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L'envers du décor...

Chapitre 8

Retour à la réalité

Hétéro
Dès la descente du bus, je suis allée retrouver mon petit ami et mes parents. J’espérais que Nicolas n’ait pas de regards trop insistants vers moi. J’ai versé quelques larmes, mélange de joie et de tristesse, alors que j’étais dans les bras de Julien. « Tu m’as manqué, mon cœur ! » Julien y a cru. Je pense que mes parents aussi. Ma nouvelle vie commençait bien. Mais l’assumais-je tant que ça ? À cet instant, je me mentais à moi-même en pensant que oui.
Sur le chemin du retour, j’ai raconté mon séjour, ce que j’y ai appris, ce que j’ai fait, et comment j’ai vécu en immersion totale. Evidemment, j’ai passé les détails sexuels sous silence. J’étais fatiguée par le trajet et la petite nuit mouvementée que je venais passer. Je me suis endormie dans les bras de Julien. Au moins, le retour m’a paru plus court. J’étais tout de même impatiente de me retrouver seule avec lui pour savoir s’il allait me parler de sa "vieille.” De mon côté, je ne savais pas encore si j’allais aborder ma relation avec Peter.
Une fois arrivée, j’avais envie de passer un peu de temps avec Julien, juste dans ses bras. Malgré mes doutes, malgré mes sentiments pour Peter, j’aimais sincèrement mon petit ami. Je me suis blottie dans ses bras dès qu’il fut assis sur mon lit. Après quelques minutes de doux silence et de regard tendre, j’ai osé lui poser une question. « Ça s’est bien passé ces 3 semaines pour toi ? Ma sœur n’a pas été trop pénible ? » Il m’a répondu que mis à part un peu de charme plus ou moins volontaire, elle avait été sage. En fait, depuis qu’il lui donnait des cours de mathématiques, Heidi et lui s’étaient un peu rapprochés et ils s’entendaient mieux. Il avait pu mettre les points sur les i, et depuis, elle le laissait tranquille. J’étais en partie rassurée. Ma sœur est bien plus jolie que moi, et je craignais que Julien succombe à son charme.
En même temps, cela m’aurait arrangée ! « Et... avec ma culotte ? » Avant de partir, je lui avais laissé une culotte pour ses looooongues soirées solitaires. Il m’a simplement dit qu’il fallait qu’il la lave avant de me la rendre. J’ai fait la fille offusquée, mais je m’y attendais. J’ai senti mon cœur s’emballer quand Julien m’a demandé si j’avais mis la nuisette qu’il m’avait offerte. « Oui, je l’ai mise une fois ou deux parce que tu me manquais. » Je ne me suis pas vanté d’avoir dansé avec au milieu du salon, ni d’avoir porté le string assorti, le soir où j’ai craqué pour Peter.
Puis Julien m’interrogea sur Bethany. Il voulait en savoir plus sur celle qui avait partagé ma vie durant les 3 dernières semaines. Je lui en ai fait un portrait, je lui ai montré des photos... mais je sentais, d’après ses questions, qu’il voulait savoir si j’avais eu des rapports intimes avec elle. J’ai laissé planer le doute vu qu’il ne m’a rien demandé ouvertement. Il y eut quelques instants de silence que j’ai rompu par une question semi-innocente. « Tu ne trouves pas que je suis un peu trop... poilue ? » Il est vrai que jusque-là, je ne m’étais jamais vraiment inquiétée de l’esthétique de ma toison. Julien a tenté d’esquiver la question. « Bien sûr que non ! Tes jambes sont vraiment très douces. » Après lui avoir apporté quelques précisions, il ne pouvait plus reculer. Il n’a pas fait le faux pas que j’attendais. « Je n’ai pas de point de comparaison puisque je n’ai jamais vu d’autres filles nues. Mais c’est vrai que c’est un peu... la jungle ! » J’avoue avoir eu un peu honte.
