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Fall in love

Chapitre 3

Une drôle de soirée

Erotique
Maman ne trouve que des qualités au jeune homme qui a diné en notre compagnie ce soir. Elle est enchantée par son érudition, son bagout. En un mot comme en mille, il lui a tapé dans l’œil. Et je ne suis pas loin de penser qu’elle aussi lui plait presque trop. Un arrière-gout de jalousie, un signal dans mon crâne qui m’avertit d’un danger ? Je n’ai rien à reprocher à Allan ! Ce sont simplement des regards plus appuyés que la normale, des gestes qui me laissent croire qu’il a suivi ses courbes si ressemblantes aux miennes. Insidieusement, je ressens cette alerte que rien ne justifie ? Où est-ce aussi parce qu’il compte énormément pour moi ?
Je tente donc de me rassurer alors qu’il vient de quitter la maison. Et dans notre salon, nous sommes face à face, cette maman et moi, qui là, représente potentiellement un danger pour mon amour balbutiant. Elle n’a rien fait, absolument rien dit non plus qui peut me mettre un doute. Mais… je vois bien que ses yeux brillent d’un éclat particulier. Ça fait sans doute aussi si longtemps que nous n’avons plus reçu d’invité. Je veux penser cela, pour calmer mon anxiété. Nous prenons une tisane en silence. Je tiens cependant à en avoir le cœur net et c’est moi qui ouvre le bal.
— Alors ? Ton verdict ?— Mon jugement ne peut qu’être faussé, tu es ma fille et ma foi… je trouve qu’il te couve des yeux. Je le sens amoureux autant que tu peux l’être de lui. Ça devrait bien te convenir. Il reste toutefois, un je ne sais quoi d’indéfinissable qui émane de ce jeune garçon.— Ah ? De quoi parles-tu ?— Je ne sais pas encore c’est seulement une impression, comme s’il cachait quelque chose, un secret. C’est… comment dire, une sensation très bizarre.— Mais…— Oh ! Je ne pense pas qu’il te fasse du mal. Je veux juste que tu restes méfiante. Tu ne l’as rencontré que très récemment ma chérie.— Maman, tu sais bien que je ne te l’aurais pas présenté si j’avais des doutes…— Oui ! Ça me rassure, à demi seulement.—… ? Le fond de ta pensée… donne-moi le fond de ta pensée ! Je sens bien que ça coince aux entournures. Vide ton sac.— Disons que je le sens un peu… dirigiste. Que sa voix me fait penser à un type autoritaire… sous des allures débonnaires, je ne peux m’empêcher de croire qu’il aime donner des ordres. Tu me diras que certaines filles, femmes adorent ce genre de rapport à l’autre. Là où je suis moins certaine, c’est que ça te plaise à toi.— Qu’est-ce que tu racontes ?— Rien… rien ma chérie ! Du radotage de vieille femme, inquiète pour sa progéniture, qui sait.— Je vois ! Si nous allions dormir ?— Oui, c’est ce que nous avons de mieux à faire. Et ne te mets pas Martel en tête, c’est un brave garçon, j’en suis sûr, c’est moi qui vois d’un mauvais œil l’arrivée du jeune homme qui va me voler ma petite Julie. — Oh maman ! Personne ne me volera à toi… tu es et restes ce que j’ai de plus cher au monde.
L’éclair dans ses prunelles éclate en quelques perles d’eau translucides. Elle détourne son visage pour masquer son trouble et béatement, je fonce sur elle. Ceinturée par les deux tentacules que je déploie, je me presse contre son cœur qui me semble faire un boucan pas possible dans cette poitrine sur laquelle ma frimousse repose. Par réflexe maternel, ses mains lissent mes cheveux et descendent à la naissance de mon cou. J’ai des frissons, c’est si doux l’amour d’une maman… Dans cette étreinte si familiale, je me risque à une question nunuche.
— Maman… tu sais ce qui me ferait vraiment plaisir ce soir ?—… Dis-moi, mon ange !— Et si… comme quand j’étais gamine, je venais me glisser dans tes draps ? Tu t’en rappelles ? Comme ces soirs d’orages où je craignais le tonnerre…
— Oh, tu es toujours mon bébé ! Alors tu as tous les droits. Viens si ça te fait plaisir, j’en serai ravie, mon cœur.
