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Ce n'est pas moi

Chapitre 1

Hétéro
— Oh putain ! C’est froid !
Je sors de la douche et m’entoure de ma serviette pour aller au chauffe-eau dans la cuisine. J’en profite pour tester l’eau au robinet de l’évier mais le chauffe-eau ne se déclenche pas.
— Pas de panique. Tu payes un entretien annuel pour qu’ils gèrent ce genre de soucis, me dis-je.
Ah, ces vieux appartements... C’est stylé mais il y a toujours des petits soucis. Je retourne dans ma chambre en trottinant pour téléphoner. Et retour à la cuisine car je n’ai pas noté le numéro de la société.
— Allez ma Julie. Concentre-toi, me dis-je
Ma petite voix est bien gentille mais ce n’est pas elle qui a ses cheveux mouillés qui dégoulinent entre ses omoplates. J’appelle la société et je tombe sur une femme qui me dit qu’on passera lundi. Ah, non, je ne passe pas le week-end sans eau chaude ni chauffage. Je lui demande si elle n’a pas une solution. Tiens, c’est bizarre elle accepte de regarder ce qu’elle peut faire. C’est mon jour de chance, un technicien doit faire un entretien dans un immeuble à deux pas. Il passera d’abord chez moi. Avec un peu de chance c’est une bricole et ça sera vite réglé. Je croise les doigts et serre le fesses quelques minutes. J’ai quand même pris le temps de me rhabiller; un petit short et un débardeur trouvés dans le panier de linge sale. Le technicien arrive juste comme je finis d’enfiler le short. J’ouvre et il porte bien le logo de la société. Par contre ça doit être un nouveau ou un intérimaire et pas mon papi de d’habitude.Nous engageons la conversation pendant qu’il commence à regarder le problème. Il ne connait pas mon technicien habituel, il est là en intérim. Je ne le trouve pas très concentré le bonhomme. Je me dis qu’il ne va pas rester longtemps dans cette entreprise. Et puis, je m’aperçois que c’est moi qui le perturbe. Il fouille dans ses outils pour en profiter pour me mater. Je suis interloquée. D’habitude, on m’ignore, on ne me reluque pas. Je suis son regard des yeux et je vois mes tétons à travers mon débardeur. Évidemment avec mes cheveux mouillés, j’ai eu froid alors ils pointent. Le gars regarde en rougissant comme une pivoine. D’habitude je l’aurais envoyé sur les roses. Mais il est si gêné que je laisse couler. Et même je me dis que j’aime ce regard posé sur moi. Mince, je déraille sévèrement moi. Ça doit être le célibat. Et si je l’allumais un peu ?
— Julie ! Ce n’est pas toi ! me hurle ma conscience.
Ce n’est pas faux, je suis plutôt la fille mignonne mais effacée et peu sûre d’elle. Allez, je me lance. Et il n’a pas l’air bien méchant. Il doit avoir dans les quarante ans, pas très épais, pas très grand aussi. S’il s’emballe, je suis sûre de pouvoir le maîtriser. Ce matin, je sens que mes cours de self-defense peuvent servir si ça déraille. Alors je lui parle plus, me rapproche de lui pour m’intéresser à ce qu’il fait. Se faisant, ma poitrine se frotte à son dos ou son bras. Il est tout rouge. Et je m’étonne d’aimer ce frottement. Ça m’émoustille même beaucoup. Zut, j’ai la foufoune qui frétille. J’ai peur d’aller vérifier mais je crois bien que je mouille. Bon, j’espère que ça ne se voit pas. Je regarde mon short. Ok, c’est la honte, on voit une tâche translucide entre mes cuisses. Et re-honte, le gars la remarque aussi. Je ne sais plus où me mettre. Mais à part un sourire en coin il ne fait rien. Je vais le faire accélérer.
— Vous avez bientôt fini ? J’ai froid.— Oui mais je n’ai pas l’impression que vous avez froid partout.
Il me taquine avec gentillesse. Mais je rougis et j’ai chaud tout à coup. Je le vois déglutir et rougir aussi.
— Vous savez il y a bien des manières de se réchauffer.
