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Eric, Julie et moi

Chapitre 10

Travesti / Trans
Je racontai mon aventure du week-end à un Eric de plus en plus distant. Je lui proposai de passer le week-end ensemble. Ce qu’il refusa. — tu m’expliques ? Parce que là je ne comprends plus. Tu en as marre de baiser avec moi ? — non, c’est pas ça. J’aime bien faire l’amour avec toi. Mais … — mais quoi ? — je ne dois pas en parler. — trop tard. C’est fait. Eric ne savait plus où se mettre. Même en voulant rester silencieux, il en avait déjà trop dit et pas suffisamment pour que je me contente de si peu. — bon d’accord. Mais tu me promets de ne pas en parler à Marie et ses copines. — euh, oui, promis ! — non, déconne pas avec ça. — promis de chez promis, dis-je en mimant la fermeture à clé de ma bouche et jetant la clé au loin. — bon, voila, dit-il après un long silence. Je sors avec Eve. En fait je te trompe avec elle. — eh ! Tu ne me trompes pas. On n’est pas marié que je sache. Et puis, je n’ai pas eu de scrupules à coucher avec Julie. Mon estomac se noua à l’évocation de son prénom. Mais je n’y attachai pas d’importance. — vous êtes amoureux ? — oui, très. — pourtant, je croyais que tu n’aimais que les femmes. Que je n’étais juste qu’un plan cul. — c’est vrai. Mais Eve va bientôt devenir une vraie femme. Donc c’est bon. — ok.— et puis, continua Eric, j’ai refait avec elle le même week-end qu’avec toi. On a fait l’amour ensemble pour la première fois à cette occasion. D’ailleurs, il faut que je te remercie car grâce à toi, je m’en suis très bien sorti. — cool ! Je suis très heureuse pour toi. Et pour Eve aussi. — merci. C’est gentil. Et merci de le prendre aussi bien. — c’était le deal entre nous. On ne fera plus l’amour ensemble alors, si je comprends bien. — non, je ne crois pas. Je suis désolé. — ne le sois pas. Tu as trouvé le bonheur. Je suis très contente.
— merci. Et toi ? Rien en vue ? — non, rien. Même si Julie me plaisait de plus en plus. Mais Julie n’était pas du même monde que moi. On continua de discuter du couple Eric et Eve, de son opération qui approchait. Mais personne n’était au courant. Eric me confia qu’Eve voulait l’annoncer à peine quelques jours avant.
On ne fit plus l’amour ensemble. Mais cela n’empêcha pas que l’on restât très bon amis. Voire peut-être plus proches.
Je reçus quelques jours plus tard un SMS de Julie me demandant d’être samedi à quinze devant l’église du Vésinet habillée en fille. La froideur de Julie était revenue et le dimanche passé ensemble pendant lequel elle s’était montrée sous un autre jour, n’avait finalement été qu’une parenthèse enchantée. Je répondis à son message en demandant quelques précisions, mais bien sur, je n’eus aucune réponse. Je me préparai du mieux que je pus, cherchant comment m’habiller. Je ne savais pas du tout ce qu’elle avait en tête, où on allait, dans quel cadre. En désespoir de cause, je passai une robe sage et me maquillai légèrement.
Je fis le pied de grue pendant un bon quart d’heure. Julie fut ponctuelle et me fit monter dans sa Mini décapotable. Elle roula dans les rues de la ville aux maisons tout aussi luxueuse les unes que les autres et entra dans la cours d’une imposante bâtisse en pierre de taille, digne d’un petit château. — on est où ? demandé-je. Pas de réponse.
Je la suivis. On traversa un hall dans lequel j’aurai pu mettre deux fois mon studio avant de pénétrer dans un salon encore plus vaste. Contrairement à la maison qui semblait ancienne, la décoration était résolument moderne. — bonjour Papa, bonjour Maman, dit Julie avant de faire la bise à ses parents. Voici Hélène dont je vous ai parlé. — bonjour, dis-je simplement, ne sachant pas trop où me mettre. Les parents de Julie de détaillèrent de pied en cap. Ils se levèrent, m’observèrent en détail et se rassirent dans le canapé en cuir. — tu avais raison, dit la maman de Julie. Elle est tout à fait crédible. Elle me plait. C’est ok pour moi. — ok pour moi aussi, ajoute son père. Et si en plus, elle est douée pour le reste, que rêver de mieux. — vous ne serez pas déçus, dit Julie en se levant.
