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Le fantasme de la baby-sitter

Chapitre 27

La sortie au parc

Divers
Nina venait de quitter le lycée pour prendre le chemin vers la crèche afin de ramener les enfants chez les Darma. Elle était avec eux, quand quelqu’un sonna à la porte, Nina ouvrit et découvrit John, l’oncle de David, sur le pas de la porte.
— Bonjour, monsieur.— Allons, trésor, appelle-moi John ! fit l’oncle de David.
Nina fit les présentations avec les enfants qui étaient assis en train de manger leur souper. Puis John les vit se diriger vers la salle de bain, pour prendre leur bain, sans doute. Nina coucha les enfants et se retrouva seule avec John. Elle n’était pas à l’aise. Après tout, l’homme l’avait vue nue, bon David était là, mais maintenant, ils n’étaient que tous les deux. Elle était censée faire quoi... si John lui sautait dessus !
— Je ne vais pas vous manger, dit John avec un sourire en coin.
Il alla s’installer dans le canapé, Nina resta figée un moment dans la pièce, sans savoir quoi faire. Finalement, elle proposa s’il voulait boire quelque chose. John accepta un verre de scotch. Nina lui servit et tendit le verre. Leurs deux mains se touchèrent et Nina vira au rouge, comme une fille timide, effarouchée.
Nina alla faire la vaisselle et rangea le coin cuisine, histoire de s’occuper et de ne pas voir le regard que John posait sur elle. Il la déshabillait des yeux, parcourant ses lèvres douces et légèrement pulpeuses faites pour être embrassées et y perdre un pénis entre elles. Puis son cou et sa nuque où on rêvait d’y déposer des milliers des baisers. D’ailleurs, elle portait une petite marque rouge, sans doute un reste de suçon, mais de qui était-il ? David ou Annabelle ? Ensuite sa belle poitrine, elle n’en avait pas une énorme, ni minuscule mais des seins ronds et fermes en forme de pomme, il s’en souvenait encore. Il posa sa main sur son sexe et le sortir de son pantalon pour commencer à se masturber. Ensuite, il descendit son regard vers son ventre plat et le bas de ses reins, elle semblait être taillée dans le modèle le plus parfait. Il posa son regard sur son entrejambe.
Nina se tourna et porta son regard sur son sexe qu’il tenait entre ses mains, il se masturbait devant elle. La jeune fille n’avait pas de... référence pour savoir s’il avait un gros ou un long pénis. Celui de David était le seul qu’elle voulait.
— Il te plaît, mon pénis ? demanda John.— Je ne sais pas... je ne crois pas... — Pourtant, tu ne le lâches pas des yeux.
Nina s’avança vers le canapé et s’installa sur le fauteuil, les jambes croisées, et l’observa faire. Il continua de se masturber, plongé dans le regard de la jeune fille et finit par éjaculer. Nina lui tendit un mouchoir sans rien dire.
— C’est une... expérience intéressante, dit John avec un sourire.
Il remit son sexe dans son pantalon et tendit le mouchoir à Nina, elle le prit dans sa main.