C’est quoi ce sous-entendu ? Je le sais très bien et j’en suis choquée. Choquée contre moi car l’image de lui me prenant sur la table de la cuisine me vient à l’esprit. Et en plus elle me plaît cette image. Pourquoi ma libido choisit ce moment pour devenir incontrôlable ? En fait j’espère la mater avant de faire des bêtises. Mais mon sexe coule un peu plus, mes seins sont plus sensibles; cette image les tente. Soudain je vois mon technicien qui me regarde avec un drôle d’air. Je suis troublée et j’ai chaud.

— Alors, vous avez besoin d’être réchauffée ?— Non pas vraiment, lui dis-je.
Il perd son sourire et j’en suis presque déçue qu’on s’arrête là.
— Je suis plutôt toute chaude...
Ça vient d’où cette voix lascive et sensuelle ? De moi ? C’est moi qui dit ça ? Non, je viens de le penser... Merde, vue la tête du technicien, j’ai dit ça tout haut. Je ne vais pas me faire tringler par le plombier comme dans un porno bas de gamme ? J’espère bien que si, en fait. Tant pis, ça ne m’arrivera peut-être qu’une fois dans ma vie de baiser avec un inconnu alors je me lance.
— Alors ? le défie-je.
Je fais glisser une bretelle de mon débardeur et j’essaye de prendre un air coquin. Aucune idée de quoi ça a l’air mais le gars semble bien réagir.
— Les gars n’arrêtent pas de dire qu’il y a de temps en temps de sacrées coquines...— Je suis coquine, moi ?
Et je fais glisser l’autre bretelle. Mon débardeur ne tient plus que parce qu’il s’accroche à mes tétons érigés. Je ne me rappelle pas qu’ils aient jamais fait ça. Le gars s’approche et pose ses mains sur mes seins. Oh, bordel, c’est vrai que ça fait du bien. Mon débardeur est maintenant autour de ma taille. Mes seins sont dans ses mains. Il est collé contre moi et je sens sur mon ventre une certaine protubérance. Il bande bien, je me demande s’il est bien monté. Je pose ma main sur son membre. Il souffle de satisfaction. Je lui fais tant d’effet ? A travers le tissu épais de son vêtement de travail, j’ai du mal à me faire une idée.Le plus simple est encore d’aller voir de près. Je fais descendre la fermeture éclair de sa combinaison. Il porte un t-shirt blanc mais ce n’est pas ça qui m’intéresse. Je continue et une fois que j’ai ouvert en grand, je plonge ma main vers son caleçon. Ah, voilà la chose. Pas très grande mais elle sursaute dès que mes doigts la touche. Petite mais vigoureuse ? Ça me va. Et je suis si excitée que je ne vais pas faire la difficile. Dans la situation présente, je n’arrête pas de me surprendre. J’aime beaucoup cette expérience et j’ai bien l’intention de la concrétiser. Ma chatte est en feu et mon technicien a baissé mon short pour me caresser avec habileté. Je mouille, je fonds, je gémis. J’ai sorti sa bite pour la branler. Il n’est pas gros mais bien dur. J’ai hâte qu’il me prenne. Je sens qu’il hésite. Il y a un monde entre caresser une femme et la pénétrer. Un monde que moi je veux franchir.
— Viens me baiser..., lui susurré-je à l’oreille.
Vraiment, ce n’est pas moi ou un moi que je ne connaissais pas.
— Ils m’ont dit de mettre des capotes dans ma boîte à outils. Mais je pensais qu’ils se fichaient de moi...
Parfait, j’étais en train de me dire que je n’étais pas sûre d’en avoir. Il fait tomber sa combinaison et enfile la capote. Il revient vers moi et me pousse contre la table. Je m’assieds même dessus et il se place entre mes cuisses. Je crois que je n’ai jamais été aussi impatiente de toute ma vie d’avoir une bite dans ma chatte. Mais comment je parle, moi ?
— Bon allez, grouille ! me dis-je.
Il ne perd plus de temps et m’enfile d’un coup sec. Coup qui n’a rien de sec tellement je suis humide. Sa modeste bite rentre comme dans du beurre; je râle comme une possédée.
— Oh, ouais...
Se réjouit-il de me faire autant d’effet ? Ou n’est-ce que son propre plaisir qu’il exprime ? Il se met à me donner de grands coups. Je suis obligée de m’accrocher à lui. Il se penche pour me sucer les seins. J’ai des sensations pas possibles qui m’arrivent par-là aussi. Il doit être vraiment doué avec sa bouche. Je regrette presque de ne pas avoir pris le temps de le sucer et qu’il me lèche la foufoune. Tant pis, de toute façon cette baise torride va vite se finir pour moi. Je sens des vagues brûlantes se préparer à déferler.Il me donne encore quelques coups de reins et j’explose en cris jouissifs. Il fait encore deux va-et-vient avant de se planter dans mon vagin et de remplir la capote. Il jouit mais pour moi c’est phénoménal. Mon vagin se contracte dans tous les sens, mon clitoris me balance des ondes de plaisir dans tout le corps. Mêmes mes nichons participent à la fête. J’ai l’impression de couler comme une fontaine. Le technicien finit par se retirer. Il enlève la capote et la jette dans la poubelle. Il me dit quelques mots de remerciement et s’enquiert de mon état. Je réponds évasivement, je n’ai pas encore atterri. Quand enfin j’émerge, il est rhabillé et moi, je reste à poil sur la table avec les cuisses grandes ouvertes. Mais ça n’a aucune importance. On vient de baiser, je ne vais pas faire de chichi.
— Ça va ? Allô ? Coucou ?— Euh, oui. Ça va...— Donc, je disais. C’est réparé. Une résistance qui était HS. Le chauffe-eau s’était mis en sécurité. Voilà. Je vous laisse. J’ai posé la fiche d’intervention là.— Merci, dis-je en me remettant debout.— Merci à vous...
Il retourne à la porte d’entrée et je lui ouvre. Je me cache derrière la porte et le regarde partir avant de refermer. Bon, je vais enfin pouvoir prendre cette douche. Et là j’en ai besoin plutôt deux fois qu’une.
* * *
Sous l’eau brûlante de la douche, je suis abasourdie par ce que je viens de faire avec un inconnu. Je ne me reconnais pas d’avoir cédé ainsi. Et pas à ses avances mais à mes propres pulsions ! Je ne suis pas une fille facile moi. Et pas une bombe non plus. Comment j’ai fait pour le faire tomber entre mes griffes ? D’accord les mecs pensent avec leur bite mais tout de même. Je reste une nana avec un physique banal et avec les cheveux roux, limite poil de carotte. Le tout est accompagné d’une multitude de taches de rousseurs sur tout le visage, une partie du cou, des bras et des jambes, et de la poitrine. Bref je ne me suis jamais sentie vraiment belle et attirante.Avec tout ça, je ne vais pas arriver avant 9h au boulot. Après, beaucoup de mes collègues sont soit en congés soit parti pour un colloque. Donc pas grand monde pour me faire une réflexion. Je me plante devant ma penderie mais dans la glace de la porte coulissante je vois quelque chose de bizarre. Je vois mes seins mais mes tétons dardent encore fièrement. C’est bizarre. A peine je les effleure que je sens des frissons sensuels irradier de ces coquins. Ouh la... C’est bluffant. Ces ondes bienfaisantes atteignent mon trésor et il frémit de plaisir. Je baisse les yeux et entrevoit mes grandes lèvres à travers les poils de ma toison. Je me suis faite épiler il y a une semaine et je regrettais ce maillot brésilien. Mais j’avoue qu’il met bien en valeur mon sexe. Les lèvres paraissent plus charnues. Je passe les doigts dessus et je me mets à gémir. Elles sont hypersensibles. Mon petit bouton, il est comment lui ?
— Aaaah, ouiiii, fais-je en le frôlant à peine.
Je suis hypersensible de partout en fait. Ce doit être à cause de cette baise express. Je suis encore toute excitée. Il me faudrait un vrai moment intime. Mais je suis célibataire et je suis supposée aller bosser. L’idéal serait de me masturber tranquillement, lentement. Mais la branlette c’est un truc de mec, ça... En même temps, je ne peux pas me pointer au boulot comme ça. Je tergiverse, je tergiverse mais mes mains ont déjà pris leur décision. La gauche caresse mon sein et joue avec le téton. La droite va-et-vient sur mon clitoris. Je suis déjà chaude bouillante.Je suis obligée de poser mon front contre le miroir. Je continue mes caresses mais mes jambes se dérobent sous moi. Je bascule en arrière et je me retrouve allongée sur mon lit. Mes doigts vont et viennent là où il faut quand il le faut. C’est divinement bon. Je me suis déjà masturbée mais jamais ça ne m’a provoqué de telles émotions. Ça dure étonnamment longtemps, je me laisse au bord de la jouissance. La frustration que cela me procure amplifie mon plaisir. Mais mon téléphone sonne et j’ai peur que mon patron s’inquiète de mon absence. Exaspérée, je décroche :
— Allô ?— Bonjour. Je vous appelle dans le cadre des aides gouvernementales sur la performance énergétique. Avez-vous quelques minutes ?— Mmmmh. Peut-être...— Tout d’abord. Je vous indique que notre conversation sera enregistrée dans le cadre de notre politique qualité. Mais vous pouvez refuser.— Je ne souhaite pas être enregistrer... Oh, dites, ça peut concerner le remplacement d’un vieux chauffe-eau ? Le mien vient de faire des siennes.