Sur mon front, un « smack » qui résonne dans cette semi-obscurité apportée par l’extinction de tous les éclairages directs. Puis sa main qui dans la mienne me montre le chemin. Nous finissons dans son lit, et c’est moi d’un coup qui reprends le bourdon. Combien de fois suis-je venue me glisser entre leurs deux corps ? L’absence de papa… c’est en cet instant que je la ressens le plus. Je suppose qu’elle aussi, parce qu’il me semble que dans notre nuit, elle a une respiration plutôt rapide. Je me serre encore plus contre elle. Et j’enroule mon bras sur sa taille.
Bien entendu, elle a passé son horrible chemise de nuit en coton. Elle en porte toujours de ces tue-l’amour qui me font sourire. Alors ma patte en travers ne rencontre aucunement sa peau. Juste ce tissu un peu rêche qui me semble désagréable au toucher. Sa chaleur corporelle arrive tout de même à se communiquer à mon bras nu. Je suis bien ! Maman, alors jusque-là bien à plat sur le matelas, se tourne, visage vers le mur. Et par réflexe, je suis son demi-tour pour rester au contact de son corps. L’image de deux petites cuillères rangées dans un tiroir me traverse l’esprit.
Mais c’est exactement celle qui convient le mieux pour décrire notre posture. Par jeu, par espièglerie, je caresse le chiffon qui lui couvre le dos et elle réagit d’une façon qui me fait savoir qu’elle apprécie mes « guili-guili ». L’insistance devient vite sujette à débordements. Ceux qui se déroulent là sont immédiatement recadrés d’un mot.
— Arrête !—…— Arrête ça tout de suite, Julie !—… ? Ça quoi ? Je ne comprends pas maman.— Justement. Je suis ta mère et tes câlins… ils ne sont pas normaux entre une fille et sa mère.— Mais… ce ne sont que des papouilles, tu vois le mal partout.— Peut-être ma chérie. Mais je suis un peu nerveuse.— Je vois ça ! Tu penses à papa ?— Oui…— Vous faisiez souvent des choses avec lui ?— Quoi ? C’est quoi ces questions ? Nous n’aurons pas ce genre de conversation entre nous, d’accord ? Ce ne serait pas convenable.— Les convenances, maman… les normes ! Je me dis que ce qui est valable pour une personne ne l’est pas forcément pour toutes les autres… surtout dans le domaine des relations.— Dormons, veux-tu ? Bonne nuit ma chérie.— Et je n’ai plus donc droit à mon bisou ?— Tu n’as plus dix ans Julie…— Et donc ? A Bientôt trente balais… il est interdit de réclamer un « smack » de sa mère ? — Je constate avec bonheur, que presque trentenaire, tu ne sais toujours pas te taire et que tu gesticules toujours autant dans mon lit… — Oh ! C’est bon. Je ne bronche plus, mais je revendique le droit à une bise… sinon je ne te laisse pas dormir.— Sale gamine…
Elle rit en me jetant ces derniers mots. Par contre elle se tourne, suffisamment du moins pour que sa bouche vienne à la rencontre de ma joue. C’est toujours d’une manière facétieuse et surtout dans le noir que je détourne ma frimousse. Juste assez pour que ses lèvres n’atteignent pas leur but. Et c’est plus sur la commissure des miennes que se pose la corole que j’imagine rose, des lippes de maman. Toujours pour plaisanter, je laisse sortir la pointe de ma langue et relèche ce coin de bouche maternelle. Un recul peu appuyé suit mon geste audacieux.
— Tu deviens folle ?— Je t’aime maman et tu ne criais pas lorsque je vous jouais cette sorte de tour… avant.— Avant… c’est bien ça. C’était avant !— J’ai besoin moi de parler, de sortir ce que j’ai là, au fond de moi… et il me parait plus facile de le faire dans cet endroit si particulier, si intime. Dans ce lit où je veux penser que tu as vécu avec papa de bons moments.— Les meilleurs de toute une existence, oui c’est sûr. Mais tu imagines ce que ça peut avoir de bizarre de parler de ces petits bonheurs avec sa propre fille ?—… c’est aussi ma vie, ta vie, non ? Je suis devenue ce que vous avez fait de moi, maman. Et je ne sais rien de votre bonheur… de plus papa lui ne pourra jamais me raconter. Alors… si tu ne veux pas le faire, qui le fera ?—… Ça dérape. Nous allons dormir Julie. — Tu désires que je file dans ma chambre ?— Mais non ! Simplement tu dois ne plus parler ni gigoter… j’ai besoin de sommeil.— Alors… ce que madame réclame, madame va l’obtenir !
