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Entre midi et deux avec Capucine

Chapitre unique

Hétéro
J’ai rencontré Capucine à la machine à café. Elle y passe tous les jours, en compagnie d’une collègue. Vingt-cinq ans, sublime rousse aux grands yeux bleus, longs cils, beaucoup de tâches de rousseur, toujours élégante. Je suis immédiatement tombé sous le charme. Les premiers temps, nous échangions seulement quelques mots, bonjour, au revoir. Finalement un matin où nous n’étions que tous les deux, j’ai engagé la conversation. Nous avons par la suite pris l’habitude de discuter elle et moi, chaque jour davantage. Puis je l’ai contactée par la messagerie instantanée du boulot. Quelques mots par jour, rien de bien méchant. Je la fais rire, elle me sourit. Un matin, en discutant, j’apprends que sa collègue est absente pour la journée et qu’elle va manger seule ce midi. Je lui propose que l’on déjeune ensemble dans un petit resto japonais très bon que je connais, proche du bureau.
Après quelques sushis accompagnés d’un verre de saké, j’apprends qu’elle est bien dans son couple, mais que ça ronronne un peu trop, un mari moins aventureux que prévu et pas encore d’enfant car elle se sent trop jeune pour franchir le pas. Je suis célibataire pour ma part. On en vient à comparer nos visions du couple. La discussion prend un tour inhabituel, nous flirtons un peu. Verre à la main, Capucine arbore un large sourire, sait vers quoi on pourrait se diriger. Bref, le repas se termine et on rentre au bureau, le train-train repart comme avant, nous buvons le café ensemble à quatre heures. Rien à signaler.
Quelques jours plus tard, pris par le travail, je n’ai pas le temps de descendre à la machine à café. Un peu avant midi, je reçois ce message de Capucine :
– Salut ! Tu as du boulot cet après-midi ?– Non, rien de spécial, tu n’a pas de réu ? Tu veux qu’on aille déj ?– Je pensais… Tu m’as dit que t’habitais pas loin.– À deux stations, 15mn à tout casser.– On s’y rejoint ?– Bien sûr, je t’envoie l’adresse.
La proposition est aussi inattendue qu’alléchante. Je pars immédiatement pour ranger l’appart. Le bordel ce n’est pas mon genre, mais là je suis pris de court. Une fois rentré, je m’évertue à rendre les principales pièces présentables. Je finis à peine quand l’interphone sonne.
– C’est Capucine.– Je t’ouvre, troisième étage, à gauche en sortant de l’ascenseur, dernière porte.
Je continue de nettoyer en attendant qu’elle arrive, puis bondis quand on frappe. Je suis clairement stressé, les paumes un peu moites. Je respire avant d’ouvrir.
– Salut Capucine, t’as trouvé facilement ?– Oui sans problème, je te dérange pas ? Je voulais pas m’imposer…– Non t’es folle pas du tout, j’ai juste rangé rapidement, j’avais pas prévu…– Oui c’est imprévu, j’ai pas de réunion cet après-midi, c’est plutôt rare.
Capucine est superbe, comme à son habitude très élégante. Ses beaux cheveux roux tombent en cascade sur une petite veste courte Chanel de tweed violette, qui couvre un chemisier en soie blanche. Une jupe crayon stricte de couleur noire complète son apparence business-chic. Un détail me saute aux yeux. Elle porte aujourd’hui, de manière inhabituelle, un rouge à lèvres écarlate, rendant sa bouche irrésistiblement sensuelle. J’ai du mal d’habitude à soutenir son regard fixe, profond. Mais aujourd’hui mes yeux sont comme envoûtés. Je l’invite à entrer, on se fait la bise. Elle porte un parfum puissant et enivrant, tout à fait son style. Je la débarrasse de sa veste puis lui propose un verre de vin que j’ai au frais, un Pouilly-Fuissé des Bret Brothers, jeune et tendu. Pendant que je pars vers la cuisine, les yeux de Capucine se promènent, scrutent mon intérieur. Ses yeux s’arrêtent sur les appliques Space Invaders en mosaïque. Le grand tableau Monsieur Chat sur l’un des murs du salon la fait sourire.
– Oui, je veux bien un verre. C’est joli chez toi.– Merci, il y a une terrasse, pendant le confinement c’était pratique.
Tout en lui parlant, j’explore le frigo et les placards de la cuisine pour improviser un apéro, vérifie qu’elle mange de tout et je finis par revenir avec quelques amuse-bouches et les deux verres. En m’attendant, la belle s’installe sur le confortable canapé en tissu à chevrons, fil mat en aplat rehaussé d’or.
Je la rejoins bientôt. Nous trinquons et je propose un toast.
– À la bonne surprise d’une après-midi sans réunion ?
Capucine sait que je les hais en horreur. Nous discutons quelques minutes, pendant lesquelles je ne peux m’empêcher d’observer le vin jaune pâle qui, porté par le fin cristal italien, disparaît à travers ses lèvres grenat. Je finis par me faire prendre et détourne rapidement le regard. Capucine repose son verre et, tout en souriant, réduit la distance entre nous. De mémoire nous n’avons jamais été aussi proches l’un de l’autre. Affichant un air très sérieux, elle plonge ses yeux dans les miens, m’interroge :
– Tu regardais mes lèvres ? C’est mon rouge à lèvres qui te plaît ?– Beaucoup. Il te va très bien.– Merci c’est gentil… Tu m’embrasses ? J’ai trop envie.
Les yeux ronds, je ne mets que quelques secondes à me ressaisir suite à cette proposition. Je clos l’ultime espace entre nous et porte doucement mes mains à son visage. Mes lèvres se joignent aux siennes pour notre premier baiser, s’imprègnent de son rouge à lèvres. Je pénètre bientôt sa bouche, sa langue au contact de la mienne. J’appréhende son goût, entre le bourgogne blanc et des fragrances sucrées, que j’aime immédiatement. J’appuie davantage le deuxième baiser, moins respectueux du maquillage. J’ai envie d’elle. Capucine n’est pas en reste, elle cherche à me découvrir, joue avec mes lèvres. Les siennes se baladent autour de ma bouche, embrassent les coins, mordillent. Alors que je me recule pour reprendre mon souffle, Capucine me regarde et sourit. Elle porte un doigt à ma bouche.
– Je t’ai mis du rouge à lèvres partout…– Je m’en fous.
Mes mains s’approchent, font mine de la toucher.
– Je peux ?
Elle sourit encore, répond :
– Bien sûr, vas-y.
Mes bras s’abaissent et j’effleure ses flancs. À travers l’étoffe délicate du vêtement, je sens se dessiner les courbes de son corps pour la première fois. Elle me souffle :
– Tu pourrais déboutonner mon chemisier pour commencer.
Ses lèvres m’hypnotisent. J’aime qu’elle m’oriente, m’indique ce dont elle a envie. Mes mains passent dans son dos pendant que je l’embrasse à nouveau, lui mordille le menton. La finesse de sa peau m’excite. Je lui souffle :
– Toi aussi tu peux me caresser.– Oui je sais… Peut-être après…
Dans le même temps mes doigts s’activent pour la débarrasser de son haut. Les petits boutons nacrés cerclés d’or que je manipule libèrent bientôt son élégant soutien-gorge blanc en dentelle. Les exhalaisons de son corps enchantent mes narines, mélange de son odeur et du parfum mûri sur sa peau. Ses épaules sont grandioses, invitent à les baiser. Me yeux s’attardent un instant sur le haut de sa poitrine couvertes d’éphélides. Son ventre et ses flancs au contraire n’en portent pas une seule. Je glisse mes mains sous son chemisier en soie, lui caresse ses hanches chaudes avant de remonter vers son soutien-gorge. Passant au-dessus du tissu, j’effleure sa poitrine puis continue vers ses épaules et son cou, avant de l’embrasser encore. Elle frémit par moment. J’ai pour ma part des palpitations au contact de sa peau tiède et soyeuse. Les mains de Capucine ont finalement glissé sous mon tee-shirt et caressent flancs, ventre, puis remontent le long de mes abdos. J’ai ses bras qui m’enserrent à même la peau et je perçois la chaleur de ses seins contre ma poitrine. Nos langues dansent, nos salives s’échangent. Au bout d’un moment, Capucine finit par rompre l’étreinte et m’indique de ses beaux yeux mon tee-shirt.
– Ce serait mieux si…
Je comprends le message et l’ôte en le faisant passer rapidement par dessus ma tête. Ses yeux s’écarquillent à la vue de mes pecs et de mon 6-pack, acquis de haute lutte à la salle. Le dessin des obliques qui disparaissent dans mon boxer retient encore un moment son regard. Elle porte ses mains à son visage avant de dire :
– Comment t’es taillé… La honte, tu vas me trouver trop moche…– T’es folle, tu es superbe, j’ai trop envie de te voir… Je peux ?
