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S'éveiller sur le tard

Chapitre 2

Erotique
Dix-neuf heures sonnaient quand Liliane appuya sur le bouton. Après le fiasco de son premier plan, elle en avait échafaudé un nouveau. Elle s’affligeait elle-même : comment, à son âge, pouvait-elle avoir envie de sexe au point d’en être réduite à frapper chez un gamin en espérant qu’il mettrait un terme à son tourment ?   La porte s’ouvrit sur le visage malingre et perplexe du jeune voisin.   — Bonsoir, fit Liliane avait autant d’enthousiasme qu’elle pouvait en mettre dans sa voix. Je vous ai préparé un panier-repas pour vous remercier d’avoir récupérer mon colis, j’espère que vous n’avez pas encore mangé ?  — Euh c’est gentil, répondit le jeune homme, mais fallait vraiment pas vous embêter.  — Allons, c’est tout naturel.  Tout aussi naturellement, elle fourra le sachet plastique qu’elle avait rempli dans les bras du jeune homme.   — C’est beaucoup trop ! protesta l’intéressé. Je pourrai jamais manger tout ça.  — Allons, allons, un grand jeune homme comme vous doit manger.  — Je vous jure, je pourrai pas, je vais gaspiller.  Liliane haussa les épaules, en appuyant volontairement le geste pour faire rebondir ses seins. La douleur lui fit aussitôt regretter son geste mais au moins elle avait capté le regard de sa proie, ne serait-ce qu’une seconde.   — C’est pour vous, faites-vous plaisir et jetez le reste. Mais un cadeau est un cadeau, ni repris, ni échangé.  — Quand même, ça me gêne…  — Régalez-vous et n’en faites pas toute une histoire. Ça va refroidir si vous continuez de tergiverser. 
  — Au pire, si vous avez pas encore mangé, vous voulez qu’on dîne ensemble ? Ça m’embêterait de gaspiller et comme ça je vous remercie de me remercier.  — Je ne voudrai pas m’imposer.  — Bah non puisque je vous propose.  Liliane fit mine de réfléchir un instant.   — D’accord alors mais à une condition : qu’on arrête de se vouvoyer. Je vais finir par me trouver vieille et me vexer.  — Oh non, j’oserai jamais vous traiter de vieille !  Tous deux partirent d’un grand rire et le jeune homme s’effaça pour inviter Liliane à entrer.   — Désolé, s’excusa-t-il, c’est un peu le bordel.  Effectivement, constata Liliane en entrant dans le petit appartement de célibataire. Des vêtements traînaient sur une chaise, la vaisselle de la vieille attendait dans l’évier. L’endroit sentait le renfermé. En temps normal, elle aurait immédiatement fait demi-tour mais elle avait trop envie de sexe pour se détourner si près du but.   Ils s’installèrent à table, firent connaissance. Après tout, Liliane n’allait pas coucher avec un parfait inconnu. Lucas tâchait au mieux d’être un bon hôte mais il cachait mal sa timidité et son profond malaise social. Plus la conversation avançait, plus il descendait de vin pour essayer de se donner contenance. Plus son verre se vidait, moins il parvenait à regarder la quinquagénaire dans les yeux. Il fallait dire qu’elle avait passé un débardeur et un soutien-gorge pigeonnant qui lui donnaient un décolleté particulièrement plongeant.   Pas peu fière de son effet, Liliane se laissa elle aussi griser par le vin et la situation. Sentir les yeux d’un jeune homme posés sur elle, sur ses formes, lui faisait beaucoup d’effet, bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Finalement, le repas terminé, ils se levèrent. Le regard de la quinquagénaire ne put que se porter sur la bosse qui déformait le pantalon de jogging de Lucas, une sacrée bosse même. Réalisant ce qu’elle admirait, le jeune homme vira au cramoisi.  — Je suis désolé, bafouilla-t-il.  Ce faisant, il plaça les deux mains sur son entrejambe dans une tentative aussi maladroite que futile de cacher son érection.   — Pourquoi est-ce que tu es désolé ? le taquina Liliane. C’est naturel… Et flatteur.  — Non c’est la honte.  — Non ? Ce n’est pas moi qui te met dans cet état alors ?  — Si. Enfin non je veux dire.  — C’est vexant… Enfin peu importe, maintenant que tu m’as offert le repas ce serait impoli de te laisser comme ça…  Lucas écarquilla des yeux ronds comme des soucoupes. Si c’était encore possible, son visage s’embrasa un peu plus. Le temps qu’il reprenne ses esprits, Liliane était sur lui. La légère brume alcoolisée et la tenace envie de sexe avaient achevé de désinhiber la quinquagénaire, elle se jeta sur Lucas et plaqua son énorme poitrine sur le torse maigre de sa proie. Sans lui laisser le temps de protester, elle se hissa sur la pointe des pieds, enfouit son visage dans le cou du jeune homme.   Liliane passa une langue experte le long du muscle, mordilla la chair. Sa main droite saisit le gourdin de Lucas, le branla un peu à travers le pantalon.   — Huuum, elle est vraiment grosse.  Liliane n’avait connu que trois partenaires dans sa vie, tous avec des sexes dans la moyenne. Lucas les dépassait de loin en longueur comme en largeur et cela acheva de faire basculer la quinquagénaire dans une profonde envie de luxure. Une de ses mains passa dans le dos du jeune homme, l’autre plongea dans son caleçon et y trouva une longue queue très droite et tout aussi dure.   La coquine ne put s’empêcher de se sentir exaltée par le contact chaud et doux de ce bel engin, par les veines qu’elle sentait palpiter contre sa paume. Elle se laissa aller à caresser du bout des doigts les grosses couilles velues, repris ses vas-et-viens appuyés. Tout son corps hurlait de désir, se frottait à celui, tétanisé, du jeune homme.   — Haaaan, souffla Liliane, j’ai tellement envie de sentir cette grosse queue en moi.  — Je… je ne l’ai jamais fait, souffla Lucas.  — Vraiment ? répondit l’assaillante en lui dévorant le cou.  — Oui, j’ai jamais eu de copine, j’ai jamais rien fait.  — Alors, je vais te sucer un peu avant que tu me prennes, susurra Liliane.  A peine eut-elle prononcé ces mots qu’elle sentit un liquide chaud éclabousser son avant-bras. Perdu pour perdu, elle continua de branler Lucas jusqu’à ce que la source soit tarie et se consola en songeant qu’au moins il avait du prendre son pied. En effet, la quinquagénaire sentait qu’elle avait du sperme jusqu’au bout des doigts. Elle retira sa main du caleçon de Lucas, contempla son appendice recouvert de semence. Un instant, elle lutta contre l’envie de la lécher, de la goûter. C’était terminé, elle le savait, pas la peine de passer pour plus cochonne qu’elle n’était.   — Je, je suis désolé, se lamenta le jeune homme. C’est parti tout seul.  — Ce n’est pas grave, ce sont des choses qui arrivent. Surtout si c’est la première fois qu’on te touche. C’est plutôt à moi de m’excuser de t’avoir sauté dessus comme ça.  — Non, c’est ma faute, j’aurais pas du bander comme ça.  — Alors disons que nous sommes tous les deux désolés et que c’est un match nul. J’aurais juste une question si tu veux bien.  — Oui ?  — Est-ce que ça t’a plu ?  Lucas acquiesça vigoureusement.   — Oh oui, bien sûr, c’est vachement mieux que de le faire seul. J’étais juste paralysé par la surprise, je suis désolé.  — Arrête de t’excuser, le rabroua gentiment Liliane. Je suis contente si tu as aimé.  Elle prit une grande inspiration.   — Écoute, je vais te dire quelque chose, je ne veux pas que tu me répondes. Je suis divorcée depuis un an, j’ai parfois envie de sentir un sexe. Donc si tu veux, quand tu as envie de te masturber, tu peux venir me voir pour que je m’en occupe à ta place.  Sur ce, incrédule de ce qu’elle venait de dire, Liliane tourna les talons et s’enfuit. Elle avait honte de son comportement, de sa désinhibition, au moins autant qu’elle en était excitée. Elle n’avait même pas pris la peine de s’essuyer la main, une partie d’elle était dégoûtée par la semence sur sa peau, une autre voulait garder encore un peu le souvenir de ce forfait.   