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L'étudiante et le cinéma.

Chapitre unique

Hétéro
A cette époque, j’avais choisi d’étudier le droit pour ce qu’il avait d’exaltant et de passionnant. Je rêvais alors de porter la robe, de me faire avocat et d’avoir entre mes mains le destin d’un homme accusé d’un crime ou d’un délit.
Il est peu de dire que nous sommes aujourd’hui biberonnés aux thrillers policiers, le nombre de séries représentant le système judiciaire américain est en train d’exploser, faisant naître dans son sillage des vocations, faisant naître en ce qui me concerne l’avocation.
Confronté depuis l’adolescence à l’image fantasmatique des Universités américaines, quelle ne fut pas ma déception lorsque je me suis retrouvé dans une petite faculté de province du nord de la France, une ville de taille moyenne, des professeurs moyens et des maîtres de conférences tout juste diplômés, n’ayant pas encore trouvé de poste dans les grandes Universités.
L’incompétence de certains enseignants se reflétait sur la facilité des examens. Je compris très vite que j’aurai besoin de pimenter cette année universitaire. Lorsqu’on a dix-huit ans, le piment, c’est le regard de l’autre.
J’avais à cette époque un léger problème de sociabilisation, je savais qu’il fallait que je me lance dès le premier jour de cours. Va vers les gens, souris, tu te feras naturellement des amis ! Voilà ce que je fis le jour de la rentrée, je suis parti m’asseoir à côté d’une jeune femme en prenant soin de m’assurer qu’elle n’attendait personne.
— « Salut, moi c’est Romain ! »— « Sophie, enchantée ! » - me rétorqua-t-elle avec un sourire gêné.
Soyons clairs, Sophie n’était pas mon type de femme. Elle était de taille moyenne, un mètre soixante-cinq, les cheveux châtains légèrement ondulés et tombant sous les épaules, ses formes généreuses se laissaient deviner malgré les vêtements amples qu’elle portait habituellement. On était bien loin de – mon type de femme -, les femmes minces, timides, aux cheveux colorés.
Cette jeune étudiante avait toutefois un atout de taille : sa bouche. Sophie avait un sourire radieux, des lèvres fines et des dents parfaites, un véritable rayon de soleil.
Le Doyen de la Faculté de droit est entré dans l’amphithéâtre à moitié plein avant que nous n’ayons eu le temps de faire plus ample connaissance avec Sophie. Ce professeur but son café d’une traite et prit la parole sans utiliser de micro, ce qui est souvent l’apanage des grands professeurs d’Université, en tout cas des plus éloquents.
Il commença le speech classique servi aux étudiants de première année, nous parla des 30 % de réussite, puis nous demanda « Regardez la personne à votre droite, celle à votre gauche. A la fin de l’année, seul l’un d’entre vous passera en deuxième année. ». Je n’avais personne à ma droite et me trouvai alors forcé de regarder à ma gauche, Sophie.
A vrai dire, je n’en avais pas grand-chose à faire du discours du Doyen sur la réussite en droit, mais j’ai vu dans son invitation à regarder nos voisins l’occasion de plonger mon regard dans celui de Sophie. Cette jeune étudiante ne me plaisait pas nécessairement, mais je sais que mes yeux bleus océan sont mon principal atout et j’aime en abuser en soutenant le regard des femmes. Sophie rougit.
C’est sans doute l’occasion pour moi de me décrire, et donc de vous dire l’homme que Sophie avait à ses côtés ce jour-là. J’étais âgé de dix-huit ans et demi, blond aux yeux bleus océans, socialement inadapté, mais particulièrement à l’aise lorsqu’il s’agit de s’adresser aux femmes, une taille moyenne et un corps moyen que j’ai appris, avec le temps, à mettre en valeur sous des costumes taillés sur-mesure.
Quoi qu’il en soit, nous nous quittâmes rapidement après l’intervention du vieux professeur, il était 11h45 et j’avais déjà faim... Ma gourmandise me perdra.
Le destin m’autorisa toutefois à retrouver Sophie très régulièrement. En effet, si nous ne traînions pas avec le même groupe d’amis, nos noms étaient homonymes... (mais nous ne sommes pas de la même famille ! En tout cas, pas à notre connaissance...). Ce coup du sort a fait en sorte que nous nous retrouvions l’un à côté de l’autre dans l’ordre alphabétique, et donc l’un à côté de l’autre dans les travaux dirigés.
On s’entendait bien avec Sophie ! C’était une jeune femme brillante, j’étais convaincu que le Doyen s’était trompé : ni moi ni elle n’allons échouer à la fin de l’année et nous serons tous deux dans les 30 % d’étudiants à passer en deuxième année.
On s’aidait pas mal moi et elle, nous allions souvent à la bibliothèque universitaire, je riais parfois par politesse à ses vannes. C’était, à mon sens, une amie.
