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Étalons et cavalières.

Chapitre 2

Lucifer monte en diable.

Voyeur / Exhibition
Ce centre équestre est une ruche, du matin au soir, une agitation fébrile se déplace d’un coin à l’autre des lieux en fonction des nécessités de l’instant. Dès l’embauche, c’est du côté des boxes que ça se passe. Enlever le crottin de la nuit, distribuer en abondance de la paille fraîche à tous les chevaux, nettoyer les auges ou les abreuvoirs des débris de végétaux, répartir les aliments propres à chaque cheval, granulés, floconnés, luzerne, fourrage, foin pré-fané, maïs, orge... Ce pansage se termine par le balayage complet des allées. Vers neuf heures, c’est le curage des pieds.  Comment, me direz-vous ? À l’aide du cure-pied, un instrument effilé, complété par une petite brosse, on enlève le plus gros du fumier tassé sur la sole, la partie creuse sous le sabot, puis on insiste sur les lacunes latérales autour de la fourchette vers les contours intérieurs du fer.
Nous travaillons dans une ambiance très détendue, les chevaux sortent du repos, ils demeurent silencieux en dehors de quelques manifestations de fringale. Il règne une douce chaleur, emprunte des odeurs de crottin frais. Le soleil éclaire les boxes de ses premiers rayons, traçant ainsi un décor digne des meilleurs éclairagistes de cinéma.

Ce matin semble un peu différent des autres jours, Chrystelle a négocié auprès d’un voisin qu’il vienne faire saillir Diane par un de ses étalons. En effet, le sieur Gonzague de la Trémouille, issu d’une lignée de la noblesse saintongeaise, éleveur à ses heures, dispose de quelques géniteurs de renom. À condition d’y mettre le prix, il l’amène directement au cul de la jument afin de s’acquitter du contrat. Les ados, inscrits à la reprise de dix heures, sont déjà présents. Cinq garçons, deux filles, tous plus émoustillés les uns que les autres à l’idée d’un spectacle rarissime depuis la vulgarisation de l’insémination artificielle.
Juste après neuf heures, une remorque, tractée par la Jeep de Monsieur Gonzague, recule dans l’entrée du centre, à proximité des deux barres parallèles entre lesquelles Diane sera bientôt enserrée. Pas trop près, compte tenu de l’excitation de l’étalon bien instruit du motif de son déplacement. Derrière les barrières, nous sommes côte à côte, bien installés. Surtout, ne rien manquer de la représentation. Avant d’aller à la rencontre de Monsieur Gonzague descendant de la jeep, Chrystelle vient nous saluer. J’en profite pour lui caler un kiss dans le cou. Jean-Marc, le chauffeur-palefrenier, s’affaire déjà à caler le van avant d’en faire descendre le géniteur enthousiaste. 

Après un bon quart d’heure d’absence, tenant Diane par la bride, Chrystelle, accompagnée de Monsieur Gonzague reviennent des boxes. Chrystelle a pris des couleurs depuis son arrivée tout à l’heure. La situation, serait-elle à ce point chargée de tourments ? La négociation face à Monsieur Gonzague, sur le prix de la monte, aurait-elle échoué ? Chrystelle, n’a-t-elle pas obtenu la remise dont elle nous parlait l’autre soir ? Vendre au prix de six mille francs, la giclée d’un Cob Normand de taille moyenne, il faut oser ! Même en acceptant le règlement en deux temps, le nobliau ne lui fait pas de cadeau ! Autour de moi, les bavardages vont bon train, les commentaires sur la négociation alimentent la chronique. Il semble que Monsieur Gonzague a déjà une réputation dans les allées. À l’attention de ses interlocuteurs, il ponctuerait souvent cet entretien préalable à la saillie par un : « Cela dépend de vous ! » Comprenne qui pourra !

Dans la manœuvre, Jean-Marc fera office d’étalonnier, il se charge de la saillie du cheval. Dès l’arrivée de Diane, il prépare la jument en la plaçant entre les barres d’acier. Puis, il lui gaine la queue, lui entrave les postérieurs, parant ainsi à toute ruade éventuelle de la part de Diane. Il la protège aussi des morsures du mâle, d’une toile de cuir étendue sur l’encolure. À l’aide une éponge sortie d’un seau, il procède à la toilette intime de la mariée. L’hygiène des deux partenaires doit être irréprochable avant la saillie. Il l’observe ensuite sous toutes les coutures, il juge seul si elle est bien en chaleur, disposée à recevoir le mâle.

