L’expérience ultime 1 Les lampadaires de la place Vendôme inondaient la chambre 2003 de l’hôtel RITZ faisant, au gré de la circulation, danser les reflets des voitures au plafond. Claire observait cette farandole d’ombres et de lumières depuis maintenant quinze bonnes minutes, seule, étendue sur l’imposant et luxueux lit du palace parisien. Voici un quart d’heure que Marc l’avait laissée là, dans cette relative pénombre, sans explications et sans un mot. A vrai dire, il n’avait pas parlé depuis deux heures, ni au moment de leur départ pour Paris, ni durant le trajet ni arrivés dans la suite qu’il avait louée pour l’occasion. Un peu plus tôt, elle avait trouvé cette enveloppe sur la table du séjour :
Le jour est venu.
Sois prête à 19h, porte ton ensemble de lingerie noir et rouge, bas noirs, talons et le manteau long. RIEN D’AUTRE.Ne pose pas de questions.Marc. Ceci expliquait la présence du long vêtement sur lequel était posé le message. Curieuse, elle l’avait essayé. Il lui allait comme un gant. Il était déjà six heures. Elle avait juste eu le temps de se préparer, se doucher, se maquiller, se parfumer et se conformer aux instructions de son mari prenant soin d’enfiler le string en dentelles par-dessus le porte-jarretelles assorti. En arrivant à la réception, elle avait instinctivement vérifié que le long manteau couvrait bien son corps. L’arrière-saison était fraîche et personne ne devrait se douter de sa presque nudité sous le vêtement chaud. Elle répondit à l’accueil chaleureux du personnel de l’hôtel par quelques sourires gênés avant que le valet ne referme la porte de leur chambre derrière elle. Mais à l’instant, elle était étendue sur les draps de satin blancs, débarrassée du long manteau et les poignets noués aux barreaux de laiton par une écharpe de soie rouge. Plus le temps passait et plus elle se sentait vulnérable. Dans sa tête défilaient tous les scénarios. Qu’avait-il inventé ? Était-ce à ce point inacceptable qu’il eut besoin de l’attacher ? Aurait-elle refusé si elle avait été libre de s’enfuir ? Elle le saurait bientôt. Elle entendit la porte de la suite s’ouvrir et des pas dans le vestibule. Malgré la discrétion de cette intrusion et bien qu’elle ne puisse pas voir la porte, elle perçut distinctement le bruit de trois personnes dans le hall d’entrée. Elle avait toujours refusé d’assouvir le fantasme de son mari et de se soumettre à deux étalons noirs sous ses yeux. Et maintenant qu’elle était là, offerte et impuissante sur la confortable literie, elle ne pourrait plus le lui refuser. Elle prit une longue respiration et se résigna à se laisser faire et se laisser abandonner au plaisir de deux membres sombres, épais et vigoureux. Elle était envahie de colère et d’excitation mêlées. Puisqu’il en était ainsi, elle allait lui en donner pour son argent. Il voulait la voir jouir ? Elle allait enchaîner les orgasmes et lui dire à quel point ces hommes la comblaient. En demander encore et encore comme la dernière des traînées et lui faire regretter son choix. Marc entra dans la pièce et s’installa dans le fauteuil face au lit, toujours silencieux. Claire le fusilla d’un regard noir.La porte s’ouvrit un peu plus. Anxieuse, Claire espérait que son mari aurait sélectionné ses amants à son goût, beaux et musclés, des pénis noirs bien proportionnés qu’elle pourrait prendre en bouche pour se délecter de leur nectar... mais peut-être Marc avait-il voulu la punir, les choisissant d’allure médiocre, assoiffés de femmes et insatiables, qui la ravageraient de leurs sexes monstrueux. Tout à ses doutes, et à sa grande stupeur, elle vit enfin leurs invités entrer... Son souffle s’arrêta quand elle vit, dans l’encadrement de la porte, deux filles dont la beauté la laissa sans voix. Toutes les deux devaient avoir la trentaine. La première était blonde et grande, vêtue d’une guêpière