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L'envers du décor...

Chapitre 9

Gaëlle mène l’enquête

Hétéro
J’allais mieux, mais je n’ai retrouvé le sourire que le mercredi suivant. Est-ce le message de Peter pour prendre quelques nouvelles ? Certainement ! Il avait appris par Nicolas que j’étais malade, et son message m’a beaucoup touchée. Quoi qu’il en soit, j’avais décidé de tout mettre à plat. C’est sans doute pour cela que j’ai appelé juste après son message. Il était déjà tard et je ne l’aurais certainement jamais appelé s’il ne m’avait pas envoyé ce message d’amour et de rétablissement.
J’ai eu du mal à lui parler au début, et puis d’un coup, tout s’est libéré. Les banalités ont laissé place à ce que j’avais sur le cœur. J’aimais profondément Peter comme rarement on aime une personne. Pas parce qu’il m’a fait beaucoup de bien en me faisant l’amour, pas parce qu’il était doux, pas parce que je le trouvais beau... Bien sûr que ça comptait, mais j’avais cette sensation étrange dès que je pensais à lui. Je ne savais ni pourquoi ni comment, mais je savais ! Quand je lui ai fait part de ce que je ressentais et de la force de mon amour pour lui, il m’a dit que c’était réciproque. Cependant, je n’arrivais pas à concevoir de quitter Julien. C’était mon premier petit ami et mon premier amant. Mes premiers baisers, mes premières émotions, je les avais vécus avec lui. Peter me disait de me laisser du temps. Ça ne nous empêchait pas de vivre notre amour à distance. Nous nous verrions bientôt et nous pourrons en profiter.
J’ai voulu mettre les choses au clair avec Nicolas également. Nous nous entendions bien, mais nous n’avions jamais reparlé de notre trajet retour. Aussi, avant même le début des cours, je lui ai demandé de passer à mon appartement le soir même. J’avais le cœur qui battait la chamade quand je lui ai ouvert la porte. Il a salué Sabrina et nous sommes directement allés dans ma chambre. A peine ma porte fermée, il a eu une phrase qui a bien détendu l’atmosphère. « Tu t’es enfin décidée à coucher avec moi ? » J’ai ri un bon coup avant de reprendre.
— Pas encore, mais c’est de ça dont je voulais te parler. — De coucher avec moi ? Mais c’est quand tu veux ! — Tu te souviens de notre jeu dans le bus ? — Comment je pourrais oublier !
J’avais beaucoup apprécié de jouer avec lui, mais je voulais connaître son point de vue. Nicolas a mis cartes sur table. Comme il me l’avait déjà dit, il avait des sentiments pour moi et il était conscient que ce n’était pas réciproque. Pour lui, ce qu’il s’était passé dans le bus était un cadeau. Si je voulais recommencer, ou même aller plus loin, il serait tout à fait d’accord. Mais quoi qu’il arrive, il ne me forcerait jamais à quoi que ce soit. « Et le jour où tu te décides, si ta coloc’ veut participer y a pas de problème ! » J’aimais quand il sortait ce type de phrase. Ce n’était jamais sérieux, même s’il n’aurait pas dit non à pareille circonstance. Et puis, ça me faisait toujours rire.
Il y eut un petit moment de silence avant de sentir mes larmes rouler sur mes joues. La culpabilité, peut-être, d’avoir laissé Julien profité de mon état de faiblesse, associée à celle que j’avais déjà de m’être laissé séduire par Peter au point de vouloir recommencer. J’en ai parlé à Nicolas et je lui ai demandé son avis sur la situation. Une maîtresse potentielle, et sa tentative. Il était du même avis que moi, Julien était tout à fait capable d’avoir une maîtresse. “Alors il faut que je le laisse tomber !” Nicolas grimaça. Il me proposa d’aller chercher une pizza et de m’exposer son point de vue plus en détail. J’ai accepté.
En attendant la pizza, je suis allée me passer un peu d’eau sur la figure. Sabrina m’a rejoint dans la salle d’eau pour me demander comment j’allais. Nous n’avions pas trop eu le temps de parler depuis mon retour. En fait, je n’en avais pas trop envie. Je lui ai dit que tout allait pour le mieux, mais elle n’était pas dupe.
— T’es sûre que tu vas bien ? — Je t’ai dit oui. — J’ai cru que ton nouveau petit copain t’avait plaquée. — Mon nouveau petit copain ? — Ouais, à une autre ! Tu es bizarre depuis ton retour de voyage et... — Et ? — Et vu comment le mec te regardait... — Je sais, il est amoureux. Mais c’est pas mon copain.
— Alors qui c’est ? — C’est Julien mon copain... tu le sais très bien !
Sabrina me regarda avec son air incrédule. Je l’ai vu dans le reflet du miroir. « OK, c’est le frère de ma correspondante ! Mais tu dis rien à Julien. » Le visage de Sabrina s’illumina. « J’y crois pas ! La petite fille modèle a un amant ! » Si elle promettait de ne rien dire, je lui racontais tout. Elle a promis, je lui ai raconté ma rencontre avec Peter et TOUT ce que nous avons fait. Elle n’arrivait pas à y croire. Moi qui avais été le modèle de tout le lycée, j’avais un amant. Et ce que nous avions fait, lui et moi, ne collait pas à mon image. J’en étais ravie. « Et tu sais pas tout ! » Je lui ai raconté le trajet du retour et la séance de masturbation mutuelle avec Nicolas. « Waouh ! N’empêche, t’as eu raison... il est trop mignon. » Au moins, Nicolas pourra se rabattre sur Sabrina !