Je joue avec le bas de son chemisier. Elle acquiesce d’un petit mouvement de tête et je l’aide à enlever le vêtement, profitant qu’elle avance sa poitrine pour y déposer plusieurs baisers. L’odeur de sa peau me rend fou. J’inspire fort au creux de ses seins. Mes yeux dévorent ses fines épaules, sa poitrine bombée, son ventre plat dont le bas disparaît encore dans sa jupe.
Devant sa plastique splendide, je murmure :
– Capucine, tu es magnifique.– Merci, flatteur. Tu ne m’embrasses plus ?
Elle prononce cette phrase en se couchant dans le canapé, tête sur l’accoudoir. Ses jambes basculent insolemment sur mes genoux. Ne pouvant résister à cet appel, mes mains se posent sur le bas de sa jupe et remontent le long de ses mollets puis de ses douces cuisses jusqu’à ses hanches, avant de rejoindre la peau de son ventre tendre que j’embrasse délicatement. Pendant que j’officie, Capucine a sa main dans mes cheveux, caresse ma tête, me laisse la découvrir, goûter sa peau. Quand je reviens à son visage, je suis immobilisé par la profondeur de son regard, ses yeux azurs. Afin de fuir sans m’éloigner, je l’embrasse à pleine bouche, sans peur, avec délice. Quand nous rompons notre étreinte, Capucine se mord la lèvre inférieure. Effrayé, je l’interroge :
– Je vais trop vite ?– Non… C’est pas ça, au contraire… J’ai envie que tu m’enlèves le reste.
La déshabiller alors qu’elle est couchée ne va pas être simple, je l’invite donc à se relever. La jeune femme se positionne debout face à moi alors que je reste paresseusement assis. J’explore la jupe dont la couleur stricte tranche d’avec sa magnifique peau constellée. Je trouve bientôt la fermeture-éclair. Après l’avoir abaissée, le vêtement glisse au sol, dévoile son adorable bas-ventre que j’embrasse, et ses cuisses que mes doigts parcourent bientôt. Capucine porte un excitant tanga en tulle à la transparence osée. Mes mains sont en arrêt à proximité des fesses au trois quarts dénudées. Relevant les yeux, je lui demande :
– Je peux ?– Tu peux… Quoi ?– Te caresser… Plus haut ?– T’as été sage ?– Hmmm… Pas trop.
Elle rit, puis souffle :

– Vraiment juste pour cette fois alors…
Mes mains remontent, caressent ses fesses délicieuses, explorent le pli d’avec la cuisse, soupèsent la chair désirable.
– Tu peux te tourner ? Pour t’enlever ton soutien-gorge…
Capucine obtempère, pivote à 180°, glissant son cul juste sous mon nez. Le tissu du tanga pénètre haut dans ses fesses, remontant en arches élégantes au-dessus de chacune d’elles. Je ne résiste pas à y déposer deux baisers, avant de tendre les bras pour défaire son élégant soutien-gorge. La dentelle crisse sous mes doigts quand je m’échine à désengager l’agrafe. J’en viens finalement à bout et Capucine, les bras croisés, se retourne vers moi. Ses yeux pétillent, anticipant les plaisirs à venir. Je porte un doigt à son entre-seins et tire le soutien-gorge vers le bas, qu’elle accepte finalement de laisser partir, révélant ses seins amples, magnifiques, réguliers, couronnés par de belles aréoles rosées. La jeune femme se penche vers moi, amenant sa généreuse poitrine juste au niveau de mon visage.
– Tu les trouves comment ? Ils te plaisent ?
Tentant d’avaler dans une gorge sèche, je réponds oui d’un signe de tête, en admiration face à ce qu’elle m’offre, avant de retrouver finalement ma voix.
– Beaucoup, tu es magnifique.– Merci…
Je me relève et prends Capucine dans mes bras, l’embrasse fort, attrapant son cul des deux mains. Je sens ses deux seins brûlants, collés à moi. Ses mains se posent sur mon boxer, caressant mon érection à travers le tissu, puis me demande :
– Je peux t’enlever le reste ?– Vas-y je t’en prie.– Rassieds-toi, s’il-te-plaît.
