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C'est donc cela le naturisme

Chapitre 6

Consolation

Gay
6- Consolation.
Je suis sur une plage paradisiaque au milieu d’hommes nus tous aussi beaux les uns que les autres. Des corps de rêve. Des pubis bien poilus et d’autres totalement glabres. Des verges ballottantes au milieu de phallus fièrement dressés. Des fesses, des belles fesses, des superbes fesses ! De beaux visages jeunes, certains ennoblis par de petites rides discrètes.
Des caresses, des regards, des odeurs corporelles, un arrière-goût métallique sur la langue. Ma main glisse sur une peau douce. Une main palpe mon sexe qui ne cesse de durcir. J’ai envie de sexe.J’ai besoin de sexe.J’ouvre les yeux d’un coup. Je me réveille brusquement. Heureusement, mes lunettes teintées me protègent du soleil. Je regarde mon sexe dressé. C’est ma propre main qui le caresse. C’est ma propre main qui l’a décalotté.
Mais ce ne sont pas mes pieds que je vois sur ma droite. Les miens sont devant, en bon lézard allongé de dos sur la plage. Je tourne la tête. Un type du genre quinquagénaire bon vivant, sexe pendant dans une belle grosseur me regarde de haut. Il semble apprécier le spectacle.Puisqu’il est là, autant être sociable.
— Bonjour.— Salut. Superbe morceau. Bravo jeune homme. C’est bien toi dont toute la plage parle ?— Je ne sais pas de quoi parle la plage, je dormais.— De jolis rêves érotiques ! dit-il d’un regard appuyé sur mon sexe dressé.— Entouré de beaux mecs nus, il y a de quoi, non ? — Ah ! Je ne dois donc pas en faire partie, des « beaux mecs »...— A priori non. Désolé. Quoique votre engin vu du bas est agréable à regarder.— Il est disponible aussi. Si tu en as envie, tu sais, il te suffit de demander. Il est à ta disposition.— Oui, mais là, je dois avouer que j’ai eu mon compte pour aujourd’hui. J’imagine que toute la plage a été informée, par le menu, de notre partie de jambes en l’air à plusieurs ? Un bon gang bang à six, dans la nature, c’est plutôt sympa, non ?— Cela jase, effectivement. Car ça avait l’air très sympa !
Je tourne la tête vers la gauche. Un vieux, la queue entre les jambes, presque cachée par le ventre, est assis en train de lire un magazine.

— Ah, mon petit couple est parti...— Les chéris-chéris ? Oui, ils sont partis il y a dix minutes à peine. Tu les connais ?— A peine. Tout dépend de la signification du mot « connaître »... Disons que je leur ai rendu service.— Je vois... C’est très généreux de ta part ! Et moi, tu ne voudrais pas me rendre service ?
Je préfère ne pas répondre. D’autant que son sexe ne cesse de s’ériger. Une belle bête en vérité.Je me redresse, je regarde autour de moi. Je vois un couple qui s’enlace et s’embrasse, peu embarrassés par leur émoi physique.Ils ne tardent pas à se coucher sur le sable pour s’enlacer plus encore. Je ne suis pas le seul à les regarder avec envie.La moitié des hommes de la fin d’après-midi sont partis, remplacés par d’autres. Je les regarde. Un peu de tout. Un jeune, quelques gars entre deux âges, des hommes âgés, des très vieux. Je cherche mon trio de trentenaires. Je vois leur serviette, mais pas eux. Je regarde vers la mer. Plusieurs hommes nagent, mais je ne les reconnais pas.
— Tes copains sont un peu plus loin, de l’autre côté du rocher... Dit l’homme.— Encore ? m’exclamé-je.— Ils sont jeunes...— C’est tout relatif...
Je regarde plus attentivement autour de moi. Je me lève pour bien voir. En dehors de mes comparses, je compte huit serviettes sans personne. Et quatre types dans l’eau. Bon, ils peuvent être plus loin dans la mer, de l’autre côté du rocher.Justement... Que font-ils donc encore de l’autre côté ?Je regarde par là.
— Tu veux les retrouver ?— Je me demande bien ce qu’ils font...— Il suffit d’aller voir, tu sauras.— Mouais...— Je t’y accompagne ?— Je pensais avoir été clair : j’ai eu ma dose pour aujourd’hui.— Pas de problème. J’ai bien entendu. Mais ici, sur une plage naturiste, c’est le plaisir des yeux, non ? Ton sexe est très agréable à regarder...— Pas qu’à regarder... Mais ce n’est pas le sujet. Vous êtes sûr que vous n’allez pas m’emmerder ?— Je sais bien que tu n’es pas pour moi ! Tu es trop jeune ; je suis trop vieux. Mais j’ai le droit de rêver, non ?