Surtout en repensant aux quelques personnes qui m’avaient vue nue ces derniers jours. Je me suis levée. « C’est l’heure de la douche, je vais résoudre ça. »
J’avais vraiment envie de prendre une douche de toute façon. J’ai fait ce que j’aurais dû faire depuis longtemps, tailler ma toison. Je n’ai pas tout retiré, mais le triangle que j’avais laissé me semblait beaucoup plus attirant. J’espérais que ça plairait à Julien... et à Peter. Puis j’ai fait couler l’eau chaude sur mon corps. Je n’ai pu m’empêcher de repenser à Peter et du bien qu’il m’avait fait la veille, sous la douche. Mon envie était trop forte et je n’ai pas cherché à y résister. Je me suis fait du bien en repensant à cette dernière offrande de mon amant. Waouh ! Quel orgasme ! Peut-être que celui qui était resté bloqué dans le bus est venu rejoindre celui-ci. J’en tremblais encore quand j’ai rejoint Julien dans ma chambre. Il était allongé sur mon lit. J’étais encore très excitée et je me suis jetée sur lui. Oubliée la suspicion de m’avoir trompée. Après tout, moi aussi, je lui avais été infidèle. Mes soupçons n’avaient finalement été qu’une excuse pour céder à mes envies.
A ce moment-là, j’avais juste envie de faire l’amour. Alors avec une certaine impatience, j’ai dégrafé son jean et très rapidement, j’ai pris Julien dans ma bouche.
C’est certain, Julien me laissait moins de liberté que Peter, mais j’appréciais de sentir son plaisir. Je montais et descendais le long de sa verge tendue que je sentais encore grossir dans ma bouche. Et puis je me suis redressée pour faire glisser mon peignoir sur mes épaules. Dans la foulée, il a dégrafé mon soutien-gorge et pendant que je finissais de le retirer, Julien s’est débarrassé du reste de ses vêtements. Presque en position de 69, je frottais son ventre de la pointe de mes seins, et c’était très excitant.
Petit à petit, Julien me libérait de mon peignoir avant de me retirer ma culotte. Il me fit une remarque sur ma « jolie coupe de printemps » tout en y perdait ses doigts, pendant que je continuais mes lentes montées et descentes sur son sexe dur. Et enfin, Julien consentit à me rendre le plaisir que je lui donnais d’un trop court 69. J’adore ça, mais visiblement, Julien voulait autre chose et ne m’a pas laissé le temps de savourer. Devant l’impatience de Julien, je lui ai demandé un préservatif, et comme j’avais aimé le faire à Nicolas, je l’ai déroulé moi-même sur son membre tendu d’envie que je me languissais de sentir en moi. Et puisque c’était réciproque, autant que ce soit dans une position que j’apprécie. En plus de cela, la position de la cuillère me permettait de ne pas culpabiliser de penser à Peter pendant que je sentais mon petit ami me pénétrer.
Julien a tout de même tenté sa chance en se perdant un peu entre mes fesses. « C’est pas le bon endroit ! » Alors je l’ai attrapé et je l’ai dirigé entre mes lèvres intimes. Excitée comme rarement je l’avais été avec mon petit ami, j’étais bien lubrifiée et Julien s’enfonça sans difficulté. J’espérais ne pas connaître mes petites douleurs abdominales cette fois-ci, comme ça avait été le cas avec Peter, mais Julien retomba dans ses habitudes de me donner des coups de reins puissants et rapides. Certes, j’en gémissais de plaisir, mais j’aurais aimé un peu plus de douceur et de tendresse pour nos retrouvailles.
Alors que Julien m’agrippait par les hanches en augmentant encore sa cadence, je me demandais si c’était lui ou mes pensées vers Peter qui faisaient monter mon plaisir. Alors par moments, je modifiais un peu ma position, resserrant les cuisses, les écartant à nouveau. Je dois admettre que c’était agréable, mais si je n’étais pas en train de penser à Peter, je n’aurais certainement pas pris autant de plaisir. Puis je nous ai fait changer de position. En chevauchant Julien, je pensais enfin imposer un rythme plus doux, mais Julien reprit le sien. Ce n’était pas forcément désagréable, mais ce n’était pas ce dont j’avais envie. Cependant, j’ai réussi à faire glisser ses mains de mes hanches à mes seins, et Julien m’a laissé l’initiative. J’ai pris un rythme qui me correspondait mieux. Plus doux, plus lent, et j’ai senti un grand frisson m’envahir au moment où j’ai embrassé Julien. Un baiser langoureux et tendre comme je les aime.
Julien s’est d’un coup transformé, prenant soin de mes seins en les embrassant. Je les ai sentis pointer dans sa bouche. Mais ce fut une douceur de courte durée. Au moment où je me suis redressée, Julien recommença à se prendre pour un marteau-piqueur. Malgré tout, j’y prenais un plaisir audible.

