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Fall in love

Chapitre 4

Un plus une, plus une

Erotique
Allan ne m’a pas fait l’amour, là sur cette place que je ne connaitrai jamais. Il caresse un long moment mon sexe et comme s’il s’en désintéressait totalement, nous refaisons le chemin inverse. Chez lui, c’est une autre paire de manches. Comme un fou, il me tripote partout, oubliant que je reste aveugle et incapable de me servir de mes mains. Quand il s’en rend compte, il me détache enfin et libère ma vue. J’ai droit alors à une séance superbe. Pelles, baisers fous de sa langue sur chaque partie intime de mon corps et pour finir, une possession qui m’entraine une fois de plus vers un ciel aux allures de paradis.Une bonne partie de la nuit, nous rejouons des scènes dont je suis l’héroïne et qui me font presque à chaque fois grimper aux rideaux. Ces séances sont toutes entrecoupées de dialogues, paroles qui la plupart du temps m’échappent et auxquelles je réponds d’une manière hasardeuse par oui, non. Souvent sans même avoir entendu un traitre mot de ses demandes faites alors qu’il me prend, me baise avec rudesse, ou alors une douceur extrême. Tout s’emmêle dans ma tête et je m’enivre de cette partie de cul inédite autant qu’insolite.
C’est donc repue de sexe et recrue de fatigue que je rentre chez maman. Ce qui m’accueille en premier lieu ? L’arôme de son café frais et une odeur de pain grillé. Puis sa voix agréable qui vient me cueillir.
— Alors ma chérie ? On découche ?
Pas besoin de lui faire un dessin. Mon visage reflète exactement ce qui s’est passé. Elle a le bon gout de ne rien laisser transparaitre de ce qui lui semble une évidence. Elle aussi a vraisemblablement connu de pareils émois, des petits matins compliqués. Sa risette en dit plus qu’il n’est besoin pour que je sois certaine qu’elle sait. Je joue la désinvolte et m’assois.
— Il donne envie ton café ! Et une tartine de pain grillé, beurre, confiture… je me sens une faim d’ogresse.— Oui ! L’amour, ça creuse ma chérie ! Je m’en souviens de ces petits matins… avec ton père. Au début c’est toujours…
Les yeux baissés, je toise mon bol sans intervenir verbalement. Un petit coup de griffe pour me rappeler qu’elle n’est pas idiote et qu’elle tient à ce que je le sache ? Oui ! Mieux vaut donc que je fasse la sourde oreille, ce que je fais à merveille. Elle revient sur sa soirée, « l’amour est dans l’herbe », une émission de téléréalité. Une fois encore j’entends papoter cette maman qui extériorise ainsi ses craintes sans pour cela en faire état. Une manière particulière de me montrer qu’elle est surtout heureuse que je sois de retour.
Pour le reste je me doute bien qu’elle a imaginé mille scénarios dans sa tête de mère poule. La télévision, son unique recours pour atténuer le stress engendré par cette sortie dont je ne lui ai rien dit. Si elle espère quelques explications à chaud en ce petit matin nouveau, elle va être déçue. Je ressasse moi également dans ma caboche ce qui s’est effectivement déroulé dans ma vie depuis quelques jours, quelques heures et en particulier, celles de la nuit passée. En gros je suis amoureuse d’un mec qui ne veut aucune exclusivité.
Il est prêt à me partager avec qui bon lui semble et pour ce faire sait employer des moyens coercitifs si besoin. Je vacille sur la base de mes certitudes. Est-ce que j’aime l’homme assez pour le suivre sur le chemin qu’il me veut voir emprunter ? Où est-ce plutôt parce que ça me donne envie et que j’en suis folle de ce qu’il me fait faire que je ne lui refuse rien ? Cette question imbécile me trotte dans la cervelle toute la journée. Et lorsque mon amant m’appelle le soir, alors que je suis dans ma chambre, je n’ai toujours pas su trancher en faveur de l’une ou de l’autre des réponses.
Je fais un bond à la sonnerie de mon portable. Je sais qui m’appelle et m’empresse de décrocher.