Je le regarde. Il prend un air de chien battu. Il a l’air inoffensif. Son sexe est gorgé de désir. Mais n’arrive pas à s’élever. Est-ce que je serai comme lui à son âge ?Je souris.
— D’accord. Ils sont où ?— Pas loin. Là-bas, sur la droite.— Je passe devant, je suppose...— J’apprécierais. C’est gentil. Tu es aussi beau à regarder par-derrière que par-devant...— Je prends cela pour un compliment.— Tu peux ! On a rarement la visite de garçons aussi mignons que toi par ici !— Je ne suis pas d’accord. J’ai pu admirer, et de très près, très profondément même, de très beaux trentenaires !
Il rigole. Je me lève, queue bien droite. Je me dirige vers le haut du coin de baise, le type sur mes talons qui reluque mon fessier avec bonheur. Un fessier que je prends plaisir à remuer lascivement tout en tenant en main mon sexe encore bien dur.Je grimpe sur un rocher, puis sur un autre. Un coup de tête de mon suiveur dans mes fesses manque de me faire basculer en avant.
— Ce n’est pas fait exprès, évidemment ?— Bien sûr que non !— Bien sûr... Avec les yeux, j’ai dit. Je grimpe encore un rocher et vous restez derrière à regarder. Ne vous gênez surtout pas, admirez !— C’est très aimable de votre part jeune homme. Votre fessier est vraiment alléchant. D’ailleurs, parlant « d’alléchant »...— Non !— D’accord !
Je le laisse me mater l’arrière-train avant de reprendre mon chemin.Peu après, je me fige, surpris.Mon voyeur excité arrive à côté de moi. Il sourit. Je vois un peu plus loin mes camarades de jeu qui sont maintenant tous trois à quatre pattes, en train d’être pris en levrette par trois types. Deux autres regardent, pelotent, caressent, se placent face aux trentenaires pour se faire sucer.Je ne les imaginais pas soumis, tous les trois ensemble. Joueurs, vicieux, voyeurs, queutards directs, oui. Passifs comme cela, non.En observant bien, je réalise qu’ils se touchent mutuellement. Par moments, ils s’embrassent tout en recevant les coups de queue dans leur fion. Seule la présentation d’un vit détourne leurs lèvres pour qu’elles avalent ce que tout leur être de gay n’a pas la force de refuser. Se faire mettre tous les trois en même temps doit être un de leurs jeux sexuels.Une voix résonne derrière nous.
— Vous y allez ?
Je me retourne. Un type dégoulinant d’eau salée en train de s’astiquer le sexe nous demande le passage. Je n’ai pas le temps de répondre que l’autre répond :
— Non, non, vas-y. On mate. C’est tout.— Vous avez tort les gars !— Sûrement, fais-je, sans conviction.
Le type passe à côté de nous. Il me reluque comme si j’étais une bête de foire. Son air libidineux me déplait.
— Tu es sûr ? Me demande-t-il.— Sûr !— Tant pis pour toi ! lâche-t-il avant de nous dépasser et de se dépêcher de se mêler au groupe de baiseurs.
Je regarde mon voisin, étonné.
— Ils sont tous comme cela ici ?— C’est un con. Ne t’occupe pas. Ce n’est pas grave.— Bien monté quand même, le con...— Sûr. C’est pour cela que les gars d’ici l’acceptent. Mais en dernier choix. Il le sait bien. Mais ne change en rien son comportement.— Un vrai con, donc.— Eh oui, il en faut !— Mouais...
Nous regardons le type en remplacer un et se mettre à pilonner le cul de mon acrobate. Il doit déguster sévère... Je souris. Mon voisin aussi. Nous avons eu la même pensée.
— Et vous ? Vous ne voulez pas y aller ?— Tu as vu mon sexe ? Profite de ta jeunesse mon gars ! Tu vois, à mon âge, je ne suis plus vraiment sûr de ma vitalité. Je ne veux pas décevoir... Ou plutôt, j’ai trop peur d’attraper la honte si je débande en pleine bourre...
Je regarde sa belle verge bien gonflée qui ne durcit que très partiellement. Je ne sais pas trop quoi dire. Une idée, pourtant.
