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L'énigme « Blouse / Tablier »

Chapitre 4

Le boutonné dos

Erotique
J’accorde autant d’importance à la manière de s’habiller qu’à leur charme ou leur beauté. La mode féminine a ses hauts et ses bas. Le pire a été atteint pendant la période « grosse chemise de grand-père sur salopette » qui passait immédiatement dans la catégorie des boudins et était une négation totale de la féminité.Pour moi, le summum de la féminité, c’est le « boutonné dans le dos » qui a l’avantage d’être, en principe, uniquement réservé aux femmes.De face, la poitrine, devinée sous le tissu tendu semble être un fruit défendu, uniquement accessible par l’arrière. De dos, surtout lorsque la robe est longue, l’alignement des boutons souligne le déhanchement toujours délicieux. L’érotisme naturel du vêtement est magnifié lorsqu’un léger désordre ou laisser-aller, parfois volontaire, laisse apparaître un bout de peau ou de lingerie. Cette mode évoque à mes yeux une idée de soumission (à l’inverse de ce que je trouve généralement sur le site), de contrainte tendrement acceptée par le fait que le boutonnage soit plus facilement effectué par une tierce personne.Quel doux abandon ! Ainsi vêtue, j’attribue de suite les vertus de la douceur et de l’intelligence. Avec un certain caractère, la contradiction des genres me rend encore plus désirable. Cette mode se décline sur toutes sortes de vêtements : Robes et jupes maxi ou mini, chemisiers, blouses, pulls et même shorts et impers (dommage que la séparation s’arrête au col).J’ai trouvé à « La Redoute » des images: Une très belle blouse noire au nylon brillant à laquelle il ne manquerait, peut-être, qu’un col Claudine ou officier (qu’il doit être doux de se faire servir par une aussi ravissante soubrette...), une blouse bleue très érotique que je verrais bien dans une boulangerie, une jolie blonde dans un chemisier très romantique, une autre dans une longue robe bleue campagnarde et une blouse turquoise dont j’ignore l’envers... Lorsque je ne vois pas leur visage, je devine ces jeunes femmes jolies, tant il est vrai qu’à mes yeux notre charme et notre beauté gardent toute leur importance.Je traversais souvent la rue pour aller chez la voisine qui devait avoir la quarantaine à l’époque. Elle avait l’habitude pour laver son linge d’utiliser en guise de tablier une blouse qu’elle nouait derrière son dos avec les manches. J’étais fascinée par le spectacle et je restais là jusqu’à ce son travail soit fini et qu’elle la retire...Pourquoi? Peut-être pour l’utilisation inversée du vêtement qui formait de gros plis dans le tissu et laissait apparaître à l’arrière boutons et boutonnières, ou alors pour le gros noeud formé par les deux manches, et aussi peut-être par la blouse mouillée sur le ventre à la fin du travail.La règle voudrait qu’une femme soit plus érotique lorsqu’elle porte une blouse à même la peau. Je garde le souvenir d’une pâtissière vêtue d’une jolie blouse nylon turquoise boutonnée dans le dos fort agréable à regarder et entre les boutons de laquelle on devinait la cuisse...et aussi d’un film de 1966, « Le voyage du père », avec Fernandel, dans lequel il entrait dans un salon de coiffure parisien pour rechercher sa fille. Le salon était en fait une maison de passe et les coiffeuses portaient des blouses blanches (peut-être en nylon ?) boutonnées dans le dos et étaient nues dessous... C’est le seul passage du film qui me reste en mémoire.Mais certaines superpositions, aussi, sont fort érotiques: Une blouse boutonnée dans le dos sur une robe longue, avec les deux pans légèrement écartés à l’arrière ou non, une robe boutonnée dans le dos sur un pantalon, comme j’ai déjà vu, avec les boutons défaits très haut.Lorsque j’étais au lycée, la plupart d’entre nous portaient des blouses en nylon et les garçons étaient attirés bien sûr par celles qui étaient boutonnées dans le dos... Les premières années, j’en ai porté une, mi-longue avec un petit col officier, deux poches, de fines rayures roses verticales et des petits boutons blancs dans le dos.Plus tard, j’ai eu trois autres blouses en nylon boutonnées dans le dos, du même modèle, avec de gros boutons blancs décalés sur le côté et un petit volant sur tout le pourtour, sur les poches plaquées et à l’extrémité des manches. L’une des trois, celle dont je me souviens encore du motif écossais manière précise, a été portée par mes deux sœurs qui se sont succédées au lycée. J’ai suivi la vie de cette blouse de l’état neuf jusqu’à ce qu’elle soit usée et déchirée par endroits. Mes deux soeurs étaient jolies, ce qui ne gâche rien, et plein de garçons ont été successivement