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L'envers du décor...

Chapitre 14

Gaëlle redécouvre son corps

Erotique
Qu’en était-il de ma vie ? Je me suis certainement posé cette question des milliers de fois, mais ce jour-là, j’étais bien déterminée à la reprendre en main. Fi de mon éducation ! Après tout, c’était avec ma propre mère que mon petit ami fricotait. Fi de toute cette culpabilité de trahison inassumée. J’avais fait une croix sur mon couple et peu importe si c‘est de ma faute ou celle de Julien. Fi de toutes mes considérations que j’avais jusque-là. Libre à moi de prendre le plaisir là où il se trouvait.
Le plaisir... Charlotte m’en avait donné tellement en si peu de temps ! Elle avait fait tomber certaines barrières mentales, certaines considérations... Oui, j’avais commencé à me masturber à l’adolescence, mais plus pour faire « comme les copines » que pour réellement connaître mon corps et ses réactions. Finalement, pourquoi reprocherais-je à Julien de ne pas savoir comment me donner du plaisir, alors que je ne me connaissais pas moi-même autant que j’aurais dû ?
Je me posais toutes ces questions en me préparant à manger. Il était tard et j’avais une grosse faim. Ce que j’avais avalé chez Nicolas n’était pas le plus nourrissant du monde ! J’allais passer à table quand ma colocataire est rentrée. Elle avait une « réunion de travail » qui l’avait accaparée toute la soirée et, puisqu’elle n’avait rien mangé, du moins rien de nourrissant elle non plus, je lui ai proposé de partager mon repas. Elle accepta d’autant plus qu’elle était fatiguée de sa journée. Elle fila prendre une bonne douche alors que je finissais de cuisiner.
Durant le repas, j’ai réussi à lui faire part de mes interrogations sur moi-même. Elle eut un petit rire amusé quand je lui ai demandé ce qu’elle ressentait lors d’un orgasme. « Bah... la même chose que toi ! »
Je lui ai dit à demi-mot que je me demandais si j’avais déjà eu un vrai orgasme. « À presque 20 ans ? »
Je l’ai regardée l’air implorant, elle a compris que j’étais assez gênée et n’a rien ajouté d’autre. Quand elle me livra ses impressions, j’ai eu le même sentiment qu’avec ma sœur. Je devais m’y prendre assez mal lors de mes plaisirs solitaires et m’arrêter quand j’avais eu cette sensation agréable que j’avais toujours interprétée comme étant un orgasme. Mais ce que Sabrina me décrivait ressemblait à ce que Charlotte m’avait fait vivre. Quand j’ai commencé à relater mes expériences solitaires à ma colocataire, celle-ci a confirmé mes doutes. « T’as un problème de méthode, ma grande ! » J’en étais maintenant plus que consciente et je le lui ai dit.
Sabrina m’a souri et je lui ai parlé des sensations que j’avais déjà ressenties avec Charlotte. « Attends un instant ! » Elle se leva, alla dans sa chambre et en revint avec une petite boîte qu’elle me tendit. « Je te demanderais juste de le laver avant de me le rendre ! »
J’ai mis quelques instants à oser ouvrir la petite boîte. Je me suis sentie rougir quand j’ai vu un vibromasseur. « Moi, je ne peux plus m’en passer ! » J’ai voulu refuser poliment, mais la seule chose que j’ai réussi à dire, c’est « Merci ! » Je ne sais pas ce qui me gênait le plus, que Sabrina me prête un sex-toy ou qu’elle entrevoit ma personnalité naissante.
J’ai malgré tout réussi à changer de sujet, lui demandant comment s’était passée sa réunion de travail. Comme souvent, elle est restée très évasive. Je sais ce qu’elle y fait et monnayer son corps pour financer ses études ne semblait pas lui poser plus de problèmes que cela. Jusque-là, elle avait toujours réussi à refuser quand les conditions ne lui allaient pas. Mais ce soir-là, ce n’était pas comme ses soirées régulières. Elle devait simplement accompagner un client à une soirée. C’est certain, elle aurait préféré le restaurant plutôt qu’un vernissage. Et puis, elle n’était pas vraiment connaisseuse en matière d’art. Bien entendu, le sexe ne faisait pas partie du contrat. Mais, comme bien souvent, ça a fait partit de sa soirée. Tout le monde est un peu hypocrite dans ce genre d’histoire. L’employeur n’exige pas de Sabrina, entre autres, qu’elle ait un rapport sexuel.