— Et dans des moments plus intimes, avec un amant câlin pour qui vous avez du sentiment ?— J’aimerais bien le trouver celui-là...— Cela viendra. Il faut persévérer...
Nous restons encore dix minutes à admirer chacun de mes camarades se faire pilonner. Ils sont maintenant huit à se relayer autour d’eux. Bientôt, chacun des membres du trio a une queue dans le cul et une autre en bouche. Je ne peux m’empêcher de penser que je les ai inspirés, que c’est peut-être moi qui leur ai donné envie.
Finalement, je me décide à revenir sur mes pas. Je bande encore, mais moins fortement. Je m’interroge. Est-ce donc cela le naturisme entre nous les mecs qui aimons les mecs ? Être à poil, bander librement, aller baiser les uns après les autres après s’être reniflé le cul comme des bêtes excitées ?
Je m’en vais piquer une tête. Le soleil passe derrière nous, laissant l’ombre nous envahir. Je vois un beau barbu à peine caché par le rocher en train de sucer un mec. Profitez les gars !Je n’ai pourtant plus goût à cet élan de liberté corporelle. Tout cela me semble vain. Je suis vidé de tout désir. Alors je sors de l’eau, retourne à ma serviette, me sèche. Je me sens un peu étourdi par cette fin de journée, par ma baise sauvage, par le soleil qui est parti, par l’air marin.
Je me tourne vers le baisodrome caché derrière le rocher. De toute évidence, les mecs y sont encore. A bien s’amuser corporellement.Je cherche du regard mon impuissant partiel. Je ne le vois pas. Je m’en moque. Je me décide à partir. Faut-il s’habiller ou faut-il rester nu ?Au loin, je vois un couple homme/femme remonter la falaise dans le plus simple appareil. J’ai ma réponse.J’enfourne mes affaires dans mon sac que je jette sur mon dos et je quitte la plage. Plusieurs regards se posent sur mon corps en mouvement. Je m’oblige à rester droit et à faire encore comme si de rien n’était. Surtout quand je grimpe en haut de la falaise, certain que des yeux sont posés sur mon fessier. J’ai beau ne plus avoir envie, me savoir reluqué par des hommes excités m’amuse encore.
Arrivé en haut de la falaise, j’hésite entre aller tout droit vers le parking ou bien faire un petit détour sur le chemin où j’ai croisé Octave. Je bifurque vers le sentier qui me rappelle un bon souvenir. Je fais à peine vingt mètres que je surprends un couple en pleine sodomie.
Tout en les contournant, je leur présente mes excuses en bafouillant. Je tente de me justifier en leur disant que moi aussi, tout à l’heure, je me suis fait mettre et j’ai enculé un gars, ou plutôt des gars... Ils s’en contrefoutent, attendant que je passe pour reprendre leur coït anal.
Plus loin, je retrouve l’endroit exact où j’ai sucé Octave. Où il a joui. Où il a léché mon visage plein de son sperme. Mon sexe se dresse à ce bon souvenir. Son invitation pour le soir me revient en mémoire. Ai-je envie de coucher avec lui ?Je n’ai pas de réponse. Je repars. Un sentier semble partir vers le haut de falaise, à peu près au-dessus de la crique où, comme les autres, j’ai abondamment copulé. Je décide d’aller voir si on a une vue plongeante sur mon trio en pleine soumission.
Je m’égare un peu. Je reviens sur mes pas. Je me rapproche du bord. Et puis je le vois. Le type de tout à l’heure. L’homme qui a osé avouer qu’il bandait mou. C’est vraiment quelque chose qui doit être dur à vivre. Dur à vivre parce qu’on est mou ? Quelle ironie...
Je me rapproche silencieusement. Il est sur un promontoire, regardant vers le bas. Je comprends immédiatement ce que fait sa main, les mouvements devant lui étant caractéristiques. Tant mieux s’il arrive à se masturber !
Décidément, c’est le sentier des branlettes... J’ai envie de repartir. Mais aussi de lui faire un petit cadeau. Un cadeau ? Mais pourquoi ? Je ne lui dois rien. Sauf qu’il a été gentil. Et respectueux... Il m’a reluqué, mais il ne m’a pas emmerdé.
S’il pouvait encore bander, aurait-il été aussi cool avec moi ?Il se retourne. Il me voit. Je devine qu’il rougit. Mais sa main qui avait lâché son sexe le reprend. Et les mouvements masturbatoires avec.Non seulement c’est le sentier de la branlette, mais de la branlette assumée ! Tu me surprends en train de me caresser ? Eh bien j’assume, je continue !
