Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 63 J'aime
  • 3 Commentaires

Ce n'est pas moi

Chapitre 3

Erotique
Je suis de nouveau dans le SUV et j’ai le collant roulé en boule entre mes cuisses. Je n’ai pas envie de tâcher le siège. Je passe le péage et je me trouve dans la périphérie de ma destination. Comme je ne suis jamais venue ici, je me dis que dans une zone commerciale je trouverai facilement un magasin de fringues. Sûrement aussi une boutique avec du maquillage et une brosse à cheveux. Je regarde l’heure : 18h30. Ça va le faire, je n’ai que quelques trucs à acheter. Et avec un peu de bol je pourrais même me trouver un coiffeur. Je sors du périphérique et me dirige vers un parking proche des magasins de vêtements. Je pile et braque soudainement pour aller d’abord me prendre du maquillage. Je dois me calmer : j’ai du temps devant moi. Et il y a autre point sur lequel je dois refréner mes ardeurs. J’ai eu beaucoup de plaisir et pas mal d’orgasmes. Je n’en ai jamais eu autant en une journée. Et surtout je n’ai jamais été aussi... Excitée, oui, mais pas seulement. Je me sens bien, sûre de moi, de ce que je veux et de mes charmes.
Je me gare et vais pour sortir de la voiture. Mais personne ne va me laisser rentrer dans un magasin comme ça. Mon chemisier est taché et sent mauvais. Je n’ai pas d’autre choix que de le retirer. Il fait presque nuit et je ne reste que quelques secondes en soutien-gorge avant de remettre ma veste de tailleur. Je la boutonne bien, ça me fait un sacré décolleté quand même. Je crois que je vais enfiler mon manteau et bien le fermer aussi. Je me rappelle qu’il faut que j’enlève mon collant roulé en boule entre mes cuisses. Je le sors de là, il est bien imbibé. Mais ma jupe et le siège sont sains et saufs. Je sors de la voiture et jette le collant dans une poubelle. Je me surprends à être à l’aise comme ça. Pourtant, je suis cul nu sous ma jupe et je n’ai que mon soutien-gorge sous ma veste. Dans le magasin il fait très chaud et je suis obligée de d’ouvrir un peu mon manteau. Je ressors et dépose le maquillage et une brosse à cheveux dans la voiture. Je décide d’aller à pied au magasin de vêtements. Il fait doux et marcher me fera du bien. Premier magasin, celui d’une grande chaîne à petit prix. Rien de folichon. Il fait vraiment trop chaud dans ces magasins. Mon manteau est maintenant ouvert en grand et je me sens toujours aussi bien.Prochain magasin, un indépendant. Tout de suite, je vois plusieurs choses qui me plaisent. Je fais un crochet par le rayon lingerie. Je ne vais pas faire la soirée sans culotte quand même. Plusieurs ensembles me font de l’œil. Dont un noir et émeraude des plus classes. Par contre c’est un string qui va avec. Je n’en porte pas trop d’habitude mais aujourd’hui... Et tant qu’à faire je prends des bas auto-fixant. Je fouille dans les rayons et me trouve plusieurs robes. Je me dirige vers les cabines quand je me fais alpaguer par la gérante :
— Mademoiselle, je vais bientôt fermer. Si vous voulez bien vous diriger vers la caisse s’il vous plait.
Flûte, je vais devoir me trouver une autre boutique mais qui sera sur le point de fermer aussi. La perspective de me retrouver au colloque dans cette tenue me fait monter les larmes aux yeux. La gérante, dans les trente-cinq ou quarante ans, me dévisage avec étonnement.
— Excusez-moi, je n’ai pas voulu vous agresser.— Non, ce n’est rien...
Je tente de l’apitoyer sur mon sort en lui expliquant ma situation professionnelle.
— Bon, je vais faire ma B.A en vous laissant quelques minutes, le temps que je fasse du rangement.— Merci. Je me dépêche.
Soudain je la vois rougir, j’ai senti ma veste bâiller. Elle a dû voir que je ne portais qu’un soutien-gorge. Dans la cabine, je me déshabille et je me regarde un instant dans la glace. Mon sexe m’attire, je le trouve beau. Mes grandes lèvres me paraissent légèrement gonflées et sensibles quand je les effleurent. La première robe que je veux essayer n’a que de fines bretelles. Je retire mon soutien-gorge. J’enfile la robe et elle me paraît pas mal. Je décide de remettre mes chaussures et de faire quelques pas dans l’allée. Mais il y quelque chose qui ne va pas. La coupe est un peu complexe et j’ai dû mal la mettre.