J’ai passé une bonne fin de soirée avec mes deux amis. En mangeant nos pizzas, Nicolas me décida à mener l’enquête sur l’infidélité présumée de Julien. Il m’aiderait si j’avais besoin, Sabrina également. J’avais un nœud dans le ventre. Avais-je vraiment envie de savoir ? Il était tard quand Nicolas décida de rentrer chez lui. Ou plutôt très tôt le matin. En tout bien tout honneur, j’ai proposé qu’il finisse la nuit à l’appartement. Notre canapé était plutôt confortable et Nicolas n’était nullement gêné de dormir en caleçon.
J’avais passé ma chemise de nuit sexy, sans trop savoir pourquoi, et j’allais me coucher quand j’ai entendu Sabrina glousser. J’ai jeté un œil en ouvrant légèrement la porte. Sabrina avait une chemise de nuit XXL bien tendue par son opulente poitrine, et Nicolas était déjà en caleçon, mais rien d’indécent. J’ai hésité quelques instants, mais vu qu’il ne se passait absolument rien d’autre qu’une discussion, j’ai rejoint mes amis. « Qu’est-ce qui se passe ? » Je n’avais pas l’air de les déranger, et heureusement, car je m’en serais voulu d’avoir brisé quelque chose. « Rien, je demandais juste à Nicolas s’il était sûr de vouloir dormir dans le canapé. Il pourrait prendre mon lit et qu’on dorme ensemble toutes les deux. Ton lit est super grand. T’en penses quoi ? » C’était une bonne idée. Espérais-je secrètement qu’il se passe quelque chose quand j’ai dit à Nicolas qu’il pourrait nous rejoindre s’il faisait un cauchemar ?
Aucune idée, mais quand Nicolas a dit « C’est un cauchemar de vous savoir toutes les deux dans le même lit et moi dans un autre ! » je suis rentrée dans ma chambre en laissant la porte grande ouverte.
J’étais déjà couchée quand ils sont venus me rejoindre pour que nous dormions tous les trois dans mon lit. Juste dormir ! Nous avons pourtant eu quelques idées salasses exprimées à haute voix et l’érection non dissimulée de Nicolas. « Vous me faites bander les filles ! » J’ai fait celle qui dormait déjà et je n’ai donc pas réagi, contrairement à Sabrina. « Moi, je pointe. » Je ne saurais dire la véracité des faits, mais il n’y eut plus un mot après ça. J’ai tout de même entendu quelques mouvements qui ont éveillé mon imaginaire. Je ne devais pas être loin de la réalité en imaginant Sabrina vérifier les dires de Nicolas sur son érection. Ce dernier devait faire de même avec l’opulente poitrine de ma colocataire. J’en étais presque jalouse, de sa poitrine comme de ce qu’elle faisait à mon ami. Masturber ce sexe que j’avais eu en main et dans ma bouche quelques semaines plus tôt ! Je me demande encore aujourd’hui pourquoi j’ai lutté contre cette envie de les rejoindre dans leur jeu.
Pourquoi je ne me suis pas laissé aller à mes envies les plus sombres pour que cette nuit dérape en partie de sexe ? Au fond de moi, j’étais encore une petite fille sage dont j’ai toujours l’image aujourd’hui aux yeux des autres.
Je fus la dernière levée, mais dès mon réveil, j’ai envoyé un message à ma sœur. Je voulais rencontrer son ami qui avait vu Julien avec une autre femme. Qu’avait-il vu ? Était-ce bien Julien ? Qui était cette femme ? Finalement, j’avais besoin de savoir. La rencontre aurait lieu le vendredi suivant, à mon ancien lycée. J’étais impatiente, en même temps terriblement fébrile.
L’ami de ma sœur s’appelait Stéphane. Il avait un côté mauvais garçon qui devait bien plaire à ma cadette. Pour le reste, il était assez quelconque. Je lui posais plusieurs questions, dont certaines, où je connaissais la réponse pour tester sa crédibilité. Tout semblait juste, je suis donc rentrée dans le vif du sujet.
— Et donc, tu es sûr que c’était Julien ? — Ouais, sûr ! Tout le monde sait qui c’est. — Comment ça... tout le monde. — Ouais le mec qui sort avec... euh... — Avec ? — Avec la bombasse... désolé. — Je suppose que c’est moi... la bombasse ! — Euh oui... mais faut dire, t’es trop bonne aussi ! — Passons. Il faisait quoi sur le parking ? — Bah il était avec une vieille. Il est monté dans sa voiture et il s’est changé. Après il est passé devant et ils sont partis. — OK et cette « vieille » tu pourrais me la décrire. — Elle avait une robe genre robe de soirée. Ça lui moulait ses gros seins et son beau cul ! — Des gros seins comment ? — Bah plus gros que ceux de ta frangine ! Et... un cul un peu plus gros que le tien.
Ça fait toujours plaisir ! Certes, j’avais un peu pris des fesses depuis que je me gavais de pizzas, mais tout de même. Cependant quel que soit la grosseur de mon cul, Stéphane n’a pas été en mesure de m’en dire plus sur la maîtresse de Julien. Bien coiffée, bien maquillée avec une robe fendue beige clair... Je vais aller loin avec ça ! Cependant, il saurait la reconnaitre s’il la voyait. Peut-être qu’avec un peu de chance... « Il ne me reste plus qu’à prier ! » D’après la maigre description et le lieu de la rencontre, j’avais pensé à une prof d’espagnol du lycée. Les garçons l’appelaient « Branlette » en rapport à sa poitrine et sa matière. Ce pouvait-elle que Stéphane ne l’ait jamais vue ? Probablement puisqu’il était arrivé dans le lycée en cours d’année.