Je ne comprenais de moins en moins ce qu’il m’arrivait. J’avais l’impression d’être revenu au temps de la Rome Antique, sur un marché aux esclaves. Et ce n’avait rien du tout de romantique. De ses parents émanait autant de chaleur que de Julie. Je comprenais mieux son attitude.
— je te ramène, dit JulieL’entrevue avait à peine durée dix minutes. Je n’avais rien dis, on ne m’avait pas proposé de m’asseoir et encore moins proposé un rafraichissement. J’aimais bien Julie, j’aimais bien ses jeux, je supportais son caractère sec et glacial, mais là c’était la goutte d’eau qui allait faire déborder le vase.
Elle me déposa devant l’église et je rentrai chez moi, déstabilisée et en colère. Je passai le dimanche à zapper devant la télé tel un zombie.
Le lundi soir, mon portable sonna. — Hélène, bonsoir. Je suis Claudine, la maman de Julie. — bonsoir. — serais-tu prête à jouer le rôle de soubrette pour nous samedi prochain ? D’après ce que m’a dit Julie et notre rencontre, tu serais parfaite pour ça. Ce sera le même genre de soirée que celle que tu as passée chez ma fille mais on sera quatre couples. Tu feras le service et bien sur, tu t’occuperas ensuite de nos invités. Je te laisse réfléchir et tu m’envoie un SMS d’ici demain soir pour me donner ta réponse.Et elle raccrocha. Décidément, telle mère, telle fille.
J’appelai Julie pour avoir quelques infos complémentaires. Elle me répondit laconiquement aux premières questions et raccrocha à son tour. La politesse n’était pas leur qualité principale. Moi qui croyais qu’avec une position sociale élevée, on avait un certains savoir vivre. Il n’en était rien et il semblait traiter le bas peuple comme de la merde. On n’était vraiment pas du même monde.
Je ne dormis pas beaucoup cette nuit et je ne fus pas très performant coté travail. L’attitude de Julie et de ses parents me décevaient de plus en plus et l’idée d’être traitée comme une moins qu’un rien, un simple objet sexuel me révulsait. Mais d’un autre coté, l’idée de participer à une partouze m’excitait au plus haut point. D’autant plus que je venais de perdre mon amant et que les occasions de faire l’amour allaient être de plus en plus rares. Et puis j’étais restée trop longtemps loin du sexe et je n’avais pas vraiment envie de m’en éloigner à nouveau. Je donnai donc mon accord pour la soirée.
N’habitant pas très loin du Vésinet, je me rendis chez les parents de Julie ne voiture. Comme convenu, j’y arrivai en fille, ma tenue de soubrette m’attendait chez mes employeurs. Je me préparai, mais contrairement à Julie, Claudine laissa mon sexe libre de ses mouvements. Sa seule prison était en dentelle. Les invitées arrivèrent les uns après les autres, tous autour de la cinquantaine. Je fis le service et les mains se firent baladeuses. Mon secret fut vite éventé et on me demanda de retirer ma culotte. Je dus faire un gros effort de concentration pour ne pas bander.
Les hostilités commencèrent sitôt le pousse-café avalé. Je remarquai rapidement que ces dames étaient toutes lesbiennes, mais que ces messieurs étaient tout autant bisexuels. Je suçai des queues, léchai des chattes, embrassai des bouches. Je me fis sodomiser par tous et toutes et baisai ces dames. Je goutai aux joies de la double pénétration, sentant la queue de mon partenaire à travers la fine paroi séparant les orifices de madame. Moi-même eus le plaisir incommensurable d’être prise par deux messieurs en même temps. Mais durant la soirée, je n’eus aucun contact avec les parents de Julie.
Des pauses au champagne et autres alcools forts permettaient de reprendre un peu de force. L’orgie se termina tard dans la nuit et les invités partirent ensemble.
— je te laisse ranger, dit ClaudineCela me prit une bonne demi-heure. Mon cul chauffait encore. Claudine réapparut totalement nue. Malgré son âge, et tout comme ses amies, elle avait un corps magnifique. Même si ses seins commençaient à céder aux lois de la gravité, elle était très attirante. — viens ! ordonna-t-elle. Je la suivi jusqu’à leur chambre. Georges, son mari, attendait allongé et nu, lui aussi. — maintenant que tout le monde est parti, on va pouvoir profiter de tes charmes, dit-il.
Je montai sur le lit et embouchai son sexe. Claudine ne resta pas les bras croisés et s’occupa de ma queue et mon petit trou. Jugeant que son sexe était suffisamment dur, il me fit mettre à quatre pattes et entra en moi sans problème. Claudine glissa et offrit sa minette à ma langue. Nous changeâmes de position plusieurs. Je baisai Claudine pendant que Georges m’enculait sans scrupule. Si tous les invités avaient pris leur précaution en mettant des préservatifs, Georges s’en était affranchi et se libéra dans mes intestins. Et sur l’ordre de Claudine, j’en fis autant dans son vagin.
