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Un étrange journal intime

Chapitre 4

Avec plusieurs femmes
Tout le repas elles m’observèrent avec de la malice dans le regard. D’ailleurs, je remarquai, pour la première fois, qu’elles ne mangeaient jamais. Pas de gâteaux pour le maudit apéro que j’aurais dû zapper et pas de repas pris en ma compagnie. Et je ne pensais pas qu’elles ne mangeaient que toutes les deux car la vaisselle n’avait jamais été faite (Seuls mes couverts et mes assiettes étaient dans l’évier.) Tout en me faisant ces réflexions, je vis le couteau avec lequel j’avais découpé les cordons bleus. Sa lame brillait sous la lumière crue du néon et sans même m’en rendre compte, je m’emparai de lui et me levai.
Sans réfléchir, je m’élançai sur Sophia, brandissant le couteau. Malheureusement, mes jambes refusèrent d’aller plus loin quand elle fit gronder une voix hideuse au sein de ma tête. Cette voix était râpeuse et n’avait rien de féminin ! C’était la voix du démon de films d’horreur. Celle de la fille dans L’Exorciste quand elle est possédée et s’adresse au prêtre en éructant des insanités. La voix qui ferait détaler le plus brave des guerriers.
Et ce que je vis, devant mes yeux écarquillés, paralysa le reste de mes membres ! Ses orbites étaient redevenues deux perles noires sans vie. Des crocs sortaient de la bouche de l’ukrainienne en formant un rictus ignoble dont je rêve chaque nuit depuis ! Des ailes géantes de chauve-souris étaient même sorties de son dos et s’étiraient en produisant un son mat de cartilage qui se déchire. Une queue fourchue de près d’un mètre de long fouettait les airs derrière son postérieur. Le reste de son corps était resté humain.
Je lâchai le couteau, pris de panique, ma vision se brouillait et mes tempes battantes allaient fendre mon crâne. Le reste, c’est le trou noir. J’ai dû m’évanouir de frousse ! Je ne me réveillai qu’une heure ou deux plus tard avec de violents maux de tête.
J’étais à nouveau dans mon lit (mon tombeau, pensai-je), sentant ma gorge se nouer à cette funeste réflexion et il me fallut presque une minute pour remarquer que les sangles n’étaient pas attachées. Je me levai donc et sortis dans la chambre en essayant de faire le moins de bruit possible quand l’effroyable vision qui m’avait fait perdre connaissance, la veille, me revint à l’esprit comme un coup de massue assené sur le nez. Un instant, je me dis que, peut-être, cela n’était qu’un cauchemar, mais je sais, aujourd’hui, que ce n’était pas le cas.
Résigné, je me rendis dans la cuisine où elles m’attendaient. Vanessa portait une robe moulante noire qui mettait en valeur ses magnifiques courbes tandis que Sophia, nue, revêtait juste une paire de cuissardes bleues en vinyle et tenait une cravache dans sa main droite. C’était de fieffées salopes, mais elles étaient vraiment canons. J’avais, néanmoins, du mal à détacher mon regard de la cravache et je sentais que j’allais passer un sale quart d’heure.
En réalité, je ne reçus que deux coups de cravache ce soir-là. Je fus contraint de lécher l’entrejambe de l’une, pendant que l’autre enfourchait ma queue. Je leur ai bouffé le minou toute la nuit et j’ai reçu des coups de cravache lorsque je ne parvenais plus à bander. Mon sexe et mes couilles me brûlaient et j’avais l’impression qu’une main invisible les malmenait en continu. À la fin, mes mâchoires étaient douloureuses et mon pénis refusait de se dresser. Voyant que la cravache n’y faisait rien, elles m’accordèrent du repos et me laissèrent aller me coucher. Mon visage sentait la foufoune à des kilomètres et je me mis au lit sans oser leur demander si je pouvais me débarbouiller. Je craignais qu’elles le prennent mal et se servent encore de ce gigantesque gode.
