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L'envers du vernissage

Chapitre 1

Hétéro
J’ai trop bu, parce qu’un serveur me resservait à chaque fois que mon verre se vidait. C’est un vernissage comme il y en a tant d’autres, une foule de curieux et de rapaces, des gens qui se montrent d’abord, boivent ensuite, et regardent les toiles s’il leur reste du temps. C’est un monde que je déteste et dont je fais partie. C’est une soirée interminable où j’ai serré les centaines de mains d’inconnus en faisant de grands sourires, en faisant semblant de les connaître.
J’ai réussi à m’éclipser pour aller pisser, et il m’a fallu m’y reprendre à deux fois pour ouvrir la porte des toilettes. J’ai décidément trop bu. Lorsque je suis ressorti, une femme m’attendait. Je la reconnus instantanément, pour l’avoir aperçue plus tôt dans la soirée. Elle non plus je ne la connaissais pas, mais elle a une robe si fendue que je n’avais pu m’empêcher de la remarquer, entre deux gorgées de champagne. Elle avait intercepté mon regard et m’avait décoché un sourire dévastateur, un petit rictus discret qui voulait tout dire. Puis j’avais été de nouveau alpagué et elle avait disparu dans le tourbillon de la foule. Je l’aurais presque oubliée, avec l’alcool et les mondanités. Bah, une belle garce de plus.
Et voilà qu’elle était là, adossée au lavabo avec ce même sourire qui me transperce, et je dois me concentrer pour me laver les mains. Sa robe noire n’est pas seulement fendue sous la ceinture, elle est incroyablement moulante et elle a le corps d’une déesse. Des lèvres rouges et des cheveux noirs, elle aurait pu n’être qu’une jolie femme de plus si elle n’avait pas ces yeux profonds, intenses. Elle a les oreilles lestées d’assez d’or pour racheter l’exposition toute entière et ce qui aurait été vulgaire chez n’importe quelle autre beauté achève de la sublimer. Je toussote.
— Désolé. Je n’ai pas l’habitude des toilettes mixtes.— Il en faut peu pour vous perturber.
Elle a la voix rauque et chaude qui me trouble. Bordel. Je m’aperçois en même temps qu’elle que je bande et elle sourit de nouveau. J’ai l’impression d’être un adolescent pris en faute. Et je m’étouffe quand elle me palpe la queue au travers du tissu de mon pantalon. Elle a des ongles qui s’enfoncent dans ma peau, juste assez pour me faire gémir.
— Très perturbable.— Mais qu’est-ce que…— Shhht.
Elle me plaque un index sur les lèvres. En temps ordinaire, j’aurais répliqué violemment. Je n’aime pas qu’on me dise ce que je dois faire, et encore moins de m’ordonner de me taire. Seulement cette femme me foudroie du regard. Et puis, elle a ma bite dans sa main. Littéralement. Elle a déboulé ma ceinture d’un geste autoritaire, et j’ai étouffé un gémissement, autant parce que sa main qui libère mon sexe une fraction de seconde me la fait regretter mais aussi parce qu’elle a tiré d’un coup sec, de celle qui n’a pas de temps à perdre. Ma queue jaillit et elle l’empoigne.
Elle n’est pas douce. Elle a la poigne sévère et je meurs d’envie de me débattre mais elle me branle durement. En dépit de l’alcool, et je suis sacrément torché, j’ai une gaule incroyable et son va et vient sec me rend plus dur encore, si la chose est possible. J’ai le pantalon sur les mollets et je jette un coup d’œil dans le miroir. La vision est stupéfiante. J’ai sa main sur ma gorge et l’autre sur ma queue et je ne sais pas laquelle des deux me fait le plus mal mais elle est là, aussi sculpturale que son reflet, avec ma bite qui émerge de ma chemise qu’elle branle sèchement. J’étouffe un premier grognement. Elle a une cadence infernale et je sens que je ne vais pas tarder à lâcher prise. En fait j’en suis même persuadé parce qu’elle vient me susurrer à l’oreille et bordel je ne sais pas si ce n’est pas sa voix qui est la chose la plus sexy, chez elle.
— Gicle.
C’est un tisonnier ardent qui me transperce la queue et je n’arrive pas à me taire. Le plaisir me tétanise de la tête au pied et je sens la première giclée brûlante qui jaillit, suivit d’une autre, et d’une troisième. Je me rattrape au lavabo parce qu’elle n’a toujours pas lâché ma queue et je vois mon foutre maculer ses doigts, gâcher ses ongles carmin et je gicle une nouvelle fois en la voyant souillée ainsi. C’est atrocement bon et un coup d’œil dans le miroir me laisse entrevoir mon reflet, la bouche entrouverte. Elle fixe ma queue qui n’en finit plus de jouir et le contraste est flagrant. Elle resserre imperceptiblement les doigts et je mugis un cri de douleur mais la jouissance n’en est que plus forte quand le foutre se fraie un chemin entre ses doigts et atterrit dans sa main.
Il me faut un long moment pour récupérer quand elle me libère enfin et je reste là, les bras sur le comptoir maculé de sperme, les jambes tremblantes et la ceinture sur les chevilles. Elle récupère une serviette et s’essuie soigneusement les mains, sans un mot. J’ai la tête qui tourne et l’alcool parle à ma place. Elle m’ignore déjà, vérifie soigneusement son rouge à lèvres impeccable et dégaine un petit bâton brillant pour le refaire tout de même. J’ai l’air complètement ridicule mais un seul regard en coin me fige sur place. Je n’ose pas la toucher. Maintenant plus que jamais, elle m’a à sa merci. C’est le genre de femme qui prend ce qu’elle désire et n’aura aucun mal à me repousser. Je bredouille
— Je veux te revoir. — Jamais.
Elle sourit et ses dents blanches tranchent avec ses lèvres écarlates tandis qu’elle range soigneusement son maquillage dans sa pochette, affecte de se recoiffer en m’ignorant totalement, tournant les talons dans un cliquetis terriblement érotique et m’abandonne là, dans une salle de bain souillée de mon foutre, avec le cœur au bord des lèvres et la rage au ventre. La garce. La sublime garce.
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