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Epines et pines

Chapitre 1

Divers
Ce texte est une fiction et non un fantasme. Je le déconseille aux âmes sensibles à la cause animale. Si vous avez le temps de laisser un petit mot en com’... merci, c’est toujours motivant pour les auteurs d’avoir un retour.
— Tu... tu peux nous r’mett’e une pinte ? lança Paul au barman du bistrot de la gare.— Ouais... chef... une aut’pinte, c’est qu’on a bi’ soif à c’t’heur’, approuva Alain qui vida d’un trait ce qui restait dans la chope.— Non, les gars, vous avez assez bu... d’ailleurs, il est l’heure de fermer, je vais vous demander de sortir, répondit le serveur, blasé.— Allez... s... sois sympa... ju... juste un p’tit... pour finir en beauté ! relança Paul, tendant son verre vers le barman.— Non, je vous ai dit non, n’insistez pas ! Vous êtes les deux derniers clients et après, j’ai encore du boulot ! Je dois ranger et nettoyer ! expliqua plus fermement l’employé d’un ton qui se voulait sans appel.— Et ne prenez pas votre voiture, rentrez chez vous à pied, ajouta-t-il, constatant que les deux hommes avaient du mal à trouver la sortie.
Les deux bougres maugréèrent dans leur barbe une suite de mots incompréhensibles, mais obéirent et sortirent, d’un pas chancelant, du bar à l’enseigne fatiguée et au néon hésitant.
— Bon... ben j’y... j’y va’, j’m’en vais’ passer par le pt’it chemin... ça m’ f’ra moins loin... bafouilla Paul à Alain qui se tenait aux lampadaires, cherchant d’une manière assez confuse quelque chose dans ses poches.— Ah... les v’là... j’crus qu’ j’avais perdu mes clés... hein ?... ouais ouais... ben à d’main... on r’boira un coup à la santé d’ta bonn’ femme qui s’est barrée... répondit Alain.
Mais déjà, Paul naviguait sur le trottoir sans attendre une éventuelle réponse de son pote de binouze.
— Ou c’qu’il est, c’p’tin d’raccourci... j’y vois que dalle, déblatéra Paul comme s’il était encore accompagné.— Ah il était planqué là c’con, constata-t-il en le trouvant à sa place, sur la gauche, qui longeait, la ligne de chemin de fer d’un côté et le pensionnat de l’autre.— vin diou... faut que j’ m’ vidange un coup...
~
Au même instant, mais de l’autre côté du sentier, Mme Poussard, obèse (non, le mot est trop faible) éléphantesque (plus adéquat), et à l’âge indéfinissable, promenait son pékinois incontinent pour éviter qu’il ne souille le couloir du petit pavillon bourgeois qu’elle habitait seule depuis la mort accidentelle de Mr Poussard, décédé assez bêtement, il faut bien le dire, à la suite de la chute d’un réfrigérateur mal arrimé qu’il venait d’acheter à Butorama. L’appareil assez dangereusement attaché sur le toit de la Peugeot familiale n’avait pas supporté les différentes trépidations du retour. Les liens avaient cédé juste en arrivant dans la cour gravillonnée du pavillon et le tout nouveau frigo chute au moment précis où Mr Poussard descendait de son véhicule...
Bref.

Donc, madame promenait son Toutou, le regard hautain, mais cependant aux aguets, car l’heure était tardive et la faune du secteur pas toujours de bonne compagnie pensait-elle, bien qu’il ne s’y passait jamais rien. Le chemin sombrait dans l’obscurité, c’était tout !
Toutou grogna !
~
Paul s’arrêta près du talus et sortit son engin pour se soulager lorsqu’il entendit une sorte de jappement asthmatique !
— Merde... la vioque et son clebs... faut pas qu’ é’ m’ voit pisser... va encor’ gueuler...
Sur ces mots, Paul gravit l’accotement qui faisait face au pensionnat, mais évidemment, pauvre homme, bourré comme il était, il glissa. Ses pieds partirent en arrière, mais son buste ne prit pas la même direction. Non, le haut de son corps opta pour les ronciers et Paul bascula à plat ventre en plein dedans. Notre ami avait la zigounette à l’air, ne l’oublions pas. Le hurlement qui suivit resta à jamais gravé dans la mémoire de Mme Poussard dont les cheveux se hérissèrent. Son pékinois, pourtant à moitié sourd, en fût tellement choqué qu’il se mit à trembler de tous ses membres, y compris du petit entre les pattes.
