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L'envers du décor...

Chapitre 19

Jeux dangereux

Hétéro
Depuis que je savais avec certitude pour ma mère et mon petit ami, j’appréhendais les weekends. Les voir tous les deux près de moi, sentir leur complicité... Parfois je m’attendais à trouver ma mère agenouillée devant Julien et lui faire une gâterie. Ça ne s’est jamais présenté mais si tel avait été le cas ça m’aurait retiré d’un poids. J’essayais de ne pas paraître trop distante et je me suis encore une fois cachée derrière mes examens pour me justifier.
Quand nous étions dans ma chambre, j’arrivais à être un peu plus présente, mais le cœur n’y était pas. Julien a malgré tout abordé ce qu’il avait suspecté durant notre discussion par cam interposée. Pour alimenter son fantasme, j’ai confirmé m’être caressée alors que nous parlions. De toute façon c’était la vérité. Ça l’avait tellement excité qu’il m’a proposé de recommencer, et de ne pas nous cacher.  Je ne lui ai pas dit mais c’était justement qu’il ne sache pas clairement ce que je faisais qui avait tendance à m’exciter. Sur le moment, j’ai attrapé mon oreiller et je lui ai jeté à la figure. Il s’est alors jeté sur moi et il a commencé à m’embrasser affectueusement. J’avais l’impression d’être revenue à l’adolescence quand nous nous aimions de manière insouciante.
Depuis quand n’avions-nous pas pris le temps de nous cajoler, de nous embrasser... juste pour le plaisir d’être ensemble ? Trop longtemps, c’est certain. J’ai fermé les yeux et j’ai savouré l’instant. Me caresser le dos, les fesses, les seins... m’embrasser dans le cou... commencer à me déshabiller sans vraiment le faire... Je rêvais des mains de Peter à la place de celles de Julien ! Un pur moment de tendresse malgré que je sois réglée. Ça m’a permis de supporter un peu la douleur.
Et pour une fois que je me sentais bien dans les bras de Julien, même si je pensais à un autre, ma sœur est venue tout mettre par terre en frappant à la porte. Je me suis rajustée et l’ai autorisée à entrer. « Gaëlle, je peux te parler ? » Un peu agacée, j’ai soupiré fortement. « S’il te plait... » reprit-elle avec un air de chien battu. Je me suis levée et j’ai regardé Julien. « De toute façon, c’est bientôt l’heure de manger ! » Nous avons échangé un court baiser et j’ai suivi ma petite sœur jusqu’à sa chambre.
Heidi était amoureuse, j’en étais contente pour elle. Peut-être qu’elle arrêterait de mettre son décolleté sous le nez de Julien. Oui, je suis un peu jalouse de sa poitrine, même si je n’ai pas à me plaindre de la mienne. Cependant elle avait un problème. « Tu crois que c’est possible d’être amoureuse de 2 garçons en même temps ? » Vu la situation sentimentale dans laquelle je me trouvais, j’ai eu beaucoup de difficulté à donner une réponse claire. Alors, devant la mine déconfite de ma cadette, je l’ai interrogé pour déterminer s’il n’y en avait pas un qui l’attirait plus que l’autre, si c’était de l’attirance ou véritablement de l’amour.
J’avoue qu’à 18 ans à peine c’était assez compliqué pour elle de bien faire la différence. Même si elle m’a confirmée que c’était bien de l’amour et que c’était aussi fort pour l’un que pour l’autre, je lui demandé d’y réfléchir. « Et tu crois qu’ils accepteraient de sortir tous les deux avec moi ? » Je n’ai pas pu m’empêcher de rire.
— Gaëlle, je suis sérieuse. — Oui, excuse-moi. Bon, mets-toi à leur place... Tu accepterais de partager ton amoureux avec une autre sous prétexte qu’il est aussi amoureux d’elle ? — Euh... si c’est pour rester avec lui, oui. — OK ! Alors repenses à la derrière fois que tu as fait l’amour. Tu aurais accepté de partager ton copain avec une autre ?  — Je ne sais pas... je n’ai jamais... fait l’amour.
