— Il est là ... il te veut. Lucie contemple ce message. De longues minutes. Les pensées se bousculent dans son esprit. Est-ce possible ? Qui est là ? Le grand blond, ce garçon qui semblait la regarder avec gourmandise ? Y a-t-il réellement quelqu’un ? Mais pourquoi ? Quel est donc ce jeu ?Elle sent également l’excitation. L’envie ... un désir sourd et puissant étreint son ventre. Les minutes passent alors qu’elle est contre sa porte. Surexcitée. Bouillante d’envie, mais aussi anxieuse de ce qui lui arrive. Parfois, elle regarde le téléphone maintenant inerte. — Il est là ... il te veut. Après un temps qui lui a paru infini, elle veut en avoir le cœur net. Tremblante et le sang battant aux tempes, elle ouvre la porte de son appartement. Elle glisse sa tête à travers l’ouverture, directement comme si elle était en train de faire une grosse bêtise. D’ailleurs n’est-ce pas le cas ? Son regard balaye la rue et la petite place qui fait face à l’entrée de son appartement de plain-pied. Rien. Personne. C’est presque décevant. Soulagée, Lucie referme la porte de son appartement et s’appuie dessus. Cherchant à retrouver son souffle comme si elle venait de courir un sprint à toute jambe. Les poumons la brulent et sa gorge est en feu. Une partie de son esprit est soulagé. La partie rationnelle qui s’est trouvée débordée depuis l’arrivée de ce maudit colis. Mais son esprit sauvage, qu’elle cherche souvent à maîtriser pour apparaître la plus lisse possible en public, cet esprit sauvage qui parfois lui fait perdre le contrôle de ses émotions et de ses envies, ce qu’elle déteste ; cet esprit sauvage lui est frustré. Le petit démon qui virevolte dans son esprit refuse d’abandonner le combat aussi facilement. Elle le sent. Son corps en veut plus. Son corps appelle l’orgasme. Son corps réclame la jouissance. Sans réfléchir, voilà qu’elle laisse ses mains vagabonder sur son corps. Elle se caresse les seins, doucement, à travers le tissu de sa robe. Rapidement, voilà que ses jolis seins fermes sortent de leur cachette. Les tétons bruns dressés et durcis par l’excitation. De sa main gauche, elle continue à flatter ses seins et pincer ses tétons, tirant délicieusement dessus. Sa main droite descend le long de son ventre. S’attarde sur le haut de son pubis. Elle masse son corps tandis que ses seins continuent à lui procurer de plus en plus de plaisir. Elle remonte doucement sa robe. Une nouvelle fois, voilà que ses doigts vernis de rouge commencent à jouer avec sa petite chatte toute lisse et luisante. Elle s’amuse à écarter ses lèvres de ses doigts. Son pouce se pose sur son clitoris et le masse par petits cercles. Comme une pianiste, elle dissocie les mains et les doigts. Chacun a un rôle pour faire monter les plaisirs. Voilà ceux qui jouent avec ses tétons, ceux qui massent la chair de ses seins, ceux qui continuent à stimuler son clitoris, ceux qui jouent avec ses lèvres et l’intérieur de ses cuisses et ceux qui entrent dans ta petite chatte trempée et gourmande. Un ... puis deux ... puis trois ... elle ferme les yeux. Imagine que le viking du café est derrière la porte. Imagine que lorsqu’elle a ouvert, il est entré sans un mot. Elle le voit la caresser partout. L’embrasser fougueusement. Elle sent ses mains qui massent ses seins, empoignent ses fesses fermement, s’infiltrent dans sa chatte. Elle le voit montrer un corps athlétique, tatoué et vibrant de fibres musculaires nerveuses. Elle le voit descendre son pantalon pour faire surgir un membre démesuré. Elle entre un quatrième doigt dans sa chatte devenue vorace à l’évocation de cette bite immense. Elle s’imagine s’agenouiller pour ... pour ... pour ... l’image se brouille. Tout se brouille. Un orgasme dévastateur à raison de son corps. Ses jambes se coupent et elle pousse de longs hurlements de louve pour faire entendre à tous sa jouissance et son plaisir. Elle tombe à genoux dans l’entrée. La sueur colle le tissu de sa robe à sa peau. Son regard est brouillé. Sans vraiment savoir comment elle se traîne jusqu’à son canapé. Il lui semble qu’elle est ivre. Comme dans un rêve, la télé s’allume et Netflix se lance. Son choix se porte machinalement sur une de ces séries médiévales où l’on voit tant de guerriers aux corps avenants torse nu. Elle se laisse bercer par la série dans une douce torpeur. Il est certain qu’elle devra revoir les épisodes pour comprendre quelque chose à l’intrigue. Au bout de longues minutes, ou de quelques heures, qui sait, elle attrape son téléphone. Le vrai, l’intelligent, celui qui lui permet de pratiquement tout faire, mais qu’elle n’utilise presque plus pour téléphoner. Qui téléphone encore de nos jours ? On skype, on whatsapp, on facebook live, on zoome... La bouche sèche et l’esprit encore embrumé, elle écrit à son amoureux. — Merci mon amour. Merci pour cette journée. Je t’aime tellement. Quelques minutes passent quand l’écran s’allume. Thomas a répondu. — Oula ma princesse. Qu’est-ce qui me doit une telle euphorie ? Moi aussi je t’aime ma belle. Profite bien de ton week-end.