Après avoir remercié Stéphane malgré tout, je suis allée au bureau des surveillants pour connaître le motif de l’absence de Julien. S’il l’avait justifiée. J’y ai vu Cyrille, un surveillant avec qui je m’entendais assez bien. Il fut étonné, mais ravi de me voir. « Tiens donc ! Miss Monde est de retour ! » C’était déjà plus sympathique que « bombasse » comme qualificatif ! « Que puis-je pour toi, Gaëlle ? » J’ai expliqué globalement la situation en passant sous silence mes suspicions vis-à-vis de Julien, mais il a très bien compris. « Il y a de l’eau dans le gaz dans le couple modèle, on dirait ! » s’exclama-t-il en tournant les pages de cahier d’absences. J’espérais qu’il ne trouve rien. Au moins, ça voudrait dire que ce n’était pas prémédité.
— Oui, il était bien absent... pour raison médicale. — Il était malade ? — Non, examen ! Il y a un certificat. — Je peux le voir ? — Je devrais pouvoir faire ça pour toi, mais pas maintenant. Je ne sais pas où il est rangé.
J’ai interrogé Cyrille sur le délai. Il réfléchit quelques instants. « Repasse la semaine prochaine à la même heure. Mais ça ne sera pas gratuit ! » Il a toujours eu des vues sur moi, même avant ma majorité. Cependant, il ne m’avait jamais fait de proposition avant ce jour. Il eut un petit sourire quand je lui demande d’un air faussement innocent « Combien ? » Il marqua un temps, j’ai insisté.
— Une pipe ! — En bois ? — Bien sûr.
Nous avons ri un peu. Était-il sérieux ? Peut-être qu’il voulait simplement tester le terrain. Après tout, pourquoi pas ? Il était maintenant clair que Julien était allé voir au moins une fois ailleurs... et ce n’était pas par opportunité. Pour une fois, je bénissais le fait d’être indisposée durant le week-end. Durant celui-ci, j’ai tenté quelques insinuations pour voir la réaction de Julien. Aucune. Au retour des cours, Nicolas n’a pas eu besoin de me poser la question. Il a vu à ma tête que je n’avais pas eu de bonne nouvelle. J’avais besoin d’en parler, de vider mon sac et il a été l’épaule sur laquelle j’ai pleuré le début de la fin de mon premier amour. Cependant, alors que j’étais prête à quitter Julien, mon ami me le déconseilla encore une fois. Il fallait le pousser à la faute, si nous nous séparions maintenant et que mon histoire avec Peter venait à se savoir, je passerais pour la méchante de service et je n’en avais pas envie.
— Essaie de savoir qui est cette femme, s’il se voit régulièrement et depuis combien de temps ils sont ensemble. — Tu veux dire que... il pourrait y avoir eu d’autre fois ? — Combien de fois tu as couché avec Peter ? — Oui, c’est vrai. — Et puis... Il pourrait y en avoir plusieurs ! — Plusieurs ? — Oui. Toi et moi on n’a pas encore couché ensemble, mais on a eu quelques moments, disons « intimes » ... dans le bus. — T’es en train de me dire que je ne vaux pas mieux que lui ? — Non, je suis en train de te dire qu’il faut que tu saches le contexte. Toi tu as lutté contre ton désir sinon tu te serais jetée sur Pete bien plus tôt. Lui, rien ne me dit que ce n’est pas l’instigateur du rendez-vous.
Nicolas me laissa réfléchir avant de me conseiller de vivre pleinement ma relation avec Peter, même à distance. J’allais y penser sérieusement. Ma nuit fut pleine de cauchemars. J’étais amoureuse de deux hommes. L’un avait des envies de me partager, l’autre m’était infidèle. Et moi j’avais envie des deux en même temps malgré tout. Alors, comme la nuit porte conseil, j’ai décidé de suivre mes envies. J’allais faire des petits shows à Julien et Peter par vidéo. Le matin, je faisais un essai. J’ai montré à Nicolas une vidéo où je dansais en culotte de coton blanc. « Oui, tu danses bien, t’es super sensuelle... mais ta culotte n’est pas super sexy ! » Julien n’était pas au courant de mes dessous sexy, j’ai décidé de lui envoyer la vidéo version culotte en coton. Pour Peter, j’en ferais des plus sexy. Nicolas proposa de m’aider. Tu m’étonnes ! J’ai refusé sur le moment.
Pourtant le soir même, après avoir appelé Julien et qu’il m’ait dit avoir apprécié la vidéo, j’ai envoyé un message à Nicolas. Il est arrivé dans le quart d’heure. Nous avons regardé dans ma garde-robe ce qui pouvait me rendre vraiment désirable. Situation cocasse de voir un garçon fouillant dans mon tiroir à culotte avec mon autorisation ! Finalement, pour cette première vidéo, nous avons opté pour une robe bleue aussi courte que sexy et string de même couleur.
Ça s’est fait dans ma chambre, juste à côté de mon lit. J’ai commencé à me trémousser, à jouer avec ma robe, mon string... et tout s’est enchaîné naturellement. Nous n’avons pas eu besoin de faire plusieurs essais, le premier était déjà une réussite selon Nicolas. J’avais conscience qu’avec cette vidéo sur son téléphone, il pouvait faire n’importe quoi, mais j’avais confiance en lui.