— Eh bien, c’est un beau morceau bien bandé que je vois là !— Ils viennent de finir en bas. Le final a été grandiose !
Je suis maintenant en face de lui, tout près.
— Tant mieux pour eux !— Tu bandes encore ! Tu bandes en continu, en fait, non ?— Non. Je suis comme tout le monde. Mais c’est ma première expérience de naturisme. Je ne savais pas que c’était, le naturisme. Excitant.— Bandant !— Et pour tout te dire, en descendant tout à l’air à l’aller je suis tombé sur un gars un peu plus jeune que moi qui, comme toi, se masturbait... J’ai eu envie. Lui aussi. Je l’ai sucé. Jusqu’à l’éjac... Alors en repassant à l’endroit, mon corps s’en est souvenu...— Je vois... Tant mieux pour vous deux... Mais dis-moi, c’est une proposition que tu me fais ?— Je ne sais pas. Cela vous dirait ?— Tu serais prêt à me sucer ?— Pourquoi pas ? Cela ou autre chose.— Autre chose... C’est vrai ? Tu ne te moques pas de moi ?
Je regarde dans les yeux le type qui continue à se masturber. Je sens une grande détresse en lui.
— Bien sûr que non ! Je ne me moque jamais des sujets du sexe.— Tu sais ce qui me ferait plaisir ? Me faire prendre par ta superbe queue dans mon cul... Et me faire branler par toi...— Si cela vous dit.— Tu accepterais ?— Si je vous le dis.
Sa main s’avance et se met à caresser mon chibre tendrement. Le gars est ému. Il me regarde. Il ne sait pas trop quoi dire. Moi non plus.Alors il se décide à aller prendre dans son sac un préservatif et du gel. Il arrache l’étui avec les dents. Il regarde mon sexe. Je ne comprends que trop bien son désir.Je pose ma main derrière sa nuque et fais une légère pression. Il ne se fait pas prier pour s’abaisser, amener son visage à hauteur de mon ventre et avaler mon sexe dans sa bouche.Sa fellation est particulièrement médiocre. Mais je sens son bonheur à sucer un jeune phallus. Alors je le laisse prendre son plaisir buccal. Lingual aussi quand il me lèche bourses et hampe.Quand il se décide à se redresser, le rouge aux joues malgré son âge, il murmure un « merci » timide. Puis déroule la capote sur mon chibre trempé de sa salive.Il met une noix de gel sur le bout de deux doigts et se l’enfonce dans l’anus, sans aucune gêne vis-à-vis de moi. Sucer semble le déranger. Se doigter le cul devant autrui pas. Curieux bonhomme.Je lui caresse puis lui pince les tétons tandis qu’il s’assouplit le conduit. Il se fige enfin, les doigts toujours enfoncés dans le cul, et regarde autour de lui. Il repère enfin une branche basse en forme de V d’un arbre maigrichon. Tout en se butinant l’anus, il s’en rapproche. Je le suis. Il se met face au tronc, se doigte encore un peu sous mes yeux, puis me cède sa rondelle.
Je cale mon sexe emballé contre sa raie, passe mes mains sur son ventre, commence à caresser son torse, à titiller ses tétons, à jouer avec ses poils pubiens ; sans toucher son sexe qu’il astique lui-même. Et sans le pénétrer, malgré ses mouvements verticaux de son bassin qui lui permettent de sentir mon vit frotter contre sa raie.
Je ne connais que trop bien ce besoin de tout amateur de sodomie que de sentir un sexe aller et venir contre le sillon fessier, détendant l’anus, espérant la pénétration. Jusqu’à ce que l’harmonie des corps amène enfin le gland contre la rondelle.
Je l’ai si souvent vécu, dans une posture comme dans l’autre.Comme prévu, il se dégage et bloque enfin mon vit en position horizontale, pointé contre sa rondelle.
— Prends-moi ! murmure-t-il d’une voix rauque.
Je pousse légèrement. J’entre en lui sans trop forcer. Et peu à peu, je m’enfonce.
— Waouh ! Tu as l’habitude d’être sodomisé, toi !— Plus tant que cela... C’est plutôt les godes... Je joue souvent avec...— Tu as mille fois raison. Hum, tu es serré et accueillant à la fois. Génial...— Viens... Tout au fond... Oui...
