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Qu'est-ce que tu fais là ?

Chapitre 6

refus de l'obstacle

Divers
VIII

Je ne suis pas retourné voir Lana, je suis un peu dépassé par les évènements. Carole va plus vite que moi, malgré sa gêne, malgré sa timidité et sa pudeur, elle va plus vite que moi. J’ai parlé, elle a agi.
Bien sûr on peut se dire que c’est le jeu des rencontres et qu’elle n’avait pas prévu la rencontre avec cette Axelle au restaurant ni cette carte laissée à son intention. Même si elle a hésité grâce ou à cause de sa trouille, elle y est allée. Bravo. En tout cas, moi je suis en rade, je suis allé deux fois voir Lana et deux fois, je me suis tiré la queue entre les jambes. Enfin, je parle de Lana, mais je pense que ça pourrait être une autre, un autre lieu, ce qui m’a attiré et troublé, c’est tout ce que représente Lana, ces lieux de sexe que je ne connais pas et qui sûrement me hantent derrière le bulbe. Cette ambiance, cette chaleur feutrée où se mêlent les odeurs de parfum et d’alcool, où les rires sont étouffés, où l’on voit des choses sans les voir vraiment, où les gens sont proches, où on a l’impression que l’on est dans l’interdit ou dans l’exceptionnel.
Bref, je ne suis pas retourné voir Lana. Lana est pourtant la femme qui m’a fait basculer, ça aurait pu être une autre, non c’est Lana. Elle est caricaturale, look pute à souhait, tout l’attirail, et toutes les ficelles de la professionnelle, mais c’est elle qui m’a dépucelé.
Pourtant, je sais que je ne suis rien pour elle autre qu’un portefeuille, mais je me fais mon film, porno, bien sûr, alors, tout à l’heure, j’irai voir Lana.
Je suis à l’angle de la rue du bar de Lana et je bloque, je ne franchis pas les 90 degrés qui me séparent de mon fantasme chimérique. J’ai peur, de quoi, je ne sais pas, peur de dépasser une limite fatidique après laquelle tout retour serait illusoire ? Peur de connaître des choses trop merveilleuses, à mes yeux, et de ne plus pouvoir m’en passer ? Peur d’à nouveau repartir penaud, la queue entre les jambes quand Lana me dira des mots sucrés à l’oreille tout en me caressant la cuisse, voire mon sexe qui sera bien sûr en érection ? Peur de plonger dans le décolleté de Lana, de ne pas pouvoir résister et de m’y noyer ? Peur de devoir payer pour un acte sexuel et en éprouver une jouissance ? Peur d’être déçu ?
Je tourne les talons et je rentre à la maison. Je ne suis pas retourné voir Lana.

IX

A la maison, Carole est là, elle est dans la cuisine et prépare à manger.
— Tu rentres tard, je m’inquiétais.— J’ai été voir Lana et ... je ne l’ai pas vue.— Pourquoi, elle n’était pas là ?


Carole vient de poser sa question avec un naturel qui me désarçonne.
— Je ne sais pas, j’ai eu peur, je suis reparti.

Je lui raconte alors toutes mes réflexions, mes peurs.
— A quoi bon, pourquoi voir Lana, juste pour assouvir une envie, céder à une tentation ? Non, il faut que je sois franc, j’ai la trouille, trouille d’aimer ça et de rentrer dans une spirale infernale qui me dira de toujours aller plus loin. Aujourd’hui, c’est Lana, ses mots doux, son décolleté, les mains qui s’agitent sous les autres tables, mais ensuite, qu’est-ce qui m’excitera, les saunas, les clubs libertins, les hommes ?— Pas forcément, tu as envie de ça aujourd’hui, pourquoi te torturer l’esprit ?— Je ne sais pas. Tu as des nouvelles d’Axelle ?— Nous nous sommes envoyé quelques textos. J’ai rendez-vous au bar de la dernière fois demain à 18 heures, mais si ça te gêne, j’arrête tout de suite.— Non, vas-y, tu me raconteras.— Si tu me dis que ça te dérange, j’arrête tout de suite. Si ça ne te dérange pas, alors je vais la voir avec plaisir, j’ai envie de la voir, je suis curieuse de voir ce que ça va donner entre nous.