L’officiant abaisse alors la porte arrière du van, il grimpe près du mâle en prenant mille précautions avant d’entamer la descente de la remorque à reculons. Lucifer, c’est son nom, multiplie les signes d’impatience, mais il appartient à Jean-Marc de ne le présenter que lorsqu’il sera certain de conclure la saillie. Il le fait aller et venir autour de la femelle en chaleur, le tient ensuite un peu à l’écart appréciant d’un œil si l’érection demeure suffisamment solide. Je peux vous assurer qu’une telle bite fait des envieuses derrière les barrières... Des jaloux aussi... L’air de rien, Lucifer a déroulé une poutre titanesque, il piaffe de désir à l’odeur de la vulve humide de Diane qui clignote à chacun de ses passages. C’est l’instant décisif, Jean-Marc doit trancher, il faut y aller maintenant.

Lucifer fait demi-tour sur lui-même, fermement tenu au licol. Le voici au cul de la belle, reniflant sa vulve. Sans prévenir, il se cabre. Tellement pesant au moment de prendre appui sur le dos de Diane, celle-ci s’affaisse sur les postérieurs, mais la jument se relève aussitôt. Lucifer lance une nouvelle charge couverte de succès. Jean-Marc l’accompagne de sa main gauche en donnant du mou à la longe. De la droite, il soulève le phallus démesuré, l’engouffre direct dans la croupe de Diane. Du jeune public, fuse en chœur un « Oh ! » de stupéfaction. L’étalon chevauche sa femelle pour le galop de l’extase. La puissance de cet accouplement s’avère extraordinaire, il n’y a pas de va-et-vient, ou alors un très bref. Lucifer souffle, grogne, rugit. Claquant du sabot pour maintenir l’équilibre, l’animal pousse autant qu’il peut à coup de hanches, durant deux ou trois minutes, une éternité pour moi.
Un long hennissement ponctue le travail, l’extraction dégoulinante de la trompe procréatrice confirme l’évacuation de toute la semence. En vidant dessus un abondant seau d’eau javellisée, Jean-Marc désinfecte la verge en train de se rétracter. Durant tout ce temps, une sensation étrange m’a investie complètement. Mon esprit, mon corps, ma chatte... Enfin, tout, quoi ! Je suis en totale empathie avec les deux bestiaux en rut. Cette scène a boosté ma libido au pinacle. L’incroyable pour moi, c’est d’être ainsi touchée par la copulation de deux animaux, de m’identifier autant à l’étalon qu’à la jument. Jamais, je n’avais ressenti ce trouble. Je ne suis pas la seule. Nous avons du mal à nous en décrocher, à nous regarder les uns les autres tellement nous sommes mal à l’aise. Les garçons ricanent, certains de masquer leur embarras. Leur culotte de cheval moulante ne cache pourtant rien de leurs érections. Maud, que je connais un peu, me fixe d’un regard gourmand en passant sa langue sur ses lèvres. Les adultes affairés sont retournés au bureau remplir les formalités administratives, Diane et son fiancé d’un jour ont été libérés temporairement dans le manège.

Nicolas, l’ainé des cavaliers en herbe se glisse entre Maud et moi :
— Si tout va bien, la séance n’est pas terminée, normalement, il y a une troisième manche, après la négociation et la monte, on peut parfois assister à la remise de la prime.
— La remise de la prime ?
— Oui, Monsieur Gonzague aime bien les rituels. À la tête de Chrystelle au retour de la négociation, nous sommes tous convaincus qu’aujourd’hui, il y aura une remise de prime ! Comment y assister ? Il suffit de monter discrètement dans le fenil, de se cacher derrière les bottes de foin, attendre tranquillement le troisième acte, le final en quelque sort, le feu d’artifice...