— Mademoiselle. Il faut la replacer...
Je me tourne et vois la gérante qui est en train de récupérer les affaires laissées à la sortie des cabines.
— Vous permettez ?
D’un signe de tête de ma part, elle ajuste la robe. Je sens ses mains sur mes côtes et mes hanches. Elle est encore bien rouge et lorgne le décolleté que me fait la robe. Ses mains repartent en glissant vers mes cuisses. Je la vois ouvrir de grands yeux. Elle a dû sentir que je n’avais pas de culotte.
— Ça vous va très bien. Vous êtes très jolie.
Elle me fait sûrement un compliment pour que je me décide vite. Si la robe est belle, le noir, je trouve ça un peu terne. J’ai envie de couleur. Je retourne en cabine et passe à la suivante. Je remarque au passage que mes seins ont l’air toujours aussi gonflés. J’en profite pour mettre le nouveau devant mes seins. Il est parfait, à la bonne taille. Je passe la robe suivante et ressort de la cabine. La gérante me regarde des pieds à la tête. Elle s’arrête longuement sur ma poitrine. Je suis gênée et flattée. Je me regarde dans le miroir et je vois que la robe rouge me fait un décolleté ultra sexy. Elle semble s’accrocher à mes tétons pour ne pas tomber. Je suis sexy en diable mais c’est à réserver dans le but évident de se faire sauter. Je serais presque tentée de la prendre pour mon compte perso.
— Vous êtes très belle, là encore. Mais je crois que ce n’est pas très adapté.— En effet.
Elle ne m’a pas lâché des yeux. Elle me dévore, même. Je me réfugie dans la cabine et retire la robe. Je l’entends approcher.
— Elle ne vas pas rentrer quand même ? me dis-je inquiète.— Pouvez-vous me donner ce que vous avez déjà essayé ? Je vais ranger au fur et à mesure.— Oui. Bien sûr.
Je remets la robe rouge sur le cintre. Je décale légèrement le rideau pour lui tendre les deux que je viens d’essayer. Le rideau s’ouvre assez pour qu’elle me voit dans le plus simple appareil. Je le sais nos regards se croisent. La gérante ne semble pas gênée de me voir mais d’être vue le faire. Me trouverait-elle à son goût ? Elle n’est pas mal : châtain avec une coupe au carré qui lui entoure parfaitement un visage triangulaire, de jolis yeux bleus et une belle bouche. Je repousse discrètement le rideau et la regarde s’éloigner. Des hanches assez larges mais la robe qu’elle porte me laisse deviner un cul ferme. Je n’ai pas fait attention à sa poitrine et je me demande comment elle est. J’attends un peu et la vois repasser. Sa poitrine m’a l’air plus grosse que la mienne. Devant le miroir, j’éprouve un frisson en revoyant Raphaële se glisser entre mes cuisses. Mon sexe s’en souvient aussi et recommence à mouiller. Je me demande ce que cela fait de butiner un sexe féminin. Il faut que j’arrête, je m’égare.
Comme mes mains dont l’une joue avec un téton tandis que l’autre caresse ma vulve. Il faut que je me concentre. Je prends la robe suivante. Je la mets mais c’est décevant. La couleur me plaît mais la coupe pas du tout. Je descends la fermeture éclair dans mon dos et baisse une bretelle.
— Tout va bien ? Vous avez besoin d’aide ?
Ce n’est pas une question juste comme ça. Sa voix est plus suave. Si l’une de nous deux a besoin de quelque chose j’ai l’impression que c’est elle. Je veux en avoir le cœur net.
— Ah, oui. J’ai un peu de mal avec la fermeture.— Je peux ouvrir ?— Oui. De toute façon il n’y a plus que nous, non ?— Oui, j’ai fermé le magasin.— Je vous embête, alors ?— Non, pas du tout. Et c’est un plaisir d’aider une belle femme telle que vous qui est dans l’embarras.— Merci. Vous êtes jolie aussi... ?— Sabine. Merci. Voilà...— Julie.— Fait quelques pas pour voir.