Nous nous sommes installés confortablement sur mon lit pour regarder l’enregistrement. J’avais beaucoup de difficultés à réaliser que c’était moi que nous regardions danser sur l’écran. Cette robe bleue était vraiment pile à ma taille et je ne pouvais pas ignorer mes larges hanches. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire un commentaire, mais Nicolas, lui, trouvait que c’était très sexy. Je n’étais pas vraiment de son avis, mais après tout, ce n’était pas à moi qu’était destinée la vidéo. Je n’avais pas réalisé non plus qu’elle était si courte et quand je me voyais remuer du popotin, j’ai pu constater qu’avec l’angle de vue en légère contre-plongée, on pouvait voir le bas de mes fesses. Je les ai d’ailleurs dévoilées petit à petit, puis je les cachais à nouveau pour mieux les redévoiler. « T’es joueuse comme fille ! » J’ai souri à cette remarque.
J’avais tout de même fini par remonter le tissu jusqu’à ma taille, dévoilant ainsi mon string. « J’ai quand même un gros cul ! » Nicolas pouffa avant d’ajouter que gros ou pas, il le trouvait joli. J’ai levé les yeux au ciel en grimaçant légèrement. Nicolas pouffa de nouveau.
J’avais continué de remuer les fesses plusieurs minutes avant de laisser retomber ma robe et de reprendre une danse plus classique, face caméra. Je n’avais pas mis longtemps à reprendre quelques mouvements sexy en relevant à nouveau ma robe très doucement, dévoilant petit à petit mes cuisses potelées que Nicolas semblait également aimer. Nous commencions à apercevoir le tissu de mon string quand Nicolas me fit un compliment sur ma sensualité. J’ai remonté ma robe dévoilant largement mon ventre avant de lâcher le tissu pour reprendre ma danse initiale. « T’es frustrante... tu nous montres et après, plus rien ! » J’ai éclaté de rire. C’était justement la consigne qu’il m’avait donnée avant la vidéo. Je riais encore quand il ajouta « En même temps, c’est terriblement excitant ! »
Dans la suite de mon show, je me suis penchée en avant pour caresser un peu ma poitrine. On pouvait deviner mes seins et je m’attendais à une remarque, Nicolas n’en a pas faite mais son regard en disait long. On aurait dit le loup de Tex Avery avec des cœurs à la place des yeux. Me retournant à nouveau, j’avais repris mon mouvement de fesses en relevant ma robe plus rapidement que la première fois. J’avais tiré sur mon string bleu puis j’avais claqué 2 ou 3 fois mes grosses fesses que je tortillais et caressais sensuellement. Quand j’ai rabattu ma robe, je m’étais arrangé pour que Nicolas puisse voir le bas de mes fesses, ce fut très réussi. Surtout quand je les remuais. Je n’avais relevé ma robe que pour baisser mon string à la moitié de mes fesses, puis danser doucement avant de tirer sur le tissu qui reprit place entre les deux énormes lobes en gros plan sur l’écran.
Je m’étais amusée à les faire bouger en tirant puis rabaissant mon string à plusieurs reprises, ce qui subjuguait Nicolas. Quand je me suis vue baisser à nouveau mon string, cette fois-ci jusqu’au bas de mes fesses, Nicolas soupira avec un regard qui en disait long sur son excitation. Il devait bien aimer mon gros cul que je caressais et bougeais encore plus sensuellement. J’avais fini la vidéo en me rajustant, avant de me tourner face caméra, me pencher et d’envoyer un baiser.
Tous les soirs de la semaine, nous avons fait d’autres vidéos où je me trémoussais en tenue sexy plus ou moins légère. Robe courte, décolleté plus que plongeant... Je dansais en dévoilant mon string, mon shorty ou ma culotte, souvent je montrais également mon soutien-gorge et parfois mes seins. Une fois, j’étais presque totalement nue. Parfois, il fallait s’y prendre à plusieurs fois, souvent une seule prise était nécessaire. Je savais que ça excitait grandement Nicolas, mais à aucun moment, il ne tenta quoi que ce soit et j’ai apprécié. Il y a même eu cette soirée où, j’étais dans un tel état d’excitation moi-même que j’aurais fait n’importe quoi s’il l’avait demandé, il ne l’a pas fait.
Nicolas s’occupait du montage et du traitement de l’image et c’était toujours très réussi. Sensuel et érotique à souhait. Il me montrait le résultat et je l’envoyais à Péter. En parallèle, je faisais d’autres vidéos où j’étais nettement moins sexy, mais tout aussi dévêtue. Celles-ci étaient pour Julien. Une grande complicité était née entre Nicolas et moi. Mais s’il faut relever un élément marquant dans mon amitié avec lui, c’est sans doute quand nous avons travaillé notre exposé qu’il faut le chercher. Ce n’était pas la plus folle situation ni la plus chaude, mais ce fut le premier moment d’une vraie complicité à caractère sexuel.
Pendant la pause, j’avais fait le tour de l’appartement de Nicolas. C’était franchement le bazar. Et puis j’ai eu l’œil attiré par un flacon. Une sorte de lotion. Je me suis permis de l’ouvrir et de la sentir. L’odeur était plutôt agréable. « Ça, c’est pour mes moments de plaisir solitaire, miss ! » Cela m’interpelait. Pas que Nicolas se masturbe, ça, moi aussi je le faisais. Mais que lui apportait ce produit ?
— Bah, quand je me branle, c’est beaucoup plus agréable. — Vraiment ? — Oui ! Ça glisse tout seul... Et puis, ça rend luisante la poitrine des jolies filles ! — Heureusement que je ne suis pas jolie. — Oui, heureusement.
L’atmosphère devint tout à coup particulière. Nous n’avons pas eu besoin de long discours, juste d’un regard. J’ai retiré mon caraco et fis couler un peu d’huile sur ma poitrine que j’ai commencé à masser. Nicolas me prit le flacon des mains et m’en versa une bonne quantité. Mon soutien-gorge se gorgea peu à peu et ma poitrine, effectivement, devint luisante. Et puis Nicolas dégrafa son pantalon et baissa son caleçon. Il avait déjà une belle érection quand j’ai posé ma main dessus. J’étalais le trop-plein d’huile en commençant à le masturber, mais il jugea qu’il n’y en avait pas assez et il en rajouta encore.