Le discours officiel est « Les filles font ce qu’elles veulent quand elles ont fini leur prestation. » Le client ne demande pas explicitement, mais généralement, c’est une des choses qu’il attend. Sabrina sait bien que la satisfaction de son client passe par là, et comme elle n’a rien contre...
Ce soir, c’était juste une pipe dans la voiture, mais c’est souvent plus. Elle m’a raconté que sa première sodomie était arrivée lors d’une de ces soirées. Le client avait été ravi de la prestation de ma colocataire, et Sabrina avait reçu une prime exceptionnelle. A mon sens, il s’agissait d’une prostitution cachée, mais Sabrina n’était pas d’accord. Peut-être parce qu’elle n’assumait pas. Je la comprends, j’aurais certainement eu la même réaction à sa place.
Il était bien tard et Sabrina tombait de sommeil. Je n’ai pas insisté, moi aussi j’avais sommeil. Je l’ai remerciée pour son attention à mon égard en secouant un peu la petite boîte et je suis allée me démaquiller. Sabrina, elle, est allée directement dans sa chambre.
Je me regardais dans le miroir une dernière fois avant d’aller rejoindre ma chambre, histoire de soutenir mon propre regard et de voir si j’assumais complètement tout ce qui s’était passé depuis mon retour à la vie estudiantine. J’étais démaquillée, simplement vêtue d’une chemise de nuit grise et je me trouvais plutôt jolie. Je me sentais même apaisée d’avoir parlé un peu avec Sabrina. Je l’avoue, j’étais impatiente d’essayer son petit cadeau. En même temps, je voulais prendre mon temps.
Je me suis souri dans le miroir et j’ai commencé à passer et repasser ma main sur ma hanche. J’ai tiré sur le tissu pour le remonter un peu. Juste pour effleurer ma peau du bout des doigts. Elle était douce, lisse... et cette douceur que je m’accordais était très agréable.
Dans mon mouvement, j’avais fait remonter le tissu de mon vêtement de nuit et mon shorty était maintenant visible. Quel beau cadeau m’avait fait Nicolas ! En plus d’être très confortable, il mettait mes fesses en valeur et je me trouvais très désirable. J’ai passé ma main quelques instants mon popotin, mais je suis rapidement revenue à mes cuisses que je caressais désormais sur toute leur longueur. Oh, je n’ai pas particulièrement de longues jambes ni de grosses cuisses... en fait, mon corps est simplement parfait pour moi. C’est bien là l’essentiel. Je ne prends juste pas assez de temps pour lui.
Ma caresse est remontée à mes hanches. J’ai un bassin plus large que les autres filles de mon âge, je le reconnais. Parfois, j’ai l’impression de m’être échappée d’un tableau du XVIIe siècle. C’est sans doute pour cela que Stéphane trouve que j’ai un gros cul. En fait, il n’est pas gros, mais il est tout de même bien rebondi. Sabrina, elle, elle a un gros cul !
Mais revenons à ma caresse. J’ai glissé ma main sous le tissu et j’ai commencé à caresser mon petit ventre que j’ai fini par mettre au jour. Ça va, il y a pire ! Ma sœur Heidi est plus fournie de ce côté-là, même si son ventre est éclipsé par une poitrine pour le moins généreuse. Évidemment, je n’ai pas le ventre de Marie, cette fille de ma promo qui n’a pas un poil de graisse. Bon, en même temps, je ne me prive jamais d’un bon dessert, d’une pâtisserie... ou bien d’une bonne pizza devant un bon livre !