Heidi semblait attristée par ce fait. Je l’ai prise dans mes bras et je l’ai embrassée sur la joue. Plusieurs de ces amies l’avait fait et elle se sentait un peu minable de ne pas avoir eu cette expérience avec ces précédant petits copains. « Ne t’inquiète pas... ça viendra ! » Elle me sourit un peu tristement. Je lui ai caressée la joue en lui expliquant que, certainement, plusieurs de ces amis n’étaient pas vraiment prête et qu’elles avaient certainement cédée inconsciemment à leur petit ami.  
Pour exemple, je lui ai parlé de moi. J’avais eu une bonne première fois mais j’avoue que j’aurais bien aimé avoir eu ne serait-ce que 3 mois supplémentaires pour être totalement prête. Elle s’étonna. « Mais tu m’as dit que vous aviez recommencez le jour même ! » C’était vrai. Et je lui ai précisée que si cette seconde fois avez été la première je n’aurais pas eu besoin de recommencé l’après-midi même. Elle eut un peu de mal à me comprendre, mais cela la rassura néanmoins. Notre mère nous a appelé pour manger et, juste avant de sortir de sa chambre, je lui ai donné un dernier conseil. « Prends le temps de faire de ta première fois un moment inoubliable ! Il faut que tu le fasses par amour et pas pour faire comme les copines. »
Ma sœur avait visiblement besoin de passer un peu de temps avec moi. Je ne suis pas vraiment du genre à passer mon samedi soir devant la télé, mais j’ai tout de même fait l’effort pour elle. Le film qu’elle voulait voir était loin d’être un chef-d’œuvre du 7e art, mais j’ai apprécié de passer du temps avec ma cadette. Et puis, ça me permettait de ne pas être dans les bras de Julien trop longtemps, même si nous avions passé un agréable moment en début de soirée. C’est sans doute pour cela que je n’ai pas insisté quand ma sœur s’est installée sur mon lit pour discuter un peu de tout et de rien alors qu’il était largement l’heure de dormir.
Peu de temps après, Julien nous a rejoint. Il nous a écouté silencieusement un temps puis il a posé sa tête sur mes genoux. Je lui ai machinalement caressé le bras tout en continuant à discuter avec ma sœur. Il finit par s’endormir. Il était tard quand nous avons arrêté notre conversation. Et comme Heidi avait visiblement besoin de contact, je lui ai proposé de dormir avec nous. Julien ne s’en est rendu compte qu’à son réveil et j’ai cru deviner une pointe de regret dans ses yeux. Il faudra que je m’en souvienne quand Bethany viendra à la maison, histoire de donner encore plus de regret à mon petit ami.

Il est vrai que malgré le fait que je n’étais plus amoureuse de Julien, je continuais à vivre comme si c’était le cas. Je l’appelais tous les soirs pour lui raconter ma journée. Souvent j’étais en compagnie de Nicolas, à son studio ou à l’appartement que je partageais avec Sabrina. Le mardi j’évitais car c’était notre soirée cam et je n’avais pas envie que julien voit mon partenaire de jeux. Et encore moins qu’il apprenne son existence. Certaines fois, Nicolas s’amusait à me caresser, le bras, les seins ou les fesses alors que j’étais au téléphone mais souvent il restait tranquille.
Mais ce mardi-là nous n’avions pas vu l’heure et Nicolas était encore là quand mon ordinateur sonna, dû à l’appelle de Julien. Oui, je sais, je suis réfractaire à la technologie et je n’avais pas de smartphone ! J’ai demandé à Nicolas de se mettre dans un coin et de ne plus bouger. J’ai attendu qu’il y soit assis et j’ai pris l’appel. « Oui mon cœur ! »
Julien prit des nouvelles de ma dernière journée d’examen. Je lui ai signifié qu’il me restait un oral à passer le lendemain matin mais que j’étais confiante.  
Puis nous avons échangé sur nos sujets habituels jusqu’à ce que Julien eût une phrase qui m’étonna un peu. « Tu sais, ça me fait du bien de te voir... puisque ce weekend tu n’étais pas bien. » Il est vrai que j’avais tendance à avoir un cycle qui tombait souvent le weekend. Certes cela m’arrangeait, mais cela frustrait Julien. Il a d’ailleurs commencé à énumérer toutes les douceurs qu’il m’aurait faites s’il avait été près de moi.