Sabine vient de passer au tutoiement. Je fais de même en lui demandant son avis. Elle est comme moi, elle trouve que cette coupe ne me va pas. Je me tourne dos à elle et lui demande de baisser la fermeture éclair. Elle le fait lentement, elle en profite pour caresser mon dos, j’en frémis. Je retourne dans la cabine et tire le rideau incomplètement. Je ne m’en rends compte que lorsque la robe commence à glisser au sol. Sabine s’est décalée et me regarde me déshabiller. Je prends garde à ne pas croiser son regard. Je remets la robe sur le cintre et lui tends. Elle la prend pour la ranger en rayon mais nos doigts font plus que s’effleurer. Je l’entends soupirer et je ne me retiens que très difficilement. Je n’ai pas cherché ce contact mais il a été très agréable. Je fais face à la dernière robe que j’ai prise. Je l’enfile et attends Sabine. Lorsqu’elle revient, je lui demande son aide. Elle entre sans demander et elle tombe en arrêt. La robe, très moche au passage, est à peine mise. Elle descend très bas dans mon dos et dévoile ma chute de reins. Devant, ce n’est guère mieux, mes aréoles dépassent légèrement.Je ne me reconnais pas de faire cela. Mais j’aime être admirée, qu’on me trouve belle. Que ce soit par un homme ou une femme. Je ne me suis jamais envisagée comme séduisante jusqu’à aujourd’hui et je veux profiter de cette nouveauté. Sabine a les mains tremblantes quand elle m’aide à enfiler la robe. Son habillage s’accompagne de caresses, ce que je n’avais pas prévu. Je soupire sous la douceur de ses gestes. Je rouvre les yeux et me découvre dans la glace. Je suis horrible. Sabine sourit et ses yeux pétillent. Nous convenons tout de suite que ça ne va pas. Sabine descend la fermeture éclair et je sens son souffle dans mon cou. Elle ne s’arrête pas là et fait glisser les bretelles de mes épaules. Je retiens la robe au niveau de mes seins, un bref instant. Ils apparaissent dans le miroir mais je les couvre du bras et Sabine ressort. Le rideau n’est qu’à peine refermé et je sais qu’elle regarde. Je retire la robe et lui redonne.
— Je ne sais pas quoi choisir. As-tu une idée Sabine ?— Oui, je crois bien.
Je me demande si elle n’a pas d’autres idées en tête qu’une robe à me choisir. Elle repart et je l’attends avec impatience. Je me demande ce qu’elle va ramener. Je me décide à jeter un œil quand elle ouvre le rideau. Je suis en face d’elle et totalement nue. Je vois ses yeux parcourir mon corps avec délectation. Je regarde ce qu’elle a pris. Les coloris ne vont pas du tout avec mon teint de peau et ma chevelure rousse. Si je le sais et elle le sait aussi. Ce n’est que pour me faire essayer d’autres robes et me mater qu’elle fait cela. Je la regarde dans les yeux et elle ne sait plus où se mettre.
— On commence par laquelle ?— La jaune, me propose-t-elle.— D’accord. Mets-la-moi.
Sabine accroche l’autre au portant et s’agenouille pour me la faire enfiler par le bas. Cette coquine a ma toison sous les yeux et la scrute avec intérêt. Elle remonte la robe tout en laissant ses doigts frôler ma peau. Je passe les bras dans les manches et Sabine met ses mains dans mon dos pour fermer la robe. Nous sommes les yeux dans les yeux et ses seins touchent les miens. Elle se recule et me dit que ça ne va pas. La gérante repasse ses mains dans mon dos tout en écrasant sa poitrine contre la mienne. Mais cette fois, je passe aussi mes mains dans son dos. Lorsqu’elle descend la fermeture de ma robe, je fais de même avec la sienne. Sabine est surprise mais ne dit rien. Je crois qu’elle a trop envie d’aller de l’avant. Elle me fait enlever un bras d’une manche et je fais glisser la large bretelle de la sienne. Elle fait de même avec l’autre manche et je dénude son autre épaule. Elle fait glisser ma robe vers le bas et je descends la sienne. Nous laissons tomber ces vêtements à nos pieds.
Sabine est vraiment pas mal. Plus voluptueuse que moi, j’envie ses formes. Elle se baisse et reprend les robes pour les jeter au loin. Elle s’empare de la seconde, la rose, et me l’enfile de la même façon. Cette fois ses mains me caressent clairement. Elle la ferme en frottant son soutien-gorge contre mes seins nus. Devant l’horreur de cette seconde robe, elle s’empresse de la retirer. Lorsqu’elle repasse ses mains dans mon dos, je lance les miennes à la recherche de l’attache de son soutien-gorge. Elle se laisse faire avec un drôle de soupir. Elle descend les bretelles de ma robe et je baisse les siennes. Son push-up tombe à ses pieds et la robe à ma taille. Elle a de beaux seins, volumineux, mais moins fermes que les miens. Sabine pose ses mains à ma taille et je dépose les miennes sur la sienne. Elle fait descendre l’horreur rose et je fais tomber son tanga. Elle a, comme moi, une épilation brésilienne. Sa toison sombre est néanmoins un peu plus touffue que la mienne.
