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L'envers du décor...

Chapitre 6

Dernier cadeau

Hétéro
Le matin du départ, je me suis levée la première. Non pas que j’aie une envie particulière de partir, simplement je n’arrivais plus à dormir depuis un bon moment. J’étais à nouveau tiraillée par les remords. Le lendemain, j’allais retrouver ma famille... et mon petit ami. Allais-je lui dire ce que j’avais fait durant ces 3 derniers jours ? Allais-je m’offrir à lui comme je l’ai fait avec Peter et ainsi accéder à certains de ses fantasmes ? Je n’en savais rien. Peut-être que j’attendrais qu’il me parle de sa « vieille » maîtresse. Peut-être que je ferais comme si de rien n’était. En attendant, une bonne douche me fera le plus grand bien.
Effectivement, ça m’a fait le plus grand bien. La sensation de l’eau chaude qui coulait sur mon corps... j’ai toujours adoré ça. Et ce jour plus qu’un autre. Une fois relativement détendue, j’ai commencé à me savonner. Mais mes pensées m’ont rattrapée et j’ai commencé à transformer mon savonnage en caresse, puis en véritable masturbation. J’étais dans de bonnes dispositions quand Peter est venu me rejoindre. Il a d’abord commencé par me regarder, me caresser avant de venir avec moi. C’était la première fois que je prenais une douche avec un garçon et j’avoue que j’étais un peu nerveuse. Mais dès que Peter commença à se frotter contre moi, je me suis sentie beaucoup mieux. Nous nous sommes nettoyés mutuellement de manière très sensuelle. Alors, quand nous nous sommes embrassés sous le jet de la douche, j’avais tous les sens en ébullition.
L’érection de Peter était déjà conséquente quand je me suis mise à genoux pour le prendre dans ma bouche. J’ai entendu mon amant gémir de satisfaction dans l’instant. Je n’ai jamais été très friande de cette pratique, mais j’avoue qu’avec Peter, je prenais un certain plaisir. Est-ce pour cela qu’il semblait prendre plus de plaisir que mon petit ami ? Peu importe, l’heure n’était pas à ce genre de considération. Pour me remercier du plaisir que je lui avais donné, Peter se baissa et me releva avant d’écarter mes cuisses et de me renvoyer l’ascenseur permettant de faire monter mon plaisir. Et il y parvint assez facilement. Des maladresses de Julien au début de notre relation me sont revenues en mémoire. Il en faisait encore, contrairement à Peter, et ce dernier me mit dans un état proche de l’orgasme avant de se relever et de m’embrasser. Un doux baiser sucré par mon plaisir.
L’un et l’autre avions envie de bien plus. De nous offrir complètement et jusqu’au bout. Peter frottait déjà son érection contre mon intimité que je lui soufflais à l’oreille, ma volonté de le sentir en moi. Un préservatif ? Ce n’était plus d’actualité entre nous. Aller dans sa chambre ? Non, je n’avais pas envie d’être observée, voire rejointe par Nicolas. Alors il m’attrapa par la taille et j’enroulais ma jambe autour de lui pour qu’il commence à me pénétrer. J’en frissonnais de plaisir. Comment Peter avait-il fait pour retrouver sa vigueur après la soirée qu’il m’avait fait vivre ? Il avait certainement dû prendre certains produits stimulants, voire aphrodisiaques ! Après tout, peu importait. L’important était que nous prenions du plaisir.
Depuis le début de mon aventure avec Peter, j’étais en totale confiance. C’est sûrement pour cela que j’arrivais à m’offrir et à m’ouvrir comme ce matin-là. Pas étonnant dans ces circonstances que je sois déjà si proche du plaisir absolu. Et pour que mon amant le sache, je n’hésitais pas à gémir. Je crois que mes gémissements m’excitaient encore plus que je ne l’étais. Et plus j’étais excitée, plus mon plaisir montait, et plus je gémissais.
Mais malgré notre bonheur partagé, je pesais toujours mes 63 kilos, et Peter devait avoir quelques difficultés à garder l’équilibre dans ces environnements humides et savonneux. C’est sans doute pour cela que Peter m’invita à sortir de la douche et m’essuya tendrement. Bien entendu, ni lui ni moi n’avions envie de nous arrêter là. Et je pense que le fait de ne pas savoir si nous pourrions retrouver un tel degré de complicité et d’insouciance amplifiait cette envie. Du moins, pour moi c’était le cas. Pas étonnant, dans ces circonstances, que Peter m’attrape par les hanches pour me déposer sur le petit meuble près du lavabo. Je voyais dans ses yeux le plaisir de me voir jambes repliées et cuisses grandes ouvertes. Il s’est mis à genoux quelques instants pour me régaler à nouveau de quelques coups de langue bien placés avant de se relever.
Mon amant m’a fait frissonner à nouveau en passant sa verge entre mes lèvres intimes puis entre mes fesses, alors qu’il commençait à titiller mon petit bouton avec son pouce. Je n’étais pas contre une nouvelle expérience de ce côté-là, et quand Peter m’interrogea du regard, je lui ai répondu d’un sourire coquin. Je dois bien avouer qu’il m’a fait aimer cette pratique qui me rebutait encore à peine 3 jours plus tôt.