Du coin de l’œil, j’ai vu Nicolas secouer la main comme pour dire « Oh-la-la ! C’est chaud ! » Il est vrai que de me dire qu’il m’aurait embrassé les seins jusqu’à ce que j’en meure de plaisir envoyait des images assez érotiques. Je me suis installée confortablement dans mon fauteuil de bureau et je l’ai écouté. C’était d’autant plus excitant que Nicolas entendait tout. Certainement pour les exciter un peu l’un et l’autre, j’ai commencé à me caresser les seins. Julien ne voyait pas ce que je faisais car l’image était cadrée sur mon visage, mais il l’a rapidement deviné.  
Nicolas m’envoya un e-mail via son smartphone. Je l’ai ouvert et lu pendant que Julien continuait de décrire la manière dont il m’aurait caressée. J’ai répondu au message de mon ami, acceptant sa proposition. Rentrer dans le jeu de Julien pendant que Nicolas me caresserait réellement... Je me sentais mouillée rien que d’y penser.
Nicolas n’a pas tardé à se glisser sous mon bureau et à me caresser les cuisses. Dans le même temps, je faisais des œillades à Julien et j’ai commencé à avoir des attitude pré-masturbatoire. La main de Nicolas est remontée de ma cuisse à mon entrejambe déjà gonflé d’excitation, tant par les mots de Julien que par les gestes de partenaire de jeux. De plus, je n’avais pas cessé de me caresser les seins, ayant même fait glisser les bretelles de mon top et de mon soutien-gorge pour les libérer. Au bout de quelques instants, j’ai dégrafé mon jeans et je l’ai baissé à mi-cuisse de manière à ce que Nicolas puisse me caresser plus intimement et que Julien se rende compte que j’étais en train de me dévêtir progressivement.
Nicolas caressait mon shorty, celui qu’il m’avait offert, déjà humide alors que je m’occupais toujours de mes seins. Je fermais les yeux et commençais à respirer un peu plus fort. J’ai entendu par le micro que Julien débouclait sa ceinture. Je ne me faisais pas d’illusion, il allait se masturber en regardant les traits du plaisir que les caresses de Nicolas dessinaient sur mon visage. J’ai écarté mon shorty pour que mon partenaire de jeux ait accès à mon intimité qu’il effleura du bout des doigts, puis du bout de la langue. Je commençais à soupirer bruyamment excité par le fait d’être en train de me faire lécher devant mon petit ami qui ignorait tout de ce qu’il se passait.
Nicolas me retira mon pantalon et je le laissais faire. Je sentais le désir monté fortement sous les caresses intimes de mon ami, renforcé par l’excitation de la situation. La manière dont il s’occupait de mon intimité était divine. Donnant des coups de langue sur mon clitoris dont je commençais à m’habituer à son gonflement excessif, passant la langue entre mes lèvres humides qu’il massait agréablement, mon partenaire m’amenait doucement mais surement vers l’orgasme tant attendu. J’ai ouvert grand l’accès à Nicolas pour qu’il puisse me régaler encore plus. Posant ma jambe droite sur mon bureau, j’ai basculé mon bassin en repliant ma jambe gauche jusqu’à ce mon talon touche mes fesses. Alors que je passais ma main dans les cheveux de mon ami, j’entendais Julien faire un mouvement répétitif. J’en étais certaine maintenant, il se masturbait en me regardait prendre du plaisir. En moi je pensais « Oui, Nicolas régale-moi ! » même si ma voix soufflait « Oui, Julien ! » dans un timbre pseudo orgasmique.
Nicolas profita de l’ouverture de mes cuisses pour me régaler encore un peu plus, immisçant légèrement ses doigts en moi. Il profita que mon clitoris soit vraiment très gonflé pour le suçoter doucement. J’ai cru mourir de plaisir tant cette décharge surprise fut agréable. J’en ai gémi fortement, entendant grogné Julien son plaisir. Dans le même temps j’agaçais mes tétons particulièrement allongés. J’avais le corps très électrisé, alors quand j’ai senti les doigts de Nicolas effleurer cette zone spongieuse que Charlotte m’avait amenée à découvrir, je me suis laissée submergé par le plaisir avant qu’il ne soit trop fort. J’ai entendu Julien couiner alors que je suffoquais, noyée dans le bonheur. Certainement que mon petit ami éjacula à ce moment.