— Il y encore d’autres robes à essayer ?
C’est moi qui dit ça ? On dirait bien. J’avoue que j’ai trop envie de continuer ce petit jeu avec Sabine.
— Euh, sûrement...— Alors, allons toutes les deux fouiller tes rayons.
Je lui prends la main et l’entraîne derrière moi. Je craignais un peu qu’on nous voit de l’extérieur mais le rideau en fer est quasiment fermé. Nous nous baladons nues et en talons dans son magasin. Je m’arrête de temps en temps pour essayer un peu n’importe quoi. Juste pour le plaisir de la sentir me toucher, me caresser. Je ne me prive pas pour lui rendre ses caresses. Sabine n’hésite plus à presser ses seins contre les miens. Ses mains se font aussi plus intimes. Elles empoignent mes seins et massent mon sexe. Je retrouve les plaisirs éprouvés avec Raphaële alors je me lance à mon tour. Je me sens comme un mec qui pose pour la première fois ses mains sur des seins. Je découvre, je palpe, je teste la souplesse et la fermeté. Pareil quand mes doigts se retrouvent sur son sexe. Il doit être aussi humide que le mien. Ses lèvres et son clitoris sont moins développés que les miens mais tout aussi sensibles. Sabine ose alors me rouler une pelle. Je suis ravie et nous restons ainsi les lèvres jointes, les langues bataillant, une main sur un sein et l’autre sur la chatte de l’amante.
Sabine rompt quand même notre étreinte et me demande :
— Tu veux absolument une robe ?— Euh, non...— Alors j’ai exactement ce qu’il te faut.
Nous allons à deux mètres de là. Je ne suis pas hyper convaincue mais je la laisse faire. Une fois vêtue elle me pousse devant un miroir de l’allée centrale. Elle a raison, je serai parfaite. Professionnelle, avec juste ce qu’il faut de sexy pour faire tourner les têtes. Sabine est un peu triste que nous ayons trouvé. Elle me dévêt toujours avec la même sensualité. Nous nous caressons torridement. Les essayages sont finis mais je ne veux pas en finir avec elle. Elle comprend que je la veux autant qu’elle me veut. Je sens un doigt me pénétrer délicatement. Je gémis comme une louve et la pénètre à mon tour. Je ne peux rester debout. Nous roulons au sol en plein milieu de l’allée. Quelqu’un qui se pencherait devant la vitrine pourrait nous voir mais ni Sabine ni moi n’en avons rien à faire. Nous nous embrassons, nous caressons et nous doigtons fougueusement. Je veux téter ses seins, goûter à une mamelle pour la première fois. C’est enivrant, Sabine gémit, soupire et m’encourage. Elle nous retourne et passe sur moi. Elle se délecte d’abord de mes seins avant de glisser plus bas. Rapidement elle se retrouve le visage entre mes jambes.
— Mmmh, appétissant, me souffle-t-elle avant de me donner un coup de langue sur le clitoris.
C’est précis, bien dosé et délicieux. Elle m’a l’air aussi douée que Raphaële. Je soupire et roucoule.
— Moi aussi je veux te goûter.
Je sais que c’est moi qui vient de l’inviter mais je le réalise à peine. Une jambe passe devant mes yeux et tout à coup je vois une chatte trempée en très gros plan. Je darde ma langue pour aller au contact du clitoris de Sabine. Je le touche et c’est une grande découverte. Je donne de petits coups ici où là puis Sabine fait une pause pour me guider. Elle finit par reprendre son cunnilingus sur ma chatte. Je suis en pleine découverte mais bien vite j’ai mal au cou. Relever la tête et tendre les muscles pour satisfaire une femme n’est pas si évident. Mais j’ai des frissons et des décharges électriques qui partent de mon clitoris et de mon vagin pour me faire tout oublier. Sabine use de sa langue, de ses lèvres et de ses doigts avec une adresse incroyable. Je fais de mon mieux mais on ne joue pas dans la même catégorie. A tel point que je sens mon orgasme débouler comme un cheval au galop. Je me jette sur le bouton de Sabine pour ne pas la laisser tomber. Je me concentre, tente de retarder l’inévitable mais soudain je me cambre et me tends comme un arc.