Lucie est troublée. Tom veut-il continuer ce jeu ? Il semble sincèrement ne pas être au courant. Elle doit en avoir le cœur net. Elle appelle son amoureux. En visio. Après de longues minutes d’échange, elle raccroche. Toujours plus perplexe. Elle a lancé tant de perches à Tom pour lui faire comprendre qu’elle a envie de jouer avec lui. Qu’elle est très excitée et qu’elle aimerait faire une de ces séances de sexe et vidéo que l’éloignement leur a fait découvrir. Mais il ne semble pas particulièrement réceptif. Il n’attrape pas la chance au vol et semble même un peu étonné par l’excitation si intense et, c’est vrai, un peu étrange de Lucie. Elle est souvent excitée, mais cela vient rarement de manière aussi spontanée, et il n’est pas fréquent de la voir lâcher ainsi les vannes et de tant se laisser submerger. C’est pourtant quand elle le fait que les plus grands orgasmes et les plus grandes jouissances arrivent. C’est emplie de toutes ces pensées qu’elle décide de se préparer pour rejoindre ses copines. Ce soir, c’est petit bar, petit resto et grosse rigolade avec les filles.Elle se sent belle. Terriblement belle. Bien plus que d’habitude. Bien plus que ce matin. L’orgasme si fort a libéré un torrent d’endorphine qu’elle a la sensation de presque pouvoir toucher et sentir se diffuser dans son sang et son esprit. Elle doit décider comment s’habiller pour ce soir. Elle étale plusieurs de ses vêtements, comme elle en a l’habitude, sur son lit. Après de longues minutes de réflexion, elle opte pour un petit short en jeans. Il est assez court et moule parfaitement ses fesses. Il a aussi la particularité d’être très facile à raccourcir d’un simple geste d’ourlet. Cela lui permet de presque devenir un de ces shorts string en jeans que certaines jeunes femmes arborent, fières de leurs fesses, dans les festivals ou lors de soirées dans les grandes stations balnéaires des Baléares. Bien sûr, elle ne le fera pas. Elle ne le fait jamais. Sauf quand elle est avec Tom. Mais savoir qu’elle peut le faire l’amuse, l’excite et stimule cette tension qui n’est pas encore redescendue depuis ce matin. Elle se décide pour un simple t-shirt blanc près du corps au-dessus. Elle pourra mettre, si elle a froid, une petite veste en jeans légère pour couvrir ses bras.BZZZZ BZZZZ BZZZZ BZZZZ BZZZZ BZZZZL’objet inerte reprend vie. Fascinée, Lucie tend la main vers la petite boîte de plastique. — Bien joui ? Alors on sort ce soir ? Lucie avale difficilement sa salive. Ouvre de grands yeux. Comment le sait-il ? ... C’est Tom ? C’est lui ? Mais pourquoi n’a-t-il rien dit ? Dois-je jeter ce truc ? BZZZZ BZZZZ BZZZZBZZZZ BZZZZ BZZZZ — Attrape le petit plug noir dans ton tiroir. Suce-le et installe-le dans ton petit cul. Je veux que tu le portes ce soir. Et choisis des sous-vêtements sexy ma jolie salope. Le ton est directif. Lucie ressent une nouvelle pointe dans le bas-ventre. Sa petite chatte recommence à la chatouiller. Elle frissonne d’envie à nouveau. Excitée, son choix de porte sur un ensemble tanga et soutiens-gorge en dentelle rouge très sexy. Elle sait que la dentelle rouge se devinera en dessous de son t-shirt blanc. Évoquant la femme sexy qu’elle est. Mais ... le plug ? Jamais elle n’a osé sortir dehors avec cet objet entre ses fesses. Un objet qui lui fit ressentir de terribles jouissances. Elle aime tant être remplie par ses deux trous. La bite de son homme dans sa petite chatte et le plug dans ses fesses. Dans ces moments, la louve en son sein s’exprime entièrement. Mais jamais elle n’est sortie avec cela dans ses fesses, même si parfois, l’idée lui a traversé l’esprit. Mais bon, elle n’a jamais quitté sa chambre avec le plug entre ses fesses. Le salon est déjà une pièce qu’elle n’a pas visitée ainsi. L’ordre qui trône sur son téléphone la trouble terriblement. Fascinée par la situation, elle tend la main vers le petit objet de plastique et s’apprête directement à l’installer. BZZZZ BZZZZ BZZZZBZZZZ BZZZZ BZZZZ — Je t’ai dit de le sucer avant de l’installer. Je sais que tu ne l’as pas fait. Lâche-toi belle petite putain. Troublée, Lucie porte le petit objet de plastique à ses lèvres. Elle entrouvre sa bouche et tendrement commence à aspirer et flatter le petit objet de sa langue. Les yeux fermés, elle imagine que l’un des hommes dont elle a croisé le regard pendant sa sortie au marché est le propriétaire de ce qu’il y a dans sa bouche. Le plaisir recommence à monter. Il lui semble que le passage de cette première vague par-dessus la digue a laissé place à une inondation intense. Troublée, elle rouvre les yeux ... Elle porte le petit objet de plastique enduit de sa salive vers ses fesses. Elle se cambre un peu. Ouvre d’une main ses fesses rondes et généreuses. Et de l’autre, elle pose son petit jouet sur sa rosette frémissante. Elle appuie doucement, mais fermement et ... Plop ... A suivre...
