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L'envers du décor...

Chapitre 3

Hétéro
Je me suis réveillée dans les bras de Peter. J’étais allongée sur le côté, complètement nue, et mon amant était dans mon dos, me serrant agréablement dans ses bras. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que mon T-shirt de nuit et ma culotte étaient restés dans la cuisine. Pourtant, malgré le peu de lumière qu’il y avait, je les apercevais sur la chaise à deux pas du lit de Peter. Jetant un œil vers le lit d’à côté, j’ai vu Nicolas endormi. C’était certainement lui qui m’avait rapporté mes vêtements. Il y a fort à parier qu’il a dû en profiter pour bien mater mes seins, peut-être même le reste aussi. Cela ne me plaisait pas, mais ce qui était fait était fait. En attrapant ma culotte, je réfléchissais à ma vie jusqu’à ce jour. Je pouvais résumer ma vie ainsi : Cours toute la semaine pour la jeune fille studieuse que j’étais, et retour chez papa-maman le week-end, pour me faire sauter par mon petit ami !
Je venais de prendre conscience que j’étais à l’image de ce que mes parents voulaient que je sois. Une petite fille parfaite et sérieuse avec le type de petit ami qu’ils voulaient. Cette soirée avec Peter avait révélé en moi ma vraie personnalité, même si je n’étais pas encore consciente de la chose. Je ne suis pas une petite fille sage et je comptais bien vivre pleinement cette liberté qui me tendait les bras. Déjà, depuis que j’avais quitté le domicile familial, j’avais assouvi quelques envies. Rien de bien méchant...c’était surtout vestimentaire. Il me restait 2 jours pour vivre pleinement avant de reprendre ma vie de jeune femme sage et pas une once de remords à l’horizon sur ma nuit.
En me levant, j’ai réveillé Peter. Il restait environ 30 minutes avant que le réveil sonne. Je l’ai embrassé en lui expliquant que j’allais prendre ma douche. “I Love you, Peter !” Je passais dans ma chambre prendre quelques affaires. Aiden était déjà parti et Beth dormait paisiblement. En refermant doucement la porte, je me suis dit que c’est elle qui avait raison. Vivre comme elle l’entendait, aller de relation en relation sans se prendre la tête...j’avais 2 jours pour vivre comme elle et voir si j’aimais cette vie. Une seule chose m’empêchait encore de le faire. Est-ce que j’avais déformé la réalité pour me persuader que Julien m’était infidèle ? Ou était-ce la vérité ? En sortant de la douche, j’ai attrapé mon téléphone pour envoyer un message à ma sœur. Je souhaitais qu’elle m’appelle au plus tôt pour lui demander un service. En fait, je voulais qu’elle me dise honnêtement si elle avait couché avec mon petit ami. Si tel était le cas, c’était réglé.
Dans le cas contraire, je lui demandais de surveiller Julien. Je l’ai eu au téléphone peu avant 8h. J’ai eu un peu de mal à la faire parler, ce qui me faisait espérer. Quand elle me dit que Julien l’avait repoussée, j’ai eu un moment de frayeur, mais rapidement, en lui exposant ma demande, elle me fit part de certaines choses aussi troublantes que floues. Elle me tiendrait au courant de sa surveillance.
En fait, je n’ai pas eu à attendre très longtemps. A 10h30, j’ai reçu un message. “Ju è parti a 10h pr RV medical. T o courant ?” Oui, mais ma sœur n’a aucun respect pour la langue française. Julien ne m’avait pas parlé d’un rendez-vous alors que je l’avais eu la veille et il a toujours eu une excellente santé. Son rendez-vous n’était qu’un alibi qui confirmait les doutes de ma sœur et surtout les miens. 24h plus tôt, l’infidélité de Julien m’aurait certainement attristé au plus haut point. Là, c’était une véritable bénédiction. 2 Jours...j’allais pouvoir en profiter comme jamais je n’avais profité de la vie avant.