Je jouis, je crie, j’essaye de lécher encore mon amie. J’y parviens tout en hurlant mon plaisir dans son sexe. Je suis sur le point de l’abandonner quand elle atteint le septième ciel. Son sexe me gicle à la figure une belle quantité de mouille. Je bois, je m’abreuve de ce nectar inconnu. Nous finissons par rouler chacune de notre côté. Nous reprenons notre souffle et nos esprits. Sabine finit par se relever la première et me tend la main. Je me remets débout et la découvre le visage et les cheveux trempés.
— Depuis le temps que je rêvais de faire ça avec une cliente dans le magasin. C’est ta première fois avec une femme ?— Presque. On m’avait déjà léché.
Cet après-midi, mais je n’ose lui dire. Elle me sourit mais j’espère qu’elle ne se méprend pas. Je ne suis pas lesbienne et si notre étreinte a été fantastique, je ne pense pas renouveler cela. J’édulcore, je tourne autour du pot mais Sabine comprend vite. Elle ne m’en tient pas rigueur et prend les affaires choisies. Elle me dit qu’elle va en caisse et qu’elle m’y attend. Je retourne aux cabines. Je m’aperçois que tout ça ne m’a pas fait gagner du temps. Je renfile ma veste et ma jupe. Mon soutien-gorge a disparu. Tant pis, Sabine aura son soutien-gorge trophée. J’arrive en caisse et elle a déjà fait passer les premiers articles. Je lui demande de faire deux encaissements séparés. Mon patron est d’accord pour faire passer en note de frais une robe de soirée, pas un string et des bas. Je paye et Sabine remonte le rideau de fer pour me laisser passer. Mon sac à main en bandoulière, le sac de la boutique dans une main et mon manteau sur le bras, je passe difficilement en-dessous. Mon tailleur s’ouvre de tous les côtés. Je dois exposer mes seins et mon sexe à tous les vents. Mais je m’en fiche...
* * *
Après le moment passé avec Sabine, je suis toute tremblante. Plein de choses se bousculent dans ma tête : la nécessité d’arriver à l’heure, les événements de la journée, mon aspect physique déplorable. Je me vois dans le rétroviseur et je luis de la mouille de la gérante. Je sacrifie mon chemisier pour me refaire une apparence plus humaine. Mes cheveux sont gluants et collants. Ce n’est pas avec un coup de brosse que je vais y faire quelque chose. Je dois trouver un coiffeur en urgence. Les échoppes que je croise sont déjà fermées. Je voudrais prendre le temps de penser à tout ça. Mais je suis trop en stress, trop survoltée, trop bien. Merde, je kiffe. J’ai fait des trucs en une journée que je ne pensais pas faire en toute une vie. Et mince, les nanas aussi ont le droit de s’envoyer en l’air comme bon leur semble.Je pile et fais crisser les pneus sur le bitume. Merci à la Sainte Vierge pour ce miracle : un coiffeur ouvert. Après, j’espère pour elle qu’elle s’est couverte les yeux dans la journée. Je me gare à moitié sur le trottoir et sors de la voiture comme une flèche. Je fais demi-tour pour prendre mes sacs pour payer et pour me changer. Si je peux me faire coiffer, j’ai bon espoir de négocier l’accès à un vestiaire ou la réserve. Je commence à frapper à la porte. Je me dis que j’aurais dû au moins mettre ma lingerie mais c’est trop tard. L’homme qui balaye lève les yeux et s’avance vers moi.
— C’est fermé, me dit-il.— S’il vous plaît. Ouvrez-moi. Ouvrez-moi.
Je le vois lâcher son balais et se précipiter pour ouvrir. C’est sûr qu’entre mon apparente panique et mon aspect dépenaillé, je donne l’impression d’avoir été agressée. C’est honteux mais j’en profite pour m’engouffrer dans le salon.
— Merci. Vous me sauvez la vie.— J’ai bien l’impression... Qu’est-ce qui vous arrive ?
Il referme derrière moi en vérifiant que personne n’est dans la rue. Je me dis que je vais jouer la femme en danger mais je ne suis pas du genre à abuser des gens. Je lui avoue mon problème de rendez-vous professionnel et il éclate de rire.
— Mais je croyais que vous aviez un vrai problème. Ha, ha, ha. Allez, je suis fermé. Et ma coiffeuse est partie.— Euh, moi ça ne me dérange pas d’être coiffée par un homme. Et puis j’ai juste besoin d’un shampooing et d’un coiffage.— Non, non. C’est fermé.— Allez, je suis venue à l’arrache depuis Reims. Je n’ai ni hôtel ni même de bagage.— D’accord et alors ?— Allez. Je vous paye le double si vous voulez.— Ce n’est pas une question d’argent enfin ! Allez, ouste...