L’année universitaire s’écoula très lentement. En dehors de la fac, la ville était morte. J’avais l’impression qu’il n’y avait que des collèges et des lycées dans cette ville de province, par de bars ou de boîtes de nuit, pas de lieu où faire des rencontres, l’impression que la vie s’arrêtait à dix-huit heures en somme.
J’avais beaucoup trop de temps à consacrer à mes pensées, beaucoup trop de temps pour penser aux femmes donc. Dans mes rêves, elles y passèrent toutes. Toutes mes amies étaient susceptibles de devenir, le temps d’un songe, objet de désir. Je sais d’avance que certains de mes lecteurs comprendront ce que j’exprime ici, ce moment où ça fait tellement de temps que l’on ne s’est pas offert à l’autre qu’on est prêt à tout donner à n’importe qui.
Et évidemment, Sophie était un « n’importe qui ».
J’ai fini par me laisser convaincre du fait qu’elle pouvait être celle qui épancherait ma soif. Plus je pensais à sa bouche, plus j’en étais convaincu.
Je me suis décidé à lui envoyer des SMS plus régulièrement. Traditionnellement, nous discutions des cours et je mettais un terme à la conversation dès que celle-ci cessait d’être « professionnelle ». Désormais, j’entrais délibérément dans un jeu de séduction avec la jeune femme, j’étais ambigu, je la complimentais à demi-mot, je lui parlais de sexualité.
A dix-huit ans, tout le monde parle de sexualité avec ses amis. Évidemment, mon objectif n’était pas de parler pour parler, je voulais faire naître le désir chez elle, abuser des mots pour accéder à son corps.
J’appris que Sophie était vierge, qu’elle souhaitait se préserver pour « le bon ». Elle me fit également comprendre que j’étais peut-être « le bon », sans me le dire expressément, je compris que Sophie était tombée amoureuse de moi. - Et merde -.
Je crois que j’aurai plutôt tendance à reculer devant ce genre de situations aujourd’hui. Sophie n’était pas mon style de femme, elle était parfaitement gentille, mais n’avait pas particulièrement de folie, elle était plan-plan à souhait comme on peut l’attendre d’une étudiante qui aime le droit civil.
Mais bordel, j’avais faim. Je me suis autorisé à faire ce que font les hommes de peu de scrupules, c’est-à-dire la plupart des hommes, profiter de cet amour non réciproque pour parvenir à mes fins.
Je donnai rendez-vous à Sophie au cinéma un lundi après-midi, entre deux cours. Le cinéma était étonnamment grand, mais il restait à l’image de toute cette foutue ville : vide.
On échangea quelques mots avec Sophie. Des mots banals, bien trop banals pour que puisse m’en souvenir, je ne vous ferais donc pas l’offense de les coucher dans cette histoire que je veux honnête et fidèle à la réalité. Tout ce que je peux vous dire, c’est que Sophie rougissait. L’amour...
J’ai convaincu Sophie d’aller voir une comédie française déjà au box-office depuis bien trop longtemps et qui s’était fait démonter par la critique. Mon but était d’avoir une salle vide. Il y avait finalement une personne dans la salle immense de ce cinéma, elle s’était placée au dernier rang. Sans doute faisait-elle partie de ces personnes qui ont un abonnement au cinéma si bien qu’elles peuvent se permettre d’aller voir des navets sans regretter d’avoir payé le prix du billet.
Quoi qu’il en soit, j’ai décidé d’aller m’installer dans les premiers rangs avec Sophie. Personne ne choisit cette place de son plein gré, les gens préfèrent naturellement se placer au milieu de la salle ou en hauteur pour éviter de se tuer les yeux. J’étais toutefois convaincu que personne ne viendrait s’installer près de nous si des personnes venaient à entrer dans la salle, c’est ce qui a motivé mon choix.
Sophie, sans doute très intimidée, n’a pas osé ou n’a pas voulu contredire mon choix. Connaissait-elle mes intentions ?...
Après un début de film assez calme, cette énième bouse du cinéma français nous proposa enfin une scène de baiser. C’était le moment. Je posai ma main droite sur le visage de Sophie et le tournai en direction du mien, doucement, pour l’embrasser tendrement.
La jeune femme n’était clairement pas une experte du baiser, ce n’était de toute façon pas mon cas non plus à l’époque et la beauté de ses lèvres me suffisait bien que j’aie dû me contenter de les imaginer dans l’obscurité de cette salle de cinéma.
Ce baiser devait être une consécration pour Sophie, le début et la fin du film. Lorsqu’on se rend au cinéma pour la première fois avec la personne qu’on aime, on donnerait tout pour un baiser, mais pour rien d’autre qu’un baiser.
Je n’aimais pas Sophie. Je ne partageais pas la sensation des papillons qui explosent au-dessus de l’abdomen. Ce baiser ne me suffirait pas, je voulais utiliser sa bouche autrement.