J’ai profité que Julien ralentisse à nouveau pour lui souffler à l’oreille que j’avais envie d’essayer un truc. J’étais dans un état d’excitation avancé, et à force de penser à Péter, je voulais à nouveau ressentir cet étrange plaisir anal. Mais je me suis ravisée alors que je me mettais à quatre pattes. Julien était loin d’être le plus précautionneux du monde, et je craignais qu’il y ait plus de douleur que de plaisir. J’ai tout de même failli céder à mes envies profondes aux moments où Julien s’aventura entre mes fesses. Mais Julien avait un sexe plus gros que Peter, et déjà qu’avec lui, ça n’avait pas été qu’une formalité... Il m’a suffi que je remue un peu des fesses pour que Julien comprenne et qu’il se frotte entre mes lèvres humides avant d’entrer en moi.
Comme il reprenait son rythme, je glissais une main entre mes cuisses. Me masturbant en même temps que je le sentais aller et venir en moi, j’avais encore la tête avec Peter, avec Helen, avec Bethany ou encore Nicolas. Et quand Julien s’arrêta pour me mettre sur le dos, je pensais encore plus à Peter et à la liberté qu’il m’avait laissée. Certes, c’était Julien qui était en train de me faire l’amour, mais c’est bien à mon amant que je pensais, à tout le bien qu’il m’avait fait, à tout le plaisir que j’avais pris... et repensant à ce plaisir, je l’ai senti monter en moi alors que Julien me prenait profondément. Il m’embrassa juste avant d’exploser et j’ai repensé à cette sensation quand Peter avait éjaculé en moi. C’est sans doute pour cela que j’ai eu ce frisson quand Julien poussa un râle qui résonna dans notre baiser. Moi j’ai été beaucoup plus discrète. Juste un souffle profond. Bien loin des vocalises que j’avais exprimées du côté de Brighton.
Pourtant, après avoir repris notre souffle, Julien me fit une remarque qui me glaça. « Tu as été beaucoup plus expressive que les autres fois ? C’était meilleur ? » Je lui ai dit que c’était à cause du manque, très certainement. Il n’a heureusement pas compris ce que je voulais dire. Peter me manquait déjà et parce que je pensais à lui, j’avais été plus expressive.
Pour évacuer mon trouble, j’ai reparlé de mon séjour. Je m’étais vraiment bien entendue avec Bethany, et j’étais vraiment impatiente de l’accueillir pour son immersion totale en France. J’espère que Julien ne s’était pas imaginé des choses entre Bethany et moi. Ni même qu’il ait eu l’idée d’un plan à trois. En même temps, si cela permettait qu’il me partage avec Peter, pourquoi pas. Et si cela pouvait permettre à Julien d’apprendre la douceur et la tendresse par la même occasion, alors ce serait un très grand moment pour moi. Mon fantasme m’habitait de plus en plus, et une autre idée me traversa l’esprit. Plutôt que d’attendre cet hypothétique partage qui pourrait influencer la manière de faire de Julien, pourquoi ne pas lui apprendre moi-même. Nous en sortirions grandis, lui et moi, et peut-être que notre couple survivrait à nos écarts respectifs. Vaste programme que j’ai tenté de commencer.
Malgré ce bon week-end, mon retour à ma vie estudiantine fut un peu difficile à vivre. Je n’arrivais pas à assumer ce que j’avais fait avec Peter. Avec Nicolas non plus d’ailleurs. Et le fait qu’il se rapproche de moi, tant en cours qu’en dehors, n’arrangeait pas les choses. De plus, mes envies étaient débridées, et j’avais beaucoup de difficulté à les contenir. C’est sans doute pour cela que je suis allée acheter quelques jouets intimes que je prenais grand soin de ranger. Mais, seule dans ma chambre d’étudiante, je me mettais à rêver que Peter ou Julien me faisait l’amour comme je le décidais. Et pour ne rien arranger, les messages que j’échangeais avec Peter étaient d’une banalité déconcertante. Il avait eu tout ce qu’il voulait de moi et je m’imaginais déjà que je ne comptais plus pour lui. Pas étonnant que je sois tombée malade avant la fin de la semaine.