— Allo ! Mon amour ! Tu as été divine, tu es belle et je suis fou de toi.— Allan ! Je…— Oui, mais avant de me lancer tes « je t’aime », as-tu réfléchi à ce que nous nous sommes dit cette nuit ?— Ce que nous nous sommes dit ou ce que tu m’as dit ? Parce que je t’avoue que je n’ai pas tout écouté et pour cause, tu dois bien savoir pourquoi.— Pas même à propos de ta mère ?
— Nous avons parlé de maman ? Je n’en garde aucun souvenir.— Ah non ! Ma jolie Julie, tu ne peux en aucun cas me faire le coup de l’amnésie providentielle. Je suis certain que tu m’as donné ton accord entre deux… rounds, alors ma chérie, une parole est une parole. La renier n’est pas sympa.—… qu’est-ce que je suis censée avoir dit comme ânerie, à propos de maman ?— Ben… lorsque je t’ai fait part de mon côté… disons pour mon attirance pour les femmes mûres en général et ta maman en particulier tu m’as bien assuré que je pourrais tenter ma chance. Que tu m’y aiderais le cas échéant !— Je t’ai donné de telles assurances ? Moi ? Je ne… non ce n’est pas possible.— Allons, Julie, tu ne peux pas nier une telle évidence. Bien sûr que tu t’es engagée verbalement à me donner un coup de pouce.— Mais pourquoi faire bon sang ? Je ne pige rien et ne me souviens pas d’une telle discussion entre nous. Je n’avais pourtant pas bu.— Tu m’as promis de m’obéir au doigt et à l’œil cette nuit, de me faciliter l’entrée dans la couche de ta mère… de m’aider à lui faire l’amour. Et je peux t’assurer que ça te faisait bougrement mouiller cette demande.— C’est trop m’en demander là, Allan !— Comment ça ? Tu vas revenir sur ta parole ? Je n’y crois pas. Tu ne peux pas me faire ça. Je suis fou amoureux de toi, mais ça passe par le lit de ta maman… c’est notre deal nocturne lors de notre partie de jambes en l’air.—… — Pourquoi ne réponds-tu plus ?— Ben… je ne sais plus où j’en suis, ni comment te dire que je ne peux pas faire ça.— Et si tu en parlais à l’intéressée ? Après tout elle a son mot à dire dans cette histoire, tu ne crois pas ? Elle serait peut-être contente elle, de renouer avec le sexe ! — Tu m’imagines lui dire tout de go : « Mon copain a envie de te baiser ? »— Il y a aussi des formes et des nuances à respecter non ? Je peux venir et m’en charger, si tu ne veux pas le faire.— Non ! Non et non. Laisse maman loin de tout cela ! Je t’aime et ferai ce que tu désires. Je te donnerai ce que tu attends, mais oublie ma mère. S’il te plait ?— Mais ma chérie, je n’attends que ta maman… Elle me plait et je veux vivre une histoire avec vous deux. Tu peux tout de même intégrer ça, il me semble. C’est honnête de t’en parler avant et je tiens à toi… au point de coucher avec vous deux, ensemble.—… ? Bon, écoute, je ne ferai pas…— Et bien moi, j’arrive donc et je vais lui en toucher deux mots.— S’il te plait… non ! — Parle lui alors, promis ?— Je… je te jure que je vais essayer de le faire.— À la bonne heure. Tu me rappelles lorsque tu as sa réponse ? Je t’aime Julie.
Je suis abasourdie par ce qui me tombe sur le crâne. Je suis balancée entre mon amour pour lui et celui pour maman. Comment peut-il me faire un pareil coup ? C’est dément. Je n’ai d’un côté pas envie de le perdre et de l’autre, je ne vois pas comment annoncer ce genre de truc à cette mère qui m’aime. Avec ce dilemme, la trouille aussi que Allan ne vienne pour lui dire crument ce qu’il m’a proposé dans un moment de tendresse. Confidences sur l’oreiller qu’il prend au pied de la lettre si j’en juge par sa requête surprise. Et la honte me gagne.