Assez rapidement, une douce chaleur s’était emparée de moi. Je connaissais cette sensation agréable, tout comme je savais que ce qui allait en découler l’était tout autant. L’excitation commençait à m’envahir et je ne faisais rien pour l’en empêcher. Mes mains remontèrent jusqu’à ma poitrine que je gardais sous le tissu. Mes seins étaient durs et lourds de désir. Mais qui désirais-je ? Qui me mettait dans cet état d’excitation avancée ? Et si cette personne n’était autre que moi ! Me faire plaisir, me faire du bien, me faire ce que j’aime recevoir, juste pour le plaisir d’avoir du plaisir.
Mes seins pointaient sous mes caresses et je continuais d’une main pendant que l’autre redescendait sur mon ventre, sur mes hanches... sur mon shorty. Mon cœur avait déjà commencé à accélérer et ses battements résonnaient dans ma poitrine. Je levais les yeux vers le miroir et je me suis souri. Je n’éprouvais aucune gêne de me voir ainsi dans le reflet. Au contraire, cette séance d’auto exhibitionnisme augmenta encore mon excitation et j’en sentais les conséquences dans mon shorty. Une main sur ma poitrine, l’autre sur mon intimité humide, que j’étais belle, que j’étais sensuelle, que j’étais... désirable. Même pour moi-même.
J’ai commencé à faire glisser mon shorty jusqu’au-dessous de mes hanches. Mais, me regardant toujours dans le miroir, je me suis vue me réajuster, comme pour frustrer l’auto voyeuse que j’étais à ce moment-là. Et rapidement, j’ai recommencé à caresser mes cuisses, me penchant un peu vers mon reflet en mettant sensuellement 2 doigts sur mes lèvres. Juste les effleurer de ma langue, de ma bouche, puis les suçoter lentement et délicatement. Waouh. Quelle sensation au creux de mes reins ! Comme une vibration, ou plutôt un frisson qui remontait en moi.
J’ai tourné le dos à mon reflet et j’ai tiré sur la flanelle, comme voulant me cacher. Mais, alors que je me penchais un peu, le haut du tissu s’échancra me laissant une jolie vue sur mes seins. « C’est donc cela qui fait rêver les garçons ? » C’est certain, je suis loin d’avoir la poitrine de ma colocataire ou de ma sœur, mais je suis fière de mon 95B. Et puis, les voir pointer sous ma chemise de nuit est quelque chose de plutôt sensuel.
J’ai fini par recommencer mes caresses. Mes hanches, mon ventre... j’ai baissé un peu plus mon shorty et j’ai effleuré la partie visible de ma toison. J’ai passé mes mains sur mes fesses, puis, me retournant à nouveau vers le miroir, j’ai regardé mon reflet droit dans les yeux. « Allez Gaëlle, assume maintenant ! » J’ai baissé mon shorty à mi-cuisses en soutenant le regard de mon reflet et je me suis ouvertement caressée, perdant mes doigts dans ma toison humide.
J’effleurais mes grosses lèvres d’une main pendant que l’autre remontait à mon ventre. Je révélais mes seins pointant de désir à mon reflet alors que je pouvais sentir mon petit bouton pointer le bout de son nez sous mes doigts. Me penchant en avant, j’ai commencé à jouer avec. Ça n’a duré qu’un instant, le temps qu’un frisson agréable me caresse le corps. J’ai hésité à insister un peu, à le faire rouler entre mes doigts comme je le fais de temps en temps. Mais finalement, j’ai fait glisser mes doigts entre mes lèvres intimes pour récolter la cyprine qui avait gorgé mon shorty. Je passais ma langue sur mes lèvres (celle de mon visage, bien entendu) en regardant mon reflet dont je voyais le désir monter dans ses yeux. Je me suis appuyée contre le mur, me caressant intimement les zones les plus sensibles de mon corps, tournant la tête vers le miroir pour lancer un regard sans équivoque à mon reflet.
C’était plus fort que moi, ce désir qui rendait mes seins si sensibles à mes caresses, qui rendait mon ventre si réceptif à la douceur, qui rendait mes fesses si envieuses d’être caressées... et je ne vous parle pas de ma vulve !
Je me suis doucement laissée glisser jusqu’au sol où je me suis assise, jambes ouvertes et repliées. J’étais confortablement appuyée contre le mur, prête à réapprendre à me donner du plaisir.
