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Expérimentations et incongrus

Chapitre 5

Blanc final

Voyeur / Exhibition
    Avant de m’habiller, j’ai récupéré dans un placard une “surprise”. Benoît était un peu méfiant, vu le contexte. Lorsque je lui ai présenté les deux bouts de rubans, la confusion l’a gagné. Il en a pris un et m’a regardé nouer le mien. Depuis quelques mois, j’avais eu le temps de peaufiner la technique. J’ai d’abord apposé l’accessoire à la naissance des testicules, juste sous la verge. J’ai ensuite contourné le paquet pour venir croiser à l’arrière, ne serrant qu’un tout petit peu. De là, j’ai remonté pour contourner le reste du pénis, au-dessus duquel j’ai fait un simple nœud. Un bondage amateur, facile à faire, et qui dans mon cas n’avait qu’une vocation esthétique. Benoît, qui avait plus d’expérience que moi dans le domaine, avait ri avant de me copier. À la différence près qu’il avait serré suffisamment pour donner un résultat nettement plus impressionnant.J’ai ensuite enfilé mon bas de jogging noir acheté pour l’occasion, du genre à être muni d’un élastique qui tenait tout seul, sans avoir besoin d’attacher quoi que se soit. Mon sexe ainsi affublé et érigé dardait sous le textile, on ne voyait que ça. Mon ami était moins serein et a pris le soin de remettre son boxer pour tromper l’ennemi. Il m’a tout de même fait part de son inquiétude vis-à-vis de ma tenue. Je l’ai rassuré : la ville est éteinte à cette heure de la nuit, et j’allais très vite perdre mon érection. Il n’a pas insisté mais ses yeux ne quittait pas ma bosse.Dans un sac à dos, j’ai rangé un boxer, un jean, des serviettes, un rouleau d’essuie-tout, les tubes de lubrifiants, les vibromasseurs, des rinces-doigts et des lingettes hygiéniques, au cas où.T-shirt, imperméable pour lutter contre la pluie annoncée par mon téléphone et nous étions partis. Comme promis, la ville était plongée dans le noir. Nous n’avions qu’une petite minute de marche pour gagner ma voiture, que nous avons accompli sans croiser personne. Pas un chat, pas un humain, pas une voiture. Sentir mon sexe attaché se balader ainsi librement sous le textile me procurait un certain plaisir, injecté directement dans le creux de mes lombaires.
    Nous avons attendu d’être sortis de la ville pour commencer à nous amuser. Le coin que j’avais repéré n’était qu’à une vingtaine de minutes de distance, alors nous n’avions qu’une fenêtre réduite pour se chauffer.J’ai entamé les hostilités en me caressant sous mon jogging. L’érection fût immédiate et la main de Benoît remplaça très vite la mienne pour que je puisse me focaliser sur la conduite. J’ai toutefois profité d’un carrefour pour libérer mon membre, descendant mon pantalon sous mes fesses. Mon gland laissait sa trace sur ma ceinture de sécurité et mon bondage rendait la position relativement inconfortable. Les caresses étaient douces, uniquement destinées à maintenir le sang en place. J’étais bien, vraiment bien. Un flash a surgit au détour d’un virage. Benoît venait de prendre une photo. Je l’ai remercié en glissant ma propre main sur son jean, puis sur son boxer, puis dessous. Son sexe a inondé ma main et j’ai très vite senti le gland pousser dans ma paume. Il ne l’a pas libéré et j’avais juste assez de place pour jouer avec ses testicules serrés. Lorsque venait le moment de passer des vitesses, je répandais son fluide dans mon habitacle, levier de vitesse et volants en priorité. Voir sur mon propre pénis, parfois.
    Une fois sur place, nous nous sommes stationnés le long d’un cimetière, point de départ du circuit de randonnée. Toujours personne et le site était plongé dans le noir. Un massif masquait vaguement notre voiture sur la gauche. Il avait commencé à pleuvoir, alors nous ne sommes pas sortis de toute suite, attendant que l’averse se calme. La buée s’est très rapidement répandue les vitres mais je ne l’avais pas attendu pour baisser mon pantalon jusqu’à mes chevilles afin de faciliter l’accès à mon intimité. Benoît m’a suivi, et j’ai enfin pu le branler comme je le voulais. Sans lumière et sans bruit mais avec chaleur et passion. La cordelette rendait son sexe encore plus épais que l’accoutumée. Nous avons pris quelques photos supplémentaires et nous les sommes échangées. Puis il a murmuré : _ Ça te dérange si j’envoie ça à Noémie ?_ La tienne ou la mienne ?_ Les deux._ Tu veux envoyer ma queue à ta meuf…?_ Je t’ai dis : elle est ouverte._ Oui d’accord mais là c’est chaud, non ? Et il est une heure et demie du matin, en plus._ Elle dort sûrement, mais c’est pas grave. Je lui ai promis de lui envoyer quelques photos de nos aventures._ Bon. C’est ta relation. Tant qu’on ne voit pas ma tête, vas-y.Alors il s’est exécuté. Dans la foulée, il m’a montré l’échange de sms précédant son arrivée chez moi. Je serais parfaitement incapable de le restituer de mémoire mais disons simplement qu’en plus d’être consentante, elle semblait particulièrement excitée par l’idée. Par contre, on repassera sur la partie “pas de suceries”. On était clairement sur un échec.