Cette fois notre discussion est close. Je suis sur le dos à regarder un plafond dont je ne devine pas les contours. Puis je sais qu’elle s’est assoupie. Sa poitrine se soulève à un rythme très régulier ce qui rend sa respiration zen. Je repense à ses paroles : « sous des allures débonnaires, je ne peux m’empêcher de croire qu’il aime donner des ordres. » Elles tournent en boucle dans mon crâne. Et si elle avait raison ? Le déshabillage devant une porte, dans un couloir indique-t-il qu’elle a vu juste ? Tout d’un coup tout m’oppresse et mon esprit se met à faire des cabrioles. Je transpire en me remémorant cet instant étrange.
Le sommeil c’est un mécanisme spécial et sans trop m’en rendre compte, je me suis moi aussi enfoncée dans une nuit peuplée de mains, de bouches, et d’ordres dont je ne pige pas grand-chose. Ce qui me tire de mon état léthargique, c’est une odeur, un parfum prononcé de café frais. Quelques instants pour m’étirer, pour refaire surface et me voici qui déboule au milieu de la cuisine. Là, la cotonnade vieillotte de maman flotte au-dessous de ses genoux. Contraste saisissant entre ma quasi-nudité et son harnachement nocturne. Elle arbore un large sourire dès qu’elle m’entend approcher.
— Alors ma puce ? Tu as rudement bien dormi.— J’ai cauchemardé un sacré moment.— Ah bon ? Et à quoi as-tu rêvé ?— Je ne m’en souviens que partiellement… et puis tu sais, ça n’a guère d’intérêt. Ça sent bon…— Je t’en sers une tasse ? Le pain grillé et la confiture sont là…
Elle va, vient et c’est si agréable. Je ne peux m’empêcher de songer que dans quelques jours… je serai face à face avec ma solitude. Je tiens donc à profiter un maximum de ses risettes, de sa présence. Un peu de vague aussi à l’âme transparait sur mon visage, émotion difficile à éviter et encore plus à cacher. Elle fait mine de ne s’apercevoir de rien, je suis cependant persuadée qu’elle souffre à l’idée de cette séparation qui se rapproche.
— Tu as prévu quelque chose pour cette belle journée maman ?— Pour toutes les deux, tu veux dire ? Tu ne vas pas voir ton « petit ami ? » — Je préfère passer un peu de temps avec toi… Je dois aussi renvoyer mon dossier pour les allocations logements… sinon je vais encore me faire avoir.
Une longue promenade sous les frondaisons. Un automne qui s’annonce déjà, par la ronde de feuilles pas tout à fait mortes. La jupe de maman froufroute à deux pas devant moi qui viens de stopper, les yeux accaparés par le vol d’un minuscule papillon bleu-violet. Mince ! Étrange cette façon de la regarder d’une manière… moins orthodoxe. Pourquoi l’arrivée dans ma vie de Allan me perturbe-t-elle au point de voir en elle la femme plus que la mère ? Et à dire vrai… une ennemie potentielle. Bien que rien ne présage que c’est le cas en fait !
Devant mes quinquets… un popotin que je n’ai jamais vraiment vu sous un angle si féminin. Maman reste très belle. Mais le mot que je devrais employer est : désirable ! Là, je m’aperçois qu’elle a des atouts que je ne possède sans doute pas. Ceux d’une expérience vécue… ceux qui font la différence et me mettent du coup, mal à l’aise. Comment et surtout pourquoi en suis-je là, à imaginer une rivalité qui n’existe que dans mon cerveau de folle ? Notre dinette de la veille y est pour beaucoup. Ce qui devrait être une fête devient incertitude et doute.
Elle aussi arrête sa progression sur le chemin, se sentant seule. Elle se tourne dans ma direction.