J’avais tant de désir en moi... pour moi, que ma main qui caressait ma toison ne pouvait que constater mon état. Rapidement, j’ai commencé à introduire mon majeur en moi, le ressortir, aller un peu plus loin, ressortir, le porter à ma bouche... le goût de mon élixir était si délicieux !
Je n’ai pas innové dans ma recherche de plaisir, pas encore. Me caressant agréablement, observant les réactions de mon corps, écoutant ses envies. Deux doigts en moi, je repensais à tous ces moments agréables que j’avais pu connaître. Seule tout d’abord, puis avec Julien... et Peter... « Oui, Peter... que c’est bon ! »Mon sexe frémissait, se contractait sur mes doigts, se relâchait en diffusant cette sensation si plaisante. Mon souffle se faisait plus profond et je continuais ma balade au milieu de tous ces bons souvenirs. « Helen... oui... » ma première expérience avec une fille aussi inexpérimentée que moi en la matière. Je portais à nouveau mes doigts à ma bouche en repensant à cette incroyable douceur. Ce goût sucré me renvoya dans les bras de ma première amante. Cette complicité incroyable, ses lèvres sur les miennes, sur mes seins, que j’ai remis au jour pour les caresser.
Oh oui, Helen... tes seins contre les miens... ton ventre sur le mien... nos baisers... nos caresses... notre 69 !
Le plaisir montait de plus en plus en moi, inondant ma toison tant les sensations étaient agréables. Ma main parcourait mon corps, retraçant l’itinéraire de la bouche de ma première amante. Mes seins semblaient avoir pris un peu de volume et leur sensibilité me faisait frémir dès que je les effleurais. Je ne me privais d’ailleurs pas de les titiller d’une main pendant que l’autre faisait de même avec mon petit bouton. Rarement, je ne l’avais senti aussi dur.
C’était bon et la chaleur du plaisir m’envahissait comme sur le canapé de Nicolas. D’ailleurs, mes doigts jouaient avec la même ambiguïté que son sexe lors de notre partie de plaisir. En moi sans réellement l’être. Cela fit encore monter mon désir d’un cran. Mes doigts étaient trempés et je les essuyais régulièrement sur mes seins dont la pointe était particulièrement tendue. Je gémissais sans retenue, tendant les bras au plaisir qui m’envahissait de plus en plus. L’orgasme ne tarda pas à venir, me coupant le souffle entre deux suffocations. Que c’était bon ! Trop court, certes, mais très intense.
J’ai mis quelques minutes à me relever. J’ai rajusté mon shorty, ma chemise de nuit puis je me suis brossé les dents. Mes jambes tremblaient encore. Ça n’avait pas été l’orgasme du siècle, loin de là, mais il était déjà bien plus fort que ceux dont j’avais l’habitude encore 3 mois plus tôt. Je regardais le reflet dans le miroir avec amusement. A peine 10 minutes plus tôt, il avait provoqué mon désir. Maintenant, il était témoin de mon état de bien-être. Comme si l’ancienne Gaëlle regardait la nouvelle avec envie. Je lui ai souri. Il était temps pour moi de rejoindre ma chambre.
Mais alors que je lisais tranquillement un livre, assise sur mon lit, l’agréable sensation des prémisses de la montée du désir s’empara de moi. Ce n’est pas que j’étais en train de lire un texte érotique, loin de là. J’avais la main entre les cuisses, comme souvent quand je lis. Sans m’en rendre compte, j’avais recommencé à me caresser doucement l’intérieur des cuisses. J’ai retiré ma main, un peu honteuse de cette remontée de désir. Mais à la fin de mon paragraphe, j’ai fermé mon livre et j’ai recommencé à passer et repasser ma main sur mes jambes. J’ai relevé ma chemise de nuit et je me suis abandonné au désir. Après tout, il n’y avait pas de honte à se faire du bien.
Rapidement, ma main est remontée à mon shorty et j’ai commencé à me caresser par-dessus le tissu. Je sentais mon petit bouton gonfler sous mes doigts et je pouvais voir mes seins pointer sous le tissu de ma chemise de nuit. Je m’en suis débarrassée et j’ai repris ma caresse, une sensation étrange dans le ventre. Ou plutôt, une sensation démultipliée. Comme si mon corps tout entier désirait mes caresses.