— Sens-le ! ordonna John.
Nina le regarda, surprise, la main tremblante. Elle était partagée entre... la volonté de John et celle de David. Soudain, une main prit le mouchoir dans la sienne et le mit dans une poubelle.
— David ! fit Nina avec le sourire, toute joyeuse de le découvrir.
Ils s’embrassèrent, et David posa son regard sur son oncle. Il lui avait pourtant dit que c’était sa poupée.
— Excuse-moi ! David, mais il est bien difficile de résister... à ce petit trésor. — Je sais, mais il va falloir t’y faire. — Je voulais proposer une sortie ce week-end avec tout le monde, je vous invite au restaurant, ensuite on pourra aller au parc d’attractions ou à l’aquarium, dit John. — Pourquoi pas ? — Dis-moi Nina, est-ce que tu vas pouvoir inviter ta mère ? proposa David.
Nina le regarda, surprise de cette demande. Elle ne comprenait pas ce qu’il voulait faire. Elle qui avait prévu de dire à sa mère ce qui se passait entre elle et David, entre elle et Annabelle, ne pourrait pas le faire ce week-end, si ?
— Euh... ben ... oui... j’imagine... il y a Nathan et Nolan, mes deux frères, ajouta Nina.— C’est parfait, plus on est de fous, plus on rit, commenta John.
David ramena Nina chez elle, en laissant sa femme avec son oncle. Il savait que son oncle n’appréciait pas trop Annabelle, elle n’était pas assez... docile à son goût. Mais il avait beaucoup de respect pour le couple qu’elle formait avec David. Le jeune homme en profita pour se garer dans un petit chemin de terre, au milieu des bois.
— Je veux te faire l’amour, avant de te ramener chez toi. Ouvre la boîte à gants... fit David.
La jeune fille ouvrit donc la boîte à gant et y découvrit quelques préservatifs, il ouvrit son pantalon pour découvrir son sexe, elle lui enfila le préservatif, puis enleva sa culotte.
— Est-ce que tu es assez ... humide ? demanda David. — Euh...— Attends, je vais voir !
David glissa son doigt entre les lèvres vaginales de la jeune fille, qui mouillait. Le jeune homme lui fit signe de monter sur lui. Elle posa un pied sur le bord de la portière et l’autre entre les sièges, et s’accroupit sur la verge de David, qui pénétra son vagin, glissant dedans comme dans du beurre.
— Mmmh... Tu es parfaite, ma poupée.
Il posa ses mains sur les hanches de la jeune fille, et lui imposa un rythme de va-et-vient. Nina se trouvait bien malgré l’inconfort de sa position, surtout que c’était la première fois qu’elle le chevauchait de cette manière. Il lui fit l’amour, la jeune fille jouit en criant comme à son habitude et lui éjacula rapidement...
— Pardon, de faire ça si vite, et d’une manière si... peu confortable. — Non, ce n’est pas grave, je suis contente de découvrir une autre position, fit Nina avec son petit air mutin. — Mon oncle ne t’a pas embêtée ? — Euh... il a juste caressé son sexe devant moi, et il a... euh... craché son sperme.— On dit éjaculer, poupée. — Oui éjaculer... Je lui ai donné un mouchoir. — Celui que j’ai mis à la poubelle ? — Oui !— Je m’en doutais. Dis-moi ce que ça t’a fait ? — Je ne sais pas... Le spectacle était intéressant, mais... je n’ai pas ressenti l’envie de le mettre dans mon sexe ni dans ma bouche, comme je peux l’avoir avec toi. Est-ce que ça veut dire que je n’ai pas envie de lui ? — C’est tout à fait ça, ma poupée. Mon oncle va être déçu, je crois que lui a très envie de toi. — Oh... je me sens presque triste pour lui. Est-ce qu’il a moyen de l’aider ? — Je crois que oui... Il est curieux de rencontrer ta mère. — Maman ? Pour coucher avec elle. — Tu me fais confiance ? — Oui, bien sûr !— Donc si je te dis que mon oncle est quelqu’un de bien, que si ta mère accepte de faire l’amour avec lui, il la rendra heureuse, tu veux bien m’aider à faire que tout marche entre eux. Il ne la forcera pas, si elle ne veut pas. — Oui... Tant que ma mère est heureuse, je veux tout faire pour ça. Mais... ça le gêne pas les enfants ? — Il a toujours rêvé d’avoir des enfants... Alors, il sera ravi de s’occuper de tes petits frères. — Vrai ? Maman dit toujours que les hommes ne sont pas capables de... d’aimer les enfants des autres. — Alors... ça dépend des hommes, j’imagine. Et puis... on aime bien marquer notre territoire, que la femme ait un enfant d’un autre... eh bien disons que ça veut dire qu’elle a appartenu à un autre. Tu comprends. — Je crois oