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L'extase de l'amour

Chapitre 1

Erotique
Il était beau, si beau. Des yeux bleus, un regard timide mais joueur. Des cheveux couleur de blé, sûrement doux. Je mourrais d’envie de passer ma main dedans, d’embrasser ses lèvres délicieuses. La blancheur de sa peau me rappelait l’exquise pâleur des anges. Un charme certain dans cet homme qui se trouvait devant moi & qui, je l’ignorais encore, allait me faire vivre les moments les plus intenses de ma vie.     « - Est-ce que ça te plaît ? me chuchote-t-il en passant près de moi, une main effleurant mon dos au passage. Il rit. Je me demande comment nous allons en arriver au fait. Je me demande s’il sait que je meurs d’envie de l’embrasser. Curieusement, l’atmosphère se charge. Il me demande de le suivre. J’entre dans sa chambre, où il pose négligemment son sac. Il retourne dans la cuisine nous chercher à boire, prend ce qu’il lui faut dans son sac puis s’allonge sur le ventre, ses papiers étalés devant lui sur son lit couleur d’ivoire. « Je suis désolé, mais travailler à un bureau m’est impossible ici. Si tu veux travailler, il va falloir que tu prennes place à mes côtés ! » dit-il enjoué. Je joue le jeu et m’allonge sur le ventre. Il me donne quelques papiers, m’explique ce que je lui demande, me fais travailler dur.     Il se retourne sur le dos, un sourire de satisfaction sur les lèvres. Je range tous les papiers éparpillés en un seul tas, que je pose plus loin, puis me mets comme lui, allongée sur le dos. Je suis bien, apaisée. J’ai réussi quelque chose, enfin. Il tourne la tête vers moi, ses beaux yeux plongent dans les miens. Je m’aperçois qu’il fait presque nuit. Je le lui fais remarquer, puis il allume sa lampe de chevet. Tamisée, elle créée une ambiance particulière, chaleureuse, il y a quelque chose d’enivrant. Nos corps si proches l’un de l’autre… Je ferme les yeux, un sourire aux lèvres. Je sais que je ne devrais pas, mais l’idée de lui appartenir ce soir réveille dans mon corps des sensations que je voudrais voir tues.     Il inspire puis expire, inspire, expire… Je me laisse bercer par sa respiration lente et profonde. Alors que je commence à laisser mon esprit vagabonder, je sens quelque chose qui touche mon bras. Je n’ouvre pas les yeux, je veux me laisser surprendre. Se sont ses doigts. Il les fait jouer sur la peau nue de mon bras, il les fait marcher de haut en bas, puis son jeu se transforme en caresses lentes et agréables. Je souris malgré moi. Quelque chose me pousse à lui rendre ses caresses, mais quelque chose d’autre m’empêche de bouger. J’ai peur qu’il me voit sourire, que cela l’incite à continuer. Mais c’est plus fort que moi… Il est d’une douceur qui m’était inconnue des hommes jusque là. Il commence par les doigts, remonte très lentement sans s’arrêter jusqu’à mon épaule, marque une légère pause puis continue son épopée jusqu’à mon cou. Il hésite, je le sens. Je penche imperceptiblement le visage vers lui ; encore un signe que mon corps lui envoie contre ma volonté. Il semble comprendre le message car son doigt remonte sur l’arrête de mon menton puis jusqu’à la commissure de mes lèves. Il les caresse doucement, en fait le tour, il appuie délicatement son pouce et les entrouvre légèrement. Je ne peux m’empêcher de sourire et je sens son corps entier se rapprocher. Son bras touche maintenant le mien, sa jambe touche la mienne. Son front s’appuie contre ma tempe, je sais ce qu’il attend, mais je ne peux m’y résoudre. Pourtant, mon visage se tourne vers lui, un peu plus encore. Le bout de mon nez frôle sa joue, son visage se rapproche. Nous hésitons. J’ai le souffle retenu, une sensation se réveille dans mon ventre, elle est agréable mais me torture. Le désir de poser mes lèvres contre les siennes me brûle, mon corps se tend, nos visages se rapprochent encore, la pression et le désir sont palpables…     Nos lèvres se frôlent enfin, mon corps est plus tendu que jamais, puis sans attendre nos lèvres se réclament, nous échangeons des baisers passionnés. C’est quelque chose que je rencontre pour la première fois, ce plaisir si intense lorsque nos lèvres se sont touchées. Je ne retiens plus mon corps, je m’abandonne à lui. Je passe ma main sur son visage, sur sa nuque, je caresse ses cheveux, le haut de son corps, tandis qu’il en fait de même. Il passe sa main dans mon dos, sous