Claudine se leva et me prit la main jusqu’à la salle de bain. On prit un bain qui nous délassa. Elle me caressa et me demanda d’en faire autant. — merci Hélène, me dit-elle en m’embrassant sur la bouche. Julie avait raison. Tu es merveilleuse. — merci à vous. Claudine insista pour qu’on dorme tous les trois ensemble. On se leva tard dans la matinée. Je pris un café et quitta le couple.
Cette famille restait une énigme, soufflant le froid, voire très froid, pour passer subitement à des rapports plus que chaleureux. Mon cul resta douloureux une bonne partie de la semaine. À la veille du week-end, un SMS de Claudine s’afficha sur mon IPhone, SMS me demandant de passer le lendemain en fin d’après-midi. Je répondis que je n’avais pas récupéré de la soirée précédente. Mais elle insista pour que je vienne quand même.
Lorsque j’entrai dans le salon, je fus surprise de voir Julie. Elle me fit la bise tout comme ses parents. — alors, encore un peu mal aux fesses ? me demanda Georges. — euh, oui, répondis-je, surprise par une telle entrée en matière. — ça va passer, me réconforta Julie. Claudine amena un plateau avec café, thé et petits gâteaux. Encore une fois, rien à voir avec leur attitude glaciale. Nous fîmes donc quatre heures, parlant de tout et de rien. Puis Claudine s’absenta et revint de suite avec plusieurs paquets dans les mains. — j’espère que ça t’ira. Julie m’a dit que c’était ta taille. Autant dire que ma surprise était immense. — mais pourquoi ? — on va dire que ce sont tes gages de soubrette dévouée et compétente. Je déballai les paquets pour découvrir un ensemble de lingerie, un ensemble en cuir, le tout venant d’une grande marque, et cadeau des cadeaux, une paire de Louboutin. — mais c’est trop ! dis-je. — tss, tss, tss, répliqua Claudine. Nos invités ont été enchantés par ta prestation. D’ailleurs je me suis permise de leur donner tes coordonnées. Et nous aussi. Donc tu mérites largement tout ça. J’eus du mal à contenir mes larmes. — je peux aller les essayer ? — bien sur. Julie, tu lui montres ta chambre ?Elle me précéda jusqu’à l’étage. Sa chambre était encore celle d’une adolescente avec son petit bureau, un lit envahit par les peluches. Je me déshabillai sous son regard. Elle m’aida à ajuster l’ensemble en cuir et chaussait ce qui constituait le Graal pour beaucoup de femme : les célèbres chaussures à semelle rouge. Le plateau et les talons vertigineux me surprirent mais je m’y habituais après un aller-retour dans le couloir. — tu es superbe, dit Julie en déposant un petit baiser sur mes lèvres. Je la regardai avec de grands yeux étonnés, ce qui la fit éclater de rire.
Claudine et Georges me complimentèrent, me trouvant très belle dans cette tenue. Ils insistèrent pour que je reste diner. Puis Georges nous emmena boire un verre dans Paris. On se promena sur les Champs Elysées. Julie, qui s’était changées pour se mettre au diapason avec moi, me tenait par la main. En arrivant chez cette famille, je m’attendais à tout, mais certainement pas à ce qui m’arrivait en ce moment. Je n’étais plus la soubrette servile mais une amie, presqu’un membre de la famille. Mon ventre se noua à l’évocation de cette hypothèse.
Nous rentrâmes. Julie me demanda de dormir avec elle. Je refusai, n’ayant ni pyjama, ni brosse à dents, ni démaquillant. Elle me donne tout ça et je ne pus qu’accepter sa proposition. On s’endormit, Julie blottie contre moi.
Lorsque je sortis des bras de Morphée, Julie me regardait. — tu es très belle, tu sais. Même en garçon, tu es beau. — merci. Tu es très belle toi aussi. Elle bondit hors du lit et fila sous la douche. Je la remplaçai lorsque la place fut libre.Nous prîmes le petit déjeuner ensemble, ses parents étant parti faire leur footing dominical. Puis elle insista pour aller faire un tour.