Ah, un oubli de ma part, je ne vous ai encore rien dit de Monsieur Gonzague. Un aigle. Un rapace perché en haut de la falaise, prêt à fondre sur sa proie. Monsieur Gonzague est de la trempe des dominants. Autrefois, on aurait dit des « Maîtres » par opposition aux « domestiques ». Domestique, c’est d’ailleurs le statut qu’il donne à toute personne dépourvue de quartiers de noblesse, fussent-ils mités ou corrompus de toute part, à l’instar de ceux de la lignée des Trémouille. Grand, à l’approche de la cinquantaine, il regarde toujours au loin, le menton en avant. Lorsqu’il parle, point n’est besoin pour lui d’élever la voix, naturellement, il porte haut et fort. D’ailleurs, il ne discute jamais, il affirme, ou il commande. Vêtu toute l’année d’une tenue de chasse, casquette, bottes en cuir et veste ouverte mettant bien en valeur ses bijoux de famille engoncés dans un jodhpurs. Il a un sacré paquet, le baronnet !
À peine tapis dans le foin, nous entendons les sabots de Diane percuter le ciment de l’allée. Chrystelle la ramène dans son box, Monsieur Gonzague déambule à son côté. Ils entrent tous trois dans la stalle. Elle referme la porte, puis tire le verrou de sécurité. Chrystelle se tient devant nous, en contrebas, lui reste masqué par la jument. La jeune femme baisse d’un coup son pantalon et sa culotte. Le cul à l’air, elle prend appui, les poignets sur la mangeoire, s’installe à demi allongée à plat ventre sur deux bottes de paille entassées. À bonne hauteur, les jambes écartées. Pas un mot. L’affaire semble convenue. L’éleveur se déplace de deux pas, il a juste ouvert sa braguette d’où il exhibe un chibre énorme. Il le flatte de la main pour tonifier son érection. Ostensible, le rustre débusque ses testicules du pantalon. Face à cette jeunette, il veut se sentir plus mâle que jamais. Elle va payer au prix fort ses minauderies de tout à l’heure, autour du montant de la facture.
Chrystelle ne se retourne même pas. Elle ne peut ignorer ce qui l’attend. Posté derrière son cul, Monsieur Gonzague tape de son gourdin musclé les fesses de notre amie. Elle force sur son pantalon tombé aux chevilles pour s’ouvrir mieux à l’estocade. Tel étalon, tel maître ! D’un coup de rein, il pénètre Chrystelle. L’intromission la projette en avant, ses épaules heurtent l’auge. Elle relève la tête, un rictus à la bouche, les yeux révulsés. Monsieur Gonzague lui lime bon train, sa moule enflammée. Impassible, le bellâtre garde les pognes dans ses poches de veste. Mépris plus domination, en toute circonstance. Il pilonne Chrystelle d’un léger mouvement du bassin, attend juste qu’elle se démène toute seule si elle veut prendre du plaisir. Elle ne tarde pas, la femelle connaît son rôle. N’y tenant plus, Chrystelle joue des hanches d’une vigueur frénétique. Ardente, elle fait coulisser le noble nœud de l’aristocrate dans ses moiteurs intimes. Vite lassé par ce manège, presque indigné, Monsieur Gonzague avance d’un pas au contact de ses fesses. Son zob s’engage tout entier. Les couilles claquent la chatte de la fille. Toujours le nez en l’air, il envoie toute sa sauce bien au fond.  Lorsqu’il s’extrait, il bande toujours de manière quasi-inhumaine. Je trouve son attitude effrayante. C’est un démon, c’est Lucifer ! Chrystelle dégouline de foutre, elle se baisse pour récupérer son jean entre ses pieds au moment où, une main sur la croupe de la belle, l’autre empoignant sa bite, le vieux trifouille du pouce le long de sa raie soyeuse à la recherche d’un autre délice. Monsieur Gonzague ne met pas deux heures à trouver l’anus qu’il veut s’approprier. On le voit, d’en haut, préciser son affleurement. Chrystelle fige sa position. Il l’encule d’une poussée. Violemment. Au plus profond. Il se secoue ensuite dans la grotte en s’aidant manuellement. Nous réalisons qu’il éjacule une seconde fois. On ne sait pas de quoi elle râle, mais Chrystelle ne retient pas sa jouissance... Ou sa douleur. Pour déculer, il empoigne sa verge merdeuse, l’essuie sans délicatesse sur la chemise à carreau de Chrystelle. Lorsqu’il sort du box en sifflotant, elle s’effondre exténuée, le nez dans la paille.

De notre promontoire, nous n’avons pas bougé, du moins, c’est ce que je crois. Dans la pénombre, les doigts des garçons s’agitent. Nicolas et Thomas ont échangé leurs bites pour une branlette réciproque. Ils y vont fort du poignet, le jus commence à dégouliner sur leurs cuisses, leurs bras... Jacques bricole sa petite affaire dans son coin. Bernard, embouché par Maud, soupire avec tendresse. Elle le suce goulûment. Sa fine menotte glissée dans sa culotte, elle se masturbe en même temps. Je m’approche, glisse un peu son pantalon. Me laissant opérer sans crainte aucune, Maud m’offre une jolie toison humide. Ma langue part à la recherche de son bouton d’amour. Je n’ai pas à m’y attarder longtemps pour la sentir partir. Ils jouissent de concert, Bernard lui remplit la bouche de jute tiède.

Je m’en étonne, mais l’enchaînement de tous ces événements me semble tellement naturel. Il ne me parait pas du tout incongru d’y avoir participé. Je me dis que ça, c’est la vie, la vraie vie. Je dois bien quelque chose à Monsieur Gonzague, je réalise qu’il a ouvert une nouvelle voie dans mon esprit. Je sais aujourd’hui que je ne vais pas rester pucelle bien longtemps.
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