mon haut, il caresse mes hanches. Nos corps se collent l’un à l’autre, je passe l’une de mes jambes entre les siennes. Mon être entier le réclame, je le désire plus que tout. Ses caresses se font plus pressantes, je déboutonne sa chemise tant bien que mal, finissant par le mettre torse nu. Il me fait doucement tourner, me mettant sur le dos, il est allongé sur moi. J’accroche mes mains dans son dos déjà brûlant, ses baisers passionnés quittent mes lèvres pour se loger dans mon cou, puis pour venir se nicher entre mes seins déjà durcis par l’excitation. Ses mains caressent mon ventre, elles remontent sur mes côtes, elles glissent le long de mon corps plein de désir.     Il fini par retirer mon haut, puis ses baisers continuent leur chemin sur mon ventre, tandis que j’enlace ses hanches de mes jambes. Il déboutonne mon pantalon, j’en profite pour le saisir par la nuque et l’embrasser avec fougue. Il le retire doucement, me mettant à moitié nue devant lui. Je saisis sa ceinture, la retire précipitamment. Il plonge de nouveau ses yeux dans les miens ; je crois qu’il essaie de me dire que nous avons le temps. Je me contrôle du mieux que je peux, lui retire son pantalon avec la plus grandeur douceur. Il sourit, il est heureux. Son corps est posé sur le mien et alors qui m’embrasse, je sens son sexe contre le mien, qu’il frotte doucement. L’idée qu’il me pénètre me rend folle, et alors que j’embrasse son cou, ses mains descendent jusqu’à mon entrejambe. Ses lèvres s’étirent sur son visage d’ange ; le tissu qu’il caresse est trempé. Cela semble réveiller un peu plus son désir. J’entreprends de lui retirer son caleçon et il se laisse faire. Tout en me couvrant de caresses sensuelles, il continue de son autre main de jouer avec mon sexe gonflé d’excitation. Je découvre le sien, tendu comme jamais, près à desservir sa semence. Je le caresse d’abord, lentement. Il me retire mon bas, me mettant absolument nue. Il caresse mon corps, encore. Entame une descente progressive vers mon entrejambe, de nouveau. Ses doigts titillent mon clitoris, mes lèvres, pendant que je caresse encore son vît. Je commence à faire des va-et-vient avec ma main tout en le serrant. Il ferme les yeux de plaisir, je souris à la pensée que je le rends heureux, lui. Il me pénètre avec ses doigts, je ne peux retenir un soupir de satisfaction. Mon dos se cambre, je ne contrôle plus vraiment rien. Mon bassin se relève, je le désire, lui, je veux qu’il soit en moi, je veux qu’il me fasse l’amour. Mes va-et-vient sont plus rapides, je suis au même rythme que lui, je sens le plaisir monter et mieux encore, je sens le sien monter avec le mien.     Il m’embrasse encore et encore, puis de son sourire malicieux me fait comprendre qu’il veut autre chose : aller jusqu’au bout. Mon corps se tend de nouveau, près à le recevoir en lui. J’ai toujours son sexe dans ma main et je l’accompagne jusqu’au mien. J’enlace de nouveau ses hanches de mes jambes, écartant mes cuisses au maximum… Le moment approche, nos sexes se frôlent, nos regards se mêlent. Là, tout de suite, j’aimerais lui dire comme je le désire mais, les mots restent au bord de mes lèvres. Il ne bouge plus, son regard est toujours fixé au mien. Sans lâcher son regard, il me pénètre avec une infinie douceur ; je me cambre aussitôt, retenant un puissant soupir de plaisir. Il commence des va-et-vient, amples et doux. Je caresse encore et encore son corps, j’embrasse ses lèvres sans fin. Ses mouvements se font plus rapides, le plaisir n’a cesse de monter.     Je ne tiens plus, je m’agrippe à son dos, le souffle quasi coupé par ce plaisir puissant. Ses mouvements sont de plus en plus rapides, je sens l’orgasme qui pointe le bout de son nez au bout de quelques minutes d’intense plaisir… C’est réciproque. Au bout de quelques mouvements encore, c’est l’extase la plus totale. Mes ongles s’enfoncent dans son dos, je sens son souffle épais dans mon cou, mes lèvres sont collées dans le creux de son épaule, j’essaie de reprendre mes esprits après cet orgasme le plus total.     Il reste sur moi quelques minutes, le temps que nos souffles se calment. Il relève la tête, me regarde et je me sens bien, ici avec lui. Il m’embrasse tendrement, je l’enlace. Nous nous tournons sur nos flancs et c’est ainsi que nous nous sommes endormis, le sourire aux lèvres.
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