J’obtempère. Mais de manière inattendue, Capucine s’éloigne de moi, majestueuse. Je la regarde, interdit. L’ai-je fait fuir ? Mais elle me fixe d’un air mystérieux et, se baissant légèrement vers le canapé, attrape un petit miroir et son rouge à lèvres dans son sac. Debout, à côté de moi, la poitrine exposée, son cul largement dévoilée par son tanga lui remontant entre les fesses, ses longues jambes Puis, toujours sans un mot, la jeune femme revient se glisser à mes pieds, à genoux. Ses doigts saisissent bientôt les côtés de mon boxer puis l’abaisse doucement. Je porte la main à mon sexe déjà tendu qui se dresse, fier, juste sous son petit nez mutin. Capucine l’observe en détail, puis souffle :
– Il est gros…
Et sans me quitter du regard, elle glisse ma queue dans sa bouche rouge sang. Je perds le contrôle, intense plaisir de la pénétrer oralement. La jeune femme me suce, sexe encore calotté, d’abord délicatement, puis de manière plus appuyée. Ses lèvres évaluent la dureté de mon érection. Je suis tendu, raide. Sa langue chaude et habile se balade et joue avec mon prépuce délicat.
– Putain Capucine…
J’abaisse les yeux et aperçois les traces de rouge à lèvres laissées sur ma queue que Capucine continue à sucer. Elle porte aussi sa main à mes bourses, les masse tendrement. J’ai envie qu’elle me lèche le gland, de sentir sa langue sur les replis de mon prépuce, sur mon frein. En tirant sur la peau de mon sexe, je décalotte dans sa bouche. J’ai presque un orgasme dès que je sens la pression délicate sur la chair à nu. Je glisse une main dans ses cheveux roux, puis deux, lui caresse les tempes avec mes pouces. Mon sexe durcit encore sous l’effet de la gourmandise que je reçois. La main de la jeune femme enserre ma queue, ses doigts lubrifiés par sa salive parcourant les anneaux crénelés de ma verge, sa bouche suçant fort mon gland. Tous les muscles de mon bas-ventre sont tendus à l’extrême. Descendant mes mains le long de son cuir chevelu, je laisse filer mes doigts le long de son cou délicat. Elle vibre en réaction, de la tête aux pieds. Capucine est obscène, tout à son ouvrage, agenouillée à mes pieds, entre mes cuisses, ma queue dans sa belle bouche chaude et mouillée. Je n’y tiens plus, je veux la découvrir davantage, la posséder. Interrompant un plaisir pour la promesse d’un encore plus grand à venir, en bon épicurien, je lui propose d’aller dans ma chambre.
– Ce sera plus confortable… Et j’ai très envie de te toucher moi aussi.
Lui offrant mes deux mains pour l’aider à se relever, ses belles lèvres se tendent vers moi et je l’embrasse à pleine bouche. Le goût de mon sexe que je perçois dans sa bouche me donne une furieuse envie de l’honorer là, de lui pousser ma queue dans le ventre, sur-le-champ.
Tentant de retrouver mon calme, je guide la jeune femme jusqu’à ma chambre, dans laquelle trône au centre mon lit taille royale. J’allume, tamisant la lumière en jouant avec le variateur. Les deux grandes tableaux de part et d’autre du lit restent dans la pénombre. Quelque livres d’art que j’étudie en ce moment traînent au pied du lit. Je reprends Capucine dans les bras, la serre contre moi et lui annonce avec un large sourire :
– C’est à mon tour de m’occuper de toi.
Elle prend alors un air scandalisé qui me surprend beaucoup, avant de répondre :
– Mais je n’avais pas fini ! Couche-toi sur le lit s’il-te-plaît…
Gardant un visage impassible, j’obéis et me couche, adossé à l’épaisse tête de lit en Galuchat, gaufré, couleur cuivre, reliéfé, semblable à des vagues. Alors que Capucine me rejoint et à quatre pattes, féline, se glisse entre mes jambes, sa silhouette pâle à chevelure rouge tranche le motif criard du drap à la teinte sable. Je propose une position différente à la jeune femme, l’invitant à se positionner sur le côté.
– J’aimerais aussi te caresser… En bas.
Elle sourit et obtempère, passant par-dessus l’une de mes jambes, jambes repliées. Une de ses mains posée sur ma cuisse, elle reprend mon sexe en bouche, recommence à me sucer. Délices. La vue sur sa nuque, qu’elle a découverte en repoussant ses longs cheveux fauves, m’excite follement. J’hésite à poser mes mains sur elle, tant la jeune femme est belle. Ses lèvres se promènent sur toute la longueur de ma verge, puis s’attardent sur la peau repliée de mon gland. Quelques coups de langue précis s’occupent de mon frein, puis elle pousse de nouveau toute ma verge dans sa bouche, plus loin, jusqu’au fond de sa gorge. Je râle de plaisir, excité par la perfection de sa fellation.