Cependant, bien que j’aime ça, je n’ai pas réussi à transformer cette étrange douleur en plaisir. Je lui ai demandé d’arrêter alors qu’il était entré difficilement de moitié. Néanmoins, j’ai promis à mon amant de m’exercer pour la prochaine fois où nous nous verrons. Est-ce qu’il y aurait une prochaine fois ? Nous n’en savions rien, mais nous espérions. Situation difficile qu’était la mienne d’être amoureuse de deux hommes qui ne me voulaient que pour eux seuls ! Quoi qu’il en soit, Peter prit toutes les précautions pour sortir en douceur de mon popotin. Mais alors qu’il m’embrassait après s’être totalement retiré, je prenais son sexe dur dans ma main pour le faire entrer dans mon corps de manière plus conventionnelle. Et rapidement, mon plaisir est remonté dangereusement, tout comme celui de Peter. Alors je l’ai serré très fort dans mes bras, lui soufflant à l’oreille à quel point je l’aimais et à quel point je voulais le sentir exploser en moi, le sentir me remplir de son amour...
Peter n’était pas loin de l’extase, et moi, je me retenais d’y céder. Je sentais le plaisir de mon amant dans nos baisers, et je le sentais palpiter au creux de mes reins. Et d’un coup, l’explosion. J’ai senti Peter m’inonder dans une satisfaction indescriptible. Quelle sensation aussi nouvelle qu’agréable de le sentir jaillir en moi. Du moins, j’ai senti son sexe avoir des sortes de soubresauts électriques en même temps que je sentais des jets de plaisir me remplir. Je crois que c’est cette sensation qui a déclenché mon orgasme alors que Peter continuait de gicler en moi. J’en avais le souffle coupé et j’ai eu beaucoup de difficulté à le reprendre.
J’avais encore le sourire aux lèvres et la tête dans les nuages quand je m’habillais, gardant en moi le dernier cadeau de Peter avant mon départ. Nous allions bientôt être séparés, et le trajet du retour risquait d’être long ! Mais comme je m’habillais, Peter me demanda une faveur. Mettre un joli décolleté et jouer un peu avec notre ami Nicolas. Je lui ai demandé quelques précisions sur le terme “jouer.” En fait, il voulait que je lui fasse un peu de charme, et comme Nicolas lui avait dit qu’il aimait bien ma poitrine, le décolleté était un moyen sûr d’y arriver. La nouvelle Gaëlle que je tendais à devenir a accepté, non sans une certaine crainte. Et si le jeu débordait ? Ce qui me rassurait, c’est que je pensais difficile de faire l’amour à un garçon dans un bus plein. Le regard et le compliment de Nicolas sur ma tenue ont fait sourire Peter.
Le reste de la matinée s’est déroulée avec une fausse bonne humeur. Le groupe que nous formions n’avait pas envie de se séparer. Et pourtant, d’ici peu, Nicolas et moi reprendrions le bus. Est-ce que la magie reprendrait là où elle s’est arrêtée quand Peter et Bethany viendraient en France ? Comment allait évoluer mon amitié naissante avec Nicolas ? Surtout maintenant qu’il m’avait fait part de ses sentiments à mon égard ! Et puis il y avait Helen, véritablement malheureuse de notre départ. Était-ce vis-à-vis de Nicolas ? Finalement, elle y tenait peut-être plus qu’elle ne me l’avait dit. Peut-être était-elle amoureuse de lui ? Ou... de moi ? En fait, je me posais toutes ces questions pour ne pas me poser LA question qui m’aurait torturée plus que les autres. De qui étais-je amoureuse ? Julien ou Peter ? Depuis ma discussion avec Nicolas, une drôle d’envie était née en moi. Faire l’amour avec les deux hommes de ma vie... en même temps ! Pas sûre d’arriver à réaliser ce fantasme.
Si Peter m’avait fait part de son envie de me partager avec un autre garçon, Julien était trop jaloux et trop possessif. La mélancolie commençait à me prendre sérieusement, et une autre question commençait à revenir me hanter. « Qu’avais-je fait ? »
Au moment des « au revoir », j’ai donné rendez-vous à Peter et Beth pour le mois de février, j’ai eu une certaine émotion en saluant Helen. Celle qui fut ma première amante, la veille, ne serait pas du voyage et je n’avais aucune certitude de la revoir un jour. D’ici peu, j’allais reprendre ma vie et mon image de petite fille modèle. Cette vie ne me plaisait plus autant qu’avant, mais je tenais à garder cette image.
Je montais dans le bus avec le cœur lourd. Nicolas s’est naturellement assis à côté de moi. En 3 semaines, j’avais appris à le connaître et je ne le voyais plus comme un mec qui ne cherchait qu’à me sauter. Certes, il en avait toujours envie, mais c’était différent. Il était devenu un ami sur qui je pouvais compter. Et je savais qu’il ne trahirait pas mon secret. Alors, pourquoi refuser sa compagnie ? Peut-être que le trajet vers les bras de mon petit ami me paraîtrait moins long avec lui.
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