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Fall in love

Chapitre 2

Coq au lait

Erotique
Les vacances tirent à leur fin. On le sent dans le nombre de voitures étrangères en régression aux abords du terrain de camping qui se trouve proche de la maison parentale. Depuis quelques semaines, Allan s’emploie à me montrer combien il tient à moi. Son respect pour ma petite personne frise l’énervement. À part quelques tripotages anodins, des baisers sucrés salés nous n’avons pas seulement conclu entièrement. Et j’avoue que le besoin de sexe est grandissant chez moi. Maman n’a pas ramené sur le tapis sa curiosité presque maladive et j’en suis fort aise.
Qu’aurais-je à lui alléguer ? Que mon petit ami s’il se montre empressé ne l’est pas plus que cela pour les choses du sexe ? Bien sûr que ses mains m’ont touchées, mais à ma grande stupeur, pas une seule fois, il n’a tenté une pénétration. Quand je dis cela, ça veut dire digitale ou avec sa queue. Je ne sais pas pourquoi. Pas par manque de raideur de son sexe. Non ! Parce que mes baisers ont su l’affoler suffisamment et notamment grâce à ma bouche sur sa bite. Mais chaque fois que j’ai tenté d’aller plus loin, j’ai eu un refus poli. Pas toujours verbalisé non plus.
Il prend un soin accru pour me tenir éloignée d’un rapport complet. Il se contente de mes fellations et de se laisser masturber. Pour ne jamais conclure non plus, puisqu’il ne crache pas en fin de compte son foutre. Je le soupçonne de me refuser ce plaisir par sadisme. Pourtant, j’imagine que ça doit le démanger de ne pas se libérer, ou plus justement de ne pas me laisser le libérer. Il ne lui est arrivé qu’une seule fois également de poser sa bouche sur ma chatte et de me lécher. Un éblouissement pour ma pomme. Malheureusement là encore, il s’est largement abstenu de m’amener à une jouissance complète.
Ça devient très pénible et je n’entrevois aucunement les raisons qui le poussent à nous interdire un orgasme très proche souvent. Et ce soir, notre jeu s’engage déjà sur le même chemin, sur un terrain que je sais miné. Alors, je suis déçue, une fois de plus par cette réaction qui le fait sursauter et se cabrer dans l’unique but de ne pas éjaculer. Je veux en avoir le cœur net.
— Tu vas me dire, Allan pourquoi ça ne se passe pas normalement entre nous ? Je ne pige pas pourquoi tu ne veux jamais que nous allions au bout de nos attentes. Donne-moi une seule bonne raison de me laisser en plan comme tu le fais à chaque fois ?— Ma chérie… un jour… lorsque tu seras prête, je te dirai pourquoi. Alors, ne va pas imaginer des tas de choses, des trucs idiots. Tu vois bien que je bande comme un âne pour toi, pour ton joli cul. Mais ce qui me donne un vrai plaisir, c’est autre chose. Et te pénétrer n’est pas une fin en soi… Mais il est encore trop prématuré pour t’en dire deux mots.— Ah bon ? Alors pourquoi nous revoyons-nous ? Si c’est pour que nous en ressortions frustrés tous les deux. Parce que je me doute que tu l’es autant que moi. Dis-moi… pourquoi c’est comme ça ?— Je sais bien qu’un moment ou l’autre tu vas comprendre et ce soir-là… ce sera… merveilleux, je te le promets ma chérie. Ne sois pas impatiente Julie… encore quelque temps d’une patience d’ange et puis je me doute bien que tu vas apprécier plus que tout. Tu es faite pour ce genre de petits plaisirs que je te réserve.— Pour l’instant c’est juste des désillusions à la chaine que tu me fais subir. On pourrait croire que ça t’amuse de ne pas me faire plaisir. Je veux jouir, jouir, tu comprends ? Jouir ! C’est trop te demander ?— Ben non ! C’est bien de cela qu’il est question. Mais patience et tu seras comblée ma chère Julie. Promis, juré, craché ! Je veux que tu viennes toute seule là où je veux que tu ailles et pour cela… je dois me comporter en presque salaud ! Tu vas bientôt me supplier et à ce moment-là, je saurai que tu es enfin prête.— Mais prête à quoi bon sang ? Il te suffit de me le dire. Si tu continues comme tu le fais actuellement, je vais finir par croire que tu ne veux pas de moi et je vais arrêter nos rencontres.— Si tel est le cas, c’est bien que je me serais trompé sur ton compte. Et que je ne te mérite pas. Juste quelques jours encore et puis…— Moi qui espérais te présenter à ma mère avant que je reparte pour ma dernière année d’études… ça me parait compromis.— Ta mère… oui ce serait une bonne idée que je la rencontre, après tout pourquoi pas.—… ? Je ne saisis pas tout là !— C’est pourtant simple ! Je suis entièrement d’accord pour que tu me présentes à ta maman !—… ! Tu me feras vraiment l’amour après cela ?— Je te le ferai vraiment de toute façon si tu es patiente comme je viens de te l’annoncer. Mais il existe bien des manières de faire l’amour comme tu dis. — Dis-moi ! Apprends-les-moi ! Je veux toutes les connaitre. J’ai besoin de toi, j’ai envie de tout savoir de ce que tu me fais miroiter.— Je me doutais bien que nous étions proches du dénouement. Tu avances dans le bon sens. Et tu n’auras plus à espérer trop longuement.