Ce midi-là, Beth a voulu qu’on mange juste elle et moi. Je me doutais qu’elle avait envie de parler de certaines choses qui s’étaient passées la veille. Au départ, c’est surtout elle qui parlait. Elle me livrait ses impressions sur Aiden et, contrairement à ce que je pensais, c’est leur première fois ensemble. Comme son frère, Beth avait une grosse expérience sexuelle. Elle me dépassait de loin en nombre de fois et, c’était une évidence pour moi qui n’avait connu que Julien, en nombre de partenaires. Aiden ne lui avait pas donné la satisfaction qu’elle attendait. J’ai été très surprise quand elle m’a dit que je l’aurais mieux léchée que lui et elle éclata de rire devant ma mine déconfite. « You don’t have any lesbian experience ! » Quand j’ai répondu par la négative, je m’attendais à ce qu’elle me fasse une proposition. Elle ne l’a pas faite. Aurais-je accepté ? Je ne le pense pas.
Même si j’avais été à deux doigts de l’embrasser dans notre danse endiablée, c’était loin de mon éducation et, à ce moment-là, c’était encore trop tôt pour que je sois attirée par ce type d’expérience. Cela arrivera dans ma vie plus tôt que je ne le pensais. Cependant, sa remarque titilla ma curiosité et Beth m’avoua sa bisexualité avec, tout de même, une préférence pour les garçons.
Puis, Beth me fit parler. « And you ? With my bro ? » Je n’ai pas essayé de nier l’évidence. De toute façon, au moment du coucher, elle m’avait fait discrètement la remarque qu’il me restait quelques traces dans les cheveux. Alors je lui ai raconté comme elle l’avait fait pour elle et Aiden. Je n’ai rien caché, pas même ma première expérience anale. « Wow Gaëlle... you tryed... Oh my God ! » Elle avait du mal à me croire, mais quand j’ai commencé à lui décrire mes sensations, elle admit que j’avais passé le pas. J’avais d’ailleurs encore un peu mal et je préférais m’asseoir légèrement sur le côté. A cet instant, je réalisais que je ne sentais pas les douleurs abdominales que j’éprouvais souvent après un rapport. Il faut dire que Peter ne m’avait jamais secouée dans tous les sens, bien au contraire. Et puis, j’étais beaucoup plus excitée et beaucoup plus disposée à m’offrir qu’avec Julien. Beth me tira de mes pensées. « You’re a lucky girl ! » Elle avait simulé et Aiden n’y avait vu que du feu.
Cependant, elle ne le laisserait pas tomber pour cela. Elle avait envie de lui apprendre à la faire jouir.
J’avais été conforme à mon image toute la matinée. L’après-midi allait être tout autre. Ce n’était pas la métamorphose instantanée, mais mes postures et ma tenue étaient un peu plus provocantes que d’ordinaire : la poitrine, un peu plus en avant, le décolleté un peu plus échancré...tout ce qui plaît aux mecs ! Surtout, tout ce qui plaisait à Peter. J’étais heureuse de pouvoir le retrouver. La matinée avait été longue sans lui, même si nous avions échangé des regards complices. La visite de l’après-midi nous permettait d’être côte à côte. De temps en temps, nous nous effleurions. Bras contre bras, un peu de frottement de la main.
Nicolas s’est permis de me glisser une petite remarque à l’oreille. “Que vous allez bien ensemble !” Je lui ai mis une petite tape sur le bras en faisant la fille outrée. “Faudra que je te demande un truc ce soir !” Il savait de quoi je voulais parler et il m’a chuchoté tellement faiblement que j’ai eu du mal à l’entendre. “Non, je ne t’ai pas prise en photo, mais je pensais que tu avais une plus jolie culotte que ça !” J’avoue, je n’avais encore que des culottes en coton, pas très sexy. Surtout, celle qu’il avait vue et que j’avais mise plus par pudeur que par réelle utilité.
Ce n’est qu’en rentrant à l’appartement que j’ai vu le message que ma sœur m’avait envoyé en début d’après-midi. “1 Témoin. Ju parti à 10h avec 1 vielle sexy. Vu monté dans sa voiture.” Là, il n’y avait vraiment plus aucun doute et cela me conforta dans ma décision. Cela m’a tout de même fait un coup au cœur, car c’était visiblement prémédité. Depuis combien de temps était-il avec cette vielle ? Et qui était-elle ? Il serait tant de mener l’enquête, une fois de retour; pour le moment, je ne voulais que m’offrir à Peter. Et si Julien l’apprenait, j’espérais qu’il ait aussi mal que moi à cet instant. Mais j’étais bien plus affectée que je ne le pensais et alors que j’avais embrassé mon amant, j’ai fondu en larme. Aucune culpabilité, juste de la douleur. J’ai été me réfugier dans la chambre de Bethany et j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps.