Il me dit de partir mais il manque de conviction. Il a dans les cinquante ans, je sors mon arme fatale. Celle que j’utilise sur mon père quand j’ai besoin d’un truc : je minaude et je pleurniche. Ce n’est pas glorieux mais à la guerre comme à la guerre. Le coiffeur me regarde d’un œil goguenard. Il a compris mon manège ?
— Allez. Vous ne voudriez pas qu’on donne un petit coup de pouce à votre fille dans cette situation ?
Faire vibrer la fibre paternelle étant ma dernière cartouche, je croise les doigts et serre les fesses. Il soupire, hausse les épaules et roule des yeux.
— Bon, juste un shampooing et un coup de brosse.— Oui, oui.
Je me laisse emporter et lui saute au cou pour lui claquer la bise sur la joue. Je suis gênée et lui aussi. Il préfère m’indiquer les bacs et j’y cours. Je m’installe et le coiffeur me glisse une serviette dans le col de ma veste. Il le fait en passant par-dessus le lavabo, il n’est pas très grand et doit tendre les bras. Et là, je comprends qu’il a vu que je ne portais rien en-dessous. Il en profite donc discrètement pour zieuter mes seins. D’ailleurs c’est vrai qu’il ne m’a pas fait mettre de blouse. Je sens ses mains manipuler mes cheveux avant même de les mouiller :— Dites donc, vous avez fait quoi avec vos cheveux ?
— Heu, j’ai pas mal transpiré aujourd’hui. A courir dans tous les sens...
Je l’entends renifler mais il ne dit rien. Je ne me vois pas déballer ma vie privée même si je n’ai pas honte de ce que j’ai fait. C’est vrai ça ! Je n’ai pas honte de ce que j’ai vécu aujourd’hui. J’ai des désirs, des envies, des pulsions. J’ai bien le droit de les vivre si je le veux !
— La température vous convient ?— Oui, ça va.
C’est agréable et le coiffeur a des gestes délicats. Enfin un moment de détente dans cette journée de folie. Je ferme les yeux pensant me relaxer mais les images de mes différents ébats tournent dans ma tête. Je me replonge avec délice dans ces souvenirs récents.
— Je viens de mettre un masque sur vos cheveux pour leur donner un coup de booste. On va laisser reposer quelques minutes.— Mais il ne fallait pas.— Ma petite, ma conscience professionnelle m’interdit de laisser vos superbes cheveux roux dans cet état.
Je me détends, respire calmement et reprends ma sérénité avant de retourner dans le monde du travail. Je ne m’en inquiète pas trop, ce matin ça s’est passé normalement avec mes collègues. J’étire mes jambes, la route et les galipettes avec Sabine les ont endoloris. Je jette quand même un œil au coiffeur. Je me méfie de lui après ses yeux baladeurs. Mais il va et vient naturellement. Il passe dans sa réserve à ma droite et sort des trucs d’un lave-linge. Je vois que ce sont des blouses. Bien sûr, il les a lavées. Il n’a pas intentionnellement omis de m’en donner une pour me reluquer. Je l’ai mal jugé peut-être, en même temps avec cette journée. Il reprend son balayage et je le regarde faire, les yeux mi-clos. Quelques instants plus tard il a fini et prend une pelle à poussière. Il s’accroupit et il devient tout rouge en relevant les yeux. En m’étirant je les ai laissées écartées et avec mon absence de culotte, il doit en avoir plein les yeux. Mais il se détourne rapidement. Il n’a pas cherché à regarder donc je ne dis rien et resserre mes gambettes.
Le coiffeur finit par revenir vers moi. Il me rince les cheveux longuement et me masse le cuir chevelu. Et puis ça me fait du bien de le voir ne pas avoir sur moi de visée sexuelle. De reprendre une vie normale même si je m’habituais à susciter du désir partout où je passe. Il me tamponne les cheveux avec une serviette et je rouvre les yeux. Je penche la tête en arrière et je surprends tout de même ses yeux courir sur mon corps. Finalement la normalité est peut-être maintenant celle-là : j’attire les regards.
— Passons à la suite, me dit-il.
Je me lève et va en direction du fauteuil qu’il m’indique. Dans le miroir, je le vois discrètement remettre son sexe en place. Je souris, me satisfaisant de lui faire de l’effet. C’est vrai quoi, maintenant que je me suis découvert du charme, je m’attends à provoquer des réactions chez les hommes, et les femmes, que je croise. Je m’installe et le coiffeur me demande :
— Alors qu’est-ce qu’on vous fait ma petite.— Je ne suis pas votre petite. Je m’appelle Julie.— Pardon. Du coup moi c’est Laurent.