— xxXXxx —

J’ai beau tourner de tous les côtés cette histoire dans ma caboche, je ne parviens pas à trouver un joint ou un sens à ce que veut mon amant. Et je crains tout naturellement qu’il s’impatiente et ne mette à exécution sa menace de venir directement discuter de son projet avec maman. De quoi aurais-je l’air s’il faisait cela ? Ma frimousse doit refléter mon anxiété et alors que je tente de suivre le film distillé par le petit écran, mes mains sont victimes de ma nervosité. Il est évident que cette maman attentive ne peut que s’apercevoir de mon angoisse. Et il arrive ce qui doit arriver.
— Qu’est-ce que tu as à te tortiller comme ça sur ton fauteuil ? Pourquoi ne viens-tu pas faire « chouillon », te faire dorloter, au lieu de te triturer les doigts comme si tu étais tourmentée par je ne sais quel problème ?— Hein ? Tu m’as dit quelque chose maman ?— Tu n’écoutes pas ? Qu’est-ce qui te tracasse à ce point ? Allez ma chérie, viens poser ta jolie « crapiote » sur les genoux de maman.—…
L’invitation est trop tentante. Je m’étale de tout mon long sur le canapé duquel elle squatte le bord droit. Ma chevelure vient s’ébrouer sur ses jambes et immédiatement les mains douces se frottent à mon front. Un pur bonheur, je me sens d’un coup beaucoup plus sereine. Et sa voix douce qui me berce de ses mots gentils.
— Moi aussi ma chérie, je suis triste de te savoir sur le départ. Tu sais, j’ai du mal à me faire à cette solitude qui va revenir m’engluer dans ses bras froids.— Maman… tu n’aimerais pas trouver un ami ?— Un ami ?— Ben oui, quoi, un compagnon, un homme, quelqu’un avec qui parler, qui saurait occuper tes heures sans moi.— Quand comme moi on a connu l’amour absolu, c’est très difficile, tu sais. J’aurais bien trop peur de faire toujours des comparaisons peu flatteuses pour le nouveau venu. Ton papa était si… enfin un grand amour !— Alors pourquoi ne cherches-tu pas seulement un amant, juste pour quelques heures, pour parfois revivre une existence plus… féminine !— Je… je ne suis pas sûr de te suivre là ?— Tu n’as donc jamais envie de faire l’amour avec un homme ? Je ne veux pas croire que la mort de papa ait tué aussi tes désirs de femme.—… mais ma parole, tu me donnes l’impression d’avoir quelqu’un à placer. Tu veux me faire un appel du pied, là ? Ton chéri a un frère, un ami à me proposer ?— Si c’était le cas ? Qu’en dirais-tu ? —… mais rien ! Je ne veux même pas y songer, c’est aussi simple que cela.— Tu ne vas pas gâcher le reste de ta vie ! Tu plais encore aux mecs, j’en suis certaine.— Arrête Julie. Je ne veux pas discuter de ce genre de truc avec toi ! Je te prie de ne pas pousser à la roue.
Pas question d’insister outre mesure. Elle n’est pas réceptive et je ne tiens pas à la brusquer. De toute façon, je veux encore croire que Allan m’a juste fait marcher avec sa demande farfelue. Maman garde ses doigts dans mes cheveux et je suis trop bien pour me dégager de son emprise. Je finis par somnoler. Dans mon inconscient, j’entends loin, très loin comme un son, un grondement qui se répète, mais je n’en ai cure. Rien ne peut me faire sortir de ma bienveillante léthargie. C’est alors assez abrupt comme retour sur terre. Ma mère m’exhorte gentiment à me relever.
— Julie… je crois que nous avons de la visite.—… ? Hein ? Tu as entendu quelque chose, toi ?— Oui ! Le carillon de l’entrée !
Le son dans mon brouillard, celui qui m’a un instant décontenancé, c’est donc la sonnette ? Et tout me revient. Pourvu que ce ne soit pas… lui ! Qu’est-ce qu’il viendrait faire à cette heure si tardive ? Je suis à demi dans les vapes alors que maman se dirige vers le hall et l’entrée. Une voix, au son c’est un homme et maman qui referme la porte.
— Julie ! Julie c’est pour toi !— Pour moi ?
Je hausse le ton, comme si ça allait changer quoi que ce soit.
— Oui ! Ton ami Allan est là, pour toi.—… !
C’est ensemble que je les voir franchir le seuil du salon où je suis toujours à demi affalée sur le divan.
— Mais… qu’est-ce que tu fais là ?— Tu devais me rappeler, tu as oublié ?— Je devais… non, non je n’ai pas eu le temps et je crois que je me suis assoupie.— Alors ? Tu as fait ce que je t’ai demandé ?— Ben… non, pas vraiment.
Je suis horriblement gênée par la présence de maman qui bien entendu ne peut en aucun cas être au courant de ce qui se passe. Ses regards vont de moi à Allan, sans trop comprendre, mais elle ne pose aucune question. Et lui de reprendre tranquillement, comme si tout était naturel.
— Tu as demandé à ta mère ? — Non !— Et que devais tu me demander Julie ?— Oh, pas grand-chose maman… ce n’est pas important.— Pas important ? Comment ça ? Tu trouves ma demande si insignifiante ?— Bon ! Vous allez me dire de quoi il s’agit ? À moins que je demeure dans l’expectative et que vous me preniez tous les deux pour une idiote !— Mais non, maman, je n’ai simplement pas eu le temps… ou le courage de t’en parler.— Me parler de quoi à la fin ? Vous allez me raconter ce qui se passe oui ou non ?— Tu veux bien me laisser expliquer à ta mère puisque tu ne l’as pas fait… ou pas osé.—… vous êtes bien mystérieux tous les deux. Alors Monsieur Allan… je suis tout ouïe.— Et bien… j’ai envie de vous. J’aime votre fille, mais je vous veux aussi !— J’ai mal compris là ? Qu’est-ce que vous me radotez ? C’est Julie que vous aimez et vous me voulez moi pour quoi faire ?— Il te veut maman… pour te faire l’amour. — C’est insensé cette histoire. Vous courtisez et affichez votre attirance pour ma fille et c’est avec moi que vous voulez coucher ? J’ai bien résumé la situation, là ?— Tu vois ma chérie, ta maman est perspicace plus que nous deux réunis. Oui Madame, je veux coucher avec vous… seule ou avec Julie également, mais pour un plan à trois, c’est à vous deux de décider.— Vous avez magouillé cela entre vous ? Je rêve, là ?— Non ! Non, maman. C’est sa demande pour continuer à sortir avec moi… moi, je suis amoureuse et je n’ai pas osé lui dire non !— Et dans vos têtes, je devrais dire oui ? Me laisser… comment dire… ?— Oui ! Oui madame, baiser avec moi ! C’est bien le mot que vous cherchiez ? J’ai envie de vous, de Julie également. Alors… pourquoi faire des chichis ? Je suppose que ça fait longtemps que vous n’avez pas vu un sexe de mâle… le mien regorge d’envies pour vous… deux. Je suis partageur.— Vous êtes complètement barjot, ma parole. Non seulement vous ne me toucherez jamais, mais j’espère bien que ma fille va vous larguer immédiatement. Julie… tu ne vas tout de même pas aimer un salaud pareil.— Salaud Madame ? Mais je suis sans doute le plus honnête des garçons. Je ne veux faire de mal à personne. J’ai juste besoin de vous deux et n’ai aucune envie de vous voir vous déchirer.
Elle est debout, face à Allan et moi je ronge mon frein, toujours assise sur le sofa. Il y a de la rage dans les yeux de maman. Furibarde, sa colère est destinée autant à mon amoureux qu’à moi, je le crains. C’est insensé cette situation, je dois le reconnaitre. Mais je ne veux toujours pas croire qu’il soit là, chez nous, à exposer benoitement à maman énervée qu’il la veut dans son lit. Elle est rouge de colère et moi de honte. Entre elle et moi, nous formons un sacré couple de folles. Quoique… le mec qui dit m’aimer n’est pas mal non plus dans son registre. Il revient à la charge.
— Donnez-moi votre avis, Madame… je vous assure que j’ai vraiment besoin de votre sentiment profond. Vous ne trouvez pas légitime ma requête ?— Vous allez quitter notre maison ! S’il vous plait… sortez de chez moi.— Madame… pensez à notre petite Julie. Vous allez lui briser le cœur si vous me flanquez à la porte.— Elle s’en remettra, croyez-moi ! Elle a plus à y gagner qu’à y perdre dans cette affaire.