Nicolas retira ses doigts de mon intimité et se recula pour me laisser savourer l’instant. Et cet instant de plaisir n’était pas uniquement sexuel. Le fait que mon partenaire de jeux m’ait masturbée pendant le moment que je définissais à peine un mois auparavant comme un moment d’intimité dans mon couple, me procurait une satisfaction mentale aussi savoureuse que celle que mon corps m’envoyait.
Nous avons mis un peu de temps à reprendre notre souffle et nos esprits. Enfin, surtout moi. Je me sentais apaisée de toutes rancœurs envers Julien et nous avons encore échangé quelques banalités avant de nous souhaiter une bonne soirée.
A peine l’appel terminé, j’ai regardé Nicolas, toujours assis sous mon bureau. « C’est bon, tu peux sortir de ta cachette ! » J’ai écarté la chaise pour qu’il puisse sortir. J’avais encore des picotements agréables qui me parcouraient le corps quand je me suis relevée. Je ne me suis pas rhabillé complètement. En fait, j’ai juste rajusté le shorty que Nicolas m’avait offert et j’ai remis mon chemisier tombé au sol, sans juger utile de remettre mon soutien-gorge.
Je pouvais sentir le regard de mon ami parcourir mon corps, même s’il s’attardait un peu sur mes fesses. Alors j’ai pris le temps de me recoiffer en lui tournant le dos pour voir ce que je faisais dans ma psyché. Comme je l’espérais, Nicolas me complimenta sur ma tenue, me trouvant belle ainsi légèrement vêtue. Pour seule réponse, je lui ai fait un joli déhancher. « Magnifique ! »
Mon partenaire de jeu semblait un peu gêné. Je reconnais que je l’étais aussi. Nous savions l’un et l’autre jusqu’où cela pouvait nous mener et un certain blocage nous paralysait. Cependant, Nicolas effleura mon shorty du bout des doigts, au niveau de ma hanche. « Il te vas vraiment bien ! » J’ai remercié mon ami pour son compliment et pour son cadeau. « J’adore le mettre, je suis bien dedans ! » Nicolas eut un petit sourire, comme s’il avait pensé à une ânerie.
— Quoi ? — Je connais cette étincelle dans ton regard, Nico. — Tu es sûre que tu veux savoir ? — Certaine ! — Moi aussi j’adorerais te mettre, Gaëlle. Et je suis sûr que je serais bien dedans aussi !
Je lui ai donné un petit coup sur l’épaule alors qu’il se mit à rire. Même si cela manquait d’élégance, je savais que Nicolas avait un profond respect pour la gent féminine. Il a d’ailleurs reconnu lui-même que ce n’était pas très raffiné et que si nous n’étions pas si proche il ne m’aurait rien dit. D’ailleurs, si je ne lui avais rien demandé, il ne m’aurait rien dit non plus. Pour lui, cela restait un simple jeu de mot, rien de plus.
Mais son jeu de mot m’avait donné une idée. Et comme je me sentais pétillante d’envie, j’ai acculé Nicolas contre mon bureau. J’ai commencé à caresser son entrejambe que j’avais déjà connu plus dur. « Gaëlle, qu’est-ce que tu fais ? » Pour seule réponse, je l’ai embrassé avant de le prendre par le bras pour le conduire à vers lit. Il s’y est assis et j’ai posé une main sur son torse pour le pousser. Il n’opposa aucune résistance et s’allongea. « J’ai une autre idée d’endroit où tu seras bien dedans ! » Ma bouche en l’occurrence !
Je me suis penchée en avant pour appuyer ma poitrine contre l’excroissance qui déformait son pantalon. Je me suis mise à la caresser d’une main en passant mon autre main sur ma poitrine, massant un sein, puis l’autre, les sortant presque de leur cachette.  
Me relevant, j’ai baissé légèrement mon shorty, jusqu’à la limite de ma toison avant de me rajuster. J’ai commencé à me caresser par-dessus le tissu en regardant mon ami droit dans les yeux. Puis, reprenant notre jeu de séduction, je me suis penchée en avant. J’ai ouvert un peu mon col pour lui permettre de voir mes seins qu’il aimait tant.
