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c'est encore mieux s'il est marié

Chapitre 1

SM / Fétichisme
J’aime leur faire peur. Les tenir par les parties intimes. J’aime être un risque pour eux, et les faire jouer avec ce danger. À ce jeu, c’est Fabien mon champion. Un homme marié qui s’enorgueillit de coucher avec des jeunes femmes.
Son numéro dans mon téléphone, c’est comme si je posais un flingue sur sa tempe. Chaque message, s’il est intercepté, peut foutre en l’air une famille entière. Je crois que ça l’excite tout autant que moi.
Ce soir, on doit se voir : il a menti à sa femme. Cette dernière pense que son homme rend visite à un ami, mais celui-ci le couvre. Il sera chez moi, attaché par les poignets aux barreaux de mon lit.
Quand on a commencé à se voir, je n’aurais pas donné plus de quelques semaines à leur couple. Fabien est trop bête pour cacher à sa femme une chose pareille. Mais il semble vouloir me donner tort : cela fait maintenant six mois que nous nous voyons régulièrement.
Quelques heures avant notre rendez-vous, je lui demande de choisir entre une robe un peu champêtre et un tailleur classique. J’accompagne mon message de photos, évidemment. Son avis vestimentaire, je m’en tamponne. Fabien est bien la dernière personne à qui il faut demander des conseils à ce sujet. J’espère juste que son téléphone est posé au milieu du salon familial et qu’il a oublié de désactiver ses notifications.
Finalement, j’ai opté pour un body blanc surmonté d’un simple Levis. Je me suis longtemps emmerdé avec de la lingerie hors de prix. Mais maintenant, j’estime que si c’est pour me retrouver face à des mecs en slip acheté dans le supermarché du coin, ce n’est pas la peine.

Il ne devrait plus tarder maintenant. C’est lui qui ramène le repas. Je crois qu’il a commandé des pizzas : nous ne sommes pas de fins gastronomes. Pour nous, l’essentiel se trouve ailleurs, on ne reste jamais bien longtemps à table.
Fabien est un chauve complexé : il porte une perruque, ça lui donne un air de gendre idéal. Mais je lui ai dit ce que j’en pensais : depuis il ne la porte plus quand il vient me voir.
Le voilà ! Je commençais vraiment à avoir faim. Ses longues clavicules sont enroulées dans un large tee-shirt blanc. Niveau couleur, on est plutôt raccord. Avec sa carrure, on le confondrait presque avec Monsieur Propre, la boucle d’oreille en moins.
Dès nos premières embrassades, il me mordille déjà les lèvres, comme pour signifier qu’un simple bisou ne suffit déjà plus. Sauf que j’ai vraiment faim, donc j’ignore ses sous-entendus et je m’empare d’une première part de pizza, avant même que l’on ait pris le temps de nous installer.
Pour être honnête, Fabien ne coche que quelques-unes des cases du parfait beau gosse. Cependant, il est assez grand : peu d’hommes font plus d’une demi-tête de plus que moi. Et de manière générale, il est bien foutu. En fait, c’est sa tête que je n’aime pas.
On se pose dans le canapé et on commence à discuter tout en mangeant. Il me rappelle que je ne devrais pas lui envoyer des messages comme ça. Surtout en plein après-midi. Il préfère avoir de mes nouvelles quand il est de garde.
Je fais l’innocente, mais en réalité, ça, il me l’avait déjà dit. Il devra sûrement me le répéter encore et encore jusqu’à ce que ce soit trop tard. Quand sa libido aura brisé sa vie de famille, il n’aura plus grand-chose et je serai déjà loin. Passé cette apothéose, il deviendra aussi inintéressant que tous les autres.
Il est assez intenable ce soir, je crois que nous finirons nos pizzas plus tard. J’ai à peine le temps de me retourner pour placer nos couverts dans l’évier, que déjà je le sens m’attraper les hanches. Je le repousse violemment en lui frappant le dessus de la main. Il n’a pas le droit de faire ça, il le sait très bien.
— Tu as ramené tes menottes ? demandé-je.

Aussi, Fabien est flic. Je sais que l’uniforme excite certaines personnes, moi ce n’est pas mon cas, si ce n’est les menottes que l’on utilise régulièrement. Il en ramène toujours une paire quand il vient me voir.
— Va dans la chambre et attache-toi comme d’habitude.
S’il veut avoir une chance de me voir déshabillée, il doit faire tout ce que je lui demande.

Je termine de ranger le salon pour lui laisser le temps de s’installer. Après quelques minutes, je décide d’aller voir où il en est. C’est presque parfait : il ne s’est pas déshabillé, et comme je le lui avais demandé, ses poignets sont liés à l’un des barreaux du lit par deux menottes métalliques. Cependant, au niveau de son entrejambe, la toile de son pantalon est si tendue que les coutures semblent en souffrir. Je n’aime pas ça. Je reviendrai dans la pièce quand il aura débandé. Je lui lance alors :
— Je te laisse le temps de te calmer...
Et m’en vais. Des allées retours comme ça, j’en suis à mon cinquième ce soir. Il n’est toujours pas au repos. Il arrive que cela dure encore plus longtemps, parfois des heures. Ce soir, ça me laisse le temps de finir l’épisode que j’étais en train de regarder avant son arrivée.
Il est enfin calmé. Ses poignets sont rouges, mais il ne s’en plaindra pas, car s’il se plaint, je repars dans le salon. Je monte à cheval sur lui et commence à remonter son t-shirt. Sa respiration s’accélère. « Ne t’excite pas trop non plus Fabien. » Lui murmuré-je. Je scrute son buste que j’aime voir glabre. Aujourd’hui, quelques repousses apparaissent :
— Tu n’as pas eu le temps de t’épiler Fabien ?— Si si... répond-il, hésitant.— Pourtant c’est bien des poils que je vois là non ?— Eh bien...— Chut.
Je termine de retirer son t-shirt que j’enroule avec ses poignets, et me retire du lit pour lentement en faire le tour.
— Je ne t’en tiendrai pas rigueur cette fois. Lui dis-je. — Merci...— Chut !
Après quelques minutes de silence, je décide de mettre à nouveau son érection au défi. Je me place face à lui et retire mon jean lentement avant de le lui lancer à la figure. Fabien secoue alors sa tête frénétiquement pour s’enlever le tissu du visage et ainsi admirer mon fessier à demi nu.
Quelques perles de sueur apparaissent sur le front de Fabien.
— Oh mon pauvre, tu as chaud ? Ironisais-je.
Je sors et reviens dans la chambre une minute après, munie d’un gant de toilette humidifié d’eau froide. Je frotte alors le visage et le torse de Fabien avec ce gant, tout en surjouant la maman poule. Il ne semble pas apprécier et me demande d’arrêter, ce qui m’amuse encore plus.
C’est à mon tour d’avoir un peu chaud.
Je décide d’enlever le pantalon de Fabien, ainsi que ses sous-vêtements. Le voilà maintenant nu, toujours fermement attaché au lit.
— Écoute-moi bien Fabien. Lancé-je sur un ton clair. Je vais te donner les consignes pour ce soir.
Il acquiesce, je poursuis :
— J’ai très envie de me toucher ce soir. J’ai eu une semaine fatigante, et un orgasme me ferait le plus grand bien. Cependant, ce soir, tu ne me toucheras qu’avec les yeux.
En entendant ces mots, son regard est devenu celui d’un enfant que l’on prive de goûter.
— Ce n’est pas tout ! Je vais me toucher ici, dans cette pièce, et en face de toi. Aussi, si j’aperçois ne serait-ce que l’initiation d’une érection, j’arrête tout et je m’enfuis dans le salon. C’est clair ?
L’air dépité, il hoche la tête ; le jeu peut alors commencer.

Face au lit, je viens placer une rudimentaire chaise pliante sur laquelle je m’assois. Les jambes écartées, j’essore et frotte le gant de toilette sur mon entrejambe. Les lèvres de mon vagin se retrouvent vite coincées dans le tissu de mon body, et mon clitoris se moule parfaitement dans le gant. Mon dos s’enfonce dans le dossier de la chaise à chaque fois qu’un frisson me fait reculer d’un coup sec. Le fauteuil d’à côté serait sans doute plus agréable, mais le moelleux m’endormirait : j’ai besoin d’inconfort pour m’exciter. J’ai besoin d’un plastique froid pour frissonner.
— Regarde-moi ! Lancé-je à Fabien. Je te vois fermer les yeux !
Celui-ci m’écoute tout en restant silencieux.
— Regarde bien mes cuisses, reprends-je. Regarde mon sexe, regarde-le bien. Regarde mes seins aussi...
Fabien s’exécute tout en initiant une respiration de yoga : profonde et ample, comme pour se calmer.
Regarde-moi dans les yeux. Ordonné-je.

La chair de poule me parcourt des pieds jusqu’au creux de mes cuisses. Je laisse tomber le gant puis j’arrache les boutons qui maintenaient mon body fermé. Mes doigts s’enfoncent, écartent mon sexe à chaque venue, pendant que de l’autre main, je m’attrape les seins par les bijoux qui les transpercent. Je poursuis cette entreprise jusqu’au seuil de douleur.
Fabien respire fort, mais parvient toujours à maîtriser sa verge, j’en suis presque vexée. Je me lève alors de la chaise pour récupérer mon body tombé au sol. Il est trempé d’un mélange d’eau, de sueur et de mouille. Je viens alors me placer au-dessus de Fabien, debout, et je compresse mon vêtement pour qu’ainsi des gouttes viennent mouiller son sexe mou. Le froid du liquide fait frémir ce tas de viande affaibli.
Fabien respire encore plus fort à mesure que je m’approche, je suis maintenant à genoux au-dessus de lui, nos corps sont à quelques centimètres l’un de l’autre, mais ne se touchent jamais. Chacune de ses expirations fait se contracter ses abdominaux. Désormais, nos sexes ne sont éloignés que d’une petite dizaine de centimètres. S’il était en érection, sa verge me pénétrerait.
Cette ultime remarque a dû traverser son esprit également, puisque devant moi, sa verge se met à s’engorger de sang. Elle gagne si vite du terrain que je dois me retirer brusquement du lit pour éviter tout contact. Je me réfugie dans le salon, comme promis, pour pouvoir y finir mon affaire. Le laissant seul avec ses douleurs aux poignets et sa bite gonflée.
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