Après que Sophie eut repris ses esprits, je déposai ma main gauche sur sa cuisse afin de la caresser coquinement. Mes doigts, malhabiles à l’époque, se glissaient progressivement entre ses cuisses afin de la caresser par-dessus son jean. Sophie aimait ça, mais je compris rapidement par ses réactions que cette jeune vierge ne me laisserait pas aller plus loin.
Personne n’avait encore accédé à l’intimité de cette étudiante, ça ne serait pas moi, pas dans de pareilles conditions. Je suppose qu’il lui eut fallu un lit, un peu plus de temps et un peu plus de parlottes.
Mais bordel, moi j’avais faim. Je pris sa main et la guidai sur mon corps, sur mon torse, puis jusqu’à l’intérieur de mes cuisses... Elle ressentit alors mon large sexe en érection, sous mon pantalon beige.
On n’en a rien à faire de ce pantalon beige, et j’avais encore moins de considération pour lui à l’époque, raison pour laquelle je pris sur moi de le baisser afin de découvrir mon caleçon. Sophie avait directement la main sur celui-ci. C’était la première fois de sa vie qu’elle sentait le sexe d’un homme sous ses petits doigts.
Je décidai alors de tout retirer afin de me confronter directement à la sensation de la main de Sophie sur ma queue en érection. Quelle douceur... Je dus déposer ma main droite sur le poignet de la jeune étudiante afin de l’initier au mouvement : ça y est, cette femme amoureuse me branlait au beau milieu d’un cinéma vide.
Tout ça était insuffisant. Dans mes rêves, c’était de la bouche de Sophie que je profitais, pas de sa main. Je me retrouvai alors à glisser ma main gauche dans ses cheveux tandis qu’elle me masturbait, mes lèvres s’approchèrent de son visage afin de lui murmurer « va poser ta bouche là-dessus ».
Elle n’eut pas le temps de répondre à mon ordre que ma main poussait son visage vers mon sexe en érection. Elle se laissa faire. L’amour rend dépendant.
Elle m’embrassa tendrement le sexe avant de laisser ses lèvres épouser instinctivement la forme de mon gland. Sophie était vierge, sa bouche également, mais bordel qu’elle était douce.
Sa bouche descendit progressivement sur ma queue pour m’offrir des va-et-vient généreux. J’adore les femmes amoureuses, elles sont systématiquement passionnées. Elle me donnait ce que je voulais, je lui donnais en échange un peu d’espoir : « Hmm’, c’est bon petit Ange ».
Ces mots, semblables à des mots d’amour, lui faisaient sucer plus intensément ma queue. Je ne m’en privais plus : « Mange-moi petit cœur... ».
Me voilà au beau milieu d’un cinéma vide, avec une femme éprise de passion en train de me dévorer le sexe devant une comédie française dont, à ce stade de l’histoire, plus personne n’a rien à cirer.
Je sentais ses douces mains me caresser les couilles, j’étais sur le point de jouir. J’avais pris tout ce que je voulais prendre, et ce n’était toujours pas suffisant.
Mes deux mains sont alors venues se glisser contre son crâne et pousser, légèrement, afin de la forcer à descendre jusqu’à pratiquer une gorge profonde. Sa bouche était inexpérimentée, mais bordel ce qu’elle était bonne et douce...
Je sentis sa salive couler contre mon corps, jusqu’à mes couilles qu’elle caressait sagement.
Je frémis encore aujourd’hui en repensant à cette situation. Sophie était venue en espérant une belle histoire d’amour, elle s’est retrouvée dans l’obscurité d’une salle de cinéma à s’étouffer avec l’entièreté de ma queue dans la bouche.
J’étais au bord de l’explosion. « Je vais te donner tout mon sperme petite chienne. ».
Je n’en pouvais plus, j’ai déversé mon liquide dans sa gorge après m’être servi de cette jeune femme amoureuse comme d’un vulgaire vide-couille. Elle a tout avalé, pour sa première fellation...
Je me suis rhabillé. Nous ne nous sommes plus embrassés et sommes allés à la bibliothèque universitaire après la fin du film. Nous avons croisé ses amis là-bas, je me souviens les avoir salués en me disant « s’ils savaient... ».
J’ai coupé les ponts avec Sophie les jours qui ont suivi. J’avais eu ce que je désirais, ses lèvres.

A défaut de motiver notre Gouvernement à rouvrir les salles de cinéma, j’espère que mon premier récit érotique vous a plu. Ce n’était pas ma première fois dans un cinéma, j’ai encore beaucoup de choses à raconter, mais pour cela, j’aimerais être sûr que certains ont pris du plaisir à me lire autant que j’en ai eu à écrire. N’hésitez pas à me laisser vos commentaires et vos remarques, je dois m’améliorer !
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