Nicolas se redressa alors que je dansais pour faire bouger ma poitrine, libre sous mon chemisier. Il effleura mon sein droit d’un geste désinvolte. « T’as les seins qui pointent… coquinette ! » J’ai reculé d’un pas en posant mes mains sur ma poitrine en gloussant. « Et toi, je suis sûr que tu bandes comme un âne ! » Nicolas confirma, précisant même qu’il n’avait pas vraiment débandé depuis qu’il avait commencé à me caresser sous mon bureau. Je me suis mise à genoux devant lui et j’ai posé mes mains sur sa ceinture. « Je peux voir ? »
Même si Nicolas ne m’avait toujours pas répondu, je me suis penchée en avant pour appuyer à nouveau ma poitrine contre son érection qu’il me demanda enfin de libérer. D’un seul mouvement, j’ai retiré son pantalon et son caleçon avant de prendre son sexe en main.  
J’ai alors commencé un petit geste masturbatoire à quelques centimètres de ma poitrine. Il m’avait fait tellement de bien pendant que j’étais en communication avec Julien… à mon tour de lui donner du plaisir.
Son gland effleura ma poitrine à plusieurs reprises et il passa une main dans mes cheveux. « Continue Gaëlle, c’est délicieux. » J’ai défait les premiers boutons de mon chemisier de ma main libre et j’ai accentué le contact entre mes seins et sa verge. Je n’ai pas mis plus de trente secondes pour commencer effleurer son énorme érection du bout de ma langue. Puis, je l’ai prise dans ma bouche. Il gémit en soufflant doucement mon prénom.
Ça n’a duré qu’un instant, je voulais tellement faire monter son désir comme il avait su faire monter le mien ! J’ai donc repris une douce masturbation en frottant son gland sur mes seins qui sortaient presque de leur cachette. J’en gémissais doucement tant j’étais excitée.
J’ai fini par ouvrir entièrement mon chemisier et prendre Nicolas entre mes seins, le frottant sur ceux-ci… le léchant, le suçant, le reprenant entre mes seins. Finalement, Nicolas posa ses mains sur mes épaules et fit glisser mon chemisier avant que je reprenne ma douce caresse. Nicolas en était ravi et ses soupirs de satisfaction vinrent se mélanger aux miens.
Comme je savais que mon partenaire de jeu aimait ça, je me suis appliquée à lui faire plaisir avec ma poitrine. Ça ne m’a pas empêché de prendre le bout de son gland dans ma bouche alors que son érection était bien calée entre mes seins. Nicolas en raffolait si je me fiais à ses gémissements.
Et puis cette demande. « Tu arriverais à me prendre entièrement dans ta bouche ? » J’ai tressailli tant les mensurations de mon ami me paraissaient bien trop grosse pour moi. Cependant, j’ai tout de même délogé cet énorme sexe tendu d’entre mes seins et j’ai pris une position me permettant de le prendre véritablement dans ma bouche. Nicolas passa sa main sur ma joue alors que je descendais sur ce pieu qui remplissait déjà grandement ma cavité buccale. Sa main écarta mes cheveux mais ne m’imposa rien de plus, suivant simplement mon mouvement.
Petit à petit, je descendais de plus en plus sur le membre de mon ami. Je le sentais atteindre le fond de ma gorge sans que je n’arrive à le prendre entièrement dans ma bouche. Trop crispé, trop inexpérimenté... Nicolas m’a vu tenter sans succès d’avaler les derniers centimètres malgré que je commence à tirer au cœur. J’ai hoqueté quand j’ai senti son gland atteindre le fond de ma gorge. Nicolas eu la délicatesse de se retirer pour me laisser respirer. J’ai toussé à plusieurs reprise, le temps de reprendre mon souffle et que mon écœurement ne s’évacue. « Ne t’étouffe pas pour moi... je ne m’en remettrais pas. » J’ai gloussé puis j’ai repris mon ami en bouche, montant et descendant mes lèvres dans des proportions plus en conformité avec mon anatomie.