C’était doux et agréable à faire en plus de l’odeur qui me plaisait beaucoup. Peu à peu, Nicolas se rapprochait de mon visage, de ma poitrine. « C’est comestible, tu peux goûter si tu veux ! » J’ai hésité, mais finalement j’ai décliné. Ça ne nous a pas arrêtés pour autant. Nicolas avait maintenant son sexe à quelques centimètres de mes seins. J’ai commencé à frotter son érection légèrement contre mon soutien-gorge puis contre ma peau.
Je branlais doucement Nicolas en effleurant mes seins. De temps à autre, je le passais lentement sur ma poitrine. J’ai même osé passer son gland à la naissance de mes seins, un peu entre eux. Nicolas appréciait.
Et puis, j’ai eu cette envie contre laquelle je n’ai même pas cherché à lutter. J’ai glissé cette verge tendue sous mon soutien-gorge et Nicolas a commencé à aller et venir entre mes seins. Il montait et descendait avec douceur. Quand il s’est arrêté, c’est moi qui ai donné du mouvement pour faire monter et descendre ma poitrine autour de son érection. L’huile rendait ma poitrine de plus en plus luisante, tout en aidant ce mouvement agréable. Je branlais véritablement Nicolas avec mes seins et cela m’excitait fortement. Du moins jusqu’à ce qu’il se retire.
— Tu t’arrêtes déjà ? — C’est très agréable, mais si on continue, je vais jouir. — Et tu n’as pas envie ? — Entre tes seins ?
Devant mon petit sourire, Nicolas repassa sous mon soutien-gorge et j’ai repris mon mouvement de poitrine. Il n’a pas fallu longtemps pour que Nicolas se mette à grogner et que je vois son plaisir blanchâtre se répandre entre mes seins. J’ai ralenti ma masturbation et Nicolas savourait les derniers instants de plaisir. Il se délogea de mon soutien-gorge et posa sa verge sur mes seins pour s’y essuyer. De mon doigt, je nettoyais ma poitrine et je le portais à ma bouche. Décidément, ce goût que j’adore est plus fort que l’écœurement que me procure la texture. Je suis allée à la salle d’eau pour finir de me nettoyer. Quand je suis revenue, j’ai embrassé mon partenaire de jeu. Il m’a remerciée pour cet instant. Il aurait voulu plus, je le savais, et je commençais à me faire à l’idée que je pourrais m’offrir à lui en toute amitié. Juste parce que j’avais envie de partager un moment de plaisir avec lui.
Il est vrai que nous faisions des vidéos de plus en plus chaudes, et que pris dans l’ambiance, ça aurait pu dégénérer très vite. Comme ce dernier vendredi avant les vacances de Noël. J’avais un peu de temps avant de prendre mon train, et plutôt que d’attendre dans le froid à la gare, Nicolas m’a proposé d’attendre chez lui. Il habitait juste à côté, c’était pratique. Comme j’étais un peu stressée par mon rendez-vous du soir, Nicolas m’a proposé un verre. J’ai préféré un jus de fruits pour garder toute ma tête. J’ai bien failli la perdre quand même. Chez Nicolas, il y a toujours de la musique et je me suis mise à danser le temps qu’il aille chercher son huile pour que je prenne les références. Je ne me suis pas rendu compte qu’il était revenu ni qu’il me regardait. Quand je l’ai vu, je lui ai souri. « Tu danses vraiment très bien ! Tu as une grâce naturelle qui te rend encore plus jolie. » C’était une musique douce, alors je lui ai tendu la main pour qu’il me rejoigne.
Nous avons dansé quelques minutes sur ce slow, serrés l’un contre l’autre. Je me sentais bien. Ça faisait même longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien. J’ai relevé la tête vers Nicolas et, encore une fois, il n’a pas fallu de grands discours pour que nous nous comprenions. Juste un regard échangé et nous nous sommes embrassés.
Doucement, nous nous sommes dirigés vers son canapé. « Tu sais à quel point je t’aime, Gaëlle ! » Oui, je le savais et je reconnais que je n’étais plus aussi indifférente à mon ami, même si je refusais toujours de me l’avouer. Et quand Nicolas s’est retrouvé collé au canapé, il s’y est assis. Je me suis mise sur lui, un genou de chaque côté de ses cuisses, commençant un petit mouvement de bassin pour frotter mon intimité contre son érection naissante. Nous nous sommes embrassés pendant que je lui retirais son T-shirt et qu’il relevait ma robe sur mes hanches. Nicolas me laissait visiblement l’initiative et, toujours pendant que nous nous embrassions, j’ai dégrafé son jeans. Je me suis surélevée un peu pour qu’il baisse son pantalon à mi-cuisses, et j’ai repris mon mouvement de bassin, frottant mon string sur la bosse dure qui déformant son caleçon. En posant mes mains sur ses genoux pour me pencher vers l’arrière, je pensais à des éléments bien futiles au vu de la situation.
Je n’avais pas assorti mon soutien-gorge à mon string, et je craignais une moquerie de mon partenaire de jeu. Mais visiblement, peu lui importe, et après avoir savouré les caresses de Nicolas sur mes hanches puis sur mes côtés, j’ai retiré moi-même ma robe de laine. Je me penchais à nouveau vers lui pour échanger un long baiser pendant qu’il me caressait les hanches, le dos et les côtes. J’aimais sentir ses mains sur mon corps et sa bouche dans mon cou puis sur le haut de ma poitrine, alors que je commençais à gémir d’un plaisir qui fourmillait déjà dans mon bas-ventre depuis quelques minutes.