Je pars dans une description alambiquée de ce que je veux. Mais Laurent fait une moue dubitative. Il me demande ce que je vais mettre et je lui indique le sac dans lequel il y a mes achats. Il sort le tout et les met devant lui, comme moi je le ferais avant de les acheter ou les essayer.
— Ok, ce qu’il vous faut c’est...
Il prend un magazine ou une brochure avec des modèles. Il tourne les pages pour s’arrêter sur une jolie rouquine en robe de soirée. La couleur est proche de ce que je vais porter mais c’est bien plus habillé.
— C’est ça, en un peu plus simple.— Vous êtes sûr ?— C’est qui le coiffeur, vous ou moi ?
Je n’ai plus qu’à me taire. Au lieu de simplement me coiffer, il entame une vraie coupe. Je ne dis rien, j’ai trop hâte qu’il me fasse la même tête que sur la photo. Je vois Laurent continuer à me mater. Mais pas comme Juan, le technicien ou Éric. C’est différent, je ne sais trop quoi en penser. Lui non plus, j’ai l’impression. Je vois que d’un côté il bande mais de l’autre il scrute plus mon tailleur que mes seins. Je veux comprendre et le tente de façon pas du tout subtile. Prétextant un coup de chaleur, j’ouvre ma veste. Laurent regarde mes seins mais sans plus, même s’il a l’air de bander un peu plus fort. Je remonte ma jupe, avec le reflet dans le miroir, je sais qu’il a moyen de voir ma toison s’il le veut. Mais il hésite malgré ses yeux qui y reviennent régulièrement. Je pense d’abord qu’il est juste poli et respectueux mais le crois ensuite homosexuel avant de me perdre en conjectures. Je ne sais si lui-même est capable de se situer.Je veux savoir alors je mets les pieds dans le plat avec délicatesse. Laurent se met à raconter sa vie, sa femme et ses enfants qu’il aime mais son sentiment d’être perdu. Ils sont séparés, il n’avait plus de désir pour sa femme. Ni pour une autre, ni pour un homme. Jusqu’à ce soir, quand je lui fais remarquer qu’il bande. Il m’avoue que je le perds encore plus dans sa recherche de lui-même. Je lui propose de ne pas avoir peur de me regarder. Il est étonné et refuse poliment. Mais je vois dans ses yeux qu’il désire quelque chose. Je lui demande, je dois insister, il finit par m’avouer qu’il voudrait me caresser à travers mon tailleur. La demande est particulière mais elle m’émoustille. J’ai repensé à mes activités du jour pendant que Laurent me lavait les cheveux et mon corps est très en éveil. J’ai bien envie de tenter la chose mais avant que j’accepte Laurent me dit d’oublier sa demande choquante. Je me marre et lui raconte pourquoi je suis dans cette tenue. Il ouvre de grands yeux et je vois que la bosse de son pantalon gonfle.
— Alors pour moi ta demande n’est pas choquante. Elle s’inscrit bien dans cette journée. Vas-y.
Laurent pose ses ciseaux et ses mains avancent vers moi. Vers ma poitrine pour être précise. Il respire un bon coup et pose ses mains. Il me masse avec dévotion. J’avoue que c’est une sensation assez excitante. Laurent laisse mes seins pour passer un peu partout, mais toujours sur la veste de mon tailleur. La doublure frottant sur ma peau m’électrise. Laurent m’invite à me lever et il en profite pour passer ses mains sur mes fesses, mes cuisses et mon ventre. Il s’enhardit même en allant masser mon entrejambe mais toujours par-dessus ma jupe. Je me sens toute fébrile mais j’ai du mal à comprendre son comportement. Soudain j’ai une illumination :
— Laurent. Porte mon tailleur...