    Une fois la pluie muée en une fine bruine, nous sommes sortis, habillés. Enfin habillés… J’étais tellement tendu que je n’aurais trompé personne et Benoît avait décidé de retirer son boxer, quitte à tâcher son jean. Jean qu’il n’avait d’ailleurs pas réussi à boutonner complètement.Pour l’avoir pratiqué deux fois, je savais que le sentier s’enfonçait directement dans un sous-bois qui s’ouvrait brusquement sur le flanc d’une colline, à peine une centaine de mètres plus loin. Les habitations les plus proches étaient toutes masquées soit par des clôtures, soit par des haies suffisamment hautes pour camoufler jusqu’au sommet de nos crânes. Sans faire de bruit, nous avons traversé ce sous-bois clairsemé à travers lequel filtraient les rares rayons lunaires que les nuages n’avaient pas occultés. Nous n’avions pas de lampe mais je n’en avais pas besoin. Nous avancions prudemment, de façon à ce que je puisse repérer les pièges que j’aurais éventuellement raté lors de mon repérage. Le flanc de colline s’est présenté à nous. Nous dominions un champ boueux et des maisons éparses. L’une d’elle présentait un projecteur éclairant son allée mais aucun mouvement n’était à signaler. Comble de la chance, les chiens que j’avais perçus la fois précédente ne semblaient pas motivés à aboyer. Le spot idéal se situait à environ trois kilomètres, soit presque trente minutes de marche. Voir plus vu les conditions.Toujours sans prononcer un mot, j’ai calé mon jogging sous mon sexe à demi-érigé et me suis tourné vers Benoît qui m’a suivi avec plus d’hésitation. Sa verge a pris l’air, fièrement bondée. Ainsi exposé, nous avons repris la route. Le chemin s’est élargi suffisamment pour que nous puissions progresser de front. Nous nous sommes allègrement maté l’un l’autre, abreuvant nos excitations respectives par notre propre nudité. Et c’est les pénis toujours ballant que nous avons atteint la route communale qui croisait notre sentier. La route était explosée, percluse de nids de poule et d’herbes folles. Le chemin montait sur notre droite pour se tordre en un virage, et descendait sur la gauche pour rejoindre quelques habitations et une vieille grange. Bien que ne pouvant apprécier autant de détail dans l’obscurité, Benoît a tout de même refermé son jean, se laissant gagner par l’appréhension. De mon côté, rendu ivre par l’adrénaline, je me suis immobilisé au milieu de la route. J’ai retiré sans bruit sac à dos et chaussures et ai enfourné mon jogging dans le bagage. Quasi-nu, je me suis rechaussé et j’ai repris ma route, l’air de rien. Cette fois, je bandais à bloc et je me laissais aller à me masturber parfois, entre deux pas. Ce niveau d’exhib était encore trop élevé pour mon ami qui s’est contenté de me suivre sans un mot, admiratif. Il a tout de même libéré son dard une fois masqué par la végétation.
    Le point critique était dépassé, et nous ne croisions plus que des champs et des bosquets. La nuit était douce, voire un peu fraîche quand le vent se levait. La complexité du sentier s’était affolée, nous offrant de belles côtes sur un terrain escarpé. Les obstacles ont demandé suffisamment de concentration et de souffle pour ne plus nous préoccuper de nos tenues et c’est essoufflés, transpirants et mous que nous sommes arrivés à destination. Là, à l’écart de notre sentier, descendait une servitude découpant deux vergers aux feuillages épais. Au bout de cette servitude, invisible pour l’heure, une bâtisse désaffectée offrant un magnifique point de vue sur la vallée.Pour des raisons pratiques, Benoît avait refermé son jean le temps de la progression. Je me suis donc fait un malin plaisir de le déboutonner et de le baisser tandis qu’il admirait les quelques lumières que le village en contrebas n’avait pas éteint. Son phallus s’est libéré sous mon nez, gainé et certainement rougi par la contrition et l’effort. Dans l’obscurité, je ne voyais qu’en nuances de noir et de gris. J’ai empoigné ce petit bijou et l’ai caressé en me relevant pour ensuite à mon tour faire face au paysage. Mon ami m’a rendu la politesse, palpant mon membre qui s’était rabougri, à mon grand désarroi.