Environ 5 minutes plus tard, Bethany est venue me voir et je lui ai expliqué ce que je ressentais. Elle était rassurée. Elle pensait que c’était l’histoire avec son frère qui me rendait triste. Non, cette histoire me rendait heureuse comme jamais je ne l’avais été. “He will be happy to know that !” A ces mots, j’ai réalisé que j’avais certainement mis Peter dans le doute alors j’ai demandé à Beth de l’appeler. Encore tremblante, à cause du choc psychologique de l’infidélité prémédité de Julien, j’ai expliqué à Peter ce qu’il en était. Comme l’avait dit sa sœur, il fut soulagé, que mon mal-être ne venait pas de lui. Il y eut quelques instants de silence avant que mon amie Bethany propose une idée qui m’enchanta. Appeler Julien, discuter avec lui, essayer de le faire parler...durant l’appel, Peter me caresserait. C’était un peu pervers, mais cela plaisait à la nouvelle Gaëlle qui naissait en moi. J’ai soufflé un bon coup, et j’ai appelé.

J’étais tout de même un peu stressée et Peter eut la délicatesse de me laisser engager la conversation avant de s’approcher de moi. Julien semblait crispé lui aussi, ce qui me conforta encore un peu plus dans mon interprétation des faits. Et puis Peter a posé sa main sur ma cuisse. Je lui ai souri. Il a commencé à me la caresser et j’ai senti mon cœur s’emballer. Peter déboutonna ma chemise. Ma gorge s’est serrée et je me suis crispée un peu plus. Julien ne semblait se rendre compte de rien, même quand Peter m’a embrassée en m’allongeant sur mon lit. Beth me regardait avec un large sourire. J’ai répondu discrètement aux baisers de Peter jusqu’à ce que je réponde aux questions de Julien.
C’était difficile de rester concentrée alors que Peter embrassait mes seins qu’il avait libérés de mon soutien-gorge, mais c’était aussi terriblement excitant et mes seins pointaient déjà dans sa bouche. Ça m’émoustillait tellement que je faisais durer l’appel pour que Peter ait le temps de me retirer mon pantalon. Il caressait ma culotte humide d’excitation au moment où Julien me dit “Je t’aime, Gaëlle !” J’ai répondu d’un “Moi aussi” plein d’amour. Je crois qu’il a dû prendre cet amour pour lui alors que je le destinais à Peter. Notre discussion s’est faite un peu intime et j’ai à nouveau tenté de le faire parler sur sa journée. Comme il me racontait ses cours et que je savais qu’il n’y était pas. J’ai repris un coup sur la tête et j’ai eu toutes les difficultés à ne pas me remettre à pleurer. C’est sans doute pour cela que je suis restée sans bouger quelques instants.
Gisante, allongée sur le lit, la chemise ouverte, le soutien-gorge débraillé et une simple culotte en coton, j’étais incapable de bouger. Il a fallu que Bethany me prenne la main pour la poser sur l’entrejambe de son frère pour me remettre sur les rails. J’ai sursauté puis j’ai souri à Peter qui n’avait pas cessé de me prodiguer des caresses agréables sur le ventre et la poitrine. J’ai resserré ma main autour d’une érection conséquente à travers le tissu de son pantalon. C’était finalement assez plaisant de partager ce plaisir avec Peter pendant que Julien me déballait ses mensonges par téléphone. Et alors que Peter ouvrait puis retirait son jeans, Bethany se mit à m’embrasser les seins. J’ai été surprise, mais je me voyais mal protester alors que j’avais Julien au téléphone. Finalement, j’ai bien fait de la laisser faire, car j’ai rapidement ressenti des frissons agréables sous ses baisers. Et j’ai frissonné encore plus quand Peter passa sa main dans ma culotte.
Toujours en discutant avec Julien, je sortais l’érection de Peter de son caleçon et j’entamais un doux mouvement masturbatoire. J’avoue que même si Peter et Beth me donnaient beaucoup de plaisir physique, fricoter avec eux pendant que j’avais mon copain infidèle au téléphone était particulièrement jouissif. C’est sans doute pour cela que je faisais durer l’appel le plus que je le pouvais. Et j’osais beaucoup de choses ! Prendre Peter dans ma bouche par exemple, ou encore me laisser caresser intimement par Beth. Quand j’ai senti Peter lever mes jambes et faire glisser ma culotte, j’ai eu une décharge de plaisir qui m’inonda l’entrejambe. Peter n’eut aucun mal à entrer en moi après m’avoir frottée agréablement avec la pointe de sa hampe. J’ai eu toutes les peines du monde à ne pas gémir et le baiser que me donna Beth à ce moment-là m’a certainement aidé à ne pas me trahir.
