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J'ai encore révé de toi

Chapitre 1

Où tu es simple spectateur

Avec plusieurs femmes
J’ai encore rêvé de toi, cette nuit. Le genre de rêve dont je me réveille humide, la respiration saccadée, et surtout frustrée de ne pas t’avoir à mes côtés. De ne pas avoir ton corps chaud contre lequel me coller, pour te chuchoter à l’oreille ce rêve que j’ai fait. Je ne sais pas s’il t’aurait plu, mais laisse-moi te le raconter.Dans ce rêve, nous étions l’un et l’autre allongés sur le lit. Nos lèvres étaient soudées, nos langues s’entremêlaient, nos mains parcourraient doucement nos corps. Je profitais avec passion de ton torse nu et de la sensation de ta queue que je sentais grossir à travers le pantalon que tu portais encore. Puis ma bouche a doucement glissé dans ton cou, remontant jusqu’à ton oreille.
— Ce soir, j’ai une surprise pour toi.— Oh j’ai hâte de voir ça...
Je me suis redressée, et suis sortie du lit. Je t’ai pris par la main, et t’ai entraîné sur une chaise que j’avais posée dans un coin. Je t’y ai installé et t’y ai attaché. Je te regardais, avec un mélange de tendresse, de désir et de défi. Je passai doucement ma main dans tes cheveux et le long de ton visage, avant de t’embrasser sur la joue en te demandant d’être bien sage le temps que je revienne. Je suis sortie de la chambre, pour passer un appel. Cette soirée était prévue depuis plusieurs jours, j’en avais planifié les moindres détails. J’étais cependant un peu nerveuse au moment de passer à l’action. Plus que quelques minutes à attendre, et ma surprise arriverait. Juste le temps de me changer, au fond. J’enfilai des sous-vêtements neufs, un petit ensemble que j’avais choisi avec amour la veille, tout à fait dans le style de ce qui te plaît. Par dessus, je remis mon jean et un chemisier. Je m’observais dans le miroir, attendant impatiemment qu’on sonne à la porte. Je t’entendais râler à mi-voix dans la chambre, ce qui me fit sourire. Le moment tant attendu arriva. Je pris une grande inspiration et ouvris la porte. J’adressai un grand sourire à cette jeune femme qui se tenait sur le seuil. Je l’avais rencontrée quelques jours plus tôt dans un bar où je m’étais arrêtée boire une bière en sortant du travail. Elle m’avait immédiatement plu, et nous avions sympathisé, au point qu’elle avait essayé de m’embrasser quand j’allais partir. J’avais doucement repoussé son baiser, mais lui avait proposé d’organiser cette soirée. L’idée l’avait séduite, et je devais dire qu’elle avait sorti le grand jeu. Là où je m’étais vêtue comme tous les jours, arborant simplement de nouveaux sous-vêtements, elle portait une jupe outrageusement courte et un décolleté qui rendit ma déglutition compliquée. Si elle avait fait autant d’efforts sur le reste, ça promettait une soirée d’anthologie. Je la fis entrer, et posai mes lèvres sur les siennes pour l’accueillir.
— Tu es superbe, je n’en attendais pas tant.— Je voulais faire un effort pour l’occasion.
Je lui souris encore, et la pris par la main pour la mener à la chambre.Là, je contemplais ton air incrédule, la surprise se peignant sur ton visage, ta bouche s’ouvrant légèrement, tes yeux s’arrondissant. Je te désignais du menton :
— Je te présente mon copain, je suis sûre qu’il est ravi que tu sois là.
Je te lançai un regard de triomphe, et je la pris dans mes bras pour l’embrasser. Mes mains posées sur ses hanches ne tardèrent pas à passer sous son haut, caressant avec ferveur la peau nue de son dos. L’une descendait doucement vers ses fesses, que je tâtais à travers sa jupe, l’autre était posée entre ses omoplates, la tirant toujours plus vers moi. Elle n’était pas en reste, ayant déjà commencé à déboutonner mon chemisier pour enfouir ses bras entre les pans, me faisant frissonner au contact de ses mains froides sur ma peau. Je fis glisser son haut par-dessus sa tête, révélant un soutien-gorge lacé qui mettait parfaitement sa poitrine en valeur. Elle était magnifique. Je la regardais avec envie, et je lisais dans ses yeux autant de désir. Nous en avions quasiment oublié ta présente, à toi, attaché sur cette chaise, impuissant devant ce spectacle. Elle me retira mon chemisier, et commença à s’attaquer à mon jean, ouvrant délicatement les boutons. Il glissa rapidement le long de mes jambes, et je me jetai sur le lit, exhibant fièrement mes sous-vêtements neufs. Elle se glissa contre moi, ses mains de chaque côté de mes épaules, et m’embrassa à nouveau. Je passais doucement mes doigts le long de son soutien-gorge. Il était tellement beau et lui allait si bien que je n’avais pas envie de lui enlever tout de suite. Et surtout, il fallait qu’on s’occupe un peu de toi. Je levai la tête pour te regarder. Tu nous observais, et je savais que tu n’attendais que de pouvoir participer. Mais tu te doutes bien que ce n’était pas encore au programme.