Mon sexe est maintenant entièrement enfoncé dans son rectum. Mes mains attrapent ses flancs et tirent sur eux d’un coup sec pour gagner les derniers millimètres. Il gémit sourdement. Mais ne fait rien pour se dégager.Je lui laisse le temps de s’habituer à ce corps étranger dans le fion tout en le caressant partout. Je soulève une de ses cuisses pour mieux m’enfoncer. Il s’accroche à l’arbre. Il tourne la tête vers moi. Je n’ai pas trop envie de l’embrasser malgré les lèvres qui se tendent.
— Je n’embrasse pas. Désolé. Mais j’encule et je branle...
Comme pour m’excuser, je chasse sa main de son sexe et m’en empare. Si sa verge est joliment gonflée, et de belle taille, elle n’est pas entièrement dure. Je commence à l’astiquer, sûr que cela va le faire durcir. A de brefs moments, je la sens bien dure. Mais cela ne dure pas. Rapidement, je comprends qu’il ne tiendra pas une érection complète.
A plusieurs reprises, son sexe pas tout à fait dur, pas tout à fait mou, m’échappe des mains. A chaque fois, je donne quelques coups de boutoir avant de la reprendre et de la branler, ma queue bien au fond de lui.
Je ne prends aucun plaisir. Mais je sens que lui est dans une extase qu’en souriant intérieurement, je qualifie dans ma tête de profond... Il aime cela ; sentir un membre dur dans ses fesses ; partager une chaleur corporelle, peau contre peau, avec les odeurs mâles qui vont avec ; se laisser branler par une main complice.
Il ne résiste pas très longtemps à ce jeu-là. Je réussis à le faire jouir par une belle petite giclée claire qui vient ensemencer la végétation rase. Si les oursins ont un arrière-goût métallique, que dire des champignons à l’automne ?
Je reste en lui pour lui permettre de se remettre. Il n’a pas l’air pressé de me sentir déculer.
— Merci. C’était super.— De rien. C’était sympa pour moi aussi.— Tu dois me trouver un peu nul.— Pas du tout. Il faut arrêter de penser cela. Tout homme a droit au plaisir.— Tu es un bon garçon. Gentil... Tu sais, si je le voulais, je pourrais jouer les passifs soumis et offrir mon cul à tous les actifs en manque... Le style « Lope soumise recherche vrai mâle dominant très actif. »...— C’est un peu glauque...— C’est bien ce que je me dis. Je résiste. Mais jusqu’à quand ?— ...— Bon, avec ton gentil cadeau, je vais tenir quelques mois.— Il ne faut garder que les bons souvenirs... Même à mon âge, j’ai raté des coups. Des trucs pas top dont je ne suis pas très fier. Des baises relou... J’essaie de les chasser immédiatement de ma mémoire pour ne garder que les bons moments.— Et là ? Le gars que tu as sucé ? La baise en groupe que tu as faite ? Tu en gardes un bon souvenir ?— J’ai aussi branlé un gars, allongés tous les deux sur la plage.— Ah bon ? On ne me l’a pas dit.— On a été discrets... Enfin pas trop quand même... Chéri-chéri nous a vus. Alors, j’avais presque oublié, je suis allé leur donner un amical coup de queue.— Comme à moi maintenant ?— Un peu. Plus actif quand même.— Ils sont jeunes...— Et très chauds !— Je m’en doute...— Mais tu vois, j’ai déjà oublié que j’ai sucé, branlé et doigté un mec jusqu’à le faire jouir très vite. Un petit coup bien fait, vite fait. Comme pour toi...— Non. Toi je pense que je m’en souviendrai ! C’était un bon coup ! Pas un petit coup vite fait...— Tant mieux !— Tu vois, je crois que je me souviendrai longtemps de toi. Surtout si tu restes encore bien enfoncé en moi !— Tu as mal ? Tu veux que je me retire ?— Cela pourrait être pas mal, oui... Je commence à...
Je décule lentement. C’est lui qui me retire le préservatif et le fourre dans son sac. Subitement, il s’arrête et me demande :
— Tu as envie de jouir ?
Ayant trop peur qu’il me suce encore maladroitement, je m’écrie presque :
— Non. C’est gentil. Cela ira...— Tu es sûr ? Tu bandes encore !— C’est pour le plaisir de tes yeux...— Et de mes mains ?— Si tu veux. Mais pas trop longtemps, hein ?