— comment tu me trouves ? demanda-t-elle — comment ça ? demandé-je désarçonnée par la question— est-ce que je te plais ? — bien sur que tu me plais. Tu es très jolie, sexy, intelligente. — mais ? Je cherchai mes mots. — mais j’avoue que j’ai du mal à te suivre. Un jour tu es distante, froide comme la glace, sèche dans ta façon de parler. Et un autre jour, comme hier et aujourd’hui, tu es tout le contraire. Elle éclata de rire. — que tu es bête parfois. T’as pas compris que c’étais un jeu ? — aaaah, d’accord, répondis-je, ironique. Et tu tiens ça de ta mère ? — enfer ! Je suis démasquée ! Oui, c’est elle qui m’a appris. Elle est comme ça avec papa. Ce n’est qu’un jeu dominant dominé. Ni plus ni moins. — tu étais au courant pour … — les partouzes ? — oui. — bien sur. Mais je n’y ai jamais participé. Enfin, pas avec mes parents. — et maintenant que tu sais ça, je te plais toujours ? — bien sur. Et moi, qu’est-ce que je suis pour toi ? Tu préfères Hélène ou Thierry ? — j’avoue que j’aime bien tes deux facettes. Thierry est un bon amant et Hélène une très bonne copine. — un bon amant ? Pourtant on a fait l’amour qu’une fois. — oui, mais cette fois, j’ai pris un pied d’enfer ; je t’ai vu à l’œuvre avec Elodie, et maman m’a dit le plus grand bien de toi. — tu sais que … ?— tu as couché avec maman ? Oui, bien sur. Elle m’a tout raconté de votre soirée. — ça ne te dérange pas que je couche avec toi et avec tes parents ?— ben non ! Pourquoi ça me gênerai ?Je restai sur le cul. Cette famille était décidément vraiment spéciale. — je t’aime bien, continua Julie. En fait, je vous aime bien tous les deux, Thierry et Hélène. Ne change rien. — je n’en ai pas l’intention. Pour le moment.
On continua notre promenade. On fit le tour du lac des Ibis. — comment tu as connu Marie, Eve, Anika et Maëva ? demandé-je. Comme moi, elles ne sont pas du même milieu. — tu me vois comme une fille à papa ?— non, c’est pas ça. Mais avec ton père PDG, avoue que tu es dans un autre monde. — pas faux. Mais on est né dans ce milieu. C’est papa qui a gravi tous les échelons. Bon, il n’est pas parti en bas de l’échelle non plus. Marie, c’est une copine du primaire. On s’est perdu quand on est rentré au collège. Je l’ai retrouvé par hasard en m’arrêtant prendre du pain. J’ai rencontré Anika à mon école de commerce. On a sympathisé très vite. Et tout aussi vite, elle me disait qu’elle était lesbienne. C’est elle qui m’a initié. Mais je préfère quand même une vraie queue. Maëva était serveuse dans un club de vacances en Guadeloupe. On y était toutes les deux avec Anika. Bien sur, Anika a voulu se la mettre à son tableau de chasse. Non seulement, elle a bien galéré pour l’approcher, mais une fois que Maëva a cédé, elles sont tombé amoureuse. Pourtant Maëva n’était pas gouine à la base. Quant à Eve, je l’ai croisée dans une boutique de fringue. Elle m’avait demandé conseil sur une jupe et on a fait connaissance. Voila, tu sais tout. Et toit et Eric ?
Je lui racontai notre période coloc, comment je l’avais obligé à me faire l’amour, nos week-ends. On ergota aussi sur la probable liaison entre lui et Eve. Mais je gardai jalousement le secret qui m’avait été confié.
Je restai déjeuner et nous passâmes l’après-midi à discuter en famille. Georges et Claudine parlait sans retenues de leurs vies autant privées que professionnelles.
Je quittai Julie et ses parents en fin de journée. Je les remerciai encore pour les cadeaux qu’ils m’avaient faits, en leur disant que j’étais prête quand ils le voulaient. Julie me raccompagna jusqu’à ma voiture. Elle me fit la bise, mais je sentis comme un malaise. Je m’installais au volant. — à bientôt, dis-je.— à bientôt. Soudain, elle se pencha et m’embrassa fougueusement. — à bientôt, répéta-t-elle en fermant ma portière. Et sans un regard, elle rentra chez elle.
Je mis en moment pour reprendre mes esprits, essayant de trouver une raison à ce baiser. La seule qui me venait en tête ne me convenait pas, ne cadrait pas. Je ne pouvais imaginer un instant que Julie fut amoureuse de moi. Qu’on soit bon ami, oui, mais pas amoureux. Enfin, moi je pouvais l’être. Mais n’évoluant pas dans les mêmes sphères, notre amour ne marcherait pas, ne pouvait pas marcher. Pourtant, ce baiser semblait dire tout le contraire.
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