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D'esclave à héros (fantasy)

Chapitre 1

Divers
Ceci est le chapitre 2 de mon histoire " un monde étrange " je voulais lui donner un nom diffèrent, voilà qui est fait. Merci à vous.
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Trois heures ont passé. J’ai l’impression d’être un autre homme. On m’a lavé et coupé les cheveux. Ils restent un peu longs, mais, au moins, ils sont maintenant propres et attachés. On m’a aussi donné des vêtements : un pantalon, une chemise blanche, une veste en cuir, des gants et des bottes noires. Je porte toujours le collier de soumission, ce qui est plutôt normal : je reste toujours un esclave et ils ne veulent pas que je puisse m’enfuir à la première occasion. Malgré mon profond dégoût pour l’Ordre, je dois bien avouer qu’avoir des vêtements propres, ça fait du bien.
— Eh bien, un coup de savon et des vêtements propres, cela change un homme. On dirait presque que tu n’as jamais été un esclave.
La voix de ma nouvelle maîtresse me donne des frissons. Je me retourne un peu énervé par la fin de sa phrase.
— Oui dommage qu’il reste encore ce collier pour bien me rappeler que je n’ai aucune liberté.— Ne le prends pas comme ça, mon cher apprenti. Bientôt, tu n’auras plus à le porter.— Mouais... j’en doute fort.— Tiens ! Attrape et cesse de faire la tête.
Elle me lance un sac. Je manque de tomber en arrière vu la force qu’elle a mise dans son lancer. Soit c’est cela, soit je suis vraiment trop faible. J’ouvre le sac et vois qu’il contient du matériel de camping de base : une tente, une couverture, de quoi faire la cuisine et allumer un feu et une dague.
— Vous n’avez pas peur que je tente de vous attaquer avec cette dague.— Bien sûr que non. Et d’un, ton collier t’empêche de me faire du mal avec une arme, et de deux, il faut bien te défendre si on est attaqué sur la route.
Je soupire et attache la dague à ma ceinture. Je sens que je ne retrouverai pas ma liberté tant que je n’aurai pas réussi à retirer ce foutu collier. Nous voilà donc prêts à partir.Je me retrouve assis sur un cheval à suivre de près Ako. Nous traversons la ville où elle est acclamée par les passants. Sa mission, mise à part celle de faire de moi un chevalier, est d’aller dans un village au nord du pays apporter les saintes paroles de l’Ordre.
Petit cours de géopolitique pendant ce trajet qui ne raconte pas grand-chose à part que j’ai mal au cul à force d’être assis sur ce cheval. Notre monde est un immense continent divisé en plusieurs pays. Chaque pays est habité par une race différente. Quand des pays sont alliés, les populations se mélangent. Le pays humain, que l’on traverse actuellement, n’a pas beaucoup d’alliés. Nos dirigeants sont des connards qui ne veulent qu’agrandir le pays par des conquêtes et qu’ils ont décrété que seule la magie de la lumière et le dieu rattaché à cette magie étaient les seuls valables dans ce monde. Ils ont donc réduit en esclavage d’autres races qui

traversaient le pays, comme, probablement, ma maîtresse Édénienne. Ils exécutent ou soumettent tous ceux qui vénèrent d’autres dieux ou usent d’autre magie que la lumière. Je vous laisse deviner, moi qui viens d’un village de mages proche des frontières elfiques, je n’avais aucune chance. Et donc l’Ordre a pour but de convertir tout le pays avant de se lancer dans la conquête du monde.
Revenons à nos moutons. Cela fait maintenant une demi-journée que nous voyageons. Nous sommes maintenant loin de notre point de départ. Le soleil commence à se coucher alors que nous nous approchons d’un petit bosquet.
— On va s’arrêter ici. On a bien voyagé pour la journée.
Arrivé au bosquet, j’attache les chevaux et commence à monter le camp. Pendant ce temps, Ako retire le haut de son armure et sa cotte de maille. Elle ne porte plus qu’une chemise. J’étais bien loin du compte au sujet de la taille de sa poitrine, elle est vraiment grosse. Je secoue la tête pour me ressaisir : elle est quand même membre d’un ordre qui a ruiné ma vie. Une fois le camp monté et le feu allumés, elle me lance une épée en bois.
— Première leçon de combat. J’espère que tu es prêt pour ça.— Je suppose que si je vous dis non, ça ne changera rien ?
Je n’obtiens pour toute réponse qu’un sourire de sa part. Elle fonce sur moi, l’épée en avant. À peine le temps de lever mon bras que les deux épées en bois s’entrechoquent. Je vous passe les détails de l’entraînement. Je suis beaucoup trop faible pour tenir un combat face à elle. Surtout avec sa poitrine qui se balance dans tous les sens, je suis obligé de détourner le regard pour ne pas rougir comme une tomate.
— Ça fait du bien de s’entraîner un peu après une longue route. N’est-ce pas mon petit Sora ?— Arrêtez. Arrêtez de faire la gentille comme ça. Je suis un esclave et tout ce que vous essayez de faire, c’est de vouloir me convertir comme ça a été le cas pour vous. Ça ne marchera pas avec moi. Je préfère encore mourir.
Cela me met en colère. Et à la fois honteux et énervé d’avoir perdu mon sang froid, je pars me réfugier dans ma tente que je ferme derrière moi. Je l’entends marcher un peu, puis plus rien. La fatigue de la journée a raison de moi et je m’endors. Mon sommeil est encore agité cette nuit. C’est toujours le même cauchemar qui me hante. Je revois la tragédie de mon village. Mais étrangement, je sens mon cauchemar disparaître. Je me sens apaisé.
Quand je me réveille, je sens comme une douce odeur de fleur dans ma tente, ainsi que quelque chose de lourd sur mon visage. J’ouvre les yeux. Ako est là, couchée contre moi, sa chemise ouverte. Ma tête repose entre ses seins. Je tente de me dégager doucement pour ne pas la réveiller. Mais je n’y parviens pas, car elle me serre contre elle. J’ai l’impression d’être bloqué entre deux coussins extrêmement doux et moelleux. Je me concentre comme je peux pour refréner mes pulsions, mais je me sens durcir dans mon pantalon. J’ai honte de moi. Pourquoi a-t-elle fait ça ? Je la sens qui commence à bouger.
— Hmmm, bonjour mon jeune apprenti. Tes cauchemars ont fini par passer ?— C’est grâce à vous ?— Oui. Pendant la nuit, je t’ai entendu hurler à la mort.
Je me sens encore plus honteux d’avoir, malgré moi, exposé cette faiblesse.
— Ce n’est rien. Ça arrive à tout le monde de faire des cauchemars. Bientôt, tout cela appartiendra au passé.
Elle se relève et ferme sa chemise. En bas, elle n’a qu’un petit string. Je détourne le regard, le visage complètement rouge.
— C’est moi qui te fais cet effet-là ? Si tu es sage, je te laisserais peut-être m’avoir.
Elle rit légèrement presque de manière sensuelle et sort de ma tente. Elle me laisse là, complètement troublé. Je ne sais plus quoi penser d’elle.____________Un grand merci à Sensuelle Emilie de m’avoir aidé pour la correction.
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