— Qu’est-ce que tu fais ma Julie ? Qu’est-ce que tu as encore vu ou aperçu qui t’éloigne de moi ?— Rien ! Rien maman, juste un papillon… et des pensées de sale gamine.—… allez, on avance un peu ! Je suppose que tu es impatiente de rentrer pour aller rejoindre ton Allan ! Cette balade avec ta vieille mère n’est faite que pour masquer tes émotions ! Je m’en doute un peu. Mais vas-y, fonce, l’amour c’est toujours beau lorsqu’il est vrai.—… Tu l’as rencontré comment papa ?— Sur les bancs de la fac, voyons… Mais ne remuons pas des souvenirs qui vont me rendre triste.— Pardon ! Pardon, maman, je ne veux pas te voir malheureuse.— Chaque jour qui s’envole éloigne un peu son image, mais je me dis que tous me rapprochent aussi de lui.— S’il te plait ! Ne pense pas à ça. Je suis là moi et j’ai tant besoin de toi.— Je crois surtout que tu viens de faire un grand pas vers ton autonomie et ta libération de notre maison. Si c’est le bon ce garçon, ne laisse pas passer ta chance. Ça vaut la peine de croire en l’amour et tu mérites d’être très heureuse. Je l’ai été moi aussi et je ressens l’absence de ton père chaque minute.—…
Je n’ai rien à lui opposer. Nos mains se soudent et notre marche reprend sur cette sente tracée au milieu des hêtres et d’autres essences dont je ne saurais dire les noms. Perdues dans nos pensées, nous avons dans la tête une image différente du même homme. Mari de l’une, papa de l’autre, il est comme gravé en filigrane, dans nos mémoires. Et si les souvenirs ne sont pas les mêmes, ils sont pourtant bien présents pour chacune de nous. Et mes peurs s’évanouissent avec la force et la chaleur que me communique sa paume qui serre ma menotte. Là-bas, le toit de tuiles rouge de notre demeure est visible au détour du sentier, rassurant, apaisant.
— xxXXxx —

Naturellement, je suis partie, délaissant maman pour une nouvelle rencontre avec Allan. Comme pour la précédente, sur un ton badin, il m’a donné quelques « instructions ». Oh, bien peu ! Juste celles de ne pas porter de sous-vêtement et que ma jupe soit courte et suggestive. Cette fois, c’est chez lui que je dois me rendre. Il m’a communiqué son adresse pas très éloignée en fait de ce fameux hôtel où… il m’a donné le gout de recommencer. Je quitte la maison « normalement vêtue ». C’est-à-dire qu’après un kilomètre, je fais une halte et soutien-gorge et culotte sont fourrés dans la boite à gants de mon véhicule.
Je sais ! C’est ridicule d’imaginer que maman puisse s’apercevoir que mes fesses sont à l’air en sortant. Le chandail qui me couvre le torse est plus suggestif. Le confetti de tissu qui désormais seul me camoufle le derrière est prêt à virevolter au moindre frisson de vent, à plus forte raison à celui d’un mouvement brusque de mon corps. Installée derrière mon volant, je ne me pose plus de questions. Je trouve sa rue, sa maison et je sonne donc sans crainte. Il met un long moment avant de venir m’ouvrir. Il est en peignoir, laissant deviner sa poitrine, bien que son vêtement reste fermé à la taille.
— Bonsoir Julie.— Bonsoir Allan !— Tu as suivi mes…— Oui ! Bien sûr.— Je peux donc vérifier ? Tu n’y vois pas d’inconvénients ?—… ? Ben, tu ne me laisses pas entrer ?— Pas avant d’avoir la certitude que tu es bien obéissante.— Quoi ?— Je peux sentir ou pas ?— Euh… si tu y tiens vraiment ! Mais pourquoi ne pas m’accorder plus de confiance ?— La confiance ma belle, elle s’acquière au fil du temps, nous n’en sommes qu’aux prémices de notre relation. Et je veux d’emblée qu’elle parte sur de bonnes bases.— Tu m’expliqueras ça ?— Tu peux compter sur moi.
Le bras masculin vient de s’avancer au-devant de l’ourlet de ma jupe. La patte au bout en relève le pan et touche mon intimité. Elle rend visite à mon sexe, pareille à une caresse d’une joue ou d’une autre partie « normale » de mon anatomie. Je suis tendue par cette excursion faite sur le pas de sa porte. Et alors que je m’attends à ce qu’il s’écarte pour me laisser pénétrer à l’intérieur, Allan relève l’arrière de mon habit et coince le lé dans la ceinture. J’ai de ce fait le cul à l’air au vu et su d’éventuels passants. Je frissonne sans trop comprendre.