Je suis à la fois amusé et ému par son puissant besoin viril de palper un corps d’homme. Je prends sa place contre l’arbre et pendant cinq petites minutes, le laisse me caresser partout. Tout y passe, mon sexe, mon visage, mes fesses, mon anus, mes bourses, mon pubis, mes cuisses, mon torse, mes mamelons. Son plaisir est communicatif. Il caresse mieux qu’il ne suce. Je ne suis pas près de débander.Les meilleures choses ont néanmoins une fin. Je me dégage et fais mine de repartir.
— Je t’accompagne jusqu’au parking ?— Evidemment !
Ensemble, silencieusement, moi devant, en débandant progressivement, lui derrière à me reluquer, nous marchons sur le sentier et revenons tranquillement, nus, sans croiser quiconque, jusqu’aux voitures. La sienne est une berline luxueuse. Je me demande bien quel boulot il fait. Mais il vit confortablement, c’est sûr.J’ouvre ma petite voiture. Il vient à côté de moi pour bavarder tout en me regardant me rhabiller. Avant de reboutonner mon jean, pris de pitié pour sa détresse existentielle, je lui propose de venir me palper le slibard, ce qu’il fait en me remerciant chaleureusement.Il me fait un peu rebander. Ses doigts s’en donnent à cœur joie, palpant à travers le tissu du slip ou glissant dessous pour me masser les parties. Je dois insister pour y mettre fin.Je referme mon coffre. Il est toujours là, devant moi, nu.
— Bon. Je dois y aller. Merci pour tout.— C’est moi qui te remercie. Si tous les jeunes étaient aussi sympas que toi...— Raison de plus pour que tu restes un « plus tout à fait jeune » sympa. Surtout avec les jeunes. Okay ? Promis ? Tu resteras respectueux ? Pas trop insistant ?— Bien sûr. Merci pour tout.— De rien. A une prochaine.
Il s’écarte. Je me sens soulagé en montant dans l’habitacle. La voiture démarre. Je le regarde dans le rétroviseur, nu au milieu du parking, à me saluer de la main alors que je m’avance sur le chemin carrossable.
Retrouver la route en même temps que la liberté me fait le plus grand bien. Je revis chaque minute de ma fin de journée en me réjouissant vraiment de cette expérience. Et de cette découverte du naturisme. J’ai vraiment bien fait d’oser le faire ! C’était donc cela le naturisme. Les femmes du restaurant avaient raison. C’est génial !
Et je comprends du coup qu’un ou une hétéro puisse s’échauffer les sangs à voir un corps du même sexe dans toute sa somptueuse nudité.C’est sûr, le naturisme incite à la bisexualité. Tant mieux !Je me demande quand même ce que je ferais si je me retrouvais nu au milieu d’un groupe de seules femmes nues... Deviendrais-je hétéro ?Je ne fais pas dix kilomètres que le besoin de nudité mêlé à l’irritation du sel sur ma peau me pousse à me ranger sur le bas-côté. Je défais le bouton de mon jean ; je baisse la braguette. Je me sens déjà mieux. Mais alors que je passe la première, le besoin de libérer mon pénis est le plus fort. Je me remets au point mort et passe l’élastique du slip sous mes bourses. Un puissant vent de liberté envahit l’habitacle.
Je passe à nouveau la première, regarde dans mon rétroviseur. Non. Ce n’est pas assez. Je change à nouveau d’avis, arrête le moteur, défais la ceinture de sécurité. Je peux avancer mon bassin, baisser jean et slip, libérer ma peau de ces exaspérants tissus. Le jean en haut des cuisses, le sexe entièrement à l’air, je retrouve le sentiment de plénitude qui m’avait habité quand j’exhibais mes petites fesses nues sur la plage. Mes tétons sont irrités par le sel. Je retire mon teeshirt. Enfin, je me sens bien, presque nu, sexe en liberté qui apprécie tellement qu’il rebande rapidement.
Je m’assure de pouvoir cacher ma virilité d’une seule main en cas de besoin et, enfin, je repars.Très vite, je règle le flux d’air de l’habitacle sur mon sexe. C’est excitant à souhait. Rafraichissant. Délicieusement espiègle. Je vois mes poils pubiens qui virevoltent, comme ils virevoltaient dans l’eau sous les courants marins.
Ne reconnaissant plus le jeune homme que j’étais vingt-quatre heures plus tôt, j’éclate de rire, seul, follement heureux de vivre pleinement cette merveilleuse découverte qu’est la liberté corporelle.J’arrive en ville. Je ne crois pas qu’on puisse voir ma tenue. Je remonte légèrement les pans du short et cherche mon hôtel. « Le héron ». Le panneau indicateur m’oblige à un changement limite de direction. Je lève le bras pour m’excuser auprès de la voiture qui a dû piler. Il ne manquerait plus que cela : un accident, moi inanimé, la queue à l’air dans ma bagnole...