Mais au bout de quelques minutes véritablement excitantes, mon partenaire de jeu m’attira sur lui.  Je me suis relevée pour prendre une position agréable pour lui comme pour moi avant de l’embrasser à nouveau. Son érection frottait fortement sur ma dentelle, il m’aurait simplement fallut l’écarter pour lui donner l’accès à mon intimité à peine remise de mon précédent orgasme. Mais les mêmes peurs et blocages que durant notre danse m’ont envahie. Impossible de lui dire que j’avais envie de lui. J’arrivais tout juste à remuer des hanches et à accentuer le contact entre mon shorty et son sexe tendu d’envie pour moi.
J’ai fini par me laisser tomber sur le côté et m’allonger à côté de lui, espérant qu’il prenne l’initiative et qu’il me fasse l’amour sans que j’aie besoin de lui préciser ouvertement mon envie. Mais Nicolas n’a fait que présenté son érection au niveau de ma poitrine. Je me suis redressée et je l’ai reprise entre mes seins. « J’ai de l’huile si tu veux ! » Nicolas me sourit. « Oh, merveilleux ! »
J’ai tendu le bras vers ma table de nuit, ouvert difficilement le tiroir et mis la main dedans. « Tu veux bien la prendre, je n’arrive pas à l’attraper. » Nicolas saisit la bouteille et m’en vida une bonne quantité sur la poitrine qu’il massa agréablement avant de reprendre le programme initial.
Que j’aimais resserrer mes seins sur son érection conséquente. Nicolas avait vraiment des mensurations hors du commun et son gland dépassait nettement de ma poitrine. Je lui ai donné plusieurs coups de langue avant de le prendre partiellement dans ma bouche tout en continuant ma caresse mammaire. Nicolas finit par délaisser mes seins pour investir ma bouche encore une fois.
Doucement, tendrement, mon ami s’enfonçait progressivement jusqu’à atteindre la même profondeur que précédemment, ou presque. Bien conscient que je n’étais pas encore capable de plus, il n’insista pas. Mais je reconnais y avoir pris un certain plaisir. Je savais à cet instant que tôt ou tard j’aurais cet anaconda totalement dans ma bouche. Pas par défi, pas pour faire plaisir à mon ami, mais parce que cela m’excitait assez pour en avoir envie. En attendant, Nicolas se délectait de mes lèvres que je serrais fort sur toute la longueur de son membre quand il se retirait lentement. Puis il revenait délicatement au fond de ma gorge avant de recommencer à se retirer lentement.
Quand Nicolas libéra ma bouche, je me suis laissée rouler sur le côté. Il m’attrapa par le bras, puis par la cuisse et m’attira à lui, me faisant poser mes genoux de part et d’autre de sa tête. Je me suis sentie mouiller rien qu’à l’idée qu’il recommence ses délicieuses caresses buccales. Il écarta mon shorty et commença à effleurer mon intimité du bout de la langue alors que je glissais son sexe tendu entre mes lèvres. Une main sur ma hanche l’autre sur ma cuisse, il commençait déjà à me régaler. J’en suffoquais tellement j’aimais ça. Dans le même temps, Nicolas faisait un mouvement de bassin pour aller-et-venir relativement profondément dans ma bouche.
Il y eut un instant où il a fallu que je reprenne mon souffle, je manquais vraiment d’oxygène tant je suffoquais de plaisir. Et ma bouche remplit par l’érection imposante de mon ami ne m’aidait pas à reprendre de l’air comme j’en aurais eu besoin. Alors j’ai relevé la tête en arrière. Nicolas m’a laisser inspirer profondément puis il augmenta mon plaisir à la faveur de plusieurs coups de langue très agréable. Je le masturbais dans le même temps tout en gémissant d’un profond plaisir. J’ai eu beaucoup de difficultés à réellement reprendre haleine, mais j’ai tout de même repris mon ami en bouche.
J’aimais ça, et je ne lui cachais pas. Même le fait qu’il m’étouffe en enfonçant sa grosse érection au fond de ma gorge me plaisait. Sa langue était divine et je sentais l’orgasme poindre. Mon plaisir devait résonner dans son sexe et je ne tenais plus. J’avais envie, j’avais besoin de cet orgasme. Alors, perdant de plus en plus la tête, je branlais frénétiquement ce sexe dont j’avais toujours le gland en bouche et autour duquel j’enroulais ma langue.