Je m’endormis très vite et me réveillai quelque heures plus tard, trempé de sueurs froides. Je venais de faire le premier cauchemar. Dans ce rêve terrifiant, Sophia et Vanessa avaient l’apparence de femmes cornues, aux yeux vitreux et inexpressifs comme ceux des poissons. De grandes ailes de chauve-souris et de longues queues fourchues étaient respectivement attachées à leurs épaules et à leurs fesses. Des rangées de dents effilées pointaient de leur bouche et leur langue s’étirait d’une vingtaine de centimètres, hors de leurs lèvres de la même nuance de rouge que le sang. Elles étaient entièrement nues et se dandinaient sur une musique lugubre, faite de cris de douleur, de pleurs et de rythmes lents étranges. Au début, je les épiais. Elles se caressaient la poitrine et s’embrassaient. Mais dès qu’elles sentirent ma présence, elles se tournèrent vers moi et je vis l’horreur à l’état pur ! Leur diabolique apparence me figea ! Je devais être pâle comme un linceul ! Leur deux voix grondèrent, au même moment, dans mon esprit et elles m’annoncèrent que j’allais mourir car je n’étais plus bon à les satisfaire. Elles se jetèrent alors sur moi et Vanessa planta la première ses dents (crocs conviendrait mieux) dans mon épaule gauche, déchirant la chair jusqu’à ce que ma clavicule soit apparente ! Je me réveillai lorsque Sophia croquait ma carotide pour m’arracher la pomme d’Adam !
Il me fallut pratiquement une demi-heure pour arriver à retrouver mon calme. J’étais paniqué, je pensais qu’elles allaient venir me dévorer ! Je tournais en rond dans la chambre, respirant profondément pour recouvrer la raison. Quand je fus plus apaisé, j’essayai de me rendormir. Sans succès ! Je passai le restant de la nuit à tenter de trouver un moyen de m’échapper d’ici. Mais, je désespérais. Aucun moyen de quitter cette chambre pendant la journée ! Elle n’avait qu’une fenêtre condamnée et la porte en chêne de la pièce, toujours verrouillée par les deux salopes, ne pouvait être enfoncée quand elles s’absentaient en journée. J’aurais pu essayer de casser un carreau dans le salon, mais n’avais jamais osé, par peur de ce qu’elles m’auraient fait subir, étant donné que je n’étais à cet endroit qu’en leur présence. Je pourrais sauter par la fenêtre, me dis-je. On est au troisième étage, mais à choisir, je préfère finir écrasé sur le trottoir que bouffé par ces deux harpies !
Le lendemain, le jeudi, elles ne vinrent pas me voir et je restai jusqu’au soir à me demander s’il ne serait pas mieux de mettre fin à mes jours. Je pourrais effectivement traverser la fenêtre de la cuisine et aller m’écraser une dizaine de mètres plus bas. Le temps qu’elles réagissent mon corps entamerait déjà sa chute libre. Mais le soir je ne les vis pas. Je souhaitais qu’elles aient eu un accident ! Ecrasées par un poids-lourd, voilà ce qui m’aurait plu ! Je souriais à cette pensée quand quelqu’un ouvrit la porte de ma chambre. C’était Sophia qui portait juste une paire de bas résille et un T-shirt blanc. Je m’attendais à ce qu’elle vienne coller son sexe sur mes lèvres. J’étais décidé à la mordre jusqu’au sang pour voir ce qu’il se passerait. Mais mes espoirs furent brisés quand elle me proposa de venir me restaurer. C’était peut-être le moment de me jeter par la fenêtre.
Arrivé dans la cuisine, je me mis d’abord à manger. Le dernier repas du condamné, me fis-je comme réflexion avant d’avaler un plat de pâtes (encore des pâtes), trop cuites. J’essayais de trouver le moment opportun pour me lever et me ruer vers la fenêtre quand la voix caverneuse de Sophia fit encore irruption dans ma tête :
— « Tu ne crois pas que tu vas t’en tirer aussi facilement. Même ta mort, c’est nous qui décidons quand elle aura lieu. Tu n’as aucun droit et encore moins de pouvoir, ici. Tu es notre chose. Mais plus pour longtemps ! »— « Vous n’avez qu’à me buter tout de suite ! », réclamai-je à voix haute. « De toute façon, vous ne tirerez plus rien de moi ! »
Les deux partirent alors d’un rire gras et hideux qui me donne encore la chair de poule, au moment où j’écris ces lignes. Ce fut Vanessa qui continua de parler :
— « Ce n’est pas aujourd’hui que tu vas crever. Sois patient. Mais tu peux être certain que dimanche, sera ton dernier jour. Le jour du seigneur, comme certains d’entre vous l’appellent ! Quelle triste ironie, tu ne trouves pas ? »— « Je n’en ai plus rien à foutre ! Ce sera une délivrance ! »
Elles ne répondirent rien et se contentèrent de se regarder en se souriant avant d’approcher leur tête pour s’embrasser à pleine bouche. Une fois le baiser consommé, elles se levèrent, me saisirent chacune par une épaule et, me conduisirent manu militari, dans ma chambre.