Au moins, cela me fait débander.Le parking est loin d’être complet. Je me gare dans un coin discret. Je me tripote un instant. Que j’aimerais rester ainsi ! Sortir nu !Je dois pourtant être raisonnable. Je me décide enfin à remonter et à reboutonner mon jean. Il était moins une : une grosse dame passe juste à côté de ma voiture ; je ne l’avais pas vue arriver. Elle regarde mon torse nu. Sans doute ce qui l’avait attirée.
Je me rhabille complètement et file vers la réception.La chambre est banale. Je n’ai pas encore embrassé toute la pièce que mon jean et mon slip tombent sur mes chevilles. Mon teeshirt vole sur le lit. Enfin ! Ces quelques minutes, habillé, étaient insupportables. Me retrouver nu est un vrai soulagement. Le naturisme est-il aussi à l’intérieur ? Pourquoi faudrait-il que la sensation du bien-être de la nudité ne se produise que dehors ?
J’ouvre grand les rideaux de la chambre. En face de moi à vingt mètres, une autre façade de l’hôtel qui fait un U. Une fenêtre. Une chambre. Un homme regarde dehors. Il accroche mon regard. Nous restons face à face. Il n’est ni beau ni laid. Il n’exprime rien. Je vois une femme passer derrière lui. Il porte une chemise à fleurs ; un peu ridicule ; un peu vacancière ; détendue en tout cas.
C’est en me demandant si je pourrais porter une chemise de ce style que je réalise que je n’ai rien sur moi. La fenêtre est toute hauteur. Il ne peut que voir l’intégralité de mon anatomie.Pourtant il ne bouge pas. Il me regarde. Je le regarde. Pas un geste de gêne ; pas un geste de concupiscence ; pas un geste de désapprobation. Voir un homme nu serait-il ici quelque chose d’aussi banal que de voir un homme habillé ?
Je me sens bien, nu et observé. Même si rien n’indique un quelconque intérêt de sa part. Toujours mes pulsions exhibitionnistes... Je fais semblant d’observer ce qui se passe autour de nous. Pas grand-chose à vrai dire. Des fenêtres de chambre d’hôtel à n’en plus finir ; un parking ; des passants. La triste banalité.
Je me décide enfin à aller prendre ma douche. Je me retourne. Je reste inerte pendant une petite minute pour qu’il puisse voir mes fesses. J’aime bien qu’on regarde mes fesses. J’aime encore mieux qu’on vienne les pétrir, les caresser, les fesser. Et j’adore qu’on les pénètre, qu’on les butine, qu’on les besogne ardemment.
En ai-je encore envie après ce que je viens de prendre ? Je ne crois pas. Avec ce type à peine entraperçu ? Je le crois encore moins. C’est juste le bonheur simple de l’exhibition. Comme si j’étais debout sur une plage naturiste à admirer la mer, laissant toutes celles et tous ceux qui le veulent reluquer mon anatomie masculine.
Allez, je me décide à entrer dans la salle de bain. La douche est divine. J’y reste un long moment, goûtant au bonheur simple de l’eau qui coule sur la peau, qui s’infiltre entre les fesses, qui accueille l’offrande du sexe présenté à pleines mains.
Je me sèche. Je retourne dans la chambre, à la fenêtre. L’homme n’est plus là. Il n’y a que des rideaux tirés devant moi. Personne pour me regarder. Cela ne m’empêche pas de lire mes mails en restant là, espérant secrètement que la vision de mon corps réjouira quelqu’un. Homme ou femme, décidément, je m’en moque.Un gargouillement dans mon ventre. Avec tout cela, j’ai faim. Il faut dire que je me suis beaucoup dépensé depuis mon steak du midi... Je regarde l’heure. Vingt-deux heures, il est plus que temps.J’attrape mon slip. Je le renifle. J’aime cette odeur d’urine, de sueur et de sperme mélangés. Ma verge aussi qui se gonfle. Je l’enfile. Je me regarde dans le miroir. Je me trouve beau gosse.J’ôte le slip. Je m’observe à nouveau. Je ne sais pas pour les autres, mais moi, c’est sûr, je me préfère nu. Encore plus beau gosse !Allez, j’enfile mon short sans rien en dessous. Humm, ce petit moment de liberté ! Un simple polo sur le dos et je quitte la chambre.Je déambule le long du port encore bien animé. Tout a l’air facile, détendu, chaleureux, ici. J’imagine que l’envers du décor est tout autre. Mais je me laisse prendre par l’ambiance.En passant devant la devanture d’un magasin de restauration rapide, j’entends une voix avec un accent du sud à couper au couteau me proposer un kebab ou une pizza. Je tourne la tête vers elle. La voix est plus agréable à entendre que le mec à regarder. Son sourire est pourtant enjôleur. Je décide de me laisser faire.
