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EroTel

Chapitre 4

Erotique
Comme je m’y attendais, dès que je revins dans ma chambre, Valentin vint me trouver ; je savais exactement ce qu’il voulait, un débrief.
— Alors ? Vous avez couché ? s’enthousiasma-t-il.
— Seulement les préliminaires, dis-je déçu. Mais c’est prévu qu’on remette ça !
— J’y crois pas ! s’écria-t-il. Rien que ça, c’est surréaliste ! Ce tel fonctionne vraiment ! Je peux pas utiliser le dernier voeu ?
— Non, souris-je. C’est le dernier, je veux attendre un peu avant de l’utiliser. En plus t’as déjà une copine je te ferais savoir.
— Ouais mais le tel peut sûrement pimenter notre relation, blagua-t-il. Mais est-ce que c’est vraiment moral ? Genre, avant elle ne voulait pas de toi, tu contrôles un peu ses envies ?
Sa question était intéressante ; il était vrai que sans ce tel, je n’aurais sans doute jamais vécu cela.
— Je pense que changer ses envies modifie en quelque sorte la réalité. Maintenant, elle est folle de moi et est sympa !
Il se mit à rire.
— T’es chanceux ! Vous comptez vous revoir ?
— Oui, plus tard ! souris-je. J’espère qu’elle reviendra vite.
— Tu me diras quoi ! Mais pour l’instant vous êtes juste plan cul je suppose ?
— Oui ! C’est juste pour le fun, j’ai pas spécialement envie d’être avec elle mais ce tel peut rendre réels les fantasmes, alors autant l’essayer !