Petit à petit, je voyais sa verge sortir de sa cachette au rythme de mes frottements. Je me suis penchée en avant et Nicolas m’embrassa à nouveau dans le cou. Ses mains parcouraient mon corps avec douceur et délice. Rarement dans ma vie, j’avais connu une telle complicité. Ses mains dans mes mains, ses doigts entrecroisés avec les miens... notre baiser me fit frissonner au-delà de toute espérance. Mes mains accompagnèrent les siennes quand il caressa ma poitrine, puis elles remontèrent le long de ses bras, jusqu’à ses épaules quand ses caresses atteignirent mes hanches. J’étais troublée par tant de tendresse, et j’avais envie que l’instant ne s’arrête jamais.
Puis fébrilement, je me suis levée et me suis retournée. M’asseyant délicatement sur la bosse de son caleçon, j’ai pris ses mains et je les ai posées au creux de ma taille. Il les remonta doucement à mes aisselles avant de revenir vers mon dos pour dégrafer mon soutien-gorge. Nicolas passa doucement ses mains sur mes seins alors que je me penchais en arrière pour échanger un court baiser. Puis je me suis relevée, sentant ses doigts effleurer mes côtes. Je me suis remise face à lui en laissant tomber mon soutien-gorge au sol avant de le chevaucher à nouveau et de reprendre ses mains dans les miennes pour les poser sur mes seins qu’il entreprit de caresser avec une grande sensibilité. Comme c’était agréable de sentir ses mains parcourir mon corps pendant que je caressais son torse. De temps à autre, je me penchais pour y déposer un baiser ou y frotter ma poitrine.
Contre mon intimité, je sentais toujours son érection au travers les tissus, et le doux mouvement de bassin que j’entrepris augmenta encore mon trouble. Notre complicité amena Nicolas à passer ses mains sur mes fesses pour appuyer le contact de mon intimité que je sentais s’ouvrir, contre son érection. J’avais chaud et je sentais de plus en plus ce frisson agréable envahir mon bas-ventre. Alors, pour ne pas craquer, je me suis redressée un peu, attrapant la main droite de Nicolas et la glissant entre mes seins alors que je lui caressais à nouveau le torse. Mais nous avions clairement envie de plus. C’est sans doute pour cela que Nicolas commença à passer timidement sa main gauche entre mes cuisses. Pour répondre à sa demande implicite, je caressais à mon tour l’excroissance qui déformait son caleçon. Le lui baissant petit à petit, je finis par prendre son érection en main et la masturbais doucement.
J’étais prise entre ma forte envie partagée avec Nicolas et ma fragile fidélité pour Julien. Alors, pour tenter de calmer le jeu, je me suis penchée en avant pour embrasser Nicolas. Mais notre envie était la plus forte et rapidement mes baisers sont descendus sur son torse puis son ventre puis... son gland... que j’ai embrassé et léché délicatement... avant de le prendre partiellement dans ma bouche.
Je me suis reprise et je me suis redressée. Reprenant ma position initiale, je frottais mon string trempé par mon excitation sur la partie de sa hampe qui dépassait de son caleçon. Dans le même temps, Nicolas me caressait agréablement les seins. Les titillant, les serrant l’un contre l’autre avant de les embrasser. Je sentais le désir monter de plus en plus en moi, et je me faisais à l’idée d’y céder. Je savais ce que Nicolas éprouvait pour moi, et c’était agréable de se sentir désirée par amour plutôt que par habitude. Et puis Nicolas était des milliers de fois plus doux et plus attentionné que Julien.
J’appuyais un peu plus mon mouvement de bassin, et je commençais à gémir d’un plaisir des plus agréable. Alors, Nicolas m’attira à lui pour m’embrasser. Évidemment, je répondais favorablement à cette douce attention en continuant mon mouvement de hanches. Mes seins frottaient sur son torse et je les sentais pointer plus que de raison.
Et puis je me suis levée. Recommençant à danser, je passais mes mains sur l’ensemble de mon corps pendant que Nicolas se débarrassait de son jean. Puis, alors que je m’approchais, il me caressa l’intérieur de la cuisse avant de remonter à mon string et de l’écarter pour passer ses doigts dans ma toison. Comme je dansais toujours, mon mouvement me fit me caresser sur ses doigts avant que je ne m’approche un peu plus de mon partenaire pour libérer son érection. Je recommençais à la masturber doucement alors que Nicolas faisait de même avec mon clitoris. C’était très agréable, surtout quand Nicolas m’embrassait la poitrine. Il s’arrêta trop tôt à mon goût, mais il eut la délicatesse de réajuster mon string avant de me caresser des seins jusqu’aux hanches pendant que je recommençais à frotter son érection contre mon string. Puis nous nous sommes embrassés avant que je modifie ma position pour passer son sexe dur entre mes seins.
Douce caresse qu’il apprécia autant que moi, surtout après ajoutée de son huile. De temps à autre, je m’arrêtais pour le prendre quelques instants dans ma bouche avant de recommencer à le faire coulisser entre mes seins.
Mais mon désir me poussa à reprendre ma danse, frottant à nouveau sa hampe contre mon string. Nicolas me laissa faire, mais rapidement, il passa à nouveau sa main sous le tissu et perdit ses doigts dans ma toison humide alors que, de mon côté, je le masturbais toujours d’une main décidée.