J’ai écarté mon shorty et j’ai pris quelques instants pour observer mon intimité. Je crois que je n’avais jamais réellement pris le temps de le faire. Je pouvais voir clairement mon clitoris pointer le bout de son nez. Je le sentais d’ailleurs assez dur. Passant ma main dans ma toison, j’ai écarté un peu mes lèvres. Mon petit bouton n’en était que plus visible. Alors j’ai commencé à jouer avec. Je ne me contentais pas de le frotter sur l’extrémité comme j’en avais pris la délicieuse habitude depuis plusieurs années. Non, j’avais décidé de changer, de prendre du temps pour moi et de savoir réellement ce qui me faisait décoller. Alors j’ai commencé à passer mon index sur toute la longueur visible de mon clitoris. Je le sentais durcir et le voyais se gonfler plus que je ne l’imaginais. Et comme la sensation était vraiment, mais vraiment, très plaisante, j’ai continué.
Je le frottais sur toute sa hauteur, le faisais rouler entre mes doigts puis je l’ai coincé entre mon index et mon majeur pour le masturber à la manière d’un pénis miniature dont il semblait prendre de plus en plus la forme. J’en gémissais doucement tant les sensations étaient agréables.
Je n’aurais jamais pensé qu’un moment de plaisir comme celui-ci puisse me provoquer une agréable sensation de répulsion. Ces sentiments antinomiques m’ont poussée à reprendre une masturbation plus habituelle. Mais au bout de quelques minutes, j’ai recommencé à taquiner mon bouton à plaisir depuis sa base jusqu’à son sommet. Rarement, pour ne pas dire jamais, je ne l’avais senti aussi dur, aussi gonflé, aussi proéminent... en même temps, jamais je ne m’étais accordé autant d’attention que ce soir-là. Caresser mes lèvres, récolter ma cyprine pour revenir à mon clitoris... mon cœur battait très fort dans ma poitrine et j’avais vraiment très chaud malgré ma tenue plus que légère. Je me suis arrêtée quelques instants pour écarter mes lèvres et observer mon écrin rose et brillant dans le miroir. Pourquoi n’avais-je pas étudié mon anatomie plus tôt ? Pourquoi n’avais-je jamais autant pris le temps de ressentir ce bien-être qui m’envahissait de plus en plus ?
Mon souffle était de plus en plus profond et le plaisir de plus en plus marqué.
J’ai repris ma caresse intime, accélérant le rythme pour ne pas céder à mon envie de glisser mes doigts en moi. C’était bon ainsi et je voulais faire monter mon désir d’un nouveau cran. Je sentais qu’un nouveau pic de plaisir arrivait, plus fort que le premier. J’étais prête à franchir ce nouveau palier, consciente désormais que ce n’était qu’une étape et non une fin.
Mon corps fut traversé par cet éclair de plaisir et ses répliques inondèrent ma vulve. J’avais les doigts pleins de ce liquide transparent, légèrement visqueux et j’en enduisais généreusement mon clitoris, toujours aussi fièrement dressé. J’arrivais à le contracter et le relâcher et à chaque fois, une onde de ce délicieux plaisir me parcourait. J’ai retiré mon shorty qui me gênait plus qu’autre chose. Ma quête de plaisir ne faisait que commencer.
Nue sur mon lit, jambes écartées, je faisais tourner mon clitoris plus volumineux que jamais entre mes doigts. Je n’avais pas pour habitude de continuer à me caresser après avoir obtenu ce que j’avais toujours considéré jusqu’à présent comme le plaisir ultime. Mais mon désir envers moi-même était toujours présent et les sensations que je ressentais en continuant mon jeu m’encourageaient à poursuivre la reconquête de mon propre corps.
