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L'étalon aiguille (Tome 2)

Chapitre 2

Tome 2 : La braguette magique

Travesti / Trans
"Si tu veux m’essayer"

Dans l’ascenseur qui menait à son appartement, elle me dit soudain :
— Au fait, je ne vous ai même pas dit merci pour la jupe !
— Et bien, donnez-moi un baiser, et on sera quitte….
La cabine s’ouvrit à ce moment là. Elle prit ses clefs dans son sac, et devant sa porte m’embrassa sur la joue. Je pénétrai dans son appartement derrière elle, et alors qu’elle se retournait pour fermer la porte, je la pris par la taille et cherchai sa bouche. Elle me repoussa doucement.
-Non, je ne peux pas, ça ne se fait pas… Et puis, je suis mariée !
— Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas jaloux ! … Allez, juste un baiser, ça n’ira pas plus loin, promis.

Du bout des lèvres, elle déposa alors "vite fait, bien fait" un baiser sur ma bouche. Elle rougit, posa ses affaires sur le canapé du salon et se dirigea vers la cuisine pour y préparer le café.
— Installez-vous, j’en ai pour une minute…...-OK, alors pendant ce temps, je réessaie mon pantalon, ça ne vous dérange pas?
— Absolument pas !

Quand elle revint, j’attachais le troisième et dernier bouton de la ceinture. Je l’entendis pousser un petit sifflement d’admiration dans mon dos. Je n’ai pas honte de l’avouer, j’en fus flatté !

— Huuum ! Joli petit cul !
— Merci.
— Pas de quoi, c’est spontané… donc, sincère ! Euh… Dites, vous voudriez bien mettre aussi vos nouvelles bottes et marcher devant moi?
— Vous voulez vraiment???
— Oh oui ! Comment dire, … ça m’a fait tout drôle tout à l’heure, et…...— Alors vous voudriez mater mon "joli petit cul" moulé dans le cuir, mais vous n’osez pas le demander, c’est ça?
— Ecoutez, je ne voulais… pas...— Mais non, ne le prenez pas mal ! Excusez-moi, par moment, c’est plus fort que moi, j’ai un coté un peu provo. Mais ça ne me gêne pas de … "défiler" pour vous. Tenez, posez-vous là, bien confortablement dans le canapé.

Je m’assis à coté d’elle et remontai le bas de mon pantalon. Mon collant glissa dans la doublure de peau des Versace. Je me relevai et appuyai doucement mais fermement sur ses épaules afin qu’elle cale bien son dos dans le fond de la banquette, puis je me redressai et bus une gorgée de café.
— Vous êtes prête? …  C’est bon, allez, on y va. Attention les yeux, ah, ah, ah !

En fait, l’envie "de me sentir femme" ne m’avait pas quitté depuis que je m’étais habillé ce matin. L’idée de marcher sur onze centimètres de talons aiguilles, qui plus est sous le regard d’une jolie fille cadrait donc tout à fait avec mon état d’esprit du moment. Je déambulai posément dans le grand salon sous le regard manifestement intéressé de Sabrina. J’avais non seulement appris à marcher sans trébucher, mais en plus, à marcher comme une fille. Je savais que c’est cette ambiguïté dans ma démarche qui fascinait à cet instant Sabrina, mais je devinais aussi qu’elle n’en avait pas conscience.
Je posai mes bottes bien à plat, pointe et talon en même temps, ce qui soulignait encore plus la cambrure de mon pied, et ramenai à chaque pas une jambe bien devant l’autre, ce qui me faisait naturellement onduler de la croupe. Sabrina s’était redressée. Elle avait mis une main entre ses cuisses qu’elle tenait très serrées et me regardait marcher, comme fascinée.
Au bout de quelques minutes, elle secoua la tête comme pour se sortir d’un rêve, avala une grande gorgée de café et me demanda à brûle pourpoint :
— Dites-moi, Sam, vous aimez le cinéma?
— Oui, enfin, comme tout le monde. J’y vais de temps en temps, pourquoi? Vous voulez qu’on se paye une toile maintenant?
— Non, non, d’abord, je n’ai pas le temps, je vous l’ai dit, je dois passer prendre mon fils dans… 25 minutes maintenant. Non, mais… Vous avez vu "Tenue de soirée"?
— Oui. Mais je ne comprends pas….— Où je veux en venir? Ben voilà…...