Il est penaud devant maman qui fulmine, et scène à peine croyable… il tombe à genoux devant elle. Elle reste plantée là, sans plus trop savoir quoi lui rétorquer. Lui avance au-devant d’elle, tel un pénitent et ses bras enlacent la taille de ma mère. Je suis éberluée par ce vaudeville incroyable. Elle ne cherche même plus à le repousser, et ses yeux viennent croiser les miens. Ce sont des appels au secours qui se plantent dans mes prunelles. Je vois bien qu’elle n’est plus totalement maitresse de la situation. Et lui qui pleure contre son ventre emmailloté dans la flanelle de sa chemise de nuit.
Ils sont de moins en moins virulents ses gestes destinés à repousser l’assaillant. Et je dois aller l’aider bien sûr. Mais comment faire pour ne pas offusquer celui qui contre toute attente m’attendrit davantage ? Ma mère vacille aussi sur ses convictions. Elle mouline ses grands bras, ne sachant pas vraiment quoi en faire. Je suis désormais toute proche de l’étrange équipage que forme cette femme debout et le type en prière à ses pieds. Les sourcils levés, je la sens soudain totalement désappointée.
Cette fois, face à elle, avec entre nous deux le garçon qui l’étreint toujours, elle m’attire contre son sein. Une manière bien personnelle d’occuper ses pattes sans toucher au gaillard qui a sa frimousse plantée au niveau de son bassin ? Maman me regarde fixement et je lis une faille dans ses grands yeux clairs. Nos joues se rejoignent et se collent l’une à l’autre. Il me semble qu’elle me murmure quelque chose. Mon oreille entend-elle ces mots que traduit mon cerveau ? Je rêve tout éveillée ou me susurre-t-elle les phrases qui bloquent dans mon crâne ?
— Qu’est-ce que je dois faire ma Julie ?—…— Tu crois que c’est possible un truc pareil ?—… maman, c’est juste à toi de décider.— Mais… que vas-tu penser de moi si je cède à ses avances ?— Je saurai que tu m’aimes comme personne ne m’a jamais aimé.— Comme si tu ne le savais pas déjà… dis-moi ce que toi tu veux… que faire, ma grande ?— Viens… enfin, venez… allons-nous assoir sur le divan. Nous serons mieux pour parler. Qu’en dis-tu ?—…— Et toi Allan, tu veux bien lâcher ma mère ? Allons, arrête tes enfantillages, bon sang… nous allons t’offrir ce que tu désires le plus ! N’est-ce pas maman ?—… je… ne suis pas sûre d’en être capable. Surtout avec toi qui regardes…— Oh ! Si ce n’est que cela, je peux tout à fait participer aussi… je ne te toucherai pas, c’est tout.
Alors qu’il s’assoit sur le divan, Allan soupire d’un coup, délivré de je ne sais quel poids. Et c’est à son tour de revenir sur le devant de la scène par quelques mots.
— Vous êtes… merveilleuses toutes les deux. Comme j’aurais aimé avoir une maman qui vous ressemble, Madame.— Pour coucher avec elle ? Vous devez avoir un petit grain pour imaginer un truc pareil.— Je peux vous poser une question à toutes les deux ?— Après tout… on vous écoute, n’est-ce pas Julie ?