Remarquez, cela eut l’avantage de remédier à sa rétention urinaire pour toute la nuit, voire pour le lendemain, tant il fît sous lui.
Mme Poussard, les cheveux encore dressés sur la tête, n’y prêta guère attention plutôt attentive à ce qui se tramait à quelques dizaines de mètres devant elle. On n’y distinguait pas grand-chose, mais sa curiosité, et surtout l’éventuelle médisance qu’elle pourrait en tirer, fut plus forte. Elle traîna Toutou qui laissait sous lui, puis derrière lui, la trace de son soulagement.
Pour Paul, la douleur fut très localisée, certes, mais si peu supportable qu’il en perdit connaissance.
Mme Poussard ne comprit pas vraiment pourquoi elle aperçut deux pieds inertes dépassant du talus. Sans doute, l’image des jambes de son mari inanimé sous le réfrigérateur lui revint en tête comme un boomerang, car elle se précipita chez elle pour téléphoner à la police, menaçant de pendre Toutou au bout de sa laisse. Le pauvre animal avait dépassé le stade asthmatique pour une sorte de borborygme présumant une fin proche. Quelque chose d’humainement assez difficile à décrire... sauf si vous avez déjà étranglé un canidé de vos mains.
~
— Un mort... un effroyable cri inhumain... monsieur le brigadier... j’ai vu un mort, expliqua-t-elle en se signant encore affolée, et tenant toujours le pékinois par la laisse qui, pauvre bête, suffoquait et gigotait en tout sens pour tenter de prendre appui quelque part.
Mais diantre, pauvre femme, il faut comprendre son étourderie, ce n’était pas tous les jours que l’on découvre un cadavre. Ah, elle en aurait de belles à raconter demain pendant le thé quotidien avec ses amies veuves.
Soyez tranquille, amis des animaux, le chien ne trépassa pas, grâce au brigadier qui annonça d’un ton solennel :
— Nous allons sur place, Madame Poussard, fermez à clé, ne sortez pas de chez vous. Et surtout, j’insiste, surtout, n’ouvrez à personne, nous viendrons prendre votre déposition demain, expliqua-t-il. Il raccrocha un sourire aux lèvres :— Enfin !... une enquête pour meurtre ! De quoi prendre du galon et quitter ce misérable trou de péquenots ! Car il se voyait déjà, collectant les indices, interroger les suspects et en déduire le coupable. — Tout de même, méfiance, le meurtrier peut être armé et dangereux, pensa-t-il.
Le brigadier préféra sonner l’alerte générale !
Toutou fut reposé au sol en même temps que le combiné téléphonique sur son support.
Ouf !
~L’inconscience de Paul, elle, fut de courte durée, et la douleur assez dégrisante. Pour situer les dégâts sur sa verge, et pour rester dans le domaine animal, imaginez enfoncer votre engin dans une cage de transport pour chat quand celle-ci est trimbalée dans un méhari, sur une route défoncée... Et bien sûr, avec le félin dans la boîte. Essayez, déjà, juste pour voir, d’y introduire ne serait-ce que brièvement un doigt et vous aurez une vague idée des plaies, blessures et griffures sur la hampe de l’organe reproducteur de notre ami Paul. Et pour vous, chère (s) lectrice (s)... je cherche un équivalent !... Peut-être un godage avec un cactus ?
Notre malheureux se précipita dans l’armoire à pharmacie à la recherche de pansements. Il n’y trouva qu’un bout de sparadrap qu’il s’empressa d’appliquer pensant se soulager. Dégrisé, mais pas complètement, car si mettre ce genre de pansement est chose aisée, le retirer ne l’est pas. Mais n’anticipons pas. Paul s’affala sur le lit, bourré d’alcool et d’aspirine. Malgré la douleur, il s’endormit aussitôt et n’entendit pas les sirènes hurlantes des forces de l’ordre qui passèrent en trombe au bas de la rue.