Quoique la jeune femme me laisse peu de répit, je reviens à mes premières intentions. L’une de mes mains a commencé à caresser sa jambe repliée, son doux mollet, puis la cuisse tendre jusqu’à ses fesses. Sa peau est d’une délicatesse infinie. Je fantasme de la marquer en serrant ses hanches, ou lors d’une fessée. Je glisse adroitement à travers le mince tissu de son tanga, jusqu’à son intimité, constate que la jeune femme est trempée. Mes doigts se promènent sur sa vulve, commencent à tâter sa fente délicieusement excitée. En suivant les petites lèvres, ils vont bientôt découvrir et stimuler son clitoris encore discret. Je constate avec intérêt que son sexe est glabre, parfaitement épilé. Capucine perd un peu son rythme quand deux de mes doigts explorent la chaleur de son entrecuisse, pénétrant plus avant dans ses chairs. Sans arrêter de me sucer, La jeune femme me jette un regard suppliant quand je pousse encore davantage en elle, index et majeur profond dans son vagin. Chaleur et douceur accueillent les deux intrus qui effectuent bientôt des va-et-vient réguliers et lents. Ils ressortent parfois pour retourner exciter son clitoris maintenant dressé, avant de replonger de nouveau à travers sa fente, bien au fond. Je m’arrête un instant pour goûter le nectar ainsi récolté entre ses cuisses, portant ma main à ma bouche, les papilles de ma langue excitées par le goût inconnu. Capucine interrompt sa fellation et me souffle :
– Arnaud, c’est bon ce que tu me fais…
Nous continuons encore quelques minutes, moi allongé, elle à quatre pattes au-dessus de mon bassin, jambes repliées, me laissant l’accès à sa vulve brûlante. Je tends mon buste pour pouvoir caresser son cul divin avec mon autre main. Ses fesses sont immaculées, je voudrais les agripper, les claquer pendant que je la pilonne en levrette et qu’elle feule de plaisir. Je suis à bout. Mon sexe dans sa bouche arrive à épuisement. Je lui annonce :
– Capucine, je vais jouir dans ta bouche si tu continues.
Malgré cet avertissement, je sens le rythme de succion accélérer. Elle veut me boire, m’avaler. Capucine alterne caresses appuyées sur le gland, puis pressions de ses lèvres sur toute ma verge, perdant parfois le rythme quand un de mes doigts atteint un point sensible, sur sa vulve ou dans son vagin. Alors que je me sens venir, je pousse à fond mes deux doigts en elle, comme j’y pousserai ma queue au moment de jouir, et dans le même temps me vide entre ses lèvres en râlant. Mon sperme arraché de mes bourses parcourt ma verge jusqu’à être expulsé en rasades généreuses. Pendant que ma queue convulse toujours dans sa bouche, giclée après giclée, Capucine a les yeux fermés, mes deux doigts toujours poussés en elle. Un feu d’artifice dans le cerveau, je bascule dans les délices de l’orgasme, précieuses secondes à me délecter de qu’elle vient de m’offrir. Tout à ma jouissance, je sens à peine les premiers instants la petite langue de la belle nettoyant mon gland et ma verge de la semence qui a pu gicler çà et là hors de sa bouche lors de mon éjaculation.
Une fois mon nettoyage terminé, Capucine vient se lover contre moi. Je lui annonce :
– Capucine, c’était intense… Tellement bon.
La jeune femmes sourit, semble contente. Elle répond :
– J’ai aimé te sucer, te faire jouir.
Puis elle jette un œil à la fine montre en or qu’elle porte au poignet, finit par murmurer :
– Il est déjà quatorze heures, on va devoir y retourner.
Les mains dans ses cheveux, lui embrassant le front, encore un peu perdu et clairement frustré de ne pas l’avoir honoré, je me plains :
– Tu m’as envoyé au septième ciel ! Et j’ai à peine pu m’occuper de toi.– Si, j’ai aimé ce que tu m’as fait avec tes doigts, c’était très bien.– Demain midi je te ferai beaucoup mieux.– Demain midi ? Hmmm… Je ne sais pas si on pourra.
Son visage est blotti contre mon torse, mais j’entends au ton employé qu’elle se moque de moi. J’embrasse encore ses beaux cheveux roux parfumés. Les contours gracieux de son corps nu sont un délice pour les yeux, une déesse dont je vais prendre soin. Tout en caressant du bout des doigts son cou adorable, je lui propose :
– Ce serait dommage si on ne pouvait pas, j’avais plein d’idées en tête pour te faire crier de plaisir la prochaine fois.
Silence. Puis Capucine murmure finalement d’un ton las.
– Attends… Faut que je m’organise… Mais peut-être qu’on pourra… Peut-être… On verra.
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