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Enceinte

Chapitre 5

Erotique
Doucement, les mains se posent sur ses épaules, la poussent en avant. Mélanie se laisse conduire, baisse les épaules et pose sa tête sur ses avant bras. Les mains se saisissent de ses hanches et la tirent légèrement, la forçant à relever les fesses.
Mélanie tend sa croupe à cet inconnu. L’instant est imminent. Quelque chose de doux et ferme à la fois, de chaud aussi, se pose sur ses lèvres, glisse dans sa fente. Par réflexe, Mélanie s’ouvre légèrement, facilitant la pénétration. La colonne de chair s’enfonce en elle, d’un coup, profond, violent, comme si l’homme cherchait à la perforer. — Aahhh! Ohhh!Mélanie pousse un cri, à la fois de surprise et d’émotion. L’homme est en elle. Elle le sent bien. Il la prend, la fait sienne, se propulse plusieurs fois au fond de son ventre, rageusement. Mélanie râle à chaque coup de boutoir. L’homme tape, pousse, s’enfonce encore et encore. Elle crie à chaque poussée.— Ahh! C’est … fort … ouiii!Des mains se promènent sur son ventre rond, sur ses seins. Les deux hommes prennent son corps. L’inconnu la prend de plus en plus vite. Elle sent ses couilles battre contre ses fesses. Elle a soudain un flash devant les yeux. Une fraction de seconde, elle voit Jean-Paul, son mari. C’est lui qu’elle sent en elle. Puis à nouveau, cette queue qui la prend, qui la force. Elle perd pied. Une vague déferle dans son ventre. Etienne l’a senti.— Jouis ma chérie, vas-y, jouis!— Oh! Oh nooonnn! Qu’est-ce qu’il me met! Etienne … je … je viens … Ouiii ….
Pour éviter qu’elle n’ameute d’éventuels clients perdus dans les escaliers tout proches, Etienne lui met la main sur la bouche, l’empêchant de crier. Mélanie rue, souffle, parcourue de spasmes. Elle sent l’homme se raidir en elle. Elle se rend compte qu’il vient, qu’il va décharger en elle. Elle n’a ni la force, ni la volonté de se rebeller, de se refuser. Elle va se laisser remplir par ce nouvel amant, cet inconnu. La première décharge la surprend, la tétanise. Puis les autres se succèdent, finissant de la faire jouir, puis elle se calme d’un coup, vaincue par la jouissance. L’homme se retire mais elle n’a pas le temps de réagir. Des mains la prennent à nouveau par les hanches. C’est Etienne, elle l’a reconnu, elle l’a senti. Il se présente derrière elle et l’enfile à son tour, d’un seul coup. Çà glisse tout seul tellement elle est lubrifiée. Elle est heureuse de le recevoir. Il la prend, la caresse en même temps, elle retrouve ses mains douces sur son ventre qu’il aime à caresser. — Deuxième surprise Mélanie. Je veux que tu te laisses faire et que tu me fasses confiance. Je sais que tu pratiques peu la sodomie. Je te veux comme çà. Je veux que tu me donnes ton cul, et tu vas t’offrir à moi.— Non! Pas çà … j’veux pas!! — Calme toi. Tu vas voir, tu ne vas rien sentir. Fais moi confiance, tu vas aimer.— J’ai … j’aime pas …— Laisse toi aller. Donne ton corps, en entier. Tu aimes les caresses, tu aimes être prise, tu vas connaître d’autres sensations.
A nouveau Mélanie se rend sans presque combattre, vaincue par les paroles apaisantes de son amant, par la douceur de sa voix. A nouveau, elle fond pour cet homme. Il pourrait faire d’elle ce qu’il veut sans qu’elle réagisse. Etienne sort de sa chatte et promène sa verge sur le petit trou, étalant la mouille, lubrifiant le passage. Il replonge dans le vagin accueillant puis à nouveau se présente devant l’œillet.— Quand je te le dirai Mélanie, tu pousseras légèrement, tu vas voir, çà va rentrer tout seul.— Humpfff!
L’homme s’agrippe aux hanches et commence à pousser. Mélanie se crispe légèrement. Le gland pousse sur la rosette, qui résiste.— Ne résiste pas Mélanie. Maintenant, pousse, vas-y, pousse.— Hummpppfff!