Il est là, et ses doigts sont sur cet endroit qu’il ne veut pas prendre totalement. Son index et son majeur collés l’un contre l’autre glissent lentement sur les ailes entrouvertes de ce sexe dont il ne connait que les contours. Il insiste et comme d’habitude, je suis au bord de l’explosion. Ma patte se love contre son poignet et je le presse pour qu’il insiste. Il sent donc bien mon besoin de m’exprimer, de me relaxer, en un mot de jouir sous sa main, à défaut de le faire par pénétration. Une nouvelle douche froide puisqu’il stoppe instantanément ses câlins ciblés pour me laisser sur ma faim.
Je me sens flouée, trahie et Allan me regarde me relever. Je ramasse mes fringues éparpillées sur les deux fauteuils face à ce canapé du désespoir. Je me prépare à filer, sans songer à un retour possible. Lui ne fait aucun geste pour me retenir. Et je marche les quelques mètres qui me séparent de ma voiture. Mon retour à la maison se fait avec les boules au ventre. Sale type ! Il m’a donné toutes les joies du monde pour faire de moi cette sorte d’épave pleurnichante qui se sent totalement abandonnée.
Qu’est-ce que j’ai raté dans notre histoire d’amour ? Et me voici dans la spirale infernale, des coupables de… rien en fait. Ça me mine à tel point que bien sûr maman s’en aperçoit de suite. Et j’ai droit en plus à toute une série de questions.
— Qu’est-ce qui t’arrive Julie ? Tu as une de ces têtes… Tu t’es prise de bec avec ton amie ?—… ?
Je réalise que pour sortir chaque soir depuis quelques semaines, j’ai prétexté aller chez une amie de la fac qui réside dans le village voisin. J’ai failli commettre une erreur grossière et vendre la mèche. Mon hésitation, l’a-t-elle seulement relevée dans son inquiétude grandissante ? Je retiens mes larmes. Je ne peux tout de même pas avouer à ma mère que le type avec qui je sors en douce ne me baise pas… pas complètement du moins. Elle se foutrait de ma poire et je le comprends juste à temps.
— Non ! Non ça va… un peu les boules de voir les vacances s’achever. Je serais bien restée encore un peu près de toi, tu sais bien.— Et ça te met dans un pareil état ? Tu es certaine que tu me dis bien la vérité ? Parce que si ta copine te fait du mal, je veux bien aller lui secouer les puces !— Ne te bile pas maman ! Je suis juste angoissée par cette nouvelle et dernière année d’études si importante.— Mais ma chérie… tout va bien se passer. Allons ne sois pas triste. Je suis heureuse et mon Dieu, tout sera fini après cela. Tu as ta vie à faire. La mienne est déjà bien avancée…— À ce sujet… tu devrais sortir, te faire de nouveaux amis, renouer avec tes relations passées. Après tout… papa ne voudrait sans doute pas te voir rester comme ça, toujours aussi solitaire.— Je ne le suis pas, je t’assure. Tu es là et puis… lui aussi m’accompagne chaque jour qui s’enfuit.— Maman ! Je te parle de revivre un vrai amour ! Pas de rester sur une illusion ou figée sur ce que tu as vécu avec papa. Sors, amuse-toi ! Je suis certaine que bien des hommes rêveraient de sortir à ton bras.—… Chut ma chérie ! C’est très gentil de te préoccuper de moi, mais je te confirme que je vis bien seule. Ça ne me manque pas et puis… un jour prochain tu sauras ce que c’est qu’aimer un homme pour de bon. Les autres ne peuvent plus jamais lui arriver à la cheville. C’est comme ça et il faut s’y faire. Papa est irremplaçable, c’est tout.