Je lui retirai sa jupe, dévoilant le string assorti à son haut. Nous étions toutes les deux en sous-vêtements, nous embrassant avec passion sur ce lit, devant toi.
— Regarde-le, dis-je. Il va falloir aller lui tenir compagnie, il va finir par se sentir seul, sinon.
Je la pris par la main, et l’assis sur tes genoux. Elle était face à moi, le dos collé contre ton buste. Tes mains attachées rêvaient de se poser sur son corps, et tu tentais tant bien que mal de l’embrasser dans le cou, même si je la tenais au maximum hors de ta portée.Je continuais à l’embrasser, ma bouche courant de ses lèvres à son cou, descendant de plus en plus vers sa poitrine, que je finis par embrasser goulûment à travers le soutien-gorge. Je glissai alors mes mains dans son dos, pour défaire les lacets. Elle était désormais vêtue uniquement de son string, et je contemplais cette poitrine que tu ne pouvais pas voir. Je décidai d’en rajouter un tout petit peu. J’approchai ma bouche de son oreille, et après avoir embrassé son cou, je te regardai dans les yeux, ton visage à quelques centimètres du mien.
— Tu as vraiment une poitrine magnifique, lui chuchotai-je. Il doit être tellement jaloux de ne pas la voir...
Ta réaction ne se fit pas attendre, et je pus voir se dessiner sur tes lèvres une insulte à mon égard, qui traduisait sans peine toute la frustration que tu ressentais à ce moment-là. Le regard d’envie dont tu me gratifiais en disait long sur ton état d’esprit. Je détachai mon regard du tien, pour placer mon visage devant cette poitrine qui me faisait tant envie, et je commençai à la déguster doucement. Suçant les tétons, les caressant, les pinçant... Cela dura de longues minutes pendant lesquelles elle soupirait d’aise sur tes genoux. Je glissai ensuite ma langue le long de son ventre, mes mains caressant ses cuisses avec douceur, avant de tirer lentement sur le string.Elle était nue sur tes genoux, ma tête entre ses cuisses, ma langue fouillant son intimité trempée, ses mains enfouies dans mes cheveux.À cet instant où je suçais doucement son clitoris, j’imaginais ta queue tendue contre ses fesses, ton envie de te détacher pour profiter de ces deux femmes affairées sur ton corps.
Elle commença à gémir doucement sous mes caresses, et je sentais sa mouille dégouliner le long de mon menton. Elle s’abandonna contre toi, et tu posas ta tête sur son épaule, profitant de la vue de sa poitrine, de ma tête fourrée dans son entrejambe. Tu commenças à déposer de petits baisers sur son épaule, dans son cou, avant de jouer à la mordiller gentiment. Ce traitement semblait beaucoup lui plaire, et elle se tourna vers toi pour t’embrasser. Tu fus surpris par son geste, mais lui rendis un baiser enflammé, qui ne fit qu’augmenter ta frustration de ne pas pouvoir bouger.Elle se détacha soudain de ta bouche pour annoncer sa jouissance, et elle plaqua ses mains dans mes cheveux, me tenant fermement à mon poste. Je redoublai d’ardeur tandis qu’elle gémissait son plaisir. Lorsqu’elle finit par relâcher ma tête qu’elle maintenait contre elle, je léchai délicatement le haut de ses cuisses. Le bas de mon visage était dégoulinant, et je remontai contre elle, pour te demander :
— Tu veux goûter ?
Tu me jetas un regard amusé, avant de me répondre :
— Tortionnaire.
Tu tendis malgré tout le cou afin de lécher mon menton, te délectant de cette femme que tu n’avais pas pu toucher. Tu finis par mes lèvres, les léchant avant de glisser ta langue dans ma bouche pour un nouveau baiser. Elle, toujours entre nous, me repoussa doucement, pour se relever.
— Comme prévu, dit-elle en me faisant un clin d’œil, je vous laisse finir entre vous.
Tu me regardas, indigné, et lui dis :
— Quoi ? Mais non, reste !
Elle se retourna pour te sourire, puis t’embrassa encore.
— Une autre fois, je dois y aller, là. Amusez-vous bien tous les deux.
Elle se leva, cherchant du regard ses vêtements éparpillés dans la pièce. Elle prit tout son temps pour se rhabiller, et je la raccompagnai à la porte. Elle m’embrassa une nouvelle fois, me disant qu’elle repasserait si nous le voulions bien, et que la prochaine fois il faudrait songer à te détacher, quand même.Je te rejoignis, le sourire aux lèvres. Je passai derrière toi, posai ma tête sur ton épaule, et commençai à t’embrasser doucement dans le cou. Tu tournas la tête, tes lèvres cherchant, puis trouvant, les miennes. Pendant ce baiser, je défis les liens qui te maintenaient cloué sur cette chaise. Dès que tu te sentis libre, tu te levas et te jetas sur moi, me plaquant contre le mur. Ta bouche quitta rapidement les lèvres pour s’enfouir dans mon cou et sur ma poitrine. Je pense que tu pourras sans mal imaginer la suite, et si ce n’est pas le cas, je te la raconterai plus tard, tu t’en doutes.
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