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Qu'est-ce que tu fais là ?

Chapitre 4

Confidences

Divers
IV

On est au petit-déjeuner, et elle, peu bavarde le matin d’habitude, me reparle de la soirée.
— Je suis fière de toi. Je suis fière que tu aies eu le courage hier de me parler de ce qui t’est arrivé. — C’est vrai que je suis un peu surprise, mais pourquoi pas, pourquoi ne pourrais-tu pas avoir ce genre de réactions, de fantasmes un peu poussés, de désirs différents. C’est vrai que c’est surprenant, je suis une femme, nature, sans froufrous, avec peu d’artifices et tu bandes quand une femme qui a tout d’une prostituée te cajole un peu. C’est vrai que je pourrais me poser des questions, me demander si je te plais tant que ça, me demander ce que je ne fais pas bien ou si mon attitude ou ma façon d’être est bien celle qui te séduit. Mais non, je ne suis pas jalouse, je n’ai pas peur. Tu sais, moi aussi j’ai des fantasmes qui vont se nicher en dehors de notre couple. C’est vrai que je ne t’en aurais peut-être pas parlé si toi, tu n’avais pas eu le courage de te lancer.

Ma tartine de pain beurré attend sagement que je la croque, mais, attentif à ce que dit Carole, elle peut bien attendre encore un peu.
— Tu vois, j’y ai réfléchi cette nuit, je crois que j’ai toujours été attirée par les femmes. Je n’ai jamais laissé se développer ce genre de sentiments que j’ai refoulé au plus profond de mon esprit, mais hier, tu as ravivé ces pensées que je croyais éteintes.

Ma tartine, lasse d’attendre, tente de se noyer dans mon café.
— Je suis assez souvent, maintenant que j’y pense, surprise et séduite par la beauté ou le charme de certaines femmes. Ça peut être un visage, un sourire, un corps, des fesses, une voix. Une fois même, je me souviens, une femme est venue au magasin, assez petite, rondelette avec des seins assez gros. Je me souviens encore de son parfum, de sa classe, de son sourire et de ses yeux verts. Je me souviens aussi de sa voix douce. Elle a, je pense, à peu près trente ans. Je me rappelle parfaitement de sa tenue, une jupe évasée à carreaux sur un collant opaque, des "doc martens" aux pieds, et en haut un chemisier blanc boutonné très décolleté montrant le sillon séparant ses deux seins. Au moment où je l’ai vue, une chaleur m’a envahi le bas-ventre et mon cœur s’est serré. Je me souviens aussi qu’elle m’a regardé avec insistance et m’a souri plusieurs fois. Je ne suis pourtant pas entrée en contact avec elle autrement que par le sourire et quelques coups d’œil. Je me le suis interdit, sûrement poussée par un inconscient réprobateur et intraitable.— Et ça ne s’est jamais reproduit ?— Si, mais c’est cette première fois qui m’a marquée. J’ai parfois rencontré des femmes qui m’ont fait un certain effet, mais j’y ai prêté moins d’importance. Je crois qu’à chaque fois, ce sont des femmes rondelettes, voire rondes ou même un peu grosses qui me bouleversent. En fait, j’imagine leurs seins, assez gros que j’aimerais caresser.

En parlant, je la vois qui rosit.
Elle reprend :
— J’ai envie de les voir nues, de voir leurs fesses. Et, à chaque fois que je ressens une attirance pour une femme de ce style, je dois avouer que mon sexe se mouille inexorablement.

Là, pendant que ma tartine se refuse à surnager, Carole est rouge comme une pivoine, n’ose pas me regarder, ou alors à la dérobée, gênée de tant d’impudeur. Elle confie certainement pour la première fois les zones secrètes de sa sexualité. Je pensais être seule à avoir des pensées bizarres et je me rends compte que ma Chérie en a aussi, si bien que finalement, ce ne sont peut-être pas des pensées si bizarres que ça ... Prise d’une émotion je me lève, passe derrière Carole, me penche et la couvre de petits baisers dans le cou. Ma tartine a le ventre en l’air, elle est morte.

Plusieurs jours ont passé et nous n’avons que très peu reparlé de nos aveux hormis ce soir, où, aidés peut-être par les deux verres de blanc que Carole et moi venons de nous enfiler.
C’est elle qui entame la conversation :
— J’ai honte de le dire, mais j’ai à nouveau pensé à ce que nous nous sommes dit. Tes révélations puis les miennes ont provoqué un séisme dans ma tête et je ne peux plus enfouir le fait que je suis troublée par les femmes, leur poitrine généreuse que je devine et leur popotin dans leur jean, j’ai envie de toucher leurs rondeurs, j’ai envie de leur douceur, car je les imagine douces. J’ai vraiment honte de te dire tout ça, c’est une épreuve, mais ça me soulage et j’ai l’impression de découvrir une partie de moi que je n’autorisais pas à remonter jusqu’à maintenant.— N’aie pas honte, à vrai dire, je crois même pouvoir dire que ça m’excite de t’entendre me raconter tes désirs. C’est de l’inédit, et ... Touche mon sexe, je bande.

Effectivement, je bande et mes seins appellent les caresses. Carole se penche sur moi, met sa tête sur mon épaule et glisse sa main dans mon pantalon, trouve le passage sous le caleçon et se met à me caresser la queue. Je bande, j’appuie ma tête sur celle de Carole. Elle retire sa main, défait ma ceinture, le bouton, la braguette, doucement, elle n’est pas pressée, tire l’élastique du caleçon pour dégager mon sexe. Elle le prend dans la main et commence à le branler. De ma main gauche, je soulève mon tee-shirt et me caresse le sein. Je regarde sa main monter et descendre sur ma bite. Elle regarde elle aussi cette scène, je la sens respirer fort.
Elle prend plaisir à me masturber, elle a toujours aimé ça, elle a toujours aimé être la maîtresse de ma jouissance au point qu’elle est au bord de l’orgasme quand j’éjacule. Je n’en suis pas encore prête à jouir, je prends plaisir, l’excitation monte, je la sens, mes seins me font du bien, mon gland est gros et rond quand le prépuce tiré par la main énergique de Carole le découvre. La jouissance monte, l’excitation est au maximum, je suis trempée, je me crispe, je commence à râler, elle fixe ma bite, elle attend le jet, l’odeur, l’élan frénétique de ma jouissance, elle est là, mes entrailles se contractent, le sperme arrive, gicle, je me cambre, sa main se serre sur mon sexe, elle regarde, elle observe, elle jouit de la vue, elle sent l’odeur fade de ma semence, je me détends, la main a ralenti, mais branle encore pour extraire jusqu’à la dernière goutte et provoquer les derniers soubresauts de l’extase.
Après un grand soupir commun, elle s’écarte un peu, passe sa main dans son pantalon, se frotte le sexe comme elle le fait à chaque fois, ressort la main dont les doigts sont mouillés et la porte à sa bouche. Je me penche vers elle et l’embrasse tendrement.
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