Il marque un temps d’arrêt, comme pour fouiller dans sa mémoire et se souvenir de ce qu’il va nous débiter. Et dans le silence de notre salon, d’une voix remplie de trémolos…
— Vous en avez un peu envie ? Je veux dire par là, est-ce que ma demande vous fait de l’effet ? — Tu nous demandes, Allan, si on mouille ?— Julie ! Qu’est-ce que c’est que ce langage ?— C’est exactement ce que Allan attend de nous comme réponse… pour moi c’est oui, et depuis qu’il t’a fait sa demande bizarre ! Est-ce que ça fait de moi une pervertie pour autant ? Alors tu peux répondre maman… il te donne envie ou non ?— Franchement ? Oui ! Je suis toute trempée… mais je ne sais pas encore si c’est une bonne chose ou un vrai cauchemar.— Alors, faisons l’amour et l’avenir nous le dira… tu veux bien Julie, que je caresse ta mère ?—…
Je me tais. Allan est désormais uniquement préoccupé à caresser doucement ma mère. Je me positionne sur un fauteuil et suis le couple ainsi formé par mon ami et maman. Elle a les paupières fermées, se laissant bercer par les aller et retour des mains que j’imagine tendres. Lentement, je vois se retrousser sur son ventre la rêche parure qui couvre son corps. À l’instar de ce qu’il m’a fait lors de notre première rencontre, il est une fois encore à genoux devant le sofa. Et une toison de la couleur de la chevelure de maman entre dans ma ligne de vision.
Cette vue est constamment interrompue par la main de l’homme, « de mon homme » qui se balade entre les cuisses qu’elle garde béantes. Et j’en tremble de subir ces caresses à une autre, qui du coup devient une rivale. Étrange situation qu’elle a involontairement créée en permettant à Allan de la tripoter. Passive, pourtant bouillonnante de l’intérieur, je les regarde se rouler une première pelle. Et ma jalousie rentrée me tord les tripes. Je sais le bonheur que c’est que de recevoir ses embrassades. Et l’index qui disparait dans la chatte de ma mère, dans celle où mon être tout entier est passé bien des années plus tôt… c’est surréaliste et dément.
Quand ? Pourquoi est-ce que ma main vient au secours de mon fantasme ? Je me masturbe vraiment en me démontant le cou pour ne pas perdre une miette de ce qui se trame sur ce divan. Elle roucoule cette mère si sage, gémit et se tortille sous l’avancée de plusieurs doigts qui s’enfoncent en elle. La camisole qu’elle portait git sur la laine du sol. Je vis cet amour qu’ils partagent. Je suis elle alors qu’elle geint sous les gestes saccadés des paluches de Allan. Tout va vite et c’est dans une sorte de brouillard que je vois celui que j’aime… que je crois aimer ? Qui se redresse pour se débarrasser de ses nippes.
Ma propre menotte joue un air humide sur le violon d’amour détrempé que leur musique amoureuse inspire. Je bave d’envie devant un spectacle dont je n’aurais jamais osé imaginer une simple image quelques heures plus tôt. Ballet vivant dont le plus minuscule reflet entraine chez moi des spasmes incongrus et qui fait se mêler mes râles aux soupirs maternels. Allan est le maestro d’une partition dont l’unique spectatrice devient voyeuse active. Et c’est plus prenant encore, lorsque la main fine de maman se pose sur un pistil déjà bien imposant. Un mât qui défie les lois de la gravité.
Elle a toujours les yeux clos et sa main va et vient, mécanique implacable qui met à nu la tête rose et lisse de la bite qu’elle branle. Je sens monter en moi une excitation proche du délire. Lui pousse aussi de petits cris. Plaisir ou encouragement à cette partenaire qui continue sa branlette. La mienne aussi du coup prend une autre dimension. Du fond de mes entrailles, magie du corps humain, voici que des ondes impossibles à décrire viennent onduler en chair de poule sur la surface de ma peau.
Je pousse aussi de petits cris dont les deux autres qui se tripotent n’ont que faire. Les perçoivent-ils seulement ? Pas certaine qu’au stade avancé de leurs attouchements, ils se soucient fort du bien-être de la jeune voyeuse que je suis devenue. Et c’est l’apothéose lorsque je vois le vit résolument se diriger vers la bouche maternelle. Cette chose dure et raide qui s’enfonce dans le bec entrouvert, pour ressortir délicatement luisant de salive. Ensuite en cadence, les reins d’Allan font le travail de sape dont je ne regarde plus qu’en pointillés les agissements.
Un véritable geyser vient ponctuer ma jouissance alors que sur le canapé, le garçon se vautre sur la bedaine gracieuse de cette Louise que je ne reconnais plus. Les fesses qui se soulèvent et les deux gosiers qui unissent leurs plaintes d’amour me laissent sans voix. Je jouis de longues secondes, entre félicité et amertume de n’être pas celle qui est prise. Maintenant c’est moi qui détourne le regard, complexée par la situation. Mon chéri a mille fois raison… cette femme… cette mère qui vient de se donner à lui… est une amante exceptionnelle.