Oh maman ! La vérité est terriblement terre à terre. Pas question que je te raconte mes déboires. Mais tu as diablement raison. Un amour chasse tout le reste et j’en sais quelque chose depuis l’arrivée dans ma vie de mon Allan. Comment interpréter cela d’une autre manière ? Il étouffe mes sentiments, il écrase de tout son poids mes flirts occasionnels. Avec lui, c’est si sérieux, j’en suis raide dingue et prête à faire n’importe quoi… Me reviennent alors ses paroles de tout à l’heure.
« Ta mère… oui ce serait une bonne idée que je la rencontre, après tout pourquoi pas. »
Seulement voilà ! Comment te dire que je ne t’ai pas dit la vérité et qu’en fait d’amie, c’est un homme que je vais rencontrer presque tous les soirs ? Un homme qui ne veut même pas aller jusqu’au bout de mes envies, qui fait fi de mes besoins ? Je souffre doublement de ne pas avoir eu le courage de t’en parler ! Oh ! Maman… et voilà, c’est foutu ! Une fichue larme qui coule de mes yeux. Petits ruisseaux qui font les grandes rivières, je dois vite m’écarter de ce salon où nous jacassons, en espérant que tu n’aies pas senti mon mal-être actuel. Et mon unique refuge reste donc, ma piaule.
— xxXXxx —

Les échanges par « SMS » entre Allan et moi deviennent plus nombreux. C’est enflammé, langoureux, très amoureux même. Je dois prendre garde de ne pas oublier mon portable dans des endroits où maman pourrait voir arriver un de ces messages. Quatre jours que nous ne nous sommes pas revus et déjà je suis affolée. Une sorte de dépendance, oui, il est comme une drogue pour moi. Comment vivre sans le voir, sans sentir sa présence ? Est-ce cela qui fait de lui mon plus précieux secret ? J’ose lui quémander un rendez-vous.
Lui de son côté évite soigneusement de tenir compte de ce désir fou de le retrouver. Et mes jours deviennent un enfer. J’imagine mille trucs, je me pose des tas de questions qui bien entendu restent sans réponse, ou plus exactement en ont tellement de différentes que je n’arrive plus à faire le tri. C’est donc vers vingt heures ce cinquième soir que je reçois une invitation des plus bizarres de celui qui emporte tout dans mon cœur. Et je relis à plusieurs reprises les lignes écrites sur le cadran de mon téléphone.
« Ma chère Julie ! Si tu veux venir me rejoindre, je suis à l’hôtel “First Class” Voici le numéro de la chambre.
Mais si tu viens, tu dois être sans sous-vêtements, et devant la porte tu frapperas trois coups et attendras que je te dise quoi faire…
À tout à l’heure peut-être, ma chérie !
Allan »


Après une légère hésitation, je sors en catimini de ma chambre, observe en silence quelques instants maman qui somnole sur le sofa du salon. Je bifurque vers la salle de bains et sans plus réfléchir, je quitte mon soutien-gorge et ma culotte. Ces deux pièces de lingerie sont délaissées au profit de la panière de linge sale. Puis un trait de rouge sur mes lèvres, j’ébouriffe mes tifs, et je me glisse à l’extérieur de la maison. Je file à l’anglaise, sans faire le moindre bruit, de peur de réveiller ma mère assoupie. J’ai le cœur qui va se décrocher de ma poitrine alors que je mets le moteur en marche de ma voiture.
Et me voici roulant dans la direction du centre du village, puis de la zone où est situé le fameux hôtel où mon amour m’attend. Je franchis la porte vitrée de l’entrée, affolée pour ne pas dire énervée. Les escaliers, l’étage et enfin l’enfilade de portes toutes numérotées, à la recherche de celle qui cache mon bien-aimé. Ce n’est pas long ! Fidèle à son « SMS » que je relis pour la énième fois, mon index en crochet tambourine discrètement sur le panneau de bois. C’est la sonnerie de mon téléphone qui répond par un appel.
La voix d’Allan, chaude, sensuelle, me coule dans le conduit auditif comme du miel.
— Ah ma chérie ! Tu es donc venue !— Oui, je suis là !— Bien ! Alors tu veux bien te mettre nue ?— Dans le couloir ? Tu ne veux pas attendre que je sois dans la chambre ?— Non ! C’est justement ça le jeu. Allons déshabille toi, s’il te plait. Et laisse-moi te guider.— Bon… puisque c’est ce que tu veux…— A la bonne heure mon cœur. Julie…— Oui ?— Je t’aime vraiment !— Moi aussi Allan, je crois que je suis amoureuse de toi.— Parfait alors. Fais ce que je te dis… et lorsque tu as fini, donne un petit coup dans la porte.—…
Le téléphone dans la main, je dégrafe maladroitement ma jupe et elle glisse sur mes chevilles. Puis j’agresse les boutons de mon chemisier, avant de comprendre qu’il vaut mieux que je colle mon portable dans mon sac et que je me serve de mes deux mains pour gagner du temps. Finalement, me voilà nue devant cette fichue porte. Et je frappe comme demandé dans celle-ci. Nouvel appel téléphonique de Allan.