transparente blanche laissant apparaître de beaux seins ronds et fermes. Ses longs cheveux tombaient sur ses épaules en une crinière sauvage et sensuelle. Ses jambes interminables gainées de blanc également se terminaient par des escarpins noir brillant la rehaussant d’au moins quinze centimètres. La seconde était brune, coiffée d’un carré mi-long qui mettait en lumière ses yeux d’un bleu acier. La finesse de ses traits et la rougeur de ses lèvres lui donnaient l’aspect d’un ange démon. Elle était plus petite, sans doute de la taille de Claire, exception faite des hautes chaussures à plateforme assorties aux résilles rouges qui habillaient ses jambes fines. Ses seins généreux étaient exposés et poussés vers le haut par un corset rouge également. Les deux femmes contournèrent lentement le lit pour s’asseoir de part et d’autre de Claire. Elle se sentait maintenant détendue et prête à s’abandonner. Quatre mains douces couraient, à présent, le long de son corps. Elle s’offrit doucement pour goûter, tour à tour, les deux bouches sensuelles et les langues gourmandes. Elle sentit ses tétons durcir sous la succion des deux femmes et son string en dentelle glisser le long de ses jambes par le mouvement coordonné des deux filles expertes. Des mains écartaient maintenant ses cuisses pour bientôt effleurer son sexe humide et de longs doigts fins s’affairaient maintenant sur et en elle, pinçant délicatement son clitoris gonflé et stimulant son point G. Elle aurait voulu avoir les mains libres pour saisir les chevelures blondes et brunes, presser les bouches contre ses seins et jouir. Les deux femmes stoppèrent alors leurs séductions, laissant Claire au bord de l’extase. La blonde l’embrassa et dit :
— Je suis Natasha. La brune en fît de même et dit : — Je suis Alexia. Comme si elle avait lu dans ses pensées, Alexia tira alors sur le nœud coulissant rouge pour libérer les poignets de Claire. A priori, c’était elle qui menait le bal. Elle empoigna la chevelure blonde de Natasha pour la guider entre les cuisses de sa victime pour plus de plaisirs lesbiens. Claire en avait oublié la présence de Marc, elle profita de cet interlude pour lancer un coup d’œil vers lui. Ses yeux étaient rivés sur Natasha qui s’installait maintenant entre les jambes de son épouse, sa chevelure blonde ébouriffée et son visage empreint d’un rictus lubrique et affamé. Alexia dégrafa l’entrejambe du body blanc de la jolie blonde laissant apparaître un sexe rose et parfaitement rasé. Puis elle quitta le lit pour s’agenouiller entre les jambes de Marc sans que Claire ne puisse quitter la scène des yeux. Alors qu’elle éprouvait la douceur des lèvres sur son clitoris et la fermeté des doigts allant et venant dans son vagin, Claire entendit le bruit caractéristique de la fermeture éclair qu’on ouvre violemment. Ses yeux se portèrent sur la paire de fesses rebondies et nues, sur la vulve délicatement exposée et sur la taille de guêpe enserrée dans le cuir. D’un côté, Claire voulait s’arracher du lit et la stopper, de l’autre elle voulait la laisser aller au bout de son acte, voire écarter ces fesses parfaites et lécher ce sexe attirant pendant qu’Alexia donnait du plaisir à son homme. Claire décida de s’abandonner et de jouir intensément inondant la bouche parfaite de Natasha de ses humeurs acidulées pendant qu’elle voyait les mains de son homme se crisper sur la chevelure d’Alexia, qu’elle entendait ses râles de plaisir et qu’elle le devinait déversant sa semence dans la bouche avide de la jolie brune. Alexia se releva et revint sur le bord du lit. Elle embrassa Claire à pleine bouche, laissant le sperme encore chaud de son époux dégouliner au fond de sa gorge. Puis elle enfourcha le visage de Claire, l’asphyxiant presque. Claire laissa sa langue s’échapper de sa bouche pour goûter le sexe féminin tout humide et chaud