J’ai eu une forte fièvre, des frissons et tout ce qui s’en suit... Nul doute que les remords qui me hantaient en étaient la cause réelle. J’avais de plus en plus l’impression de m’être fait des idées sur les sentiments de Peter envers moi. En parallèle, je pensais de plus en plus que Julien m’avait été finalement fidèle. J’avoue que ça m’avait arrangée de croire à son infidélité, ça m’avait donné une excuse pour céder à mes envies. Même si je me rattachais à un doute hypothétique, je n’étais plus vraiment sûre de moi. Il fallait que je lui parle de Peter, pour voir sa réaction, pour voir s’il avoue quelque chose. J’avais besoin de savoir, et le fait d’être fortement malade me donnait un prétexte réel de rentrer plus tôt.
J’attendais que ma mère vienne me chercher, blottie sous une tonne de couvertures, dans ma chambre surchauffée et simplement vêtue d’un gilet de grosse laine et d’une culotte. Je ne me sentais pas très bien, mais j’avais tout de même des pensées coquines. Aussi, à moitié nue dans mon lit, je pensais aux deux amours de ma vie. Dans le même temps, je passais et repassais les mains sur mon corps pour essayer ma sueur, et je n’arrêtais pas de me tourner et retourner dans mon lit. Si bien qu’à un moment, je me suis retrouvée avec la couverture entre les cuisses, m’effleurant l’intimité au travers de ma culotte, et ne sachant plus très bien si j’essuyais ma sueur ou si je me caressais. Si on ajoute mes pensées où Péter et Julien m’embrassaient à tour de rôle, je ne me suis nullement étonnée de remuer du bassin contre la couverture. « Oui Peter, continue ! » Les doigts de ma main droite effleuraient ma culotte tandis que je passais ceux de ma main gauche sur ma bouche que j’ouvrais légèrement.
Je commençais à suçoter mon index, imaginant le sexe de Julien. Mais rapidement, la couverture ne me suffisait plus, et j’ai glissé une main entre mes cuisses, continuant mon mouvement de bassin pour appuyer un peu plus cette douce caresse. « Oui, les garçons ! Prenez soin de moi ! » J’écartais alors ma culotte pour frotter doucement ma toison humide. C’était bon, et je sentais déjà un doux frisson m’envahir. Je continuais de suçoter mon doigt, imaginant Julien dans ma bouche, quand le majeur de mon autre main commençait à se perdre en moi. Je n’étais pas trempée que de sueur, et Peter n’eut aucune difficulté à trouver son chemin au creux de mes reins. Rapidement, je me suis mise à gémir, me caressant, me fouillant, toujours en suçotant mon doigt. Je soupirais de bonheur « Oui, les garçons, régalez-moi ! » Je frottais, frottais et frottais encore mon intimité en caressant tout mon corps chaud et moite.
Et je sentais ce plaisir monter de plus en plus, envahissant mon corps d’un frisson soudain agréable.
Et j’imaginais Peter et Julien retirer ma culotte ensemble et me caresser sur l’ensemble de mon corps, alors que je me mettais sur le dos. Mes seins, mon ventre, mes cuisses, mon intimité... mes mains étaient les leurs, et je plongeais peu à peu dans ce plaisir que j’aimais tant. J’allais de plus en plus vite, sur mon corps, dans mon corps, devant, derrière, les deux à la fois, profondément, agréablement. « Oui les garçons, faites-moi jouir ! » Je sentais le plaisir monter, monter et monter encore... jusqu’à ce qu’il m’emporte d’une série de spasmes comme rarement j’en avais connu. J’ai senti mon vagin et mon anus se contracter sur mes doigts, alors que je me cambrais dans un cri silencieux de plaisir. La bouche grande ouverte, j’aurais voulu sentir Peter et Julien jouir en moi et me remplir en même temps que j’étais emportée par ce terrible orgasme.
Mais ce n’était que mes doigts et rapidement, trop rapidement, je sentais la réalité reprendre son court, me caressant doucement la vulve, la poitrine, puis m’enroulant à nouveau dans ma couverture. J’étais toujours aussi maale, mais j’étais apaisée.