Avait-il autant envie que moi ? Certainement si on en croit sa réaction dès que j’ai lâché son érection. Il l’a prise dans sa main et s’amusa à la frotter fortement contre mon string, rentrant presque en moi. Nul doute qu’en l’absence de tissu, je me serais laissée glisser délicieusement pour l’accueillir au creux de mes reins. C’est d’ailleurs dans cette perspective que je me suis relevée pour me remettre à danser en faisant mine de retirer le dernier morceau de tissu qui recouvrait encore ma nudité. Alors, je me suis retournée, je me suis penchée en avant pour faire glisser lentement mon string de mes hanches jusqu’à mes genoux. Puis je me suis assise doucement sur l’érection de Nicolas en ondulant un peu. J’ai senti son membre dur m’écarter les fesses, frissonnant quand son gland passa contre mon anus. Craignant qu’il ne veuille y entrer, je me suis relevée pour entamer une nouvelle danse, faisant tomber mon string au sol en me caressant le corps.
Nicolas se leva à son tour et me rejoint dans ma danse. Après quelques instants de danse plutôt serrée, je me suis tournée puis penchée en avant pour frotter mes fesses sur son érection dépassant de son caleçon. C’était vraiment doux. Puis j’ai tiré sur le tissu pour finir de le mettre à nu avant de recommencer à faire coulisser cette énorme colonne de chair entre mes fesses pendant que Nicolas passait ses mains sur mes hanches, mes côtes, mon dos...
Me remettant face à lui, je me suis collée à Nicolas pour reprendre notre danse serrée et sensuelle. Nos mains parcouraient le corps de l’autre avec douceur et délice dans un baiser plein de volupté. Petit à petit, je ramenais mon partenaire vers le canapé où, une fois atteint, je l’ai assis avant de frotter ma poitrine contre la sienne. Descendant un peu, j’ai sensuellement fait glisser la verge de mon potentiel amant entre mes seins, puis de jouer avec en lui donnant des coups de langue. Je le léchais sur toute la hauteur de sa hampe, l’entourant parfois de mes lèvres, prenant son gland dans ma bouche. Nicolas me caressait la joue, les cheveux, le haut du dos me laissant initiative et liberté. Et j’aimais cette liberté de donner du plaisir à mon partenaire comme je l’entendais, et visiblement, il appréciait ma manière de faire.
Mais, tout aussi visiblement, Nicolas avait envie de partager ce plaisir que je lui donnais, et, se couchant sur le côté, il m’invita à prendre place. Allongés tête-bêche sur le canapé, nous avons commencé une séance de plaisir mutuel dont je raffolais. Et comme Nicolas savait m’effleurer de sa langue et de ses doigts, je ne tardais pas à gémir d’un plaisir qui me fit resserrer ma bouche sur son sexe tendu. J’aurais voulu atteindre l’orgasme, mais mon partenaire s’amusait à m’emmener au bord de celui-ci sans me permettre de l’atteindre. Il ne devait pas être loin de l’extase lui non plus, car un liquide légèrement sucré coulait déjà dans ma bouche. Alors, pour pouvoir prolonger notre complicité, je me suis relevée pour reprendre une danse sensuelle.
Nicolas s’est rassis, me présentant une érection des plus conséquentes entre ses jambes. J’ai fait un signe de tête pour le féliciter de sa fierté. En moi, je me demandais déjà comment j’allais pouvoir accueillir un tel hommage dans mon écrin. S’il était à la hauteur de ses dires, j’allais connaître un intense moment de plaisir. Enfin, si j’arrivais à faire tomber cette nervosité qui m’empêchait encore de m’offrir. Alors je continuais à danser devant lui, nue et heureuse du désir que je provoquais chez mon ami.
Le cœur battant, je me suis approchée de Nicolas et me suis agenouillée devant lui pour embrasser doucement sa hampe érigée en mon honneur. Puis je l’ai pris dans ma bouche et j’ai descendu doucement mes lèvres le long de son pénis avant de remonter puis redescendre puis remonter...
Je ne pouvais que le prendre dans ma bouche que sur sa moitié supérieure et pas seulement parce que j’avais une petite bouche. Nicolas me caressait la joue agréablement en accompagnement de mon mouvement de tête. Quand je me suis redressée pour l’embrasser, son gland est venu se loger entre mes seins que je resserrais délicatement pour l’emprisonner. Notre baiser fut aussi doux que passionné. Nicolas ne nous arrêta que pour se lever et m’inviter à m’assoir dans le canapé avant de se mettre à genoux et d’écarter mes cuisses. Je les ai ouvertes en grand, les jambes repliées pour lui laisser tout le loisir de m’explorer à coups de langue. Ce qu’il fit divinement bien ! Je passais ma main dans ses cheveux alors qu’il me faisait la démonstration de l’agilité de sa langue. Je ne voulais pas qu’il s’arrête, j’avais envie de connaître l’extase comme cela. Et ça en prenait le chemin. Le plaisir montait autant que le désir et je soupirais du bien-être que je ressentais.
Je n’avais pas atteint l’orgasme quand Nicolas s’est redressé, mais j’avais pris énormément de plaisir.
Nicolas me serra alors dans ses bras et me fit glisser légèrement pour que son sexe, dur, vienne en contact avec le mien, humide. Il m’embrassa les seins en faisant bouger sa colonne de chair contre mon intimité. Clairement, il cherchait à entrer en moi et j’étais tout à fait disposée à le laisser faire à condition qu’il se protège. Allait-il y penser ? J’étais bien incapable de le lui dire, bloquée par je ne sais quelle gêne. En attendant, je savourais ce contact et ces baisers. Quand il releva mes cuisses, j’ai senti son gland passer et repasser entre mes lèvres intimes. J’adore cette sensation. Entré, pas entré, je ne saurais le dire tant il était à la limite. Mais Nicolas ne força pas. Je ne pense pas qu’il aurait rencontré la moindre résistance d’ailleurs, mais cela montre le respect qu’il avait pour moi. Alors, se redressant, il fit glisser sa hampe, sur toute sa longueur, entre mes lèvres.