— Tu es bien comme je le désire ?— Oui ! Mais ne me laisse pas trop longtemps dans le couloir, quelqu’un pourrait arriver.— Ce serait dérangeant pour toi ? Ce n’est pas excitant de savoir que des gens pourraient te voir nue ?— Allan ! Je t’en supplie, ne me laisse pas dans cette position inconfortable.— J’arrive ma Julie. Mais tu t’engages à suivre mes consignes pour la soirée ?— Quelles consignes ? Viens m’ouvrir s’il te plait !— Je veux t’entendre dire que tu feras ce que je te demande, que tu es à moi pour tout, que tu vas m’obéir… aveuglément.— Je te promets ce que tu veux, mais ne m’abandonne pas dans ce couloir, s’il te plait.— Bien. Ramasse tes vêtements et lorsque j’ouvrirai tu me les tendras.— D’accord.
Il n’y a pas beaucoup de tissu à rassembler dans ma main et l’huis enfin s’entrebâille.
— Donne ! Donne Julie !—…
Il n’y a pas de lumière dans la chambre. Seules les loupiotes du couloir, celles désignant les issues de secours transpirent une pale luminosité verte et blanche.
— Ton sac également ma jolie !— Hein ?— Oui, passe-moi ton sac aussi.— Mais…— Hep ! N’oublie pas, tu m’as donné ta parole…
Il attrape au vol frusques et sac et la porte se referme sur lui. Cette fois, c’est panique à bord. À poils dans le corridor d’un hôtel, et mes habits ainsi que mon « baise-en-ville » de l’autre côté de la porte close. Je redonne des coups de doigts dans la paroi mobile et il est de nouveau face à moi, toujours dans le noir. Il me touche le bras.
— Ne crains rien ma chérie. Mon intention n’est pas de te laisser ici dans ce couloir. Tu veux bien te tourner une petite minute ?— Me tourner ?— Oui ! Fais ce que je te dis et promis… dans une seconde nous serons à l’abri des regards des curieux.—…
Je fais exactement ce qu’il désire. Je le sens qui s’approche de mon dos. Une de ses mains caresse ma joue et la seconde passe devant mon visage. Un objet que je n’identifie pas sur le champ vient au-devant de ma figure. Puis c’est sur mes yeux que se pose ce truc. Cette fois j’ai saisi. Un bandeau, il me pose un bandeau. Je ne bouge pas alors que ses deux pattes serrent sur ma nuque la bande de tissu doux qui me rend aveugle. Et en me prenant délicatement par la menotte, il m’attire dans la chambre.
Lumière ou pas de toute façon, je n’y vois plus rien du tout. Je le suis en tremblant vraiment de toutes parts. Mon Dieu, j’ai la trouille, mais en même temps, elle m’excite terriblement cette situation. Mes chaussures ! J’ai toujours mes chaussures aux pieds et je n’entends plus mes pas. Je suis sur une moquette rase qui feutre mes mouvements. Lui me cramponne toujours.
— Je vais t’étendre sur le lit ! Recule doucement ma Julie.
Je m’exécute jusqu’à ce que je sente contre mes mollets ce que j’assimile à un rebord de couche.
— Assieds-toi ma belle ! C’est bien ! Je suis heureux que tu aies osé venir. Ce soir, je vais te donner ce que tu réclames depuis… un moment. Mais pour cela, ça doit se faire à ma manière, comme je l’entends. Tu ne dois absolument rien me refuser ni parler. Nous allons jouer une première partition dont tu vas savourer chacun des instants. Si tu es d’accord, tu peux le faire en bougeant ta petite tête… tu vois ce que je veux dire.— Oui…— Pas de paroles, s’il te plait ! Juste un hochement de tête de haut en bas pour dire oui, ou de droite à gauche pour dire non ! Tu saisis ?—…
Et mon menton monte et descend. Je crois que je me laisse emporter par le climat étrange de la situation. Mais j’ai tant envie d’aller plus loin, tellement besoin de lui. Il est là, et je compte à ses yeux, c’est l’essentiel. Je peux tout faire pour le rendre heureux, pourvu qu’il me guide. Et je me laisse allonger sur le drap frais. Mes mains sont réunies, tendues au-dessus de ma caboche et il s’empresse de lier mes poignets entre eux d’abord et enfin après je ne sais quoi. Il réitère la même opération pour mes chevilles.
