et engagé la conversation avec elle. Elle resta longtemps plongée dans son téléphone. Ne pouvant consulter le chat en même temps sans interrompre sa session, je décidai de ne pas lire par-dessus son épaule et d’attendre qu’elle termine pour me connecter et découvrir leur échange. Elle vint finalement me le montrer elle-même, et je ne fus pas déçu par ce que je vis.
Ravi de pouvoir enfin lui parler, Enzo l’avait largement complimentée sur ses seins et ses fesses, lui décrivant dans le détail ce que les photos lui donnaient envie de faire. Caresser sa peau, lécher ses tétons, glisser sa main dans sa culotte… Elle lui avait répondu que, malheureusement, nous n’envisagions absolument pas de rencontre réelle, et qu’il devrait trouver d’autres moyens de se soulager. Il l’assura de le faire dès qu’il serait rentré chez lui.
Elle en eût l’air très satisfaite…
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