_ Je comprends pourquoi tu voulais finir ici, m’a-t-il soufflé._ N’est-ce-pas ?_ Ça en est presque romantique._ Fait abstraction de ça en ce qui nous concerne. Pour être honnête, quand j’ai vu ce spot, je me suis dis qu’il fallait absolument que j’y emmène une fille._ Julie, tu veux dire._ Oui, bon, j’ai peut-être un peu fantasmé au passage…_ Dommage que ça n’arrivera jamais, donc._ Avec elle, non, effectivement. Mais je finirais bien par trouver une meuf aussi tarée que moi dans le domaine. Et maintenant que je sais que c’est aussi parfait de nuit que je me l’étais imaginé, je peux te dire qu’on va baiser comme des chiens sur cette colline._ Noémie aimerais, j’en suis persuadé._ Bah écoute, n’hésite pas.
    Sous nos stimulations, nos organes avaient retrouvé de leurs raideurs. Ce n’était pas nos plus belles érections, mais il y avait suffisamment de matière pour que nos poignets s’échauffent. Puis, après quelques petites minutes : _ Est-ce que tu veux que je réessaye de te sucer ?_ Euh… Je sais pas. Cette fois j’ai pas Hades pour me concentrer sur autre chose…_ Si tu le sens pas, je préfère rien faire._ Non non, vas-y, m’a t’il dit après une dernière hésitation._ Tu me dis si ça va pas._ Ok.
    Je ne sais pas si vous avez déjà cherché à besogner quelqu’un en pleine nature et de nuit, mais ce n’est pas aussi bucolique que l’on pourrait croire. Nu, à genoux dans l’humidité, les jambes attaquées par toutes les bestioles possibles à un point tel que l’on en vient à s’inquiéter pour ses parties et orifices… Si le plaisir en bouche est présent, ce n’est pas le cas de tout le reste. Finalement cette fellation tenait plus du défi technique que d’une réelle volonté coquine. J’ai fini par sortir une serviette pour la poser au sol mais le résultat n’était guère mieux. Je mettais de moins en moins de cœur à l’ouvrage et le sexe que je cherchais à essorer n’était plus aussi dur qu’au commencement.Tant pis.Lâchant l’affaire, je me suis redressé et nous nous sommes simplement masturbés l’un-l’autre, face au paysage nocturne et la peau léchée par une brise fraîche. Nos éjaculations ne sont pas venues en même temps mais ont toutes deux été d’une réelle intensité, entraînant grognements et contractions musculaires incontrôlées. Nos jets ont filés droit, saccadés. J’ai senti mon sperme se répandre le long de ma verge, souillant les doigts de mon partenaire qui a profité de cet apport pour lubrifier sa prise et étendre ses caresses à l’entièreté de mon membre toujours raide. De mon côté, mes doigts s’en sortirent indemne. L’intégralité de son orgasme avait terminé dans les herbes folles et probablement un peu aussi sur ses jambes. J’ai titillé son gland poisseux un moment puis, sur un coup de folie, je me suis penché pour l’enfourner une nouvelle fois. J’ai senti le goût salé de sa jouissance se répandre sur ma langue que je me suis employé à activer du mieux que j’ai pu. J’ai retiré la ficelle et son érection passa progressivement entre mes lèvres. C’est avec un sourire taquin que je lui ai rendu un membre parfaitement propre, quelques secondes plus tard.Comme attendu, il ne m’a pas sucé. Mais ce n’était pas grave. Mon objectif premier était rempli.
    Nous nous sommes nettoyés sur place et sommes repartis. Je suis resté nu, lui aussi. Nous ne bandions plus du tout, il ne restait que le plaisir brut d’être exposé en pleine nature, en un lieu où de tels actes seraient normalement prohibés. Le dénivelé descendant a considérablement accéléré le retour et nous avons atteint le croisement sans même nous en rendre compte, provoquant un sursaut de surprise chez mon camarade lorsqu’il s’est aperçu, après coup, avoir franchi cette zone totalement nu.Lorsque nous sommes arrivés à la voiture, Benoît s’était rhabillé mais pas moi. L’adrénaline était remontée progressivement et, ivre de sensations, je suis allé uriner non loin de la route, en plein milieu de l’accès au parking. Les mains croisées dans le dos, j’ai laissé ma vessie se vider au gré des humeurs de ma verge. Nous avons bien entendu un moteur ou deux passer au loin, mais rien n’est venu dans notre direction. Soulagé, je suis allé me nettoyer une dernière fois et ai jeté tous nos déchets dans une poubelle à l’entrée du cimetière. Mon ami se caressait distraitement à mon retour, grisé par mon audace et le jean entrouvert.
    Il était presque trois heures lorsque nous avons démarré le moteur pour rentrer à l’appartement. J’avais renfilé un jogging mais j’avais laissé mon sexe libre, accessible. Benoît a fait de même et il m’a écouté avec une curiosité non feinte lui raconter la fois ou je m’étais envoyé en l’air en plein milieu d’un cimetière durant mon adolescence.
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