Désormais je suis incapable de ramener mes bras dans le prolongement de mon corps et mes jambes sont elles aussi en extension. Un ballet assez sympa débute. Chorégraphie qui se joue sur mon corps nu. J’en ai des frissons partout et je suppose que l’impossibilité de faire un mouvement, alliée à mon aveuglement décuple les sensations que je perçois. Je suffoque, me tords sous les effleurements en tout genre distillés par ce jeune homme dont je suis folle. Et il profite de ma position, caresse mon ventre tantôt lentement, parfois plus rapidement. Très vite, ça devient un vrai supplice.
Et je suis gémissante et attentive à chaque déplacement de ses pognes. Il ne se prive d’aucune sente, d’aucun chemin. Il stagne de longues minutes sur la pointe de mes seins érigée en pics sous ses agacements. De ces petites collines, ses doigts parcourent l’étroite bande qui mène à mon ombilic, tournant sur les bords du petit cratère avant qu’enfin l’un d’eux s’y engouffre. Le résultat est celui escompté par mon cavalier. Sous l’attouchement spécifique, je me cabre entièrement. Mais retenue par mes liens, je ne peux que m’arcbouter légèrement et dois subir les câlins qui me rendent fébrile de plus en plus.
Je ne suis plus qu’une plainte continuelle, un gémissement prolongé. Allan n’en a cure et persiste dans des tripotages hors norme. Il finit par associer sa langue à ses phalanges. Je ne tiens plus et mes bras sont douloureux à force d’être étirés. J’ai mal aux muscles et je me pince les lèvres pour ne pas hurler plus fort encore. Ce que j’attends comme une délivrance n’est en fait que la prolongation de ma lente agonie. Oh ! Je ne vais pas en mourir, non ! Mais cette façon de me toucher partout, sans jamais aller au fond des choses, marquée par mes liens rend mes émotions mille fois plus exacerbées que la moyenne.
Je m’enfonce dans mon inconfort, lequel me renvoie des sensations inimaginables. Le voyage sexuel va son petit bonhomme de chemin. Peu aisé de me lécher la chatte avec les cuisses serrées, alors mon amoureux se contente de survoler les seules parties que sa langue peut atteindre. Là encore, je me sens frustrée. Comme si Allan me volait une part du bonheur auquel j’aspire. Je ne m’aperçois pas tout de suite que mes jambes sont libres et que d’autorité il vient de les ouvrir en grand. Je ne le sais que lorsqu’il me colle son museau entre les pattes.
Je suis désormais fouillée d’une manière plus profonde et mes bras sont moins tendus. Avec les petites douleurs qui s’envolent, je ressens moins fortement ses câlins. Ça fait retomber légèrement la tension qui m’anime. Il doit le savoir, mais n’en a cure. Son majeur, je suppose qu’il s’agit bien de celui-là, navigue maintenant dans mon sexe. Et les bruits que font ses va-et-vient me confirment ce que je pense. Je suis trempée, ma chatte dégouline sans que je ne puisse stopper cette eau d’amour. Quant à sa main libre, elle est de retour sur un téton, et comme il l’a déjà fait une fois, il le serre presque violemment.
Mais là, il est libre et sans le rempart d’un quelconque tissu. Et l’étau se resserre comme pour faire vraiment mal. Je pousse un cri de douleur, aussitôt suivi par un relâchement de la pince. Mais le petit jeu se renouvelle je ne sais combien de fois. C’est insupportable et cependant, je sais, sens que de nouveau, ma chatte expulse un liquide de mon ventre. Pipi ? Peut-être, mais je ne me rends pas compte de ce que je fais vraiment. Et au moment où je m’y attends le moins, sans que je sache comment, c’est une formidable pénétration qui débute.
Cette entrée en moi de la queue de mon amant m’expédie immédiatement dans un univers fait de couleurs inconnues. S’il continue à me pincer le sein, je ne ressens plus rien d’autre que la douceur de ses aller et retour en moi. Et mes cris ne sont plus de douleur, mais bien de plaisir. Un bonheur sans faille, qui si longtemps contenu, ne peut que s’extérioriser par des frissons et des sueurs… je suis en nage, mais heureuse. Et tout mon être participe à cet hallali de la résurrection. Pour la première fois sous ses coups de reins… j’ai un orgasme impensable.
— xxXXxx —

Le brouillard ! Oui épaisse et pourtant si légère cette brume qui succède à nos ébats. Nous sommes rassasiés de toutes les promesses tenues. Mon corps au moins a pris un plaisir intense. Je n’en reviens pas vraiment. Personne ne peut imaginer, savoir ce qui vient de m’arriver. Allan, lui aussi reprend son souffle à mes côtés. Nous ne bougeons plus et je savoure chacune des secondes de cet après qui me garde l’esprit brouillon. Analyser ce que je ressens ? Impossible dans l’immédiat tant j’ai adoré. Il me reste un téton endolori de nouveau et cette plénitude d’avoir vécu un moment rare.
La paume de mon amant est là qui joue avec quelques mèches rebelles. Ses quinquets sont brillants d’un feu inconnu. Les miens sont-ils aussi atteints par ce phénomène ? Est-ce cela que l’on appelle la félicité ? Je m’en fous, et pourtant ces grandes questions existentielles se bousculent sous ma tignasse éparpillée sur le plumard. Il en résulte une sorte de fierté… celle d’être une femme désormais ? Bien entendu que j’en étais déjà une avant cela, mais… ce que j’éprouve là me parait démesuré, inouï.
Reste un moment que j’appréhende. Il va venir et je voudrais que ce soit le plus tard possible. Qui d’Allan ou de moi va crever ce silence qui nous rend si complices ? Sans doute qu’à l’instar de mes craintes, il n’a pas envie non plus de détruire cette osmose qui nous relie encore grâce à la sérénité de l’absence de mots. Mon bonheur, notre félicité se suffisent à eux-mêmes. Une voix, et le charme rompu va voir éclater une entente si parfaite. Alors je me blottis contre le corps nu de mon amour et je repousse ce moment où une bouche va s’ouvrir.
Je ne veux, ne tiens pas à ce que ce soit moi qui brise cet instant privilégié qui se savoure sans bruit. Et puisque je me vautre contre lui, Allan pense peut-être que je reviens pour… un second round ? Je comprends que non seulement il l’imagine, mais qu’il le désire aussi. Toujours sans un mot, il roule sur moi. Mes cuisses se rouvrent, mais ce n’est pas ce qu’il demande. Dans son élan il m’emporte dans sa culbute et évidemment, lorsqu’il se retrouve sur le dos, c’est bel et bien moi qui le chevauche. Il ne fait plus un mouvement, semblant me laisser le choix de faire ou pas une seconde cavalcade.
Alors… puisqu’il en est ainsi… ma main glisse entre nos deux bidons, s’empare de la hampe durcie et prestement l’amène à la porte de mon sexe. Je frotte quelques secondes ce gland lisse sur mes lèvres encore luisantes de nos sécrétions. Et en me trémoussant, en gesticulant, je parviens à faire que la queue trouve l’entrée de ma chatte. Le plan est simple. Il me suffit de baisser mon corps que je tiens légèrement surélevé pour que la bite trouve un logement bien chaud, à sa mesure. C’est moi qui fais le travail. Mes deux bras, mains posées à plat sur son torse, je me livre à des balancements qui font coulisser le tenon dans sa mortaise. Un régal !
Pourtant mon plaisir est sans commune mesure avec les instants magiques vécus précédemment. Si c’est bon, ça n’est pas la grande extase non plus. J’y prends toutefois un plaisir simple, et lui ne semble pas déçu par ma prestation. Ce combat ne dure pas très longtemps et il me repousse assez sèchement pour que son vit pleure sa semence sur son abdomen. Pourquoi est-ce que cette nappe blanche me fait sourire ? Aucune idée ! Pas plus que je ne saurais dire pourquoi, je suis prise d’un vrai délire. Ma main gauche vient répandre un peu plus le liquide visqueux sur son ventre. Comment ensuite mes doigts reviennent-ils vers ma bouche ?
C’est fou ! C’est idiot ? Pas plus que ce gout de sperme que mon palais découvre. Pas plus que les yeux de mon amant qui ronds comme des soucoupes se fixent sur mon visage qui avance. Et notre baiser qui arrive devient un partage pur. Celui de notre amour concret. Sa semence et ma mouille, les deux mélangés sur la langue que j’envoie danser avec la sienne. Un baiser d’amour, une pelle sulfureuse à savourer sans modération. Et il n’a pas le moindre mouvement de recul alors que nous nous embrassons à « bouche que veux-tu ». Allan… Allan, tu es mon amour !
— xxXXxx —

Le train passe dans mon paysage ? Non ! Ce sont seulement les rideaux qui tirés sur leurs rails font ce vacarme qui me sort de ma nuit.