Mélanie s’exécute, bonne élève. Elle pousse légèrement, souffle en même temps. Le gland force le temple et le pénètre. C’est passé. Mélanie surprise, ne l’a même pas senti. Etienne pousse à nouveau, lentement mais fermement. L’anus s’élargit, se détend. Mélanie est surprise de constater que la queue de son amant rentre en elle comme dans du beurre. Çà y est, il est au fond. Doucement, Etienne ressort, puis revient en elle, puis à nouveau la reprend. Mélanie commence à s’habituer au calibre qui lui perfore les intestins. Elle n’a que très peu pratiqué la sodomie avec Jean-paul, et chaque fois, elle a eu mal. Là, au contraire, elle commence à ressentir un grand bien-être. Puis d’un coup, la houle s’empare d’elle. La jouissance la surprend, fulgurante, violente. Elle va crier mais une main se plaque sur sa bouche. Elle ne réagit pas, ne remarque pas que l’autre homme est resté, que c’est lui qui l’empêche de crier. Son ventre se tord, elle transpire. Etienne se raidit à son tour et lui asperge le fondement de plusieurs traits, la faisant se pâmer encore et encore. Puis le calme revient. Tous deux s’affaissent. Lui sur elle, elle sur le fauteuil. Ils reprennent doucement leur respiration. Etienne lui enlève le foulard. La porte s’ouvre. Mélanie tourne la tête, juste à temps pour voir l’inconnu sortir, un chapeau mou sur le crâne et un drôle d’imper, bien trop grand pour lui. Elle sursaute:— Il … il était là?— Mais oui Mélanie. Il t’a fait l’amour, et tu as joui!— Je … je sais, mais … après … il était là? Il est resté?— Hé oui. Il voulait te voir jouir d’un autre. Il voulait te regarder te faire sodomiser, c’était son souhait. Alors, il est resté.— Son souhait? Je ne comprends pas. C’est qui?— Chut! Tu vas comprendre. Rhabille-toi. Je te ramène.— Mais …— Chut!
Mélanie ne dit plus rien, rassemble ses affaires, se rhabille. Tous deux sortent. Il lui prend la main et la ramène sur le parking, jusqu’à sa voiture. Mélanie est surprise et inquiète.— Mais, je … j’ai un bus.— Viens, je te raccompagne.— Bon
Le trajet est assez court. Mélanie n’a pas dit un mot. Devant l’immeuble, Etienne se gare et la fait descendre. Il prend l’ascenseur avec elle. Alors qu’elle s’attend à ce qu’il descende à son étage, Etienne s’arrête à celui du dessus. — Mais, vous ne descendez pas … en dessous?— Pourquoi faire? Je n’habite pas cet immeuble Mélanie. Les autres fois, c’était pour te laisser rentrer chez toi tranquille. Aujourd’hui, je viens avec toi.— Mais, c’est … chez moi.— Je sais! Entre, il y a une autre surprise pour toi Mélanie.— Mais je… il y a mon mari … Vous pouvez pas.— Mais si. Je sais qu’il y a ton mari, mais ne t’inquiète pas. Il nous attend.— Hein? Qu’est-ce que vous dites? Mais … vous le connaissez? — Je te dis de ne pas t’inquiéter. Il nous attend.— Mon Dieu!
Complètement perdue, prête à éclater en sanglots, au bord de la crise, Mélanie regarde la porte s’ouvrir sur son appartement. Ses jambes se dérobent sous elle. C’est Etienne qui sonne, elle n’a même plus la présence d’esprit de sortir ses clefs. La porte s’ouvre sans bruit. Etienne la pousse et la fait entrer devant lui. Là, c’est le choc.— Ah! C’est pas vrai! Vous! Non!
Au fond du couloir, en contre jour, l’inconnu à l’imperméable se tient de dos. Mélanie manque de se sentir mal. Etienne la soutient. — Calme toi Mélanie. Cet homme te connaît, et … tu le connais aussi. Parfaitement. Regarde le bien. Tu ne le reconnais pas?— Reconnu?
Et là, stupeur, soudain elle comprend. L’homme se retourne, enlève son chapeau, puis l’imperméable. — Jean Paul! Jean Paul? Mais …— Oui ma chérie. N’aie crainte. C’est bien moi.— Jean Paul? C’est toi! Et … mais …et c’était toi?— Au cinéma? Oui, c’était moi. Je te demande pardon, mais, c’est moi qui ai organisé tout çà, avec Etienne, mon patron.— Ton … ton patron? Etienne est ton patron?— Oui. Je te présente mon patron. Il sait tout de toi, et c’est un peu ma faute. — Mais, c’est toi qui …— Oui. C’est moi. C’est moi qui lui ai demandé de te séduire, puis c’est moi qui lui ai demandé de te prendre.— Toi? Mais, pourquoi tu as fait çà?— Pour toi ma chérie, pour ton plaisir. Tu te souviens, tu m’avais parlé une fois, de ton fantasme, et je sentais que tu avais besoin de beaucoup, beaucoup de passion et un besoin extrême de sexe depuis que tu es enceinte, alors, j’ai imaginé tout ce scénario, en espérant que tu y prennes plaisir. Je ne regrette pas, je sais qui tu y as pris beaucoup de plaisir, et je te remercie, car moi aussi, tu m’as permis d’accéder à mon fantasme. J’espère maintenant que tu ne m’en voudras pas, je le souhaite.
Revenant lentement de sa surprise, Mélanie analyse, revoit tout ce qui s’est passé, les scènes où elle s’est donnée, puis ses jouissances. A cet instant, elle sait qu’elle ne lui en veut pas. Elle vient de vivre des moments inoubliables, grâce à lui, elle qui pensait avoir commis un adultère, l’avoir trompé, avoir trahi celui qu’elle aime. Elle respire à présent, et elle sait qu’elle ne regrette rien.— Mon chéri! C’est incroyable. Si je m’étais doutée.— Bon! On va arroser cela alors!— Jean-Paul … Merci! Etienne … Merci!
Quelques mois plus tard Mélanie accouchera d’une adorable petite fille, qui, n’en doutons pas, sera aussi belle, aussi sensuelle que sa maman, et aussi aimante que son papa. Devinez qui est le parrain ?
FIN.

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