Ma mère est arrivée une petite demi-heure après mon extase. Elle m’a fait prendre une douche avant de partir. J’étais tellement mâle que cela m’a fait du bien. La tête avait eu son moment de bien-être, c’était au tour du corps d’avoir le sien. Après cela, ma mère m’a littéralement chargée dans la voiture et nous sommes rentrées. Un cauchemar ce trajet ! J’étais heureuse de retrouver mon lit. La fièvre ne redescendait pas, j’atteignais presque 40°C. Autant dire que je n’ai même pas réalisé que Julien est venu me voir après ces cours. Il a décidé de rester avec moi pour la soirée, mais j’étais absolument incapable de lui parler de quoi que ce soit. J’ai tout de même apprécié sa présence et cela m’a fait plus culpabiliser encore un peu plus de mon écart. Dans la soirée, après que j’eus dormi dans le canapé, Julien est venu m’apporter une soupe qu’il avait préparée. J’ai apprécié et cela m’a permis de reprendre quelques forces. C’était délicieux et je le lui ai dit.
Ma mère a fini sa gorgée avant de me dire : « C’est normal ma puce, Julien y a mis tout son amour ! » J’ai compris bien plus tard la véritable signification de cette phrase. A cet instant, j’ignorais que ma mère avait masturbé mon petit ami pour qu’il éjacule dans mon bol alors, sur le coup, j’ai souri à Julien. Etais-je en train de retomber amoureuse de lui plus que de Peter ? C’était probable.
Julien a même voulu rester dormir avec moi malgré ma fièvre. J’étais bouillante, mais ça ne l’a pas empêché de me prendre dans ses bras pour me câliner. Je lui tournais le dos et, malgré ma culotte, il avait calé son début d’érection entre mes fesses. Je m’en suis amusé « Tu essaie de prendre ma température ? » Je savais qu’il en avait envie et j’étais de plus en plus disposée à accepter. En fait, il m’aurait fallu une certitude absolue qu’il n’avait rien fait. Alors, j’ai voulu soulager ma conscience et voir s’il allait m’avouer quelque chose. Il faisait noir, c’était plus facile de parler. « Julien... j’ai fait une connerie ! » Il y eut quelques instants d’un pesant silence.
— Quoi comme connerie ? — J’ai... je t’ai... — Tu as eu une aventure, c’est ça ? — Tu le savais ? — Disons que je l’ai senti ! — Je suis désolée... je... j’ai.— Allez Gaëlle... ne pleure pas. Explique-moi comment ça s’est passé. — J’avais bu et... je me suis laissée séduire. — Par qui ? — Un ami de Beth !
Jusqu’à ma dernière phrase, il avait gardé une forte érection, bien calée entre mes fesses malgré ma culotte. Il devait s’imaginer un truc entre Bethany et moi. Dès que je lui ai signifié que c’était un autre homme, je l’ai senti débander instantanément. « Je suis désolée... J’ai... Je veux être franche avec toi et ne rien te cacher. C’est important pour moi. » Je lui ai expliqué le contexte. Le manque, l’alcool, les compliments... « J’ai craqué ! » Je ne suis pas rentrée dans les détails, je voulais voir sa réaction. Déjà, le fait de lui dire que c’était un ami et non le frère de ma correspondante me rendait peu fière. « Et... vous vous êtes protégés ? » Je ne sais pas s’il voulait savoir jusqu’où nous étions allés ou la manière dont je m’étais offerte. Mais une chose me semblait claire, Julien cherchait une comparaison. Je le sentais, je ne m’étais pas fait d’idée... lui aussi était allé voir ailleurs. Persuadée qu’il ne dirait rien, j’ai voulu le culpabiliser en minimisant les faits.
— En fait... on n’a pas été jusque-là ! — C’est-à-dire ? — On s’est embrassés en se déshabillant. Puis on s’est caressés... Et on a fait un 69. — Et ? — Je, j’ai... J’ai eu un gros orgasme. — Et lui ? Il a éjaculé ? — Oui, pendant que je le suçais. — En 69 ? — Non... Je lui faisais... Il était entre mes seins et je lui suçais le... le bout qui dépassait. — Donc il a joui... dans ta bouche ?
J’ai hésité à lui faire mal. A lui dire que oui, Peter avait rempli ma bouche et que j’avais aimé avaler. Cela dit en passant, je n’aurais rien fait d’autre que dire la vérité à ce moment, mais je craignais qu’il ne me le réclame plus tard.