Juste avant de raccrocher Julien m’a dit qu’il me trouvait particulièrement heureuse, je lui ai répondu que c’était parce que j’allais bientôt le retrouver.
J’étais tout même soulagée de raccrocher; c’était de plus en plus difficile d’être discrète. Dès la fin de l’appel, je me suis adressée à Peter et Beth “You’re crazy but it’s so delicious !” Bethany est partie dans un éclat de rire alors que Peter m’a serrée dans ses bras pour m’embrasser passionnément. Je l’ai, moi aussi, embrassé passionnément et nous avons commencé à véritablement faire l’amour. Peter s’enfonça profondément en moi et j’en gémis de plaisir alors que sa sœur se caressait en nous regardant. Je ne pouvais dire depuis quand elle était en culotte, mais j’étais prête à parier qu’elle allait la retirer sous peu. Je laissais le plaisir m’envahir, ne retenant plus mes gémissements malgré la présence de ma correspondante. Et quand Peter me prit dans ses bras pour nous faire rouler afin qu’il se retrouve sur le dos, j’ai pu faire tomber ma chemise en me relevant. Beth s’approcha alors que j’entamais un mouvement de bassin qui faisait entrer Peter encore plus profondément.
Elle dégrafa mon soutien-gorge et me le retira avant de caresser ma poitrine. C’était la première fois que je faisais quelque chose à trois et c’était vraiment plaisant.
Peter me tenait fermement par les hanches tout en me donnant d’agréables coups de reins pendant que Beth me caressait les seins, les épaules, le dos, les fesses...
C’était vrai bon et je m’ouvrais encore plus au plus au plaisir. Et plus je m’ouvrais à cette délicieuse sensation, plus cette douceur était agréable. Et quand Beth m’embrassa de nouveau à pleine bouche, j’ai senti poindre l’orgasme. J’ai alors passé ma main dans les cheveux de mon amie qui m’embrassait toujours. Je voulais qu’elle continue, je voulais qu’elle fasse monter encore d’un cran mon plaisir, ce qu’elle commençait à faire en me caressant la poitrine, pendant que je m’empalais délicieusement sur le membre dur et tendu de son frère. Puis mon amie descendit sa main jusqu’à ma toison où elle commença à titiller mon bouton à plaisir particulièrement ressorti. Je me suis laissée aller et je n’ai pas tardé à céder à un orgasme puissant qui raisonna dans la bouche de Beth. Que c’était bon ! J’aurais voulu que cette sensation ne s’arrête jamais.
Le sourire aux lèvres, je me suis laissée tomber sur le lit quand mon baiser avec Bethany s’est arrêté. J’avais encore envie de Peter, mais il fallait que je récupère de cette grosse décharge de plaisir. Je réalisais à ce moment-là que je n’avais que trop rarement ressenti cette agréable sensation quand Julien me faisait l’amour. Certes, c’était souvent agréable, mais pas au point d’avoir un orgasme, ou alors un petit. En fait, c’est arrivé deux fois. Notre seconde fois, une des rares fois où il m’a laissé l’initiative, et une nuit de vacances où, pour une raison que j’ignore, j’étais particulièrement excitée. Était-ce la présence de ma sœur endormie ? Je n’en ai aucune idée. Mais ce que je savais c’est que Julien ne me laissait pas m’exprimer sexuellement. Alors, puisque Peter me laissait l’initiative j’ai décidé de profiter, le mensonge avéré de Julien me déculpabilisait de mon infidélité du moment.
C’est sans doute pour cela que, alors que Peter m’enlaçait tendrement, j’ai commencé à le masturber doucement.