Alors seulement, il m’enlace et là, le côté face plaqué contre lui, le pile lui, à la vue de la rue, nous nous embrassons. Dans ma tête, je me sens désorientée. Il se fiche donc complètement que des étrangers voient mon cul ? À moins… je me fais cette réflexion, que ce jeu lui donne envie ! Ça l’excite donc d’imaginer que d’autres… oui. Ça doit être ce genre de truc qui fait bander mon loulou. Ce n’est donc pas si méchant. Cette fois, il m’attire dans le hall d’entrée de sa maison. Contre mon ventre se presse son entrejambe, confirmant mon impression.
Les mots de maman résonnent au fond de ma boite crânienne.« Disons que je le sens un peu… dirigiste. Que sa voix me fait penser à un type autoritaire… sous des allures débonnaires, je ne peux m’empêcher de croire qu’il aime donner des ordres. » La preuve par neuf est dans toute sa gestuelle ? Dans chacun des relents de son désir ? Alors qu’est-ce qui me pousse à agir comme il le demande, comme il le veut ? Une force supérieure ? J’ai bien peur qu’il ne s’agisse tout bêtement d’un besoin. Après nos premières embrassades, et ses « vérifications » palpées, il m’entraine gentiment vers un salon bon chic, bon genre.
— Assieds-toi ma chérie ! Est-ce que tu veux continuer avec moi ?— Continuer ? Tu veux dire là tout de suite ?— Non ! Je veux dire, faire un bout de chemin tous les deux. Avancer dans l’existence toi et moi…—… ben… c’est-à-dire que…— C’est une demande simple. Si tu veux que nous allions de l’avant, tu devras te plier à quelques règles simples. — Par exemple ?— M’obéir, me donner le meilleur de toi. Faire parfois aussi des trucs qui ne te sembleront pas franchement faciles, voire perturbants.—… ça demande quelques éclaircissements, non ?— Donne-moi juste une réponse de principe. Dans ce genre de vie que je te propose, tu garderas toujours ton libre arbitre et ta liberté de penser. C’est autre chose que je veux… ton amour bien entendu, mais également un peu de ton âme.— Je… je ne comprends pas… ou plutôt, j’ai peur de trop bien saisir…— Oui ? Donne-moi donc une seule image de ce que tu imagines de ma requête.— Une seule… tu me veux un peu esclave de tes caprices ?— Fine mouche je vois… et ta réponse alors ? Parce que ce n’est qu’à ce moment-là, une fois ta décision prise de me dire oui ou non que nous avancerons vraiment… c’est à toi de décider…— Je… je veux bien essayer ! Mais que dois-je faire pour cela ? Dis-moi Allan !— Seulement me laisser te guider sur un chemin choisi par moi.—… ? Comme ?— Et bien… par exemple tu es assise là sur mon canapé, mais j’aimerais que tu adoptes des poses imposées.— Imposées ?— Oui. Jamais plus de sous-vêtement. Puis tes jambes toujours écartées l’une de l’autre, de quelques centimètres. Interdiction également de les croiser ou alors uniquement à ma demande. Tu gardes le dos très droit. Puis une obéissance aveugle et totale en toute circonstance.—… ? Tu peux préciser ?— Imagine que nous sortions. Nous allons dans un endroit où se trouvent des hommes, des personnes inconnues de toi. Je te demande de te mettre nue… le ferais-tu ?—…— Si je te demande de faire une fellation à un homme, devant moi ? Comment réagiras-tu ?—… je… je n’en sais rien. Mais pourquoi veux-tu absolument que ça se passe ainsi ? Nous ne sommes pas bien tous les deux ? J’ai adoré ta façon de me prendre lors de notre dernière rencontre. Oui… j’ai aimé cette manière assez spéciale de me faire l’amour.— Alors, décide-toi… parce que ce que je te demande n’est ni simple ni commun. C’est un art de vivre et c’est ce que moi je veux, rien d’autre. Tu n’es pas obligée de me répondre de suite… tu peux prendre tout ton temps pour y réfléchir.— Tu… tu me demandes de partir là ?— Non tant que tu te plies à ma volonté. Et toutes nos prochaines retrouvailles devront être dans l’optique des rapports dominants dominés. Es-tu prête à assumer une sexualité de cette nature ?— Je… franchement, je n’en sais rien.— Tu veux essayer au moins ?— Et je dois faire quoi là pour te montrer ma bonne volonté ?— Lève-toi !
Je viens de me redresser, mue comme par un ressort. Il me dévisage, avec un rictus qui ressemble à un sourire.