Elle se tût un instant. Elle semblait soudain nerveuse.
— Merde, non, ce n’est pas possible… Sabrina, ma vieille, tu disjonctes grave, là…!— Allez-y, ça fait du bien parfois de péter un câble, vous savez… Alors?
— Et bien, dans "Tenue de soirée", à un moment, il y a une scène qui m’a toujours fait fantasmer depuis que je l’ai vue : c’est au moment où Michel Blanc dit à Miou-Miou que Depardieu vient de lui proposer la botte. Miou-Miou est vêtue juste d’une combinaison satinée, et Depardieu porte un pantalon en cuir. Il se tient en haut de l’escalier et alors, elle, elle s’approche de lui, se retourne et frotte ses fesses contre le cuir. Ensuite elle lui met la main aux couilles,  et elle répond à Blanc que vu ce qu’elle sent là, ça l’étonnerait bien qu’il soit pédé.
— Ah oui, je me souviens de cette scène.
— Et bien, voilà, en vous voyant moulé dans ce pantalon en agneau, …et bien j’y ai repensé.
 
Elle refit silence, puis reprit :
— Ouais, ça m’a toujours fait fantasmer, mais Luc, mon mari, il est plutôt complètement du genre classique. Vous voyez?
— Je ne suis pas sûr, mais je crois que j’entrevois…
— Je veux dire, trop classique. Jamais de fantaisie, jamais de jeu "anormaux", c’est juste bon pour les malades ou les dépravés, enfin c’est ce qu’il dit… Il n’accepte que l’amour "à la papa". Moi, j’aimerais bien parfois mettre un peu de piment dans notre vie sexuelle. Je ne sais pas moi, … des fois, je voudrais m’habiller hyper sexy, mais juste pour lui, hein, pas question de sortir en ayant l’air d’une pute, mais être comme ça à la maison, pour nous exciter un peu plus… J’aimerais bien qu’il rentre dans ce genre de scénario, mais bon…...— Et votre fantasme sur "Tenue de soirée", vous lui en avez déjà parlé?
— Oui, une fois. C’est tout juste s’il ne m’a pas envoyé voir un psy !
— Bah, ça veut dire qu’il est borné, c’est tout…!— Ouais, en disant ça, vous êtes gentil ! Tenez, une autre fois, je lui ai demandé de faire comme si c’était moi qui le baisait, après qu’il ait enfilé mes sous-vêtements. Il m’a répondu que c’était hors de question, qu’il était un mec, lui, et qu’il n’était pas question de remettre ça en cause, et machin, et bidule !!!
— Il a tort. Moi, j’adore ça !
— Quoi?
— Faire l’amour avec une femme en portant ses vêtements….— Ouais, ben vous peut-être, mais pas lui ! N’empêche qu’en attendant, il y a des moments où moi, je me sens frustrée de chez frustrée !

Elle marqua une nouvelle pause.
— … Ouais, enfin, pour le moment, je me sens surtout ridicule de chez ridicule ! … C’est vrai, je vous raconte tout ça, comme ça, alors que je ne vous connais même pas. Pffff, je suis dingue !
— Sabrina, je vous en prie. C’est juste qu’il fallait que ça sorte. Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de mal ou de dingue, là dedans ! Bon, en attendant, assez causé. Vous savez ce qu’il vous reste à faire?
— De quoi?
— Allez enfiler votre tenue de soirée, Depardieu vous attend….— Mais… Je…...— Allez… Vite, il ne vous reste plus que 24 minutes !