J’aurais dû raccrocher et poursuivre tranquillement mon activité. Mais après tout il tombe bien celui-là. Ça voix me plait en plus, chaude, grave, presque électrisante. Je pense que c’est mon état libidineux qui me donne cette impression. Denis, puisque c’est ainsi qu’il se présente, me sort son argumentaire, trop content de ne pas se faire raccrocher au nez. J’ai mis le haut-parleur et je l’écoute d’une oreille peu attentive. J’ai une autre occupation qui accapare mon corps et mon esprit.
— Donc, avec un chauffage thermodynamique, vous aurez une douce chaleur dans votre habitation.— De la chaleur, j’en ai déjà, lui réponds-je lascivement.— Oh, euh, bien. Mais cela vous fera de belles économies d’énergies.— Vous savez, Denis. Certaines chaleurs ne coûtent pas très cher.— Je peux vous indiquer combien vous pourriez économiser.— Vraiment ? Mmmmh...
Je viens de tirer un peu trop fort sur mon téton et je n’ai pu contrôler ce gémissement.
— Euh.... Ca va madame ?— Mmmh, ouiii. Mais je ne suis pas mariée, Denis. Vous, l’êtes vous ?— Mademoiselle, je ne peux parler de ma vie privée.— Oooh, c’est dommage. Moi je vous ai dit que j’étais célibataire. Ce n’est pas fair-play. Et appelez-moi... Justine.
Je vais jouer avec ce "Denis"; ayant fait un peu de télémarketing à la fac, je sais que c’est un pseudo, et pas forcément pour cacher un Mohamed, un Moussa ou autre chose. Justement, moi c’était Justine. Je le sens déstabilisé et sa respiration est un peu saccadée. Je ne savais pas que j’avais ce genre de pouvoir sur les hommes.
— Je ne devrais pas... Je suis divorcé. Euh, Justine, je peux calculer vos futures économies. Vous êtes en appartement ou maison ?— Appartement.— Récent ou ancien.— Je crois qu’il date de la fin du XIXeme siècle.— Superficie ?— Heu, 40m2 il me semble.— Vous vivez seule ?— Malheureusement... Mais on s’occupe comme on peut.— Oui, oui. Bien... Alors voilà. Vous devriez payer environ 60€ par mois.— Ah.
D’accord mais en ce moment les seuls chiffres qui me parleraient ça serait plutôt la taille de sa bite. Je l’imagine d’ailleurs de belle taille. Longue, épaisse avec un beau gland bien charnu. Je vois aussi des couilles bien remplies. Mes doigts pénètrent dans mon vagin et j’imagine que c’est le membre de Denis qui me remplit et écarte les chairs de ma chatte.
— Nous pourrions comparer avec votre facture.— Nous pourrions mais ça va être difficile.— Vous n’êtes pas chez vous sans doute.— Si, si mais je n’ai pas très envie.— Pourquoi Justine ? Ce serait dommage...— Mmmmh, sans doute. Je peux vous le dire mais il va falloir répondre à deux questions avant.— Si je peux vous éclairer sur une question de financement ou technique...— Non, tout d’abord vous savez que je suis chez mais moi je ne sais pas où vous êtes. En open space ?— Euh, non...— Attention mon cher Denis, il faut répondre, sinon...
Ma voix devient de plus en plus rauque et caverneuse. Je me demande comment je fais pour ne pas gémir et crier. Denis doit sûrement entendre mes caresses humides. Soit le son n’est pas bon de son côté soit il fait semblant de ne rien entendre.
— Je travaille de chez moi. Ça me permet de m’occuper de ma fille quand elle est avec moi.