— Enlève ta jupe, s’il te plait !
Fébrilement, je fais ce qu’il dicte. Puis c’est au tour de mon chandail de mettre à nu ma poitrine.
— Tends-moi tes poignets.—… !
Un seul mouvement et mes deux avant-bras arrivent face à lui.
— Parfait, je vais te passer ceci !
Il se retourne, ouvre un tiroir de la table basse qui trône entre deux fauteuils et le canapé duquel j’ai quitté l’assise une minute plus tôt. La patte qui remonte du compartiment tient deux pièces de cuir qui ont l’air de bracelets. Il attrape mon bras gauche et en quelques secondes il ferme au-dessus de ma main le cercle de cuir. Un minuscule cadenas interdit l’ouverture de la boucle métallique. C’est au tour de mon poignet droit de connaitre un sort analogue. Je n’en reviens pas de me laisser ainsi « orner » de choses aussi extravagantes.
— Tu peux te rassoir !—…
Sans un son de protestation, j’adopte de suite la position souhaitée par mon amant.
— Tends-moi un de tes jolis petons !
Ma jambe gauche vient à l’équerre et il s’appuie sur la plante du pied. Il ferme un nouveau bracelet quasiment identique à ceux de mes avant-bras. Ensuite en me flattant le mollet puis la cuisse, il me fait signe pour que je lui apporte la seconde guibolle. Ce que je fais sans rechigner. Le quatrième et dernier cercle de cuir vient de trouver ma cheville. Je ne sais plus si je dois sourire ou avoir la trouille. C’est un collier très large, d’une matière égale à celle dont sont faits les liens noués à mes membres qui ensuite est appliqué sur mon cou. Un clic sinistre me montre à quel point je sombre dans la bêtise.
Je juge que c’est uniquement par amour pour ce jeune homme. Enfin, il me glisse deux mots dans l’oreille.
— Garde tes cuisses entrouvertes. Et redresse ta position, le dos toujours droit. Bien ! Ils te plaisent mes bijoux ?—… euh… !— Parfait donc ! Nous allons bientôt sortir.
Je ne réagis pas de suite au mot « sortir ». Puis il fait son petit bonhomme de chemin dans mon cerveau. Il ne va tout de même pas me promener accoutrée de cette indécente façon ! Et pourtant ! Sur la table basse deux autres objets que je n’ai pas encore remarqués sont là qui me terrorisent. Le premier à la forme d’une boule de je ne sais quelle matière, retenue par des courroies dont j’entrevois à peine l’utilité. Le second est bien plus explicite et ses formes ne laissent planer aucun doute sur l’usage pour lequel il est destiné. Conique d’environ quinze centimètres, avec une gorge avant de finir en rond plat.
Je sais d’un coup où peut se loger ce machin. Et curieusement tout cet attirail qui me fiche une trouille pas possible, me donne parallèlement une sorte de pointe d’envie. Allan s’empare de ce qui va me clore le bec et je laisse toujours faire. Je ne prends conscience de ce que ça veut dire que lorsqu’il noue les deux lanières auxquelles la boule est rattachée, derrière ma nuque. Ma bouche est obturée par le diamètre de la sphère visiblement fabriquée en latex très dur. Une fois en place, je salive énormément. Et la main douce de mon ami me câline la joue.
— Tu es ma jolie petite salope, ma belle pute. Je tiens à te montrer. La nuit est propice à une belle balade dans des endroits très… appréciés des voyeurs. Je suis sûr que tu vas en faire bander plus d’un ce soir. À commencer par moi. Monte tes mimines vers ton cou !

C’est dit d’un ton presque cool, calme. Et mes mains vont là où il les attend. Un autre clic et sur des anneaux dont est muni mon collier, deux mousquetons s’enclenchent, m’obligeant à garder les bras levés. Je suis bel et bien sa prisonnière. Il me fait faire un tour sur moi-même. Puis un second et c’est bien au moment où je lui tourne le dos qu’il arrête son slow. Il appuie alors sur mon cou pour me faire me pencher en avant. Devant moi, il se trouve le dossier d’un des deux fauteuils. Et ma poitrine s’affale sur ce dernier. C’est l’instant choisi par mon amoureux pour glisser sa patte entre mes fesses.