De l’autre côté du lit, Beth nous regardait en se caressant. J’ai échangé un regard complice avec elle pendant que je faisais en sorte que Peter se remette sur le dos et que je frottais mes fesses sur son étendard fièrement dressé. J’ai senti à ses mouvements qu’il voulait prendre mon cul encore une fois. J’ai refusé. C’était encore sensible, voire même douloureux à certains moments. Peter ne m’en a pas tenu rigueur malgré son envie et Beth a éclaté de rire quand je me suis expliquée. Il n’a pas fallu très longtemps pour que Peter recommence à me faire l’amour, dans une position de la pie que Julien ne m’avait jamais fait connaître. Je fondais d’un plaisir que Beth fit augmenter en plongeant sa tête entre mes cuisses pour me laper. Entre les coups de reins de Peter et la langue experte de sa sœur, je n’ai pas tardé à ma liquéfier. Littéralement. J’en suffoquais de plaisir.
Et je profitais du fait que Peter me maintienne par les hanches pour passer une main dans les cheveux de mon amie pour la remercier. “It’s so good !” Je ne sais pas à qui je dois ce fantastique orgasme qui m’a fait perdre la tête pour la seconde fois de la soirée. Bethany ou Peter...ou les deux en même temps ? Jamais je n’avais connu pareil plaisir et longtemps il me faudra attendre avant de connaître à nouveau pareil sommet.
Quand j’ai repris mes esprits, j’étais allongée sur le ventre, la tête sur la cuisse de Beth et Peter m’embrassait le dos. Mon lit était trempé, tout comme mon entrejambe. Je me sentais vraiment bien, apaisée et heureuse. En moi, je me disais que j’avais bien fait de céder à ma passion pour Peter. Outre le plaisir, j’avais réalisé que je n’étais pas vraiment amoureuse de Julien. J’éprouvais néanmoins de la tendresse pour lui et, en plus de mon éducation, je ne pouvais le quitter comme cela. Cela ne m’empêchait pas de me faire ma propre expérience sexuelle. Il ne se gênait pas pour faire la sienne sans moi, lui. Cependant, je ne voulais pas passer pour la méchante de service. J’avais mon image de fille modèle à garder, j’y tenais.
Peter me sortit de mes pensées en me relevant les hanches. J’écartais les jambes pour lui ouvrir le chemin qu’il s’empressa de prendre. Toujours aussi délicatement, il recommençait à aller et venir en moi. Beth passa sa main dans mes cheveux et tenta d’approcher ma tête de son sexe lisse. Je n’ai pas osé accéder à sa demande, c’était trop tôt pour moi. Cela ne m’empêcha pas de la caresser et d’oser entrer un doigt en elle, puis un deuxième. Et rapidement, je doigtais mon amie au rythme des coups de hanches délicatement puissants de son frère. Me redressant, j’arrivais tout de même à embrasser timidement ses seins tout en continuant de jouer avec son intimité. Beth serra ma tête contre sa poitrine et mes baisers se firent plus appuyer, jusqu’à prendre la pointe de son sein droit dans ma bouche. Je me suis mise à le téter puis l’embrasser avidement, passer à son deuxième sein et faire de même... toujours en doigtant son intimité.
Sa respiration m’excitait fortement et mes soupirs sonnaient à l’unisson avec les siens. Cela excitait grandement Peter également. Et quand il me signifia qu’il allait éjaculer, Beth me proposait qu’il jouisse dans ma bouche. Je n’y avais pas pensé, mais après tout, pourquoi pas. Si ça pouvait faire en sorte que Julien ne soit pas le premier, c’était toujours un avantage secondaire. J’ai accepté.
En peu de temps, je me retrouvais à genoux, en train de sucer Peter avidement, encouragée par sa sœur qui me caressait agréablement la poitrine. Je n’ai pas attendu très longtemps. Peter n’a pas tardé à éjaculer dans ma bouche. Un peu surprise après la première giclée, j’ai reculé la tête et les giclées suivantes m’ont barbouillé une partie du visage et de la poitrine. Cela ne m’a pas empêché de sucer Peter à nouveau malgré une liqueur visqueuse qui me la remplissait déjà bien la bouche. J’ai d’ailleurs joué un peu avec cette substance qui m’écœurait un peu (moins que je l’aurais pensé) avant d’en avaler une partie. Puis, j’ai senti Beth commencer à me lécher les seins pour me nettoyer. Notre début de soirée s’est terminé par un long baiser au goût du plaisir de Peter que nous avons échangé à plusieurs reprises.