Je ne lui arrive pas à la cheville dans ce domaine. Quand je rouvre les quinquets, c’est tout juste si je comprends que ce qui se tient au-dessus de mon visage, c’est… la queue de mon copain. Il n’a pas éjaculé en elle. Non ! Il présente à ma bouche pour parachever son œuvre, sa pine encore bandée. Elle sent le cul, engluée de sécrétions inconnues, pourtant je ne fais aucune difficulté pour la sucer. Oh ! Pas très longtemps, pas de manière élégante, non ! Juste quelques aller et retour et elle pleure de bonheur dans ce four que j’ouvre avec dévotion.
Un long trou noir s’ensuit. La paume gentille qui lisse mon front me ramène à la vie. Dans les yeux du visage féminin qui me couve, il y a tout l’amour du monde. Nous sommes toutes les deux dans notre salon. Je m’étire telle une chatte, tentant de retrouver la silhouette plus massive de Allan. Ça fait sourire cette maman qui se comporte de nouveau en alliée.
— Ne le cherche pas ! Il est parti dès que tu t’es endormie.— Maman… j’ai…— Chut, ma chérie !
Sa main est sur ma bouche, bâillon bien agréable qui m’interdit de dire une ânerie.
— Tu sais, j’en avais aussi très envie, dès que je l’ai vu la première fois. Tu n’es responsable de rien, c’est simplement que mon corps avait aussi besoin de se souvenir que je suis toujours une femme.— Mais…— Ne t’agite pas. Il n’y aura pas de second dérapage. Mais je crois qu’il te va falloir beaucoup l’aimer pour supporter ce qu’il te prépare. Alors si ce n’est pas le cas, si tu n’es pas certaine de toi, ne persiste pas mon cœur. Sinon tu vas souffrir. Et beaucoup je te le prédis.— Maman… tu l’as chassé ou il a quitté la maison de son plein gré.— Bien sûr que non ! Je ne l’ai pas mis à la porte. Il est rentré chez lui comblé. Moi aussi, je dois te l’avouer. Quant à toi… j’ai tenu ta main longuement pendant qu’il…— Nous sommes deux « salopes » maman ?— Tu imagines cela comme ça ? Pour moi, nous sommes seulement deux femmes qui avons fait l’amour avec un seul homme. Rien d’autre.— Oh ! Maman, je t’aime…— Oui ? Et bien tant mieux. C’est l’heure d’aller nous coucher, d’accord ?— Je peux… venir dans ta chambre ?— Si tu restes sage, évidemment ma chérie !—… je passe à la salle de bain avant de te rejoindre, si tu le permets…— Fait, fait comme tu veux mon cœur.
Je récupère au passage ma nuisette et vais me débarbouiller. Je laisse de longues minutes une eau tiède couler sur mon corps. Je ne mouille pas ma tignasse, pour ne pas avoir à la sécher. Puis dans le noir total, je retrouve avec plaisir le calme de la chambre de maman. Pourquoi est-ce que j’ai l’impression dans cette obscurité totale que papa me sourit ? Je pose ma main sur l’avant-bras de ma mère qui ne dort visiblement pas encore.
— Tu ne m’en veux vraiment pas maman ?— Pourquoi devrais-je t’en vouloir ? J’aurais mille fois pu dire « non ». Si je suis allée jusqu’au bout, c’est bien parce que la situation me plaisait.— Tu veux que je te dise maman ? Moi aussi j’ai adoré te voir… faire l’amour. — Et de mon côté… voir cet homme fondre dans ta gorge, alors qu’il sortait de moi… c’était démoniaque.— Alors nous le referons ? Tu serais plutôt pour ou contre ?— Dormons ma fille ! Demain va arriver et il sera temps de discuter de choses telles que celles-ci… Ne crois-tu pas ? Bonne nuit Julie et fais de beaux rêves.— Bonne nuit maman chérie !
— xxXXxx —

À suivre…
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