Je joue à hésiter et négocier avec lui pendant cinq bonnes minutes. Burger ? Kebab ? Sandwich ? Pizza ? Il se moque du gars du nord qui ne sait pas ce qu’il veut. Il a raison, je ne sais pas ce que je veux, je profite du moment sans avoir la moindre envie de décider de quoi que ce soit. Les tonalités ensoleillées de son accent me réjouissent. C’est tout. Il veut savoir d’où je viens. Je lui fais des gestes vagues. Pour finir par lui commander une grosse salade gourmande. J’ai besoin de verdure.
Gentiment, il déplace une petite table au bord du quai pour me permettre de pleinement profiter de la vue. C’est moi qui suis à la vue de tout le monde, mais je m’en moque. Il avait raison, les angles de vue, pile à cet endroit, sont les meilleurs. Je lui fais un signe de la main.
Juste pour remercier. Il me sourit en retour. Me drague-t-il ? Je me rends à l’évidence : tous les mecs qui me sourient n’ont pas forcément envie de fourrer leur queue entre mes fesses... Ni de se faire sucer par moi. D’abord parce que tous les mecs ne sont pas homos. Ensuite parce que même homos, ils n’ont pas forcément envie de s’envoyer en l’air au moment où ils me sourient. Enfin parce que, tout beau gosse que je sois, je ne plais pas forcément à tout le monde...
Tout en mangeant, je m’interroge. Ai-je envie de baiser encore, maintenant ? Une part de moi me dit que j’ai eu mon compte pour un petit temps. Une autre est encore excitée. La plage naturiste, notre baise débridée en groupe, le mec que j’ai entubé et soulagé, l’inconnu qui m’a maté... Ai-je envie du serveur ? Clairement non. D’un autre mec ? Pourquoi pas ? Qui ?
Le visage d’Octave me revient en mémoire. J’ai vraiment pris du plaisir à le sucer. En plus, il est sympa. Même si c’est un drôle de pédé qui cherche les mecs uniquement pour se faire sucer. A croire qu’il n’est pas vraiment homo. Même s’il est terriblement attiré par les homos. Et par moi. Je me souviens qu’il a envisagé que je sois le premier mec qu’il sodomise. Tentant. Même si c’est probablement du pipeau. Une manière pour lui de m’attirer dans ses filets.
Mais qui sait. C’est peut-être vrai aussi. Et peut-être a-t-il le secret désir de connaître l’intégralité de la sexualité entre hommes, mais n’ose-t-il pas ? A moins d’être guidé par un garçon en qui il aurait confiance ?
J’en ai dépucelé plusieurs, des gars. Parfois juste un coup ponctuel. D’autres fois dans une montée progressive, mais complète vers les pratiques homosexuelles. J’ai toujours aimé cela. Rendre ce qu’on m’a donné.
Eh oui, j’ai eu de la chance. Le mec qui m’a initié aux plaisirs entre hommes a été d’une totale douceur, d’un total respect, me faisant somptueusement franchir chacune des étapes. Alors j’aime faire pareil. C’est quand même mieux, non ? Si tous les homos prenaient le temps de dépuceler en douceur les novices, le terrain de jeu serait bien plus grand !
Ai-je envie de dépuceler Octave ? Est-ce que je lui fais confiance ?J’hésite. Je termine ma salade puis ma boisson. Je me lève et ramène mon assiette vide au serveur.
— Il ne fallait pas. Je l’aurais fait !— C’est normal. Quand on est sympa avec les mecs, les mecs sont sympas avec toi, non ?— C’est vrai... Un dessert ? Glace, sundae, tartelette, flan ?— C’est lourd... Un fruit ?— Pomme ? Banane ? Banane. Tu dois être le genre banane, toi...
Je me demande bien ce qu’il veut dire. Je ne lis rien dans son regard. Pas une allusion à mon homosexualité. C’est sans doute une manière de parler.
— Les deux. Pomme et banane !
Et aussitôt l’envie de sucer un beau garçon nu me revient en tête...
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