Je l’ai vu intéressé par ma tenue de soirée et il se focalise plus sur mon tailleur que sur moi. Il devient rouge et confus, pourtant il ne refuse pas. Je déboutonne sa chemise et lui retire. Je fais de même avec son pantalon et son slip. Avec quelques mots suaves je lui propose de me retirer mon tailleur. Il le fait fébrilement et nous nous retrouvons nus. Mais je ne le laisse pas ainsi et le revêt de mon tailleur. Laurent se touche, se caresse par-dessus le tailleur. Sous la jupe son sexe forme un beau chapiteau. Il m’excite comme cela, je mouille comme une folle. Je me mets à me caresser aussi. C’est dingue de voir un homme en vêtement féminin se caresser devant soi. Je finis par me coller à lui pour le galocher. Je l’aurais pensé réticent mais sa langue est bien active. Je passe mes mains à l’intérieur de la veste et parcours son torse velu. Laurent se laisse aller et vient me toucher à son tour. Je le sens fiévreux et fébrile comme un puceau. Mais ses automatismes reviennent vite. Mes seins et mes tétons sont savamment excités. Mon clitoris est subtilement titillé. Je glisse ma main sous la jupe pour aller branler cette bite.Laurent reprend son self-control et me rassoit pour terminer sa coiffure. Je suis un peu frustrée. Il bande toujours et est ravi de poursuivre en portant mes vêtements. Je le taquine en allant régulièrement sous la jupe et je me maintiens au chaud en me tripotant la foufoune. Au lieu de calmer le jeu, je nous garde excités. Ça ne me ressemble pas, pas à l’ancienne Julie. La nouvelle ne me déplait pas, finalement. Elle contrôle mieux sa vie, ses envies, ses désirs. Je suis plus sûre de moi et dépouillée de craintes sur le qu’en-dira-t-on. Laurent finit sa coupe : je suis magnifique. J’avais dans l’idée de m’habiller directement mais maintenant que je suis nue, je vois bien que je suis poisseuse de divers fluides.
— Laurent. Je peux me donner un coup de propre à tes lavabos ?— Si tu veux...— Viens me laver alors.
Laurent me sourit avec gourmandise. Une fois à côté des lavabos, il prend la douchette et asperge mon corps. Avec une serviette il m’essuie la peau. Il s’attarde un moment sur mes seins et me fait gémir. Je me sens encore bien excitée. Lui bande toujours et ma jupe se retrouve drôlement déformée par son érection. Lorsqu’il descend vers mes fesses je me sens frustrée mais ce cochon n’y reste qu’un bref instant avant d’aller éponger mon pubis. Cela se transforme vite en une masturbation en bonne et due forme. J’écarte bien mes jambes pour lui faciliter la tâche. De mon côté je relève la jupe et découvre son sexe tendu. Je me mets à le branler vivement. Ma chatte réclame un coup de bite qui me satisferait pleinement, elle n’a pas été tant visitée que ça aujourd’hui. Mais je vois l’heure avancer et je n’ai pas de capote dans mon sac.De toute façon il est trop tard, je sens mon orgasme monter en moi. Je branle plus difficilement mon coiffeur. La jupe est retombée sur son sexe mais je crois qu’il n’en aime que plus le frottement de la doublure sur son gland. Je jouis la première en de grands râles gutturaux. La serviette entre mes jambes absorbe toute la cyprine qui, sans elle, partirait comme un puissant geyser. Ma main se retrouve maculée de sperme, Laurent a une sacrée réserve à décharger. Ça coule sur ses couilles, ses cuisses et ruine l’intérieur de ma jupe. Je retire ma main et viens masser sa virilité par-dessus la jupe. J’étale sa semence un peu partout et il jubile. Laurent s’affale sur un siège et je reste debout, un peu sonnée. Je reprends mes esprits la première. J’utilise une serviette humide pour me débarbouiller le visage et m’essuyer les mains. J’ai juste l’odeur de son sperme et celui-là est plus agréable que celui d’Eric. Je reviens vers mon sac et en sors mon maquillage. J’opte pour quelque chose de classe et léger. Je n’ai pas le temps pour les fioritures sophistiquées. Laurent me regarde avec envie. Je lui mets un peu de rouge, du mascara, de la couleur sur les paupières. C’est du vite fait mais il est content.
— Merci, Julie. Je suis un peu frustré. Je t’aurais bien baisé, habillé en femme.
Moi qui l’avais envisagé homosexuel, j’ai tout faux. Je le regarde et lui réponds tout en enfilant ma lingerie :
— A mon avis, rappelle ta femme. Et parle lui de cette soirée. Si tu as eu envie de moi comme ça. Tu auras envie d’elle.— Mais...— Tu risques quoi ? Vous êtes déjà séparés. Non, garde le tailleur. Je t’en fais cadeau.— Alors la coupe est pour moi.
Je suis fin prête, hyper sexy tout en étant pro. Je quitte le salon alors que Laurent reprend ses caresses. Je remonte dans le SUV, j’ai un texto de mon patron qui s’inquiète. Je le rassure en lui disant que je suis là dans dix minutes. L’idée de me replonger dans le boulot calme mes ardeurs, je suis déjà concentrée et focalisée sur ce client. Prête à lui vendre le projet de ses rêves.
Diffuse en direct !
Regarder son live