Elle hésita un moment puis tourna brutalement les talons. Elle revint bientôt, vêtue en tout et pour tout d’une nuisette en satin blanche descendant à mi-cuisses.
— Dites, au point où en est, et quitte à passer définitivement pour une dingue : vous voudriez bien me prêter vos bottes? Je trouve qu’elles le feront parfaitement avec. Et puis, après tout, vous m’avez bien dit à la brocante que si je les prenais, je ne pourrais les supporter que dans des conditions "spéciales". Et là, c’est… "spécial", non?
— J’admets, c’est bien ça ce que j’appelle "spécial". OK, je vous les prête, mais alors, vous me passez vos boots à la place, ça marche?
— Mais ils vont être trop petits !
— Ça fait rien, puisque c’est une "situation spéciale", je les supporterai, moi aussi !

Elle rit et enfila les Versace après m’avoir tendu ses boots. J’étais effectivement un peu serré dedans, mais j’étais là, portant de la lingerie, un pantalon de femme en cuir et ces boots à talons hauts (7 centimètres) qu’elle venait à peine de quitter. Je savais aussi à cet instant que dans moins d’une minute, elle se frotterait contre moi, et tout cela me mettait dans un état proche du Nebraska !
Je la saisis par les épaules et la fis se retourner, puis je me collai dans son dos. Sous le satin de ma petite culotte, je commençais à bander ferme. Elle le sentit et se mit à onduler du bassin pour mieux profiter de la sensation de ma queue qui grossissait à vue d’œil. Me souvenant de la scène du film, je restais aussi immobile que possible. Toujours collée à moi, elle écarta un peu ses jambes tout en se penchant légèrement vers l’avant. La raie de ses fesses semblait vouloir avaler ma verge à présent parfaitement raide.

— Oh mon Dieu, c’est aussi bon que je l’imaginais ! Oh oui, je la sens bien comme ça, Huuum, oui…...— J’aime ta façon de bouger, Sabrina, ton mari loupe vraiment quelque chose !
— Tais-toi, continue…...
Jambes toujours écartées, elle se redressa et mit ses bras vers l’arrière jusqu’à ce que ses mains puissent caresser mes fesses à travers le cuir  de mon pantalon. Je posai les miennes sur ses hanches. Sans cesser les mouvements de son bassin, elle commença à se toucher à travers sa nuisette.
Elle s’interrompit un instant pour placer mes mains sur sa poitrine. Je la saisis à pleines paumes et la pelotai doucement, faisant jouer entre mes doigts ses tétons durcis. Elle commença à gémir faiblement et reposa ses deux mains sur mes fesses.
En réponse à ses caresses, ma paume droite lâcha son sein et alla se poser sur son pubis. Elle posa sa main par dessus la mienne afin de mieux me guider dans sa recherche du plaisir. Elle soupirait de plus en plus fort. Je compris facilement que ce n’était pas la transpiration qui mouillait sa nuisette quand elle se raidit soudain en poussant un cri….
Je restai sans bouger quelques secondes pour lui laisser le temps d’atterrir doucement, puis je remontai petit à petit le satin tout en haut de ses cuisses avant de recommencer à la caresser. Je sentis sous mon doigt son clitoris gonflé et la masturbai doucement. Elle mouillait abondamment et se tordit de plaisir contre moi lorsque j’introduisis mon majeur.
— Oh oui, branle moi, oui… Vas-y, enfonce ton doigt ! Oh mon Dieu, que c’est bon ! Tu fais ça bien…...
J’accélérai mes mouvements jusqu’à ce qu’elle se dégage brutalement. Elle se retourna en me disant :
— Il m’en faut plus. Je te veux. Baise-moi… !
Elle baissa ma braguette et introduisit sa main pour sortir ma queue raidie. Je m’entendis alors lui dire :
— Je veux bien, mais ils risquent d’être un peu juste….— De quoi???
— Ben, tes vêtements ! Tu es plus fine que moi.
— Mais comment le sais-tu?
— Ben, ça se voit, tu sais !
— Mais non, je ne parle pas de mon tour de taille, je veux dire, comment as-tu deviné que j’avais envie que tu me prennes en portant mes vêtements?
— Ben… En fait, c’est vrai que je ne sais pas. C’est bizarre, mais j’ai eu, comment dire? … Comme un flash, c’est ça. Tu voulais que je mette tes vêtements, c’était une évidence.
— Ah ça, c’est trop ! Et ça ne te gêne pas, cette idée?
— Moi? Pas du tout ! Bon, alors, on essaie?
— Suis-moi !