Elles avaient une force incroyable et je me retrouvai dans le lit (sans y être sanglé), presque sans toucher terre ! Quand elles sortirent, en refermant la lourde porte en chêne, je me sentais presque bien. Je n’avais pas à subir de sévices sexuels. J’attendais la mort avec impatience. Pourtant, avant de mourir, il fallait que je finisse de raconter cette histoire. Il fallait que quelqu’un apprenne, un jour, ce qu’il m’était arrivé.
Elles s’éclipsèrent une partie de la nuit, ce qui me permit de raconter le début de la fin de ma vie dans ce cahier. Le vendredi je ne les ai pas vues et je n’ai eu droit à aucun repas ! Le samedi matin, la porte de ma chambre s’est ouverte et Sophia a balancé une baguette de pain avec une boite de pâté et, aussitôt, a refermé la porte à clé en pouffant de rire. Depuis cet instant, j’écris dans ce cahier. J’ignore l’heure qu’il est, mais je crains qu’elles ne rentrent d’ici peu.
C’est probablement mon dernier jour, à moins que le sursis jusqu’à dimanche soit respecté. De toute façon, je n’en ai plus pour longtemps. Je suis relativement calme et j’espère simplement que ma mort ne sera pas trop violente. Si quelqu’un trouve ce cahier et le lit, j’espère qu’il fera tout pour que ces deux chiennes soient arrêtées (tuées même, cela me ferait encore plus plaisir !). Ce sera ma vengeance que je regarderai de là-haut (si évidemment ce là-haut existe.) !
J’espère que ma narration n’a pas été trop confuse car depuis bientôt une semaine, mon cerveau est en permanence en surrégime et je n’aurai pas le temps de relire. Elles pourraient être là d’un moment à l’autre. Je vais cacher le cahier sous une latte du plancher que j’ai réussi à déceler.
Je ne vous demande qu’une chose, c’est de leur faire payer, s’il vous plaît !
Franck Teulier 30 août 2010
Epilogue
Le commissaire Martinez referma le cahier. Ses hommes l’avaient trouvé sous une latte de plancher, à quelques mètres du corps de la victime. La police avait été alertée le 6 septembre par un couple de retraités qui avait constaté qu’une odeur désagréable se dégageait du troisième étage. Le corps fut découvert, enfin ce qu’il en restait, sur un canapé dans un appartement qui n’appartenait pas à la victime ! La police n’avait trouvé qu’une jambe rattachée au tronc par des lambeaux de chair. Ses bras, ainsi que sa tête reposaient à même le sol, rongés jusqu’à l’os ! L’autre jambe ne fut jamais retrouvée !
Ce qui perturbait le commissaire était la découverte du corps du jeune homme dans cet appartement inhabité depuis plus de quinze ans (selon les dires du propriétaire.) Il n’y avait donc jamais eu de jeunes filles vivant ici ! Il était troublé et en même temps ne comprenait plus rien ! Cette histoire hallucinante qu’il venait de lire n’avait ni queue ni tête ! D’ailleurs, aucune empreinte n’avait été relevée, hormis celles du jeune homme et encore moins celles de démones sorties de dieu sait où ! Pourtant la police scientifique avait relevé du sperme un peu partout dans le salon, ainsi que des traces d’épaisses sécrétions sur les membres dévorés du jeune homme. Car il avait été dévoré !
L’analyse des sécrétions avait donné des résultats étranges et prêté à de nombreuses controverses. Les spécialistes supposaient que les sécrétions retrouvées sur les os de la victime étaient tout simplement de la salive appartenant à un animal, ce qui permettait de faire la corrélation avec les puissantes marques de morsures dans les chairs du pauvre Franck, même si la séquence ADN, recherchée dans la supposée salive, restait inconnue. Chacun ne pouvait y aller que de ses propres conjectures qui ne reposaient sur rien de solide. L’enquête fut rapidement classée et le pauvre Franck fut enterré après que les autorités aient fait croire à sa famille que le corps avait été retrouvé en forêt, partiellement dévoré par des animaux sauvages.
Pourtant, le 15 septembre, dans la banlieue lyonnaise, un homme, ayant à peine entamé la trentaine, se contemplait dans un miroir. Il réajustait ses cheveux avec la pointe de ses doigts. Il allait s’éclater ce soir ! Il en était convaincu ! Il n’avait pensé qu’à cela toute la journée, depuis qu’elle était venue sonner avec son short moulant et ses seins qui pointaient sous son chemisier blanc. Cette pensée lui donna une érection. Il souriait. Son reflet lui rendit son sourire. Dans cinq minutes il irait prendre l’apéro chez ces deux ravissantes voisines !
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