Observant un instant mon sexe ouvert à tous mes désirs, je me suis aperçue que mon petit bouton portait bien mal son nom. Il était gros et tendu, un peu à la manière d’un pénis en érection. La forme m’y faisait vraiment penser et je recommençais à le masturber entre mon pouce et mon index. C’était bon, de plus en plus bon... ! Ma vulve se gonflait de désir alors que mes sensations ramenaient mes pensées dans les bras de Charlotte. « Laisse-toi aller Gaëlle... Laisse-toi aller ! » Je commençais à sentir ma cyprine couler abondamment de mon corps et je la récoltais pour en enduire le pénis miniature que j’asticotais depuis quelques minutes. Il était de plus en plus dur, de plus en plus gonflé, et les sensations qu’il me renvoyait accéléraient mon rythme cardiaque et ma respiration. Je soupirais de bien-être, comme si mon corps me réclamait encore plus d’amour que ce que j’étais en train de lui donner, de me donner.
J’étais trempée, tant par mes caresses intimes que par la chaleur qui parcourait mon corps. Mes seins, mon ventre étaient luisants et je ne pouvais qu’aimer ce corps qui était le mien. Des spasmes commençaient à m’envahir en même temps que cette sensation magique. J’en gémissais tant le plaisir était puissant. Je pouvais sentir les battements de mon corps résonner dans ma poitrine, dans mon ventre, dans mes jambes, mais aussi, et surtout dans cette partie de mon anatomie que je prenais enfin le temps de satisfaire. Waouh ! Quelle sensation encore une fois !
Après ce nouveau palier, je me laissais peser de tout mon poids sur le lit. Je portais à ma bouche cette liqueur qui s’était abondamment échappée de mon intimité au moment de la libération. Délicieux ! Presque autant que la sensation que je ressentais toujours et qui battait encore dans mon intimité au rythme de mon cœur. Je posais d’ailleurs la main sur cette intimité sensible pour l’effleurer du bout des doigts. Ma tête avait toujours envie, voulant revivre cet instant de privilège avec moi-même... est-ce que mon corps le voulait ?
Alors j’ai recommencé à faire rouler mon volumineux bouton à plaisir entre mes doigts. J’alternais moment d’inactivité et moment où je m’amusais à le décapuchonner. Je le sentais frémir et vibrer entre mes doigts. Je ne pensais pas cela possible, mais il continua de prendre du volume et de durcir. Mais qu’était cette sensation qui commençait à naître en moi ? Une sensation que je ne connaissais pas réellement... ou plutôt comme si plusieurs sensations plaisantes se superposaient. Une sorte de chatouille agréable accompagnée d’une chaleur qui entourait mon corps. J’ai continué à masturber mon excroissance qui ne cessait de durcir et à battre entre mes doigts. La sensation agréablement étrange s’amplifia, s’intensifia, se décupla. Mon souffle se fit naturellement plus profond et plus suffocant... « Oui, que c’est bon ! » Tour à tour Julien, Peter, Helen, Bethany, Nicolas et Charlotte envahirent mes pensées... « Waouh ! Régalez-moi mes amours ! » Je continuais toujours à faire monter cet incroyable plaisir en moi d’une main alors que ma main libre passait et repassait sur mes seins moites. Eux aussi étaient gonflés de désir. Je ne me rendais pas vraiment compte, mais toutes ces sensations agréables provoquaient l’inondation de mon intimité et je sentais ma cyprine s’échapper de mon sexe frémissant et couler jusqu’entre mes fesses. Je me suis cambrée un peu et j’ai laissé tranquille mon clitoris surgonflé de désir pour descendre ma main entre mes lèvres intimes détrempées. J’avais envie de plonger mes doigts en moi et je ne sais pas ce qui me retenait encore de le faire. J’étais plus brûlante que jamais, très envieuse d’atteindre encore une fois ce plaisir qui électrisait chaque partie de mon corps.
Je ne m’étais pas rendu compte, mais mes doigts étaient en moi de deux phalanges. Un doigt, deux doigts, trois doigts ! Ça non plus je ne le pensais pas possible. Et pourtant je suis certaine que j’aurais pu plonger ma main entière dans mon intimité sans difficulté. Mais une sorte de peur, ou plutôt d’appréhension s’empara de moi et je n’ai pas tenté la chose. D’ailleurs, j’ai même arrêté de me caresser malgré ce fort désir de continuer. J’ai sorti mes doigts détrempés de mon corps bouillant et j’ai posé ma main sur ma poitrine.