Ce soir là, une fois encore, Liliane se masturba. Avec ces doigts qui avaient caressé deux sexes d’hommes aujourd’hui, avec ces doigts que deux spermes avaient touché. Cette fois-ci, pourtant, elle ne ressentit aucune culpabilité, aucun trouble. De la frustration sans doute, car elle aurait tant souhaité sentir au moins une de ces queues en elle. Puis, dans la quiétude qui suit l’orgasme, tandis que le sommeil la gagnait, elle repensa aux images qui avaient accompagné son onanique instant ; elle résolut que ces images deviendraient réelles. Tant pis pour la bien-séance, elle allait dresser Lucas.    Liliane se leva d’excellente humeur, exaltée presque. Elle avait des choses à préparer, un plan à mettre en place. Elle voulait du sexe, elle en aurait. Lucas viendrait aujourd’hui, elle le savait. Pour se faire branler ou pour mettre les choses au clair, elle l’ignorait mais elle ne le laisserait pas repartir avant qu’il l’ait satisfaite. Elle repensa à ses fantasmes de la veille, lorsque ses doigts courraient sur son clitoris ; tous ne seraient pas accessibles immédiatement, il faudrait un peu de travail pour cela mais elle était certaine de pouvoir obtenir au moins quelque plaisir aujourd’hui.   Après avoir rapidement et solidement petit-déjeuné, la quinquagénaire fonça sous la douche. Elle devait se débarrasser de l’odeur de sexe qui collait à sa main et à ses cuisses. Elle se récura, se sécha, coiffa et maquilla légèrement. Puis il fut temps de choisir sa tenue.   Liliane opta tout d’abord pour un soutien-gorge noir plutôt transparent, sans baleines, qui lui faisait semblait-il une jolie poitrine : en effet, Sébastien perdait complètement la raison chaque fois qu’elle le portait. Puis elle se souvint que son amant avait si souvent éjaculé sur ses seins ainsi couverts que le dessous affichait plusieurs taches blanches qu’elle n’avait jamais pu rattraper. Si ces souvenirs de leurs forfaits excitaient encore plus son patron, elle ne pouvait décemment pas les exhiber devant son jeune voisin.   Elle choisit donc un autre sous-vêtement, sans doute moins coquin mais plus pigeonnant, orné de voiles sur le devant et l’arrière qui lui descendaient jusqu’au nombril et au creux des reins. Celui-là n’avait pas encore reçu le baptême du sperme, ce serait peut-être l’occasion.   Liliane avait pris goût aux éjaculations corporelles. Au début, elle préférait que son amant jouisse sur elle parce qu’elle pensait ne pas aimer le goût de la semence et ne voulait pas accueillir celle d’un homme marié en elle. Avec le temps, elle avait appris à aimer le contact chaud et visqueux du sperme sur sa peau, l’excitation que ressentaient les hommes à la couvrir de foutre et même ce petit côté soumise lorsque, à genoux, elle attendait que vienne la déferlante.   Toute à ses pensées coquines, la quinquagénaire enfila un shorty orné de dentelles qui, elle le savait, mettait en valeur ses fesses larges et rondes. Opaque, il masquait un peu cellulite et vergetures mais, transparent sur le devant, il laissait deviner son bouton et le haut de sa fente à l’observateur attentif. Les rares fois où elle avait laissé Sébastien la sodomiser, elle portait ce dessous. A la pénétration anale, en revanche, elle n’avait toujours pas pris goût ; peut-être un jour se disait-elle, peut-être cette fois-ci songeait-elle lorsqu’elle acceptait.   Enfin équipée à sa convenance, Liliane enfila une robe de chambre en satin violet et noua la ceinture autour de sa taille. Seuls ses mollets et ses pieds en dépassaient, mais elle n’aurait pas grand-chose à faire pour se montrer. Le vêtement baillait et dévoilait ses seins chaque fois qu’elle se penchait un peu, elle n’avait qu’à croiser les jambes pour qu’il s’ouvre et remonte jusqu’en haut de sa cuisse. Ce serait parfait pour exciter Lucas. Il ne restait plus qu’à attendre qu’il arrive, ce qu’il ne manquerait pas de faire dans la journée, elle le savait.   L’attente fut de courte durée. Liliane n’était pas installée devant la télévision depuis vingt minutes lorsque la bruit strident de la sonnette retentit.
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