— Debout paresseuse ! Il fait un soleil magnifique et tu ne dois pas passer tout ton temps au lit. —… quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Maman ? Mais qu’est-ce que tu fais dans ma chambre ? Quelle heure est-il ?— Bientôt onze heures. Debout là-dedans… c’est notre dernier samedi avant que tu retournes vers tes chères études. Je tiens à profiter de ma fille encore un peu…— Bon ! Bon, je me lève. Quelle baraque, même plus moyen de se reposer tranquillement !— Tu pourrais juste être un peu plus discrète lorsque tu rentres tard, Julie !— Quoi ? Comment-ça je rentre tard ?— Allons ! Je sais bien que tu es ressortie hier soir. Tu peux tout me dire ma chérie. Et ne me raconte pas que c’est pour ta copine que tu files en douce. — Maman… la curiosité est un vilain défaut.— Tant pis ! Tu as l’air heureuse et épanouie, c’est bien ce qui compte après tout.
Notre conversation est alors interrompue par la sonnerie de mon téléphone. Je le chope et machinalement, je décroche. La voix d’Allan m’interpelle d’un coup. Et me voilà bien embarrassée pour répondre. Maman à deux pas est amusée par la situation. Elle ne sait ce qui se raconte dans le bigophone, mais elle sait qu’il s’agit bien d’un garçon, j’en jurerais. Alors tant pis… je ne peux guère faire l’autruche plus longuement.
— Allo ! Julie, ça va ? Tu as passé une bonne fin de nuit ?— Ah ! C’est toi… oui, oui ça va. Je peux te rappeler dans quelques instants ? Ma mère est dans ma chambre et elle vient de me réveiller.— Ta mère… peut-être l’occasion de lui glisser deux mots sur notre relation, qu’en penses-tu ?— Et pourquoi pas ? Je te quitte et te rappelle, d’accord ?— Tu ne me laisses pas vraiment le choix ! Enfin… je voulais juste te dire, te redire… je t’aime.— Humm. Tu sais bien la réponse de mon côté.— Je vois. Pas le courage de le dire à haute voix ? Maman est aux aguets ! Bise ma chérie.
Le silence de fin de conversation me surprend. Assise sur le bord de mon lit, un sourire jusqu’aux esgourdes, maman me dévisage. Elle reste là, à attendre que j’ouvre la bouche. Je ne sais plus trop sur quel pied danser. Et elle enfonce le clou.
— Alors ? Notre promenade en ville est différée par cet appel de ta charmante copine ? Pourquoi ne pas l’inviter à venir faire en notre compagnie nos emplettes ?—… !— Je vois ! Elle aussi je ne dois pas la voir ? Tu me prends pour une gourde. Elle a un accent très masculin ton amie. Tu es lesbienne ? Je ne m’en offusquerais pas, après tout, c’est ta vie…— Mais pourquoi tu me racontes ce genre de truc maman ?— Pour que tu saches que je ne suis pas aussi dupe que tu l’imagines. Je sais Julie, faire la différence entre une voix de mec et celle d’une femme. Que tu tiennes à garder secrètes tes amours, c’est une chose. Que cela t’oblige à me mentir n’est pas nécessaire. C’est la moindre des choses, que d’être honnête avec moi ! Je ne suis pas une mégère qui t’interdit tout, il me semble… et puis tu es majeure ma chérie.— C’est bon… tu as gagné, j’ai rencontré un jeune homme. C’est encore bien frais et je ne sais pas trop dans quel sens ça va aller. Mais si tu veux, je peux lui dire de venir diner ce soir à la maison !— C’est à toi de décider Julie. Mais c’est avec plaisir que je ferai la connaissance de celui qui rend si joyeuse ma fille. Celui qui l’a fait se sauver en catimini de notre maison, la nuit aussi…—…— Oh ma chérie ! Je suis heureuse pour toi !
Dans un élan incontrôlable, je m’élance contre la poitrine de la femme dont je suis certaine de l’amour. Elle a tellement raison. Mais je ne peux tout partager… surtout pas cette manière très spéciale qu’a eue mon amant lors de notre soirée d’hier. Je ne suis pas persuadé qu’elle puisse entrevoir cette si longue attente et ce qui en a découlé. Pas plus que je ne fais état de mon incroyable excitation alors que Allan me faisait presque brutalement mal au sein. Non ! C’est à moi, ça doit rester mon mystère. Et je dois avoir un petit grain pour aimer ce genre de perversion !
— xxXXxx —

Je suis donc dans mes petits souliers en attendant que mon amoureux arrive à la maison. Maman comme à son habitude est encore plus nerveuse que moi. Tout doit être parfait pour accueillir celui qui, dans son esprit est le digne successeur de mon père. Il lui parait que je ne saurais vivre sans ce type. Le pire, c’est que je ne suis pas très éloignée de penser la même chose. Je suis accro, amoureuse à en crever. Il a bien su mener sa barque et la nature de notre relation, faite de refus pour mieux tout offrir en vrac, c’est tout bonnement divin. Je sais aussi que je suis dépendante de ce gars.