~
— Chef ? Vous voyez quelque chose ? Il n’y a rien de notre côté, en tout cas... lança un des policiers à son supérieur. — Non... rien ici non plus... constata-t-il, ayant parcouru, avec deux de ses hommes appelés en renfort trois fois le sentier des mûriers côté chemin de fer.— Elle a dû rêver cette pauvre dame, elle n’a plus toute sa tête depuis que son mari a eu la sienne écrasée sous un frigo, pensa-t-il frissonnant, en repensant au constat qu’il avait dû faire... Bon, on patrouille une dernière fois en changeant de côté, et si on trouve rien, on rentre ! cria-t-il à la garnison mobilisée.— Là, chef, là... regardez ces traces sur le talus, on dirait qu’on a traîné quelqu’un... et le buisson est écrasé comme si on s’y était caché, avertit un de ses gars depuis le haut du monticule.
Le brigadier fit une moue dubitative en observant le buisson de ronces.
— Pour se cacher là dedans, faut en avoir un grain, pensa-t-il brièvement.— Y a pas de cadavre ? lancèrent plusieurs militaires légèrement angoissés.— Personne, les gars, personne !
Le brigadier grimpa et ne put que constater les dires de son collègue ! Il illumina de sa torche l’endroit à la recherche d’indices. Il trouva au pied du buisson, un briquet à mèche, gravé aux initiales P. L, mais ne découvrit rien de vraiment probant. L’objet aurait pu être là depuis longtemps.
Perchés sur le talus, perplexe, les yeux dans le vague, il vit tout à coup une lumière s’allumer dans le bâtiment juste en face. A travers une fenêtre, la silhouette d’une jeune femme en petite tenue apparut aux yeux de toute la brigade. Un court silence se fit parmi les rangs. Tous purent admirer une belle demoiselle blonde en mini-chemise de nuit sortir d’une chambre. Quelques instants plus tard, au même étage, une lumière s’alluma derrière une fenêtre aux vitres opaques.
La brigade entière s’offrit gratis un spectacle qui eût ravi n’importe quel adepte de scènes saphiques : deux silhouettes féminines s’embrassaient et se tripotaient. L’une d’elles sembla se baisser pour s’affairer au niveau de la taille de sa partenaire.
— Un voyeur ! C’est un voyeur... Mme Poussard a probablement dérangé un type qui matait les pensionnaires (toutes majeures), qui y logent ? Le gars a dû pousser un cri de surprise en la voyant arriver avec son chien ! annonça à grande voix le brigadier puis, plus bas pour lui-même :— C’est vrai qu’elle pourrait faire flipper dans le noir avec son allure de mastodonte !— Bon, avoua-t-il assez déçu de ne pas avoir un meurtre à élucider, je vais quand même passer chez elle l’avertir de ne pas s’inquiéter. Bien que je ne sache pas ce qui est le plus angoissant pour une dame de cet acabit, un voyeur ou un assassin, lâcha-t-il toujours à son collègue le plus proche qui le regarda en se demandant s’il plaisantait ou non.— Bon, les gars, on remballe, on reviendra demain matin, au jour, on trouvera peut-être autre chose, lança-t-il à sa compagnie.
Mais la troupe ne bougea pas. Le spectacle, même en ombre chinoise, était bien trop fascinant. La fille à genoux semblait lécher celle debout qui devait apprécier vu la façon dont elle tenait la tête de son amante.
— Oh, les gars... allez... sérieux, quoi !!! Au poste ! Je passe vite fait chez la viei... chez Mme Poussard pour la rassurer.
Ce qu’il fit non sans mal, car la brave femme ne voulut pas le recevoir. Le policier au téléphone lui avait bien ordonné de n’ouvrir à personne. Il dut crier à travers la porte :
— Rassurez vous Madame Poussard, ce n’était pas un meurtrier, mais un pervers voyeur. Je vous conseille de ne pas promener Doudou sur ce chemin jusqu’à ce qu’on l’attrape.
Les voisines furent ravies de connaître l’explication de tout ce charivari. Une histoire qui alimenterait les conversations de voisinage pendant quelques années, à n’en pas douter.