Une sorte de sentiment de froid, de frais, m’envahit alors que son doigt tourne sur l’entrée de mon anus. Et je comprends où va venir se nicher ce rosebud qui traine sur la table basse. Je me crispe terriblement à l’approche d’un doigt inquisiteur qui trifouille dans cet endroit. Puis d’une petite secousse, il l’enfonce brutalement dans mon rectum. Je pousse un cri étouffé. Je n’ai guère le loisir de reprendre ma respiration que les phalanges ressortent pour être de suite remplacées. Le bout le plus fin de l’objet s’insinue dans la cavité désertée. Et la pression lente, mais continue me crucifie. J’en ai les larmes aux yeux.
L’avancée en moi n’est interrompue qu’une fois l’engin entièrement fiché dans mon trou de balle. Allan me caresse une fois de plus le dos. Il vient me faire de petits bécots un peu partout sur le corps et je me sens fondre. La douleur initiale due à l’intromission s’apaise doucettement. Il ne me reste qu’un sentiment de gêne. Je suis restée courbée sur le dossier, les jambes toujours écartées. Si la bouche me couvre de bisous, une des mains quant à elle, s’insinue dans la fourche béante. Nouvelles câlineries, mais cette fois sur mon sexe. Et…
— Mais je vois que ça te fait mouiller ! Tu aimes ça ? Une petite salope pour de bon ! C’est très bon signe pour la suite des évènements. Tu veux que nous allions nous promener ?—…— Ah oui… pas facile de parler la bouche remplie par ce truc… attends ! Je vais essuyer ta salive qui coule partout. Respire calmement et profondément. Pour me donner ton accord ou ton refus, il te suffit de le faire en secouant la tête. D’accord ?—…
Et ma caboche se dodeline de haut en bas. Visiblement cet accord qu’il espère, c’est pour une virée nocturne, alors que je pense moi que c’est pour lui faire savoir que j’ai bien compris. Alors c’est vrai que ses mouvements pour me sécher le menton et le cou sont très délicats, mais malgré cela, en me redressant, je ressens un peu l’embarras de ce gode dans mon derrière. Et ça ne va guère mieux pour marcher.
— Ne crains rien, tu vas très vite t’y habituer. Allons-y puisque tu m’as donné ton accord.
Je suis entrainée, nue et entravée par les mains vers la sortie. Heureusement, à l’extérieur c’est désert et il fait sombre. Je dois attendre sur un bout de trottoir qu’il arrive avec sa voiture pour me faire monter sur le siège passager. J’appréhende de voir des gens débouler dans la rue. Il est tard et par la grâce du ciel, personne ne déambule à une heure aussi tardive. Une fois dans l’habitacle, il boucle sur moi la ceinture de sécurité et nous voici partis. Là, pour l’instant je suis relativement à l’abri du monde qui nous entoure.
Mon cœur bat violemment, et incapable de réprimer mes soubresauts nerveux, je me sens terriblement à la merci de ce garçon qui me fait faire ce qu’il veut. Le pire dans cette affaire, c’est bien que j’ai envie de faire l’amour comme jamais. Et je ne regarde plus vraiment la route, me contentant de respirer normalement. C’est mieux et j’y arrive sans perdre mon sang froid. Dans un petit chemin de terre, c’est par là qu’Allan vient de faire bifurquer sa voiture. Dans les phares, je vois une grande esplanade et quelques tables de pique-nique.
— Nous voici arrivés, Julie. Ici tu vas faire tes premières armes. Il se peut que je te demande de faire des choses « extraordinaires » pour toi. Tu as bien saisi mon message chez moi ? Il te suffit de faire un signe pour dire non et j’arrêterai tout, d’accord ?—… !
Je ne peux toujours pas parler et je me souviens… signe avec la tête qui de bas en haut veut dire : d’accord. Il fait noir dehors, impossible de voir quoi que ce soit depuis que les lumières de l’automobile sont coupées. Mais Allan sait comment faire pour me maintenir sous pression et il me masturbe doucement. Le bijou rosebud est toujours en place et il se rappelle à mon bon souvenir à chacun des tressaillements que mes fesses dessinent sur le siège. Il le sait et en abuse, j’en jurerais. Et d’un coup, je perçois une sorte de ronronnement. Ce qui me fait brutalement tourner le visage sur le côté.
— Ne t’inquiète pas ma chérie, c’est juste la vitre qui descend.
Puis s’avisant que j’ai la chair de poule il revient à la charge.