— Non, tu sais très bien que ça me dégoute. — Alors sur tes seins ? — J’en ai eu un peu, mais non... il... j’ai... je me suis poussée. — Et ça s’est arrêté là ? — Oui, on n’a rien fait de plus.
J’ai guetté ses réactions malgré le noir. Il n’a fait que m’embrasser. J’étais trempée par l’émotion tant que par la fièvre. Durant notre baiser, il me mit sur le dos avant de se mettre sur moi. Qu’espérait-il ? Une compensation ? Je sentais qu’il me cachait quelque chose, alors c’était hors de question. Paradoxalement, je me serais très certainement offerte comme jamais s’il avait parlé. Mais Julien ne disait rien, il se frottait à moi en bandant comme un âne. J’ai tenté qu’il avoue, persuadée que j’étais que la rumeur était fondée. « Tu m’en veux pas ? » Pour seule réponse, Julien m’embrassa et me souffla à l’oreille « J’ai envie de toi, Gaëlle ! » Quel idiot ! J’étais souffrante, j’étais mal de lui avoir avoué une infidélité, et lui il ne pensait qu’à baiser ! Alors qu’il forçait un peu pour entrer en moi, je l’ai repoussé. « Pas comme ça s’il te plaît !
Et puis, j’ai pas trop envie... je me sens pas très bien. » Julien s’est arrêté et je me suis remise sur le côté, lui tournant le dos. Il s’est tout de même collé à moi, son érection entre mes fesses et une main entre mes seins. « Excuse-moi Gaëlle, je ne sais pas ce qui m’a pris. Je n’aurais pas dû. » J’étais trempée de transpiration, mais, visiblement, ça ne le dérangeait pas. J’ai rajusté ma culotte en maugréant et je me suis assoupie rapidement malgré mon mal-être.
Cette nuit-là, j’ai fait un rêve étrange. Certainement, mon envie profonde, mon fantasme pas totalement assumé, s’exprimait ainsi. J’étais dans ma chambre d’étudiante, assise sur mon lit, Julien à ma droite et Peter à ma gauche. Ils discutaient ensemble des fois où ils m’avaient fait l’amour. Julien n’avait l’air nullement choqué d’apprendre tout ce que Peter et moi avions fait, bien au contraire. L’un et l’autre parlaient de ce que j’aimais faire avec eux et tout se passait bien.
Pourtant, il y avait des choses qui ne collaient pas. C’était bien ma chambre, c’était bien mon lit, mais... était-ce un rêve ou un fantasme ? Pourquoi étais-je habillée de manière si provocante. La dentelle de mon top laissait clairement voir que je ne portais pas de soutien-gorge. De plus, mon pantalon de cuir (je ne me souvenais pas en avoir un) me faisait une seconde peau. D’ailleurs, comme m’ont fait remarquer les garçons, on n’avait pas besoin de me le retirer pour savoir que je portais une culotte de la même dentelle que mon top. Et puis cette atmosphère étrange. J’étais entourée de mon petit ami et de mon amant et tout se passait bien.
Et il y eut ce moment assez surréaliste où Julien proposa à Peter de me caresser les seins. Ce dernier ne se fit pas prier, et en très peu de temps, 4 mains naviguaient sur ma poitrine. Rapidement, je me retrouvais les seins à l’air et déjà prise d’assaut par les bouches de mes deux compagnons. Dans le même temps, Peter avait déjà ouvert son pantalon et sortit son érection. Je me suis alors levée et fit glisser mon pantalon très sensuellement jusqu’à mes chevilles avant de m’en débarrasser.
Reprenant ma place sur mon lit, je commençais à masturber Peter pendant que Julien se débarrassait à son tour de son pantalon puis de son slip. Lui aussi avait une belle érection que je commençais à lui sucer alors qu’il s’adressait à Peter. « Tu permets, j’étais là avant toi ! » Je suçais Julien tout en continuant de masturber Peter, puis je l’ai pris à son tour dans ma bouche tout en branlant Julien. Je suis passée de l’un à l’autre à plusieurs reprises, sentant l’excitation nous gagner tous les trois. Un temps, j’ai rapproché les deux sexes pour les lécher en même temps avant de reprendre mon alternance de fellation. J’aurais voulu les prendre dans ma bouche en même temps, mais celle-ci était soudain devenue trop petite.