Son approche me fait battre le cœur et si le coup de sonnette ne stoppe pas tout à fait le moulin dans ma poitrine, c’est juste par chance ? Il est là, dès que la porte s’entrouvre, sous la patte de maman. D’abord, nous n’apercevons que l’énorme bouquet de fleurs qu’il tend à la maitresse de maison.
— Mesdames, bonsoir ! Voici pour vous Madame.
Les roses changent de mains. Les yeux tout ronds de celle qui les reçoit, la rougeur de son front et de ses joues, me montrent à quel point elles lui font plaisir. Un bon point pour le jeune homme.
— Maman, voici donc mon ami… Allan !— Enchantée ! Ma fille est restée très discrète sur votre relation tout comme sur les circonstances de votre rencontre. Je crois cependant me souvenir vous avoir entrevu lors d’un passage dans notre supermarché habituel. Je fais erreur ?— Non ! Non, Madame ! C’est bien là que pour la première fois j’ai croisé le regard de Julie… c’est un cadeau du ciel, vous savez que cette rencontre.—… rien que ça ? Mais entrez, entrez donc, nous n’allons pas faire connaissance sur le palier tout de même. Et puis, vos roses… elles méritent toutes mes attentions et surtout un grand vase rempli d’eau. Elles sont… superbes.— Pas tant que vous, Madame !— Julie, tu accompagnes notre invité au salon ?— Oui ! Oui ! Viens Allan… tu veux visiter un peu notre « chez-nous » ? — Volontiers. C’est un quartier très calme.
Nous avançons tous les deux alors que maman farfouille dans les placards, en quête du récipient qui doit convenir à la beauté fatale de ses fleurs. Allan profite de l’absence de ma mère pour tenter une approche tendre. Un baiser, oui, un baiser que j’aurais mauvaise grâce à lui refuser. La pelle que nous nous roulons m’entraine déjà sur un terrain miné. Comme si l’envie au creux de mes reins renaissait de ses cendres. J’ai de nouveau la sensation que mon ventre fait d’horribles gargouillis et sa main qui frôle ma poitrine… je rêve ou elle s’attarde trop sur le téton qui se gonfle de désir ?
Le repas concocté par maman, c’est toujours et encore une pure merveille. Papa aimait sa cuisine et je vois bien que le garçon qui se tient à mes côtés est dans le même état d’esprit. Il s’extasie sur le filet mignon aux kiwis qu’elle nous sert avec un sérieux de circonstance. Puis le vin rouge qui accompagne notre dinette me chauffe également de l’intérieur un corps qui ne demande qu’à être rafraichi par toutes les manières possibles et imaginables. Et ce pied qui flirte avec le mien, en a-t-elle connaissance ? En tout cas son regard, posé sur mon cavalier ne montre rien. Sacrée maman qui cache si bien toutes ses émotions !
Chaque occasion où elle s’absente de la table est mise à profit par ce sacripant qui me pelote. Il me glousse aux oreilles des mots doux, puis des demandes farfelues. Et je ne retiens que celle plus osée que les autres où il me met au défi de… je ne sais pas s’il est sérieux ou pas.
— Tu n’es pas chiche de retirer ta culotte à table ! Tu en portes une d’ailleurs ? —… ben oui !— Tu crois que tu peux me la donner au vu et au su de ta mère ? Tu ne peux même pas savoir comme ça me fait bander.— Chut… elle est tout prêt.— Mais elle a eu une vie, elle sait bien ce que c’est qu’être jeune, non ? Alors cap ou pas cap ? Montre-moi combien tu m’aimes en t’exécutant.— Parce que tu imagines vraiment que c’est une preuve d’amour de faire ce genre de… cochonnerie ?— Pour moi en tous cas, oui ! Allons, ne te fais pas prier… Tu es ma petite salope, ma petite pute et je te veux encore plus dépravée.— Chut… maman revient.— Obéis !
Le dessert… un « coq au lait », un honneur pour tout invité que de consommer ce flan réalisé totalement par maman. Il ne se doute pas de l’estime qu’elle porte à son hôte pour avoir concocté ce savoureux mets. Elle se relève une fois encore, se tourne vers le bahut qui nous fait face et donc se tient dans son dos. Pendant qu’elle en ouvre un tiroir pour attraper une cuillère de service, mes doigts agiles courent sous ma jupe. Le petit chiffon blanc qui glisse le long de mes cuisses finit en boule dans la paume d’Allan. Mes yeux brillent de fierté alors que lui referme ses doigts sur mon trésor. Et maman qui n’a rien vu nous délivre à tous deux une large part de gourmandise…
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À suivre…
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