Je ne sais pas si elle s’était rendu compte que je portais un collant et je ne le saurai jamais… Je la suivis dans sa chambre. Je vis tout de suite qu’elle avait jeté ses habits à la va-vite sur le lit lorsqu’elle était venue passer la nuisette. Pendant qu’elle faisait coulisser la porte de la penderie, j’enfilai son string après m’être déshabillé à la vitesse de l’éclair. Le petit triangle de lycra noir ne masquait que mes testicules et ne cachait rien de mon érection. En même temps, je sentais avec délectation la fine bande de tissu me rentrer dans la raie fessière.
Quand elle se retourna, je venais de détendre au maximum les bretelles de son soutien-gorge afin de pouvoir le mettre. Elle tenait en main un chemisier blanc et une courte jupe en daim clair.
— Je m’apprêtais à te chercher des sous-vêtements, mais je vois que tu t’es servi tout seul !
— Oui, ils me tendaient les bras !
— Tu es bête.
— Je m’en fous. La vie est trop courte, il faut en profiter !
— Tiens, essaye-moi, ça, philosophe à la manque !

Même en rentrant mon ventre, et malgré les deux fronces élastiques qui ornaient la jupe sur les hanches, je ne pus remonter jusqu’en haut la fermeture éclair.
— Il ne manque pas vraiment grand’ chose, mais malheureusement, c’est ce que je craignais ! C’est quoi comme taille?
— C’est un petit 36.
— Ah oui, quand même ! Donc, c’est normal, ça me rassure.
— Tu veux bien la garder quand même? Juste le temps d’une "situation spéciale"?

En guise de réponse, je lui souris et enfilai le chemisier.
— Tu peux me donner deux autres petites culottes, sil te plaît?
— Pour quoi faire?
— Pour rembourrer mon soutif’.

Je caressai la soie sur ma poitrine tout en regardant ses fesses découvertes depuis qu’elle était penchée sur le tiroir de la commode.
— Joli petit cul !
— J’ai déjà entendu ça quelque part….— Moi aussi, mais c’est toujours aussi sincère et spontané ! Dis, je suis prêt à parier que tu as une paire de bottes qui irait bien avec la jupe.
— Oui, mais ça ne sera encore que du 38 et demi !
— Ça ne fait rien, j’ai envie. Pas toi?
— Oh si ! Ne bouges pas, j’arrive.

Elle posa les deux pièces de lingerie sur la commode et retourna dans l’entrée. Elle revint, tenant dans chaque main une botte noire à bout effilé et talon droit de huit centimètres. Je dus forcer un tout petit peu pour que la fermeture éclair passe ma cheville, mais la finesse de mon mollet me permit de les attacher jusqu’en haut. Je me relevai et tournai sur moi-même en écartant un peu les bras.
— Alors, qu’est-ce que tu en dis?
— Très sexy, tu as juste oublié ça…...
Elle s’approcha afin de rembourrer elle-même le soutien-gorge et colla son bassin contre le mien en caressant mes fesses à travers la jupe en daim pendant que je faisais un nœud avec les pans du chemisier.
— Comme ça, c’est encore plus sexy, et surtout, je ne risque pas de te le craquer !
— C’est très délicat de ta part, Sam.
— C’est tout naturel, Sabrina.
— Arrête de parler. Agis… !
Tout en parlant, elle avait cessé ses caresses et retroussé ma jupe jusqu’à la taille. Elle enroula sa jambe autour de mes hanches et s’empala d’un seul coup sur mon phallus qui dépassait du string. Je passai ma main sous son genou pour la soutenir et commençai à la besogner, mais elle se suspendit à mon cou et croisa sa deuxième jambe derrière mon dos.
Elle se mit à bouger en cadence sur moi, alternant les moments où mon sexe était  prêt à sortir d’elle avec ceux où je me retrouvais enfoncé dans son ventre jusqu’à la garde. J’écartai alors ses fesses et commençai à lui titiller l’anus. Sa respiration s’accéléra et elle me dit d’une voix un peu rauque :
— Oh oui, baise-moi. Baise-moi bien, Sam, prends-moi partout…!
Je la maintins alors un peu plus fermement et m’approchai du lit sur lequel je nous laissai tomber sans ménagement. Le cri qu’elle poussa me coupa dans mon élan.
— Ce n’est rien, excuse-moi, c’est juste la surprise !
— C’est vrai que j’aurais pu t’avertir….— Ça ne fait rien… Continue, oh oui, ne t’arrête pas !
— J’ai envie de toi… Oh oui, je vais te baiser !