amoureux transi. Toutes les filles étaient en demi-pension. On enfilait et retirait notre blouse au lycée pour les laisser suspendues à des porte-manteaux dans une salle qui servait de passage. Je me souviens que des garçons ont essayé le plus souvent possible d’assister à ces instants magiques mais ils n’avaient pas eu l’audace de s’approcher des porte-manteaux lorsque nous étions parties pour toucher de leur main notre vêtement chéri.Il y eut aussi cette professeur d’anglais, en seconde, qui portait parfois une jolie robe verte boutonnée dans le dos qui s’arrêtait au-dessus du genou. Elle avait un petit côté pincé, elle était jolie.Dans une pharmacie ou un hôpital, une employée qui porte une blouse boutonnée dans le dos alors que les autres n’en ont pas, on imagine d’office qu’elle est la souffre-douleur de ses collègues (illustration par l’image de la notion de soumission !). C’est totalement involontaire et bien sûr absurde, mais c’est ainsi et on ne fait rien pour briser le charme, c’est tellement agréable ! On a envie de m’offrir des fleurs, rien qu’à moi...Dans les années soixante-dix, il y a eu un bar dans lequel j’ai été serveuse parmi toutes les serveuses qui portaient toutes une blouse boutonnée dans le dos. Qu’il était agréable de nous voir évoluer et se faire servir par des filles si joliment vêtues... Un jour, l’une d’entre elles ne remarqua pas que les boutons de sa blouse se défaisaient un par un (les boutonnières étaient verticales) et il arriva finalement que la blouse ne tint plus que par le bouton de la ceinture, découvrant une jolie culotte sur un délicat postérieur. C’était pour les clients le summum de l’érotisme. Peut-être alors certaines auraient eu l’envie d’y déposer de doux baisers... Je la mis rapidement au courant et elle se reboutonna derrière le bar avec l’air fâché de quelqu’un qui s’est fait piéger. Dans le même registre, il y avait une séquence de la « Caméra invisible », que j’aimerais revoir, dans laquelle une vendeuse montrait son postérieur sous une blouse totalement déboutonnée.Pendant les vacances scolaires, mon frère travaillait dans une petite usine pour l’argent de poche. Je prenais un bus qui faisait le ramassage des employés à l’entour. Un matin, une femme vint s’asseoir à côté de lui. Ce jour là, elle avait revêtu une blouse en nylon bleu marine boutonnée dans le dos et elle devint pour lui, par la grâce de ce vêtement magique, tout simplement désirable. Les sièges étaient constitués d’une banquette avec juste un accoudoir central en tube. Les mouvements du bus et la semi-obscurité aidant, mon frère a avancé peu à peu son pied vers le sien. Lorsque le contact se fit, elle ne bougea pas. Excité et enhardi, il a écarté alors sa jambe pour la coller contre la sienne. En tournant légèrement la tête, elle a deviné son regard un peu surpris mais elle n’a rien dit. L’étroitesse du siège et les soubresauts du bus faisaient que mon frère sentait sa jambe contre la sienne jusqu’à la hanche.Il y a dans ma ville une école de coiffure où les apprenties portaient, il y a dix ans, une longue blouse blanche boutonnée dans le dos. Des hommes se garaient devant le salon pour les regarder à travers la vitrine.Si le "boutonné dans le dos" est au centre de ce qui se fait de mieux en matière de mode féminine, j’aime aussi les blouses et blouses-portefeuille qui se croisent dans le dos et se nouent à l’avant, surtout lorsque le recouvrement des deux pans est « limite » et laisse à l’occasion découvrir un brin de cuisse.Les blouses courtes sont serrées et très courtes, évoquent aussi une soumission, les blouses longues en général, largement fendues derrière ou avec une fermeture-éclair sur toute la hauteur que l’on peut régler à volonté (une blouse déboutonnée ou ouverte assez haut fait souvent penser à un tablier), mais aussi celles qui sont totalement fermées, entravant un peu la marche et dont le tissu forme des plis le long des jambes. Il y a également les bottes, plutôt lacées à l’arrière sur toute la hauteur ou éventuellement cuissardes, et certaines bottines, les pantalons zippés à l’arrière plutôt que devant, les capes romantiques. Notons aussi cette mode qui consistait à laisser dépasser la dentelle d’un jupon ou d’un panty sous la blouse. On appelait ça : Chercher une belle-mère.Les années 60/70 pendant lesquelles tous ces genres ont cohabité dans la rue étaient une époque bénie.Ce genre d’érotisme impromptu, à l’instar d’une femme boutonnée dans le dos qui s’éloigne, laisse parfois, après coup, une impression de grand vide, une sensation de bonheur raté et un profond souvenir.
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