Les frissons agréables sont revenus bien vite, et je commençais à reprendre mes soupirs de bonheur. Prenant ses mains dans les miennes, nos doigts se sont entrelacés et nos mouvements se sont synchronisés pour augmenter cette sensation agréable qui parcourait mon corps par vagues, telle une série de frissons.
Puis Nicolas s’arrêta et attrapa son huile qui avait roulé sur le canapé. Il en enduit généreusement ma toison puis l’étala à l’aide de son érection. Il passait doucement autour de mon vagin, puis entre mes lèvres, sur mon bouton particulièrement ressorti, par moments entre mes fesses, mais toujours il revenait passer son gland à l’entrée de mon intimité. Il passait et repassait très agréablement jusqu’aux moments où il prit position et commença à s’enfoncer légèrement en moi. Un frisson plus agréable et plus intense que les autres me parcourut le corps, mais, prise entre mon envie que mon ami me fasse l’amour et ma peur de tomber enceinte, j’ai eu un mouvement ambigu qui le fit sortir de moi. Comment lui faire comprendre que je voulais qu’il se protège alors que j’étais incapable de parler ? Visiblement, c’était un problème sans solution. Alors je me satisfaisais du mouvement qu’avait repris Nicolas, passant et repassant entre mes lèvres sur l’ensemble de sa hampe.
Je sentis mon cœur s’emballer et ma respiration s’accélérer au fur et à mesure que Nicolas augmentait son rythme. J’amplifiais même nos sensations en montant et descendant mon bassin d’un mouvement contraire au sien. Je me sentais devenir liquide, lubrifiant notre zone de contact, ce qui augmenta encore mon plaisir.
Puis Nicolas ralentit et reprit position pour entrer à nouveau en moi. Un nouveau frisson me submergea et me fit avoir le même mouvement qui le fit à nouveau sortir de moi. Alors Nicolas entreprit de revenir juste à cette limite floue... pas vraiment en moi, mais un peu quand même, attendant certainement l’autorisation que j’étais incapable de lui donner. Il faisait de petits mouvements délicieux et je me contractais et relâchais pour amplifier mon plaisir. Visiblement, Nicolas aimait aussi. « C’est bon Gaëlle, continue ! » Je ne me suis pas fait prier.
Mais petit à petit, Nicolas allait de plus en plus en moi et je le laissais faire, tant j’avais envie de lui. Et au bout de quelques minutes véritablement délicieuses, il avait son gland en moi et il allait et venait lentement dans un délice incomparable. J’en gémissais tellement c’était bon. Quand il se pencha en avant pour m’embrasser, j’ai cru qu’il allait se laisser glisser en moi durant notre baiser. Il ne l’a pas fait. Pas plus que quand il a murmuré, « Je t’aime ma Gaëlle. » à mon oreille. Qu’aurait-il fallu que je fasse ? J’étais incapable de prononcer un mot. Alors j’ai posé mes mains sur ses fesses et j’allais lui donner l’impulsion nécessaire pour que nous fassions véritablement l’amour. Mais j’ai senti Nicolas se crisper, ressortir de moi en grognant « Non, non, non... pas maintenant ! » Nicolas éjacula sur mon ventre et sur ma poitrine, râlant à la fois de plaisir et de frustration.
Nicolas m’a regardée, un peu penaud. Je me suis relevée pour l’embrasser. Ce n’était pas si grave, j’avais pris beaucoup de plaisir et j’avais ma part de responsabilité. Si je m’étais décidée plus tôt, nous aurions certainement eu une meilleure fin. Et puis, pourquoi vouloir résumer l’acte sexuel à une simple pénétration vaginale ? Je ne l’ai réalisé que bien plus tard, mais ce que nous venions de faire n’était rien d’autre que se faire l’amour avec passion et intensité. Peut-être même que c’était la première fois que je faisais l’amour avec autant d’intensité, de complicité... et d’amour.
Je serais bien restée dans les bras de mon ami. Il suffisait de prétexter que j’avais raté mon train et nous aurions peut-être pu passer la nuit ensemble. Mon rendez-vous avec Patrick pour voir le certificat médical justifiant l’absence de Julien aurait pu attendre. Par peur, je n’ai pas choisi cette option. Et, dans le train qui me ramenait vers mon petit ami, j’ai échangé quelques messages avec Nicolas.
— Qu’est-ce qui nous arrive ? Je ne comprends pas trop. On a presque couché ensemble ! Si ça avait été une autre que toi, j’aurais certainement été plus insistant. — Je ne sais plus trop où j’en suis. Désolée. — Tu sais que je t’aime. Et toi ? Est-ce qu’on est ensemble ? — Non, on n’est pas ensemble. Tu crois qu’on peut tomber amoureux de plusieurs personnes en même temps ? — Oui on peut ! C’est pour ça que tu ne sais pas ce que tu dois faire avec Peter et Julien. Tu es amoureuse des deux. Parlons-en à la rentrée. Repose-toi bien ma Gaëlle. Bonnes vacances. — OK, on en reparle à la rentrée. Bonnes vacances à toi aussi. Merci.
Je suis certaine qu’il n’a pas compris que j’étais en train de tomber amoureuse de lui. Déjà, mon amour pour Julien n’était plus qu’une illusion à laquelle je m’accrochais encore. Désormais, mon cœur balançait entre Peter et Nicolas.
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