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Emma, déesse de Paris

Chapitre 1

Hétéro
Bonsoir à toutes et à tous, pas bonjour car je crois savoir que lorsqu’on se lit entre nous, c’est sous la couette pendant la nuit. C’est ma première « longue » histoire, mais ne soyez pas cléments, c’est seulement par vos critiques et vos petits bruits que je pourrais m’améliorer 😊 Cette histoire, à vous de voir combien elle sera longue, est purement fictive, mais je me plais à poser sur les personnages les visages des fantasmes qui entourent mes bien réelles expériences, sur ce :

Ce soir de 1793, le ciel est pavé d’une pierre blanche, et rousse. En sortant du fleuve de Paris, Emma souriait. Le peu de luminosité qui pavait la ville suffisait pour dessiner quelques éclaircies sur son corps long et plein. Car la jeune femme était, comme on le disait jadis, callipyge. Aphrodite, dans une poitrine insolemment haute, grosse qui se devine dans tous les corsets et les chemises de ses conquêtes qu’elle se plaît tant à voler. Ces formes que l’on dévore, des fesses comme des pêches, une peau laiteuse parsemée de ces grains qui guident les baisers et les regards. Emma le savait, qu’elle était parfaite. Quand sa longue chevelure rousse noie les rues de la capitale, tous et toutes s’émeuvent : les nobles rescapés de 89, barons comme duchesses ne respirent plus quand ses hanches valsent. Les bourgeois, affamés de pouvoir, mais quand elle passe la soie des bas et des culottes est pliée par la pression des sexes. Enfin les plus modestes, les seuls qui se voient offrir un peu d’attention de sa part, font de cette reine leur Esméralda, ses pas décident du pourquoi et du comment de la foule, la liberté a pris les formes d’un 90C.
Arrivée depuis un an dans le plus grand cabaret de France, Paris, Emma était devenue la pièce manquante de tous les couples lassés, des fantasmes inavoués, des discussions adolescentes, des collectionneurs d’art et d’armes, des rêveurs comme des philosophes. Les salons les plus brillants se taisent quand le murmure de son passage se fait entendre. Le marché tout entier la suit quand elle le traverse, l’église se fend quand elle marche dans l’allée, les plus pieux passent de marbre à miel... Tout le monde la cherche mais ceux qui peuvent la toucher ne partageaient jamais leur expérience.