Quand je suis sortie de la chambre, j’étais apaisée comme rarement et j’arborais un grand sourire. Apparemment, je rayonnais. C’est ce que Nicolas m’a dit, discrètement, alors que nous apprêtions à passer à table. La soirée fut très sympathique et très détendue. Peut-être dû au fait que je ne cherche plus à cacher ma relation avec Peter ! Je la vivais même au grand jour, n’hésitant pas à l’embrasser. Cependant, avant de m’engager dans une vie que je pourrais regretter, je voulais en savoir plus sur Peter. Alors, après le repas, au lieu de rester à délirer avec les autres comme je l’avais fait jusque-là, j’ai demandé à Peter de me rejoindre dans la chambre où je dormais. Il y eut quelques remarques sans équivoque, mais tous ont vu à mon expression que je voulais parler sérieusement et non refaire une partie de jambes en l’air.
Nous avons commencé par parler de lui. Il avait eu beaucoup de petites amies. Il savait ce qu’être amoureux voulait dire et il savait aussi ce qu’était une histoire d’un soir, une histoire passionnelle ou histoire compliquée... si belles soient-elles. Il ne m’a pas caché que dès qu’il m’a vue en photo, il a eu envie de me charmer pour me mettre dans son lit. Et quand sa sœur a commencé à lui parler de moi, c’est de mon être qu’il a apprécié les qualités. Me côtoyer pendant 3 semaines fut un véritable cadeau pour lui... alors cette soirée où je me suis laissée séduire, où je me suis ouverte puis offerte à lui... c’était un rêve éveillé. C’est pour cela qu’il ne voulait pas s’enflammer quand je lui disais que j’étais amoureuse de lui. Il me laissait le temps de jauger mon amour pour lui avant de me demander de briser mon couple. Au moins, si ce n’était finalement qu’un feu de paille, il serait le seul à souffrir.
C’était une crème... et j’étais de plus en plus amoureuse de lui à chaque instant passé en sa compagnie.
A côté de cela, Peter me raconta plusieurs de ses expériences. Des positions ou des lieux insolites, mais aussi de grands moments de plaisir. En partageant une femme avec un de ses amis ou en partageant sa compagne du moment avec une autre femme. J’avais un peu blêmi quand il me parla de son plus grand plaisir. Une soirée avec 5 filles et 2 de ses amies ! Après un instant de silence, il se corrigea. C’était son plus grand souvenir avant cette nuit passée avec moi. La grande complicité que nous avions ressentie, jamais il ne l’avait ressentie aussi intensément. Et il ne pensait pas qu’il la connaîtrait à nouveau avec une autre femme. A ces mots, je ne rêvais que d’une chose, partager à nouveau cet intense moment avec lui... ou en me partageant avec quelqu’un d’autre comme il l’avait fait avec Beth ! Mais d’où me venaient toutes ces envies ? C’était comme si j’avais envie de faire tous les interdits de mon éducation de petite fille modèle.
Une sorte de crise d’adolescence tardive ajoutée d’une émancipation sexuelle.
Je faisais figure de petite fille sage à côté de lui. Juste un copain; et pas de quoi fouetter un chat d’un point de vue sexuel. Et puis, ce doux moment passé avec lui. J’ai découvert sa douceur et le plaisir de faire une fellation. Oui, j’en avais déjà fait, mais là, il m’avait laissée faire sans me forcer à rien, sans m’imprimer de rythme et j’avais pris beaucoup de plaisir à ressentir ses réactions. Il y eut aussi ma première sodomie. Douce et relativement agréable. Du moins au début...après ce fut plus compliqué et Peter a eu la délicatesse de ne pas forcer et de ne pas insister. Et puis il y a eu cette première fois sans protection, sur l’envie et sans appréhension. J’étais en totale confiance et cela m’a permis de me libérer totalement pour lui. Cela a débouché sur une seconde sodomie beaucoup plus agréable que la première. Ou plutôt, avec une agréable sensation de douleur.
Peter m’expliqua alors son système de vie. Bien entendu, il était radicalement différent du mien. Coucher à droite à gauche même quand on est en couple... je n’avais vraiment pas cette vision des choses. Partager la personne que j’aime ou me laisser partager non plus d’ailleurs. J’aimais cette vie sans contrainte autant que j’aimais mon image de jeune femme modèle. C’était décidé, j’allais désormais vivre comme je l’entendais tout en gardant mon image. Cette image ne sera qu’une façade et ma véritable identité, l’envers du décor.
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