J’aurais pu le gêner et le déstabiliser s’il avait été au milieu de ses collègues. Mais là je vois de plus intéressantes possibilités.
— Enfin, Julie ! Tu n’as pas le feu au cul comme ça d’habitude. Arrête ça !
Ma raison et moi savons que ce n’est pas moi mais crotte ! Je ne connais pas ce Denis, je ne le verrai jamais. Mince, on peut bien s’amuser un peu. Et de toute façon je me sens bien trop pleine de sensualité, de féminité exacerbée pour reprendre mon attitude habituelle de petite fille sage.
— D’accord Denis. Ma deuxième question est la suivante : à quoi ressemblez-vous ? Si vous me répondez je vous dirais de quoi j’ai l’air. Et je vous dirais pourquoi je ne peux aller chercher ma facture.
Je le sens hésiter. Je me masturbe lentement, je soupire, je souffle et je m’impatiente. Je vais lui rappeler la règle du jeu mais il se décide avant :
— J’ai quarante-cinq ans. Je suis de taille moyenne, une corpulence moyenne aussi. Je suis... brun et j’ai les yeux bleus.
Ce n’est pas mal. Je suppose que quand il a parlé de ses cheveux, son hésitation devait indiquer un crâne dégarni ou en passe de le devenir. Bref pas du tout mon type, mais dieu que ça voix me fascine et réchauffe mes sens.
— A moi alors. J’ai vingt-cinq ans, je suis rousse avec des taches de rousseur. Je suis grande pour une femme et je ne suis ni mince ni enveloppée.
J’ai d’abord pensé à m’inventer un autre physique mais finalement je veux le faire fantasmer sur moi. En tout cas quand j’ai évoqué ma rousseur j’ai perçu son intérêt. Je pratique un peu de fitness pour rester en forme, ça ne fait que contenir mon popotin. Et mes seins remplissent, presque, pleinement mon bonnet C. L’avantage du sport, c’est qu’ils ont une très belle tenue et une fermeté appréciable. Pour l’instant mon interlocuteur semble apprécier mon anatomie. J’en ai fini avec ma description, je dois lui dire pourquoi je ne peux me déplacer.
— Voilà pour ma description. Et la raison pour laquelle je ne veux pas aller chercher ma facture c’est que je suis nue sur mon lit et je suis en train de me caresser.— Pardon ? Vous plaisantez ?— Oh mais pas du tout mon cher Denis. Votre appel est arrivé en pleine séance. Et j’étais trop bien partie pour stopper. Je dois dire aussi que votre voix me procure de sympathiques frissons.— Oooh.— Dites-moi, Denis. Avec ce que je viens de dire, je veux savoir si vous bandez.— Euh, mais...— Vous avez raison, je commence. Moi je suis toute mouillée. Mon sexe coule de cyprine sous mes doigts. A vous maintenant.
Il ne dit rien, j’ai peur de le perdre en route ou lui faire avoir une attaque.
— Alors ? Vous bandez ou pas ?— Euh, oui...— Merci. Vous bandez pour moi alors ?— Oui. Bien sûr.— Denis, je voudrais que vous fassiez quelque chose pour moi...— Oui, bien sûr, s’empresse-t-il de répondre.
Le pauvre, il ne se rend pas compte de ce que je pense lui demander. J’ai même peine à croire à ce que je m’apprête à lui dire. Ce genre de dialogue hot se fait avec un petit ami, pas avec un télévendeur. Je suis en partie mortifiée mais c’est une minuscule partie de mon être.
— Mon cher Denis. Je voudrais que vous sortiez votre sexe de votre pantalon et que vous vous caressiez en ma compagnie.
Tout à coup, je le sens respirer comme s’il venait de courir un marathon. Je lui en fais voir de toutes les couleurs à ce pauvre homme. Je ne comprends quand même pas trop ce qu’il se passe. Que j’ai une poussée d’hormones, pourquoi pas. Mais j’ai de drôles d’envies et surtout l’énergie de les exaucer. Le plus étonnant c’est qu’elles se réalisent. Avec le technicien d’abord et maintenant avec Denis. Dans un monde normal, le premier aurait juste fait son boulot avant de partir et le second aurait dû recadrer la discussion ou y mettre fin. Ce n’est pas normal mais qu’est-ce que c’est excitant.