ainsi qu’à l’anus délicieux d’Alexia. La brune allait et venait sur sa bouche et son visage la laissant couverte de ses liquides exquis pendant que la docile blonde faisait à nouveau monter le désir en elle de ses coups de langue assidus et sensuels. Alors que Claire se délectait de la vulve d’Alexia et qu’elle sentait son léger duvet noir savamment entretenu sous sa langue à chacun de ses va-et-vient, celle-ci se releva hors du grand lit la frustrant de ses humeurs exquises. Natasha, comme rompue aux frasques de sa partenaire, roula alors sur le lit ouvrant ses infinies jambes en grand. Claire embrassa sa bouche puis rampa le long de son corps pour atteindre un 69 divin. Elle avait aimé la saveur musquée de la brune et maintenant elle adorait la douceur sucrée de la superbe blonde. Elle tourna la tête juste pour apercevoir Alexia ajuster un phallus factice épais et rose autour de sa ceinture. Elle replongea entre les cuisses chaudes de Natasha pour goûter encore à son sexe délicieux prenant soin d’offrir ses fesses du mieux possible pour se donner à la brune dominatrice. Très vite, elle sentit le froid du cylindre de silicone parfaitement lubrifié s’introduire entre ses lèvres sensibles. L’expérience était excitante, mais la fraîcheur du gode lui faisait presque regretter deux amants blacks, elle voulait sentir un sexe chaud et plein de vie la remplir. Mais Alexia n’en avait cure et elle allait et venait tout en elle de plus en plus fort. A chacun de ses coups de reins, Claire sentait le phallus se réchauffer et lui procurer de plus en plus de plaisir. Pendant qu’Alexia la ravageait, Claire sentait la bouche de Natasha enserrer et sucer son clitoris hypersensible. La menant une nouvelle fois à l’orgasme. Natasha se dégagea alors du corps de Claire la laissant offerte à la frénésie sexuelle d’Alexia. Elle fit face à Claire dans la même position, en appui sur ses coudes et les fesses relevées. Dans cette posture, elle pouvait embrasser la bouche de Claire et elle ne s’en priva pas. Claire goûtait maintenant son propre sexe sur les lèvres pulpeuses et roses de la jolie blonde alors que maintenant la brune la prenait sans ménagement allant et venant inexorablement de plus en plus durement. Soudain Claire vit apparaître Marc au bout du grand lit, totalement nu et bandé. Il pénétra Natasha violemment juste là, sous son nez. Claire vit le rictus d’extase de la grande blonde alors qu’elle accueillait le sexe de son époux dans son vagin mouillé. Les deux femmes s’embrassèrent profondément au rythme des coups de boutoir de leur amant et amantes respectives, laissant le plaisir grandir, encore et encore jusqu’à ce que tous les quatre explosent de bonheur. Claire s’écroula sur le grand lit, comblée et vidée. Alexia défit sa ceinture et lui fit doucement lécher son sexe inondé par l’extase qu’elle avait eu à la dominer. Puis elle invita Natasha à en faire de même et à laisser couler le sperme encore tiède de Marc depuis le fond de son vagin jusque dans la bouche de Claire. Puis les deux femmes embrassèrent à nouveau l’épouse épuisée avant de quitter la chambre comme elles étaient venues, laissant le mari et la femme au reste de leur soirée...Marc et Claire restèrent un long moment dans les bras l’un de l’autre. Claire embrassa longuement son époux pour le remercier de cette surprise délicieuse et inattendue. Puis elle se dirigea vers la salle de bains pour prendre une douche tiède avant une nuit de sommeil bien méritée. Il déjà était déjà très tard et la nuit serait courte. Marc l’imita. Ses pensées étaient déjà toutes à la prochaine expérience qu’il avait organisée... Mais avant cela, il fallait reprendre des forces. Quand il revint dans le grand lit, Claire était déjà partie dans les bras de Morphée. Il l’y rejoignit bientôt...
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