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Un étrange colis

Chapitre 1

Quand le facteur sonne ...

Erotique
      C’est le soleil qui réveille Lucie. Elle entrouvre les yeux en se maudissant de ne pas avoir tiré les rideaux hier soir. La sensation n’est pas désagréable mais il est tôt, trop tôt. Aujourd’hui elle ne travaille pas et à part aller au marché, rien ne l’oblige à quitter la douceur de ses draps. Malgré tout, la jolie brune se lève et quitte son lit douillet mais vide. Sa seule compagne nocturne, une chatte noire aussi mignonne que capricieuse, après avoir ouvert un śil considère qu’il est bien trop tôt pour envisager une quelconque activité et qu’à cette heure-ci les rongeurs et oiseaux sont trop bien cachés pour être attrapés sans efforts.      Une petite nuisette légère bleue nuit sur le corps elle va de son pas léger dans la salle de bain. Encore mal réveillée, elle se regarde dans la glace. Se détaille. Se juge. Se jauge. Elle est toujours prompte à se dévaloriser, il vaut mieux alors que la description soit objective.       C’est une superbe petite brune. Son visage rond et régulier est orné d’un petit nez pointu et mutin, d’une bouche aux lèvres fines et d’un regard sobre qui peut tout aussi bien se montrer rieur et enjoué comme être le porteur d’une terrible malédiction tant il est intense. Le sport effectué ces derniers mois porte ses fruits sur l’harmonie du corps. Elle se détaille de haut en bas. De petits seins pointus mes fermes, des courbes harmonieuses, des fesses rebondies et fermes et des cuisses nerveuses qu’elle voudrait plus élancées. Elle tourne sur elle-même et prise d’une euphorie trop peu fréquente, ce matin, elle se trouve belle. Ce matin elle voit ce que voient les autres quand ils la regardent. Les efforts des derniers mois ont été couronnés de succès et elle commence la trentaine plus en forme que la vingtaine. A ce rythme-là, elle aurait presque hâte d’atteindre la quarantaine. Avant qu’elle ne s’engouffre dans la douche, jetant un dernier regard sur son image, son téléphone vibre, manquant de tomber du rebord du lavabo sur lequel il est posé.


 -  Je t’aime princesse. J’ai envie de toi ce matin. Si tu savais comme j’ai envie .
     C’est Thomas, son amoureux. Ils ne vivent plus ensemble depuis de nombreux mois. Depuis quelques années même. La vie et les situations professionnelles ont entrainées cette séparation géographique. Si pendant longtemps cette situation, cette adversité, a créé chez eux une volonté farouche de faire grandir leur couple malgré tout, certains jours, la situation est pénible à vivre. C’est le cas de ce matin. Elle aurait voulu être réveillée par des câlins. Elle aurait voulu sentir dans son cou les baisers de son amoureux. Ou les baisers d’un amoureux. Elle se mord les lèvres de penser cela. Elle aurait voulu sentir un membre raide et chaud durcir encore contre ses fesses. Des mains sur son ventre et ses seins l’enlaçant. Des mouvements de plus en plus amples de va et viens contre son derrière. Et être pénétrée avec douceur et fermeté pour commencer au mieux ce samedi ensoleillé. Au lieu de ça c’est une petite chatte capricieuse qui l’a réveillée à 5 heures du matin parce qu’elle voulait des croquettes.
     Toute à ses pensées, voilà qu’elle est entrée dans la douche. Elle laisse le jet brulant adoucir sa peau et le laisse trainer sur ses seins. Elle commence lentement à faire descendre le jet le long de son ventre. Elle a envie, besoin de se détendre et de sentir le plaisir la gagner. Le jet arrive au-dessus de son pubis. Elle s’amuse à faire durer la torture de l’attente un peu plus longtemps. S’apprête à descendre quand … DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING     Il n’y a qu’une seule personne capable de sonner aussi brutalement. Le facteur. Elle sait d’expérience qu’ayant vu de la lumière il ne s’arrêtera de sonner qu’une fois la porte ouverte. Il semble toujours avoir envie de déposer des colis chez elle et cet hiver il est passé 4 fois pour les calendriers.
     Elle enfile à la va vite un peignoir. Cheveux mouillés et peau encore perlées de goute elle ouvre la porte. Le facteur arbore son plus grand sourire. C’est un grand gaillard au crâne rasé, au yeux verts et à la mâchoire carrée. Se dégage de lui une forme d’assurance et de confiance en lui. Il est bel homme et le sait. Il sait également au cours des différents parcours de ses tournées quelles sont les logements habités par de jolies femmes et à quelle heure elles sont seules et peuvent avoir envie de papoter. Lucie réalise qu’il la surprend souvent à la sortie de la douche. Un hasard ?      Il lui tend un paquet. Un colis de petite taille. C’est étrange elle n’a rien commandé. Troublée et encore dans l’euphorie de ce qu’elle s’apprêtait à faire sous la douche elle prend le paquet et l’ouvre avec une certaine fébrilité. Elle ne réalise pas que son peignoir dans la rapidité de son mouvement s’est entrouvert. Avant que la porte ne soit fermée, le facteur a eu le temps d’apercevoir la naissance d’un de ses seins fermes. Sa confusion ne fait que grandir. Une fois que le paquet est ouvert et qu’elle en a extrait l’objet, elle se retrouve avec entre ses doigts un artefact digne de la préhistoire : un NOKIA 3310     Intriguée, troublée, elle allume ce téléphone. Cela lui procure une joie assez régressive. L’impression de retourner pour quelques instants au milieu des années 2000, de revenir au lycée, d’écouter du reggae et d’avoir comme principal objectif de vie de passer beaucoup de temps dans l’herbe et de séduire un de ces garçons qui aiment la guitare et avoir les cheveux longs et emmêlés.     Le téléphone s’allume. Machinalement elle tape le code PIN : 0000, comme Kanye West. Le petit écran se déverrouille. Et … Rien. Elle ne s’attendais pas à grand-chose mais elle est sans doute aussi déçue que soulagée. Elle repose le téléphone. BZZZZ BZZZZ BZZZZ BZZZZ BZZZZ BZZZZ
 L’écran s’allume. Un message :
 -  On joue ? 
     Lucie regarde autour d’elle, troublée et curieuse. Alors qu’elle s’apprête à répondre au message, voulant comprendre, le vibreur, puissant au demeurant, se déclenche une nouvelle fois. BZZZZ BZZZZ BZZZZ BZZZZ BZZZZ BZZZZ
 -  Pas de questions. Tu aimes dire et laisser dire que tu es une petite salope. Tu aimes être une petite salope. Nous allons voir si tu es capable d’assumer ce que tu es .
     Mais qui est-ce ? Thomas ? Ça ne peut -être que Thomas non ? Qui d’autre ? Et si c’était quelqu’un d’autre ? Qui ferait ce drôle de jeu ? Mais pourquoi Thomas ferait-il ça ? Ils s’écrivent souvent et malgré la distance le désir et la libido de leur couple sont encore vivaces. Même si ces derniers temps ont vu se mettre une forme de routine, presque de banalité. Elle est tiraillée entre l’envie de jeter ce téléphone à la poubelle, de l’éteindre, de retirer la batterie et la curiosité et la volonté d’en savoir plus. BZZZZ BZZZZ BZZZZ BZZZZ BZZZZ BZZZZ
 -  Ce matin c’est le marché. Il fait beau. Une culotte ne ferait que te tenir chaud .
 A suivre …
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