— Tu trembles ma chérie ? Tu as peur ou froid ? Ah oui, peut-être que j’aurais dû depuis le début… attend, je vais remédier à cela. Ne bouge plus.—… ?
Il vient de prendre sur le siège arrière un sachet duquel il tire une longue bande d’étoffe.
— J’aurais dû songer avant, que ce serait mieux pour toi de ne rien voir du tout. Je vais donc remédier à cela grâce à ce bandeau.
Et voici la bande de chiffon qui se trouve nouée sur ma nuque, serrée de manière à ce que je sois totalement aveuglée. Je suis livrée à ses fantasmes les plus sombres ? Il me touche les seins, me les suce et s’active sur mon clitoris avec de fréquents passages sur les grandes lèvres de ma chatte qui s’obstine à secréter une eau que j’imagine claire. Je halète de plus en plus. Et d’un coup je suis tétanisée par l’impression que mon chevalier servant à trois, voire quatre mains.
— C’est bon, ne t’affole pas comme ça. C’est juste un voyeur à qui je permets de te caresser. Il bande fermement… Tu vas lui sucer la queue pour moi ?—…— Allons, ne réponds que par un mouvement de ta frimousse. Alors ? Que décides-tu ?
Et sous l’effet de la surprise, je suis paniquée. Dans mon affolement, je n’ai plus les idées très nettes. Et je me rends compte, mais un peu tard que c’est d’un hochement de mon menton qui donne mon accord, que je signe par des balancements hasardeux. Il n’en faut pas plus pour que je me retrouve avec des pattes inconnues qui courent sur mes nibards. Et à l’odeur, je réalise que le type qui est appuyé contre la bagnole, à la bite à l’air. J’ai un haut-le-cœur, suis à deux doigts de vomir et c’est un miracle que ça n’arrive pas. Avec le bâillon qui m’obstrue la bouche, je m’étoufferais à coup sûr.
Par contre, Allan lui a bien saisi le truc. D’une part mon malaise et d’un autre côté le risque encouru.
— Si je te retire ton bâillon, vas-tu m’offrir le spectacle de ta jolie bouche suçant une queue inconnue ?—… ?— Bon je l’enlève, mais tu m’obéis, d’accord ?—…
Ma tête se secoue en signe d’approbation et je sens immédiatement que les liens qui retiennent la boule entre mes mâchoires se détendent. Je respire à fond par la bouche. Ce faisant, le parfum de sexe qui me soulève le cœur s’estompe légèrement. C’est juste pour un instant. Je n’ai pas vraiment le temps d’apprécier ce bol de fraicheur. Immédiatement la bite raide se pose sur mes lèvres. Et béatement je suis les suggestions édictées par Allan.
— C’est bien ! Montre-moi comment tu sais bien sucer. C’est parfait. Sors la pointe rose de ta langue et avale le nœud ma belle. Tu es… magnifique avec une bite dans la bouche. Je t’adore. Je sais, je sens que tu vas devenir une petite salope bien comme il faut… Oh ! Bon sang, je suis raide dingue de toi… et dur comme un piquet. C’est bien ! Continue… le monsieur va te cracher dans le gosier et tu vas me faire l’immense plaisir d’avaler son foutre. D’accord ?— Mmm !
Je suis trop remplie pour stopper le mouvement de va-et-vient que l’inconnu opère dans ma bouche. C’est aussi et surtout pour motiver celui-là que les derniers mots viennent d’être prononcés. J’ai la curieuse impression que le sexe entre mes lèvres prend encore du volume et puis… un râle dans ma nuit. Un long soupir qui dure le temps de la coulée que je ne peux que boire. Avaler serait plus juste. Pas une seule goutte ne se perd. L’autre reste encore quelques instants planté dans ce qui vient de servir de sexe.
Je tremble d’avoir osé. Ce que je ressens est très mitigé. Une folie d’avoir obéi mêlée à la fierté d’être exactement ce que Allan attend de moi. Je sais, c’est idiot, con même comme raisonnement, mais là, c’est exactement mon ressenti du moment. De plus, il n’est pas dupe et sa main, alors que nous n’avons pas quitté la voiture, sa patte est revenue au point de jonction de mes deux gambettes. Il n’y a aucun obstacle et ses doigts voyagent donc en terrain conquis. C’est sans doute assez marécageux parce que j’avoue que j’ai pratiquement joui de cette situation insolite.
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À suivre…
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