Sur ce, on regagna nos chambres ; je décidai de lancer Netlfix et une petite heure plus tard, je reçus un nouveau message de Florine que j’ouvris avec enthousiasme.
[SMS,Florine,Enzo]< Hey, d’abord merci pour cette soirée, j’ai hâte qu’on remette ça ! Je voulais te dire, je sais que j’ai pas toujours été sympa, mais je m’excuse, je veux continuer à baiser avec toi !
Je souris, c’était vraiment étrange ; j’ignorais qu’elle allait s’excuser et changer. Je m’étais toujours dit que c’était impossible ; visiblement, le tel faisait des miracles, il changeait totalement les personnes suivant le voeu. Maintenant, je n’avais pas besoin d’un dernier souhait.
[SMS,Florine,Enzo]> Merci pour tes excuses. On recommence quand tu veux !
J’espérais qu’on allait reprendre nos affaires rapidement et justement, elle m’envoya une photo que je m’empressai de regarder ; je bandai aussi vite, elle s’enfonçait un gode rose dans son sexe.
Je sortis mon sexe de mon pantalon, excité. J’avais encore envie d’elle.
[SMS,Florine,Enzo]< Je finis ce que t’as commencé !> T’es encore chaude ?< Oh oui ! On sait s’appeler ?
Sans réfléchir un instant, je l’appelai. J’étais à nouveau excité et si c’était pour un appel érotique, je n’allais pas dire non ! Elle haletait dès le début de l’appel. À ces petits gémissements, je savais quand elle rentrait son gode.
— Dis-moi ce que tu me ferais avec ta queue !
— Je me frotterais à ton sexe et je rentrerais le bout de mon gland lentement.
— Mmh...Continue...
— Je rentrerais ma queue entièrement, lentement.
Elle frémissait à l’autre bout du fil ; je l’imaginais s’enfoncer son sextoy lentement, couchée sur son lit, les jambes écartées.
— Oh oui ! Là je remue ce gode aussi gros que ta queue dans ma ptite chatte...Oh putain ! J’ai envie que ce soit toi !
— Je te pénétrerai de plus en plus vite et de plus en plus fort...
Ses gémissements m’excitèrent de plus en plus ; je me masturbai en pensant à elle. Je l’imaginais couchée, je la prenais par les hanches et la pénétrais. Elle gémissait toujours plus sous mes coups de reins, sa mouille s’écoulait le long de ses cuisses, tout son corps tremblait. Sa petite chatte étroite me faisait envie...
— Ce gode me défonce comme tu me défonceras...
— Je te pénétrerai à te faire hurler !
J’imaginais la prendre de plus en plus vite ; j’entendais mes coups de reins jusqu’ici, je voulais la faire crier de plaisir, sentir sa chatte serrée autour de mon sexe.
— Putain oui ! Et mon cul ?
A son petit cri, je compris qu’elle venait de s’enfoncer son sextoy dans le petit trou ; je n’en revenais pas à quel point elle était chaude. A l’entendre, elle devait trouver cela un peu douloureux mais excitant ; son cul devait être très étroit, peut-être encore vierge.
— Je te le défoncerai lentement !
Je me masturbai de plus en plus, je l’imaginais en levrette ; ma queue entre ses deux fesses. Je rêvais de la sodomiser ; son cul devait être très serré, chaud. Je m’imaginais rentrer dedans, la pénétrer ardemment en claquant ses fesses. Je pensais à elle à quatre pattes, le visage enfoui dans un oreiller étouffant ses cris.
— OH PUTAIN OUI ! hurla-t-elle avant de lâcher une série d’halètements.
Je compris qu’elle venait de jouir et j’en fis de même peu de temps après. Qu’est-ce que j’avais envie de noyer son petit trou de sperme, la faire jouir, la rendre folle de moi.
— Je suis folle de toi...haleta-t-elle.
— Moi aussi !
— Demain t’auras une surprise !
— Quel genre de surprise ?
— Le genre excitant ! J’aurais jamais pensé que ça serait aussi bon avec toi...
— J’aurais pas cru que tu voulais de moi non plus !
Tout cela n’était possible que grâce à EroTel et je le savais, c’était une aide précieuse. J’aimerais bien rencontrer son créateur pour le remercier.
— Bon, je vais te laisser ! Je vais aller manger, à demain !
— À demain !
Je sentais que j’allais vivre une semaine de rêve, à partir d’aujourd’hui, tout allait être différent. J’étais en train de me dire que je pourrais faire le voeu d’être inépuisable ou que les journées soient plus longues ainsi je pourrais coucher plus souvent avec elle.
Après cela, je montai vers la cuisine ; Valentin et d’autres personnes étaient déjà là et l’odeur de nourriture emplissait déjà les lieux. J’aimais cet endroit, c’était toujours la bonne ambiance.
— On remet ça demain, dis-je à Valentin.
— Tu te fous de moi ? rit-il. Même avec Lucie on y va pas autant pourtant je peux t’assurer que ça y va !
— Je pense que le tel l’a rendue complètement folle de moi, souris-je.
— Et ça t’arrange hein !
— Enzo, fais moins de bruit quand tu ramènes une fille !
Je rougis et me tournai vers la personne qui avait dit ça : Estelle et son air blasé. J’oubliais que les murs entre les chambres n’étaient pas très épais. Elle avait donc tout entendu.
— C’est nouveau que t’as une copine d’ailleurs ? s’interrogea-t-elle.
— C’est juste un plan cul ! dis-je. Y a rien de sérieux.
— Et ils remettent ça demain ! rit Valentin.
Estelle écarquilla les yeux en se tournant vers nous.
— Eh bah je devrai monter le son de ma musique. Vous pensez vraiment qu’à ça hein tous les deux ?
— En vrai, si t’avais l’occasion de coucher avec qui tu voulais, tu le ferais pas ? demanda Valentin.
Estelle sembla réfléchir un instant avant de répondre.
— Comme tout le monde j’imagine !
— Je pensais pas que tu dirais ça, dis-je en souriant.
D’un bref coup, elle porta sa main à mon sexe et me caressa brièvement.
— Je parle peu, mais je suis pas prude pour autant.
Je restai scotché sur place, je ne m’y étais pas du tout attendu. Mon sexe gonfla dans mon pantalon, elle sourit avant de remarquer la bosse qui se forma puis partit. On se regarda avec Valentin sans comprendre ce qu’il venait de se passer.
— Le tel peut agir sur les gens sans que tu ne formules de voeu ?
— J’en ai aucune idée ! souris-je. Mais je ne vais pas prendre ça pour une invitation.
Valentin soupira. Je compris qu’il voulait que j’essaie quelque chose avec Estelle, mais je ne voulais pas spécialement d’elle même si elle était plutôt canon ; sa teinture violette aujourd’hui la rendait plutôt jolie sans parler de son jean moulant et de son décolleté faisant ressortir sa poitrine.
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