— C’est Toutou et pas Doudou, répondit-elle d’un coup, moins méfiante, vu que la personne connaissait vaguement le nom de son chien chéri, mais tout de même, pas assez confiante pour ouvrir. On ne sait jamais, et si c’était le voyeur qui tendait un piège voulant l’attirer dehors pour la regarder... ou pire !!! Grand dieu !!! Elle s’observa dans la glace, rentra le ventre, enfin tenta de rentrer le gras, et eut, tout de même, un doute sur l’attrait qu’elle pourrait provoquer chez un homme... même chez un voyeur affecté d’une très forte myopie ! Un dixième de seconde, elle se demanda si cela existait un voyeur myope ?
~
— Raoul, mon pauvre Raoul, si tu savais !!! Il y a un satyre dans le quartier ! expliqua Mme Poussard à la photo de son défunt mari, trônant sur la commode de nuit de la chambre conjugale.— Oui !!! Un pervers qui n’attend qu’une chose, profiter d’une faible femme en lui faisant subir toutes sortes d’outrages ! pensa-t-elle sans oser faire part au brave Raoul de toutes les images qui traversèrent son esprit.
A l’évocation du personnage, non pas de son tendre et défunt époux, mais du sale vicieux qui sévissait dans les parages, Mme Poussard ressentit une sorte d’humidité entre les jambes !Elle en fut très étonnée et prêta un peu plus attention au phénomène inhabituel qui se déroulait au fond de sa culotte.
— Mon Dieu !!! Que se passe-t-il encore !!! J’urine sans le vouloir ou quoi ? déclama-t-elle, effrayée par la sensation.
Elle retira prestement son vêtement de nuit pour ne pas le tacher et plongea la main entre ses jambes à la recherche de l’origine de l’écoulement.
Elle se trompa une première fois de pli, puis une deuxième, eut une rapide pensée pour son cher et tendre disparu qui croyait toujours la pourfendre, mais qui, en fait, ne baisait qu’un de ses nombreux plis ventraux. Elle n’avait jamais eu le courage de le remettre dans le droit chemin, l’heureux homme qui croyait la satisfaire.
Et dame, avantage énorme de la chose, elle ne risquait pas la grossesse. Etait-ce pour cette raison qu’ils n’avaient jamais eue d’enfants, nul ne sait, car elle-même ne ressentait pas une immense différence qu’il soit dedans ou ailleurs ? Etait-il jamais allé dedans finalement ? Un gynécologue ayant pour passe-temps la spéléologie aurait peut-être pu répondre à cette pertinente, mais tardive, question.
Bref ! La sensation étrange dans un repli perdu perdurait !
Elle finit par trouver, en tâtonnant à l’aveugle, le trou dont s’écoulait une matière visqueuse et collante. Elle s’en enduisit les doigts qu’elle porta ensuite sous son nez et fut un peu soulagée. Au moins, ce n’était pas de l’urine ! Odeur qu’elle connaissait bien.
Je vous vois venir, lecteur ô combien attentif, grâce à son Toutou qui pissait partout dans le couloir ?
Certes, mais pas seulement !
Mme Poussard reniflait toujours le fond de sa culotte avant de la déposer dans le bac à linge sale. Et ça sentait le pipi. Pourquoi diable faisait-elle ainsi... Par mimétisme ancestral ? Il parait que toutes les femmes le font ? Est-ce exacte chère (s) lectrice (s) j’ai noté le pluriel entre parenthèses, pas certain qu’il y ait plus d’une femme qui parcourt ce texte jusqu’ici ;)
Mais, je m’égare, revenons à la découverte de Mme Poussard qui tentait désespérément de remonter à la source de la fuite.
Elle trouva enfin. C’était chaud et humide et assez plaisant d’y enfoncer un doigt !!! Elle se remémora jeunette (mais majeure) découvrir cette grotte bizarre dont personne n’évoquait l’existence et se rappela qu’elle fut source de sensation agréable jusqu’au jour où sa mère l’ait surprise la main dans le sac (si j’ose dire) et l’ait menacé des pires représailles divines si elle osait encore se toucher à cet endroit si sale.
Il faudrait qu’elle poursuive ses investigations... mais une autre fois. Tant d’émotions l’avaient éreintée. Mme Poussard s’endormit aussitôt.
~
Ce qui ne fut le cas d’aucun des membres de la brigade. Tous excités par la scène dont ils furent les témoins, les mariés réveillèrent bobonne à coup de bistouquette pendant que les célibataires s’astiquèrent le pinceau.— On est pas samedi ! lança la femme du brigadier, repoussant les grosses mains de son mari.
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