— Je ne peux faire ça. Je travaille.— Ooooh, mmmmh. Vous ne risquez pas d’être vu par vos collègues. Et vous êtes toujours en ligne avec une future cliente, peut-être. Ça m’embêterait de terminer cet échange sans que vous m’entendiez jouir.
J’entends un grognement ou quelque chose dans ce goût-là. Denis bouge sur sa chaise. Il fait quoi ? Il se dandine ? Il hésite ? Peut-être pas, je crois reconnaître le bruit d’une fermeture éclair. Ça bouge encore un peu. Et une chaise de bureau se déplace, j’entends les roulettes.
— Voilà, Justine. C’est fait.— Bien... Vous bandez bien dur ? Moi je suis toute trempée.— Oh oui, ça je bande.— Ça vous excite de savoir que j’ai deux doigts dans la chatte ? Vous entendez le bruit que ça fait ?
Pour être certaine qu’il entende, je déplace mon téléphone entre mes cuisses. Je fais aller et venir mes doigts dans mon vagin; toute ma mouille fait un floc floc pas possible.
— Oh oui. J’entends bien, Justine. Vous allez jouir ?— Oui sûrement. Mais vous pourriez m’aider un peu.— Comment ? Comment ? demande-t-il avec empressement.
Ça me fait sourire et ça m’épate d’arriver à exciter un mec juste au téléphone.
— Je voudrais que vous vous branliez aussi. Je veux que votre main prenne votre bite et qu’elle fasse des va-et-vient. Que l’autre aille caresser vos couilles.
J’entends un silence puis des soupirs. Il le fait ! Il le fait ! Oh, mince, voilà que moi aussi je grimpe dans les tours. Je commence à lui décrire dans le détail ce que je fais. Comment je joue avec mes seins, mes tétons érigés. Comment mes doigts pleins de cyprine vont et viennent dans mon vagin brûlant. Il se lâche un peu et me dit comment il fait rouler ses testicules entre ses doigts. A quelle vitesse sa main monte et descend sur son pieu. Je ne lui demande pas la taille de celui-ci je veux continuer à l’imaginer surdimensionné. Il halète de plus en plus. Le quadragénaire a l’air d’être chauffé à blanc. Moi je suis tout proche du septième ciel.
— Justine... Branlez-vous le clito...
Bien sûr, j’allais oublier mon petit bouton d’amour. Je lâche mes seins et mon index vient agacer mon clitoris. L’effet est immédiat et tonitruant. Je gémis, je râle, je crie mon plaisir. J’ai des spasmes et des frissons qui sont produits par mon clitoris et mon vagin. Mon interlocuteur se branle avec frénésie. J’arrive à entendre le mouvement de sa main. Soudain, il pousse un long râle entrecoupé de spasmes. Il jouit ! J’imagine son mat déverser des flots de sperme sur son torse et son ventre. Moi aussi je pars. Je me cabre et m’arcboute à m’en briser les reins. Mes mains ne sont plus sur mon sexe mais les contractions de celui-ci lui suffisent à entretenir mon orgasme. Il dure de longues secondes. Ça coule, ça coule. C’est un torrent de cyprine. Je finis par retomber sur mon lit à moitié dans les vapes.
— Merci. Denis vous avez été parfait.— Merci à vous aussi Justine. Pouvons-nous en revenir à notre sujet initial ?
Je pouffe, un vrai télévendeur lui.
— Oui. Je crois qu’avec ce que vous m’annoncez j’économiserais dans les trente euros. Mais avec le coût d’installation...— Ah, mais justement avec les aides gouvernementales aux propriétaires...— Mais je suis locataire moi.— Ah, c’est dommage...
Il est déçu. J’ai un peu pitié de lui mais son soupir me paraît plutôt joyeux, déjà nostalgique de notre échange.
— Merci en tout cas. J’ai passé un très bon moment.— Heureuse que vous ne soyez pas fâché. Bonne journée mon cher Denis.— Bonne journée, Justine.
Nous raccrochons en même temps. J’espère que ça va me calmer un peu. Et que je retrouve une vie normale. J’ai du boulot qui m’attend moi. D’ailleurs quelle heure est-il ?
— Merde. 9h20.
Je fais quoi ? Je pose un RTT à l’arrache ? Non, je peux y être pour 10h. Je n’ai rien de prévu ce soir alors je pourrai finir plus tard. Allez, à la douche.
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