Car oui, si Emma sort nue du fleuve ce soir, c’est qu’un nouvel habitant la touchera, et que demain nous serons un de moins. Reprenons, donc l’eau glissait sur ses courbes, vidait ses cheveux pour marquer le galbe de sa poitrine mouillée, la finesse de son bassin, marquer les rares poils de son bas-ventre et se perdre dans l’infini de ses jambes. Toutes les nuits, surtout en été, elle profite du silence nocturne pour se toucher allégrement dans l’eau glacée. Le corps lavé et l’esprit encore vague elle baille toute en longueur pour se préparer à l’action mais elle est interrompue. Des bruits de bouches à sa droite attirent son attention. Deux masses s’interrogeaient sur cette apparition près de l’eau. En riant notre Mademoiselle les rappela à l’ordre ces policiers en patrouille, qui se bavaient littéralement dessus d’ailleurs. Quelques mots furent prononcés par les lourdauds, ils tentaient du peu de tact que les génies de l’époque leur avaient laissé de ne pas faire fuir Emma. Ils s’approchaient, lui tendaient leurs grosses mains, leurs vestes pour qu’elle n’ait pas froid cette beauté. Cela amusait beaucoup la jeune femme. Mais elle savait aussi comment cela finirait.
Cachée dans la nuit mais devinable dans la lune, elle tordit son bassin lascivement vers les voyeurs, sourit en leur montrant tout. Ses jambes écartées, le sein droit écrasé par sa main gauche et la droite qui balançait ses cheveux encore humides dans un arc de cercle parfait et rouge. Pourtant la vue brouillée des hommes ne se justifiera pas par ce spectacle, car deux lames étaient fichées dans leurs gorges encore pourpres. Car Emma fait payer son corps du prix de la vie des enfoirés qui confondent Paris dans la corruption et la bêtise.
Elle se rhabilla en quelques gestes assurés. Personne ne pourrait le dire en la voyant parmi les Parisiens mais Emma savait plus que parfaitement se battre, se déplacer furtivement et mettre fin à toute forme de vie et de bien des manières. Elle avait aussi appris au long de ses voyages et de ses guerres personnelles manier le corps comme le sabre, procurer le plaisir comme la mort étaient devenues deux faces d’une même vie. Celle d’Emma, de la plus sauvage et mystique des légendes parisiennes. Mais cessons de la décrire, car ce soir on l’attend. Elle passait souvent ses journées innocentes à planifier son crime du soir. En marchant dans différents quartiers et en se renseignant auprès des plus offrants elle savait qui était le plus à même de la combler pour un instant charnel, puis de reposer Paris la belle d’un autre de ses fardeaux. Par exemple, aujourd’hui dans un de ces grands salons insupportables de romantisme elle avait remarqué ce jeune poète. Mince et au visage humble, un corps taillé pour la lâcheté. Sa poésie faisait transparaitre dans ses émois, dans les montagnes et les fleurs, dans cette fausse détresse à quel point Claude, fils du méprisable Robespierre, était de ceux-là, les faux dévots de la misère et de la vie en dehors du confort. Alors elle allait le voir, profiter de ce corps et le dominer, puis le tuer, comme elle en tua des centaines auparavant.
Le soleil allait se lever dans quelques heures quand elle est fut perchée sur le balcon du fils du bourreau, vêtue du pantalon d’un garde, de la chemisette de l’autre. Elle était parée, la forme de ses seins se devinait facilement, tant mieux. Les deux lames qu’elle dissimule dans ses cheveux comme des broches lui serviront plus tard, pour l’instant elle bondit allègrement dans cette fenêtre ouverte par la chaleur. Le corps épuisé du garçon ruisselant ne dort pas totalement. Il semble bien agité puisqu’un corps assez impressionnant poussait sous le drap, Emma du constater qu’elle y gagnerait probablement plus qu’elle n’imaginait à cet échange. Elle retira silencieusement son bas et glissa sur l’énorme lit du jeune homme. En s’approchant de ce sexe motivé, elle constata tout de même qu’il était plutôt séduisant. De courts cheveux blonds donnaient à son visage et même à son corps peu dessiné un air ahuri, ses mains immenses étaient parcourues de veines et quelques cicatrices sur le torse bardaient le poète. Etait-il si prude et contenu que ça ? En tout cas il sera réveillé de son rêve déjà bien excitant par le plus doux des baisers.
Notre rêveur sentit pendant sa lente émergence tout d’abord deux globes de chair s’écraser contre ses cuisses, le fin tissu qui les emprisonnait ne cachait en rien leurs tétons petits mais vigoureux. Dans les déplacements qu’elle effectuait sur ce corps de moins en moins inerte Emma faisait pression sur différentes zones de sa victime avec ses seins, surement l’une des zones les plus érogènes chez elle qu’elle ne pouvait empêcher de stimuler par n’importe laquelle des occasions. Mais aussi avec ses mains qui massaient les tétons puis les hanches et les fesses du bienheureux. Le brasier qui lui sert d’étendard et de toison cachait à Claude une partie du visage affairé de cette présence bienvenue, ce visage était d’ailleurs adorablement déformé par la taille du sexe qu’elle avalait. Une fois plus occupé à reprendre ses esprits, le garçon lâcha un premier râle de bonheur. Il se faisait aspirer la queue avec une force incroyable mais une langue virtuose tournait très lentement autour de son gland. Le grand nombre d’informations qui lui parvenaient le faisait jouir beaucoup trop vite, il n’aurait pas l’impression d’avoir profité du spectacle. Alors il tentait d’imprimer dans son imaginaire le plus possible de ces sensations, l’odeur marine qui échappait de cette fille humide, le bruit de succion sur son propre sexe, le poids de cette incroyable poitrine libérée depuis peu par le bas de la chemise qui massait ses cuisses. Mais aussi la couleur de ces yeux bruns perçants qui le scrutaient, ce nez minuscule et un peu tordu il faut quand même le dire. La courbe générale de ces fesses d’inconnue qui se déhanchaient, activées par la fellation et le goût que cette inconnue semblait y prendre.
Une main le plaqua férocement contre le lit, accélérant encore son orgasme. Mais il voulait voir son cul, saisir son visage si particulier et observer toutes ces courbes se tordre contre lui, alors il se releva encore sur ses coudes, mais une aiguille d’une dizaine de centimètres se ficha dans son oreiller, le message est passé. Alors Emma accéléra, alors il grogna de plus belle, et elle avala ce corps brûlant dans toute son impressionnante hauteur, et il jouit en un cri étouffé par la stupéfaction. Celle-là même qui veut dire que l’on vient de nous appliquer ce fameux bonheur duquel nous avons été privés avec toutes ces partenaires futiles. Emma se rhabilla frustrée mais décontenancée, elle avait elle-même été rarement aussi excitée. C’était forcément la meilleure fellation jamais procurée à une de ses victimes, même ses réels partenaires, quand elle en avait encore, jamais ne la firent autant s’émouvoir pour un simple baiser. Alors que faire ? L’achever comme promis ou jouer encore ... ? Elle s’approcha de la fenêtre pour finir sa méditation et une des bouteilles qui trainaient près du lit.
Quand Claude se réveilla quelques instants plus tard l’inconnue était penchée vers la ville qui émergeait elle aussi, du haut du balcon du 3ème étage. Comment était-elle arrivée ici ? Ses fesses étaient encore humides et la cambrure de son dos semblait l’appeler, alors il s’approcha...
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