En disant ces mots, elle est toute rose, je suis assez fier d’elle. Je lui prends la main, je l’attire vers moi, je l’enlace, je l’embrasse. J’ai envie d’elle. Je l’emmène dans notre chambre, elle, debout devant moi, au pied du lit, la lumière est douce, je la déshabille lentement, son petit pull en coton avec le col en V que je soulève depuis la taille, elle lève les bras, je vois apparaître son ventre, faisant une légère rondeur ponctuée par le nombril tout petit, puis apparaît le soutien-gorge de dentelle transparente noire cachant ses deux beaux seins, puis le cou et le visage. Elle a les yeux fermés. Alors qu’elle a encore les bras prisonniers au-dessus de sa tête, je frôle ses lèvres de mes lèvres, je l’embrasse, elle m’embrasse, nous nous embrassons, un baiser plein de désir.
Je libère ses bras, je descends le long de son corps, je m’arrête au niveau du téton gauche, je le prends dans ma bouche, elle a sa main sur ma tête et elle fait pression pour m’engager à continuer cette caresse, ma langue frétille, tourne, enlace, il se raidit, des petits points s’érigent sur l’aréole, sa respiration s’accélère. Mon autre main a pris possession de ses fesses à travers le jean, maigre rempart. Je lui embrasse un sein après l’autre, parfois fougueux et avide, parfois doux et taquin.
Je continue ma descente, mes deux mains sur ses fesses, j’embrasse son ventre, souple et mou qui se contracte sous mes baisers, la ceinture m’interdit d’aller plus bas, c’est violent.
Je m’écarte, je la regarde, les yeux toujours clos, souriante. J’adore regarder ma Chérie, torse nu dans son jean, c’est pour moi le top du sexy. Mais nous n’en sommes plus au sexy, je me jette sur la ceinture, puis le bouton, je descends lentement de zip de la braguette découvrant la culotte, de dentelle noire elle aussi, je dégage les fesses du jean, je baisse le pantalon lui couvrant au passage les cuisses de baisers. Elle lève les pieds, un à un pour se libérer du pantalon, elle est en culotte, petite culotte cachant juste ce qu’il faut, dernier obstacle, je suis à genoux, le visage au niveau de ce petit bout de tissu, je m’y abandonne, j’ai les mains sur ses fesses, je les caresse, je les retiens pour ne pas qu’elles se sauvent. Je fais glisser la dentelle, je dégage les fesses d’abord puis les côtés, la toison apparaît, l’odeur du désir me poignarde le bas du ventre, je suis toujours au niveau de son sexe, je la sens, je la respire.
Enfin entièrement nue, libre, elle lève une jambe qu’elle écarte et pose sur le lit. Elle m’offre son sexe, les lèvres sont ouvertes, luisantes de désir. J’arrache mon tee-shirt, je commence à lécher ce surplus de liquide, elle fait tout pour rendre encore plus efficace la caresse en avançant le bassin avide de ma langue qui poursuit son travail consciencieusement passant sur tout le sexe, piquant à l’intérieur du vagin puis remontant vers le clitoris. Je m’y attarde, elle se raidit, je le titille du bout de la langue, je l’aspire, je le stimule, elle geint, elle émet des petits cris étouffés par sa main gauche qui obstrue sa bouche alors que sa main droite exerce une pression sur ma tête me maintenant bien en place. Elle jouit, elle trépigne, elle crie maintenant en petites saccades, ses jambes se resserrent spasmodiquement sur mon visage avec fureur et je continue de lécher sans m’arrêter pour l’accompagner au plus loin de son plaisir.
Elle se relâche, tombe sur le lit comme une chiffe molle, complètement abandonnée, les bras au-dessus de la tête, les jambes écartées, la tête sur le coté, la respiration se calmant petit à petit. Je regarde ce spectacle de béatitude, je dégrafe mon pantalon, je le baisse, mon slip ensuite, je sors mon sexe, je bande, elle tourne la tête pour me regarder, elle sait ce que je vais faire, elle sourit. Je m’approche, pose un genou entre ses jambes écartées, mon sexe est au-dessus du sien, je me masturbe. Je sais qu’elle aime me regarder jouir. Ma main s’agite sur mon sexe apoplectique qui ne demande que ça, très vite, je jouis, un long jet blanc atterrit sur son ventre, je grogne de plaisir, je me cambre, laissant sortir les dernières gouttes qui s’écrasent sur son pubis.
Comme à son habitude, elle pose sa main sur son sexe, s’enduit les doigts de son plaisir et du mien et porte sa main à son nez puis à sa bouche dans un énorme soupir, je m’affale à ses côtés, je regarde le plafond que je n’ai jamais trouvé aussi beau.
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