Mon orgasme fut accompagné d’une libération bruyante. Je me suis cambrée, laissant l’érection de mon partenaire de jeu à l’air libre et j’ai poussé un long râle de plaisir. Nicolas éjacula l’instant d’après, maculant ma poitrine et une partie de mon visage de son plaisir. Je me suis effondrée de bonheur et j’ai roulé sur le côté, le corps tremblant.
Je reprenais mon souffle après cette décharge de plaisir mutuel. Comme souvent, je n’ai pu m’empêcher de faire une comparaison avec Julien et je ne pouvais qu’accabler ce dernier tant Nicolas savait écouter mon corps. En fait, je pense qu’inconsciemment j’essayais de me convaincre que je n’étais plus attachée à Julien. Certes je savais que je n’étais plus amoureuse de lui, mais la vie est beaucoup plus complexe que cette vision manichéenne que je pouvais avoir avant ma vie estudiantine.
J’ai eu le malheur de regarder l’heure au lieu de savourer l’instant. « Putain ! Sab rentre dans 5 minutes et rien n’est prêt ! » Je me suis levée en quatrième vitesse et j’ai remis mon jeans et mon top sans même remettre mon soutien-gorge. Sabrina est arrivée au moment où Nicolas sortait de ma chambre. Elle eut un sourire amusé.
— Ça y est vous avez enfin coucher ensemble. — On n’est pas tous comme toi, Sabrina. On a juste... — Pas à moi, miss. Tu as encore les stigmates de l’orgasme sur ton visage.
J’ai rougi alors que Nicolas termina ma phrase. « On a juste fait un 69 ! » Sabrina pouffa alors qu’elle m’aidait à mettre la table. « C’est déjà ça... je suppose que tu restes manger avec nous, Nico. » Je n’ai pas laissé le temps à notre hôte de réfléchir. « Non, il rentre chez lui ! » Nicolas n’a pas insisté et il n’a pas tardé à prendre ses affaires. Quand je l’ai raccompagné, il m’a glissé discrètement « Tu m’expliqueras ? » J’ai confirmé.  
Quand je suis retourné dans l’espace commun, Sabrina m’a dévisagée avec un air dépité. « T’es vraiment trop conne quand tu t’y mets ! » J’ai fondu en larme.
J’ai eu beaucoup de difficulté à m’exprimer malgré la bienveillance de ma colocataire. Après son attaque initiale à mon égard, elle a essayé de me faire parler et de me faire prendre conscience des sentiments que j’éprouvais pour Nicolas. Evidemment, comme je vivais assez mal la trahison de Julien et que je ne faisais rien pour que les choses s’arrangent entre lui et moi, je n’arrivais pas à prendre une décision cohérente dans ma vie sentimentale. « Et puis... il y a Peter ! » dis-je entre deux sanglots.
— Ton anglais t’as fait du bien mais ce que je vois c’est que tu veux passer du temps avec Nicolas. — Je crois que... que je suis amoureuse des deux. — Désolée Gaëlle, je ne crois pas au pluri-amour. Il y en a forcément un que tu aimes plus fort que l’autre. — Pfff c’est toi qui dit ça... — Moi c’est juste du sexe. Il n’y a pas de sentiments.
Sabrina est allée prendre notre repas au four. Celui-ci venait de sonner. « De toute façon ton Peter d’amour va bientôt venir. Tu seras confronté aux deux et là tu sauras. » J’ai maugréé. « Et vu comment tu regardes Nicolas... j’espère qu’il n’est pas trop jaloux ton british ! »
Quand elle revint à la table, j’ai vu qu’elle avait un bandage à la main. Je lui ai demandé si elle était blessée. Elle pensait que je tentais de changer de sujet mais, même si cela m’arrangeait, je m’inquiétais pour elle. Sans ciller, Sabrina m’expliqua que c’était un des participants de la soirée qui l’avait retenue avec un peu trop d’insistance. Elle n’a pas voulu m’en dire plus, voulant reparler de Nicolas et de ce que j’éprouvais pour lui. Je l’avoue, j’aurais certainement gagné beaucoup de temps dans ma vie sentimentale si je l’avais écoutée. J’étais raide dingue de mon partenaire de jeu et je refusais de l’admettre.
 
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