Et puis, Julien prit position pour que je le prenne entre mes seins. Peter lui donna raison. « Elle se débrouille vraiment bien, tu aurais eu tort de t’en priver ! » Comme Julien allait et venait entre mes seins que je resserrais, Peter baissa ma culotte et plongea sa tête entre mes cuisses. Je lui laissais l’accès pour qu’il puisse me régaler de ses coups de langue, alors que je reprenais Julien dans ma bouche.
Mais j’avais envie de partager d’autres plaisir avec eux, et comme Julien était là avant, je l’ai allongé sur le dos et lui ai déroulé le préservatif venant d’apparaître dans ma main sur son érection que j’ai chevauchée rapidement en lui soufflant une phrase à l’oreille. « Fais-moi l’amour mon cœur ! » Je savais que Peter aimait me voir faire l’amour avec un autre en se masturbant, et je lui offrais ce plaisir avant qu’il ne nous rejoigne pour que je le prenne à nouveau dans ma bouche au rythme où je sautillais sur Julien qui allait et venait en moi avec un inhabituel délice.
Mais Peter voulut lui aussi sa part de plaisir, et je quittais donc Julien pour que Peter me prenne en cuillère, certainement ma position préférée. Il allait et venait en moi sans préservatif, et Julien s’en étonna. Peter lui fit remarquer que chacun d’eux avait ses privilèges. Julien avait pris mon pucelage, Peter avait été le premier, et le seul à ce jour, à m’avoir pénétrée sans protection. Peter lui signifiant d’autres premières également. Le fait d’avoir joui en moi, mais aussi dans ma bouche, et que j’avais même avalé sa semence. Julien en prenait note tout en m’embrassant langoureusement pour étouffer mes soupirs de plaisir.
Et puis Peter déserta mon corps, avant de s’adresser à Julien. « Tu permets, mais ça aussi, je lui ai fait avant toi. » Et alors que Peter glissait son érection entre mes fesses, Julien lui répondit calmement. « Mais je t’en prie... je n’y ai pas le droit de toute façon. » Peter roula sur le dos, m’emmenant avec lui, et je me suis laissée glisser le long de son érection qui investissait mes entrailles. Faisant face à Julien, ce dernier put apprécier le spectacle. Mon amant était déjà bien en moi que mon petit ami s’approcha pour frotter sa verge dure et encore encapotée entre mes lèvres intimes. Il n’eut aucun mal à entrer moi, et je me suis sentie fondre de plaisir sous l’assaut des deux garçons que j’aimais. Je soupirais sans retenue mon plaisir, quand soudain l’image devint floue. Ma chambre, mon lit et même mes deux amours devinrent presque irréels. Pourtant cette sensation d’être prise des deux côtés de mon anatomie semblait bien présente.
Et la sensation que Julien et Peter se retirent en même temps de mon corps m’arracha un soupir de plaisir qui me réveilla brusquement.
J’avais la culotte baissée, et j’ai entendu clairement « Je vais te prendre la température, mon amour ! » Le rêve devenait partiellement réalité, et pas vraiment la partie que je préférais. Avais-je dit ou fait quelque chose dans mon sommeil ? J’ai décidé de ne pas réagir et de jouer un peu avec ses réactions. Même si Julien est entré d’environ 1 à 2 centimètres, je l’ai empêché de réaliser son fantasme et j’ai pris beaucoup de plaisir à le faire. Quand je l’ai senti éjaculer alors qu’il n’avait que son gland très partiellement en moi, j’ai senti une vague de satisfaction m’envahir. En revanche, même s’il est venu m’embrasser le dos, j’aurais apprécié qu’il m’essuie un minimum les fesses après sa petite affaire. Je lui ai tout de même lancé un « Je t’aime ! », essayant de faire celle qui dormait à moitié.
J’étais perturbée par la tentative de Julien. La fièvre était un peu tombée et j’avais repris des forces. Cependant, une sorte de mal-être différent de celui qui m’avait rendue malade s’empara de moi. Était-ce mon rêve érotique qui m’avait fait dire ou faire quelque chose dans mon sommeil et qui aurait excité Julien ? Avait-il réellement essayé d’abuser de moi ? Et pourquoi ne lui ai-je pas manifesté de désaccord ? La première fois, il s’était arrêté. Peut-être que finalement, j’aimais être maltraitée !
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