Je me mis à mordiller ses petits seins dont les pointes se dressaient fièrement.
— Caresse-moi, Sabrina, oh oui, comme ça, c’est bon !

Je sentais ses mains courir sur ma jupe, sur le dos de mon chemisier, et elle avait l’air de prendre autant que moi plaisir à ce jeu. Mais en y réfléchissant, ce n’était pas étonnant, puisque c’était elle-même qui avait voulu que je mette ses vêtements afin de vivre son fantasme.
Quand elle commença à passer son doigt sous le string qui me rentrait dans les fesses, je compris où elle voulait en venir.
— Oh oui, tu peux me faire ça si tu veux….— Mais qui es-tu Sam? On dirait que tu es l’incarnation de mon fantasme…
— Ben il faut croire qu’on a les mêmes toi et moi !

Elle décala un peu sa tête pour mouiller son majeur avec gourmandise, puis elle le replaça à l’entrée de mon anus. Je repris mon va et vient en elle, et au bout de quelques instants, ce qui devait arriver arriva et je me retrouvai avec son doigt bien planté en moi.
Cette mise en scène m’avait tellement excité que je ne tardai pas à jouir en poussant un long soupir. En riant, elle retira son majeur de mon fondement, resserra l’étreinte de ses jambes et bougea sous moi afin de profiter au maximum de la sensation de mon phallus dans son vagin.
— Huuuum ! Je suis bien… Et toi? Ça t’a plu?
— C’était très bien ! On remet ça quand tu veux… Tiens, je te propose même un truc : la prochaine fois, c’est toi qui fais l’homme, tu veux?
— Tais-toi, Sam, je suis mariée, tu sais bien !
— Oui, je le sais, tu me l’as déjà dit. Mais je ne te parle pas de refaire ta vie. C’est sans engagement, c’est juste pour partager des moments différents, pour vivre des plaisirs que tu ne peux pas vivre avec ton mari….— Sam…...— Attends, Sabrina, attends. Je ne te demande rien, moi, je te fais juste une proposition. Après, c’est toi qui décides, tu fais ce que tu veux….— OK, je vais réfléchir.
— Bon, mais en attendant, j’ai pas envie que tu restes sur cette impression. Je veux que tu te souviennes aussi de Samantha….
Je me retirai délicatement d’elle, et m’allongeai sur le dos. Soulevant mes fesses en m’appuyant sur les jambes, je rabaissai ma jupe par dessus ma verge ramollie. Je me retournai sur le coté et passai ma jambe par dessus la sienne, faisant frotter lascivement ma botte contre les Versace. Dans le même temps, j’embrassai sa poitrine à travers sa nuisette tout en lui caressant l’intérieur de la cuisse. Petit à petit, ma main s’immisçait sous le satin blanc pour remonter vers son nid d’amour. Je sentis des gouttelettes de plaisir perler sur sa toison brune. Je me couchai alors sur elle et frottai ma jupe en daim contre son pubis et ma (fausse) poitrine contre la sienne. Moins de cinq minutes après, elle connut un nouvel orgasme. Quand nous eûmes repris nos esprits, je lui demandai :
— Tu avais déjà couché avec une fille?
— Oui. Deux fois même ! Mais c’était il y a longtemps, avant que je me marie avec Luc….— Et alors?
— J’avais trouvé ça pas mal, mais j’ai quand même toujours préféré les garçons.
— Et tu y repensais, des fois?
— Pas vraiment….— Mais là, ce midi?
— C’est vrai, je dois le reconnaître. Te voir comme ça, en jupe, ça a fait remonter plein de trucs. Je ne me contrôlais plus… Et toi, tu… Je veux dire, c’est dingue ! Tu portes une jupe et des bottes à talons avec une telle aisance, tu es tellement féminine comme ça, et en même temps, si tu me passes l’expression, tu m’en as mis plein la culotte ! C’est vraiment dingue, je n’avais jamais rencontré un mec comme toi !
— Je te l’avais dit, je ne suis pas un mec ordinaire.
— Tu as raison. Une fois de plus ! Comme pour les Versace, comme pour tout !
— Comme pour l’heure qui tourne.
— Quoi? … Oh merde, je vais être en retard ! Ecoute, il faut vraiment que je me dépêche. Je me rhabille et je file. Tu n’auras qu’à tirer la porte derrière toi en partant. OK?