Mais entre appréhension et désir, le second a gagné sur le premier. Certainement parce qu’en me caressant les seins d’une manière peu habituelle pour moi, j’ai senti que j’étais encore très réceptive au plaisir. Et si j’atteignais, voire dépassais le plaisir que j’avais eu avec Charlotte ! D’une main, j’ai recommencé à taquiner mon intimité en fusion. Je n’ai pas tardé à attraper le petit cadeau de Sabrina et je l’ai mis en route avant de l’appliquer sur mon bouton à plaisir qui n’avait jamais aussi bien porté son nom. Waouh... quel bonheur presque insoutenable ! Je passais et repassais sur l’excroissance dure et gonflée qui me renvoyait des ondes de plaisir intense. Je me suis rapidement remise à dégouliner, plus abondamment que précédemment alors que mon cœur s’emballait de nouveau. Ma respiration suivit le rythme et je ne tardais pas à gémir. J’en avais besoin pour ne pas devenir folle.
J’ai été contrainte de retirer les vibrations de mon clitoris. Le plaisir était si intensément inhabituel que j’avais du mal à le supporter. Ça ne m’a pas empêchée de le passer sur mes seins, de jouer avec la pointe particulièrement allongée. Je ne reconnaissais plus mon corps. C’était comme si ses parties les plus érogènes étaient devenues volumineuses plus que de raison. Plus sensibles également. Et pourtant j’avais envie de continuer, de voir jusqu’où j’étais capable d’aller et quels plaisirs cela pouvait m’apporter. Après tout, j’étais en train de vivre un moment véritablement délicieux de désir et de plaisir comme jamais je ne m’étais autorisée à vivre.
Alors j’ai appliqué à nouveau les vibrations sur le point le plus sensible, gémissant à chaque expiration. Je les ai passées entre mes lèvres avant de le remettre en position. Ainsi lubrifiées, les vibrations étaient plus supportables et tout aussi délicieuses. De ma main libre, je parcourais mon corps bouillonnant d’envie et de désir. Mes seins, mon ventre, mes hanches, mes fesses, mes cuisses... même passer ma main dans mes cheveux me donnait du plaisir. Je me sentais défaillir au fur et à mesure que les vibrations faisaient encore grossir mon clitoris plus sorti que jamais. Je n’avais même pas besoin de me contorsionner pour le voir fièrement dressé comme un étendard au plaisir que je m’offrais. Waouh... quel plaisir, quel bonheur, quel orgasme...
Je suis restée quelques minutes sans bouger. Juste à savourer la puissance et l’intensité de cet instant où j’ai senti les battements de mon cœur diffuser cette sensation de plénitude à travers tout mon corps. Mes jambes s’étaient mises à trembler, mon sexe répondait à mon cœur, mon ventre s’était contracté comme pour envoyer cette indéfinissable sensation à chaque cellule de mon corps sous la forme d’un frisson des plus agréables. D’ailleurs, j’en ai eu la chair de poule jusqu’à la pointe de mes seins.
Je n’avais pas envie de bouger. Je voulais juste revivre ce rêve éveillé. Mais au bout d’un temps, j’ai tout même remis la main sur le sex-toy de Sabrina pour l’éteindre. Je ne sais pas à quel moment je l’avais lâché. J’ai passé ma main entre mes cuisses... j’étais vraiment trempée. Mes fesses en étaient encore humides. Par curiosité, j’ai porté mes doigts à ma bouche pour connaître le goût de ce plaisir. C’était étrange... comme si mon sens du goût était démultiplié.
Je commençais à avoir froid. Alors je me suis mise dans les draps. Mais le contact de ceux-ci sur ma peau m’insupporta quelques instants. Mon corps était encore moite et luisant et ce n’était pas particulièrement désagréable. Mais petit à petit, je revenais à une réalité plus habituelle. Une sorte de mélancolie était en train de m’envahir et quelques larmes ont roulé sur ma joue sans réelle raison.
À cet instant, je savais ce qu’était un orgasme et je savais comment l’atteindre. J’avais eu de nombreux pics de plaisir jusque-là, mais, même si ce n’était pas désagréable, c’était très loin de l’intensité que je venais de ressentir.
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