Pendant qu’elle se levait et déchaussai "mes" bottes, j’ôtai les sous-vêtements que je lui avais empruntés et les lui tendis.
— Ne t’inquiète pas, j’ai vu où tu as pris les affaires, je rangerai tout. Personne ne verra rien.
— C’est gentil, merci. Euh… Excuse-moi de te dire ça comme, et surtout ne le prends pas mal, mais il faudrait que dans dix minutes, un quart d’heure grand maximum, tu aies dégagé les lieux. Tu comprends, je ne veux pas que Julien te trouve ici….— Ne t’en fais pas.

Allongé sur le dos, je savourai le plaisir de la regarder renfiler ses dessous, puis son pantalon en daim, ses boots noirs et pour finir son T-shirt à manches longues.
— Tu es canon, Sabrina, j’ai passé un moment vraiment super avec toi. Trop court, mais, oui, vraiment super….— Tu es gentille, Sam, euh pardon, gentil, je veux dire !
— Non, non, je t’en prie. J’aime beaucoup l’idée que tu me considères comme une femme !
— Je suis vraiment désolée, il faut absolument que j’y aille ! Mais même en courant, je vais être à la bourre, je crois !

Elle se pencha sur moi et m’embrassa à pleine bouche une dernière fois. Arrivée dans l’encadrement de la porte, elle se retourna et me dit :
— Oh, Sam ! Une dernière chose. Avant de partir, tu me laisses un moyen de te joindre, s’il te plaît? Tiens, tu n’auras qu’à mettre un papier dans la poche de ma veste en fourrure, dans la penderie de l’entrée. Tu veux bien?
— Oui, je veux bien. File, et ne vas pas te tordre une cheville en courant !

Elle sourit et disparut de ma vue. Je me levai et remis le chemisier sur son cintre, la nuisette dans le tiroir supérieur de la commode, les chaussettes dans celui du dessous, puis je fis glisser le zip de la jupe avant de la ranger à sa place.
Entièrement à poil, mais les bottes noires toujours aux pieds, je me rendis dans l’entrée et fis coulisser la porte de la penderie. Je repérai tout de suite la veste en fourrure, mais mon regard en fut détourné par le manteau de cuir gris qui était rangé juste à coté. Je pensai en souriant "Tiens, il est juste assorti à ma petite culotte !". Je me remis à bander et ressentis l’envie de l’essayer. Il était (comme décidément tout ce qui appartenait à Sabrina) un peu serré aux épaules, mais j’aimais sentir la douceur de la doublure en acétate sur ma peau nue. Je remontai le col et regardai mon reflet dans la porte miroir : le manteau avait une très belle coupe, cintrée à la taille pour faire ressortir un peu les hanches, il tombait bien droit en bas, recouvrant de quelques centimètres le haut des bottes, me donnant une allure très féminine et me procurant par là-même une nouvelle érection sans faille. Je regrettai de ne plus porter de soutien-gorge et de ne pas être maquillé, mais je savais bien que le temps m’était compté.
Ne voulant pas trahir la confiance de Sabrina, j’interrompis donc les caresses que j’avais commencé à me prodiguer pour laver en vitesse la tasse dans laquelle j’avais bu mon café et la ranger. Je notai ensuite mon numéro de portable sur un petit papier que je glissai comme convenu dans la poche de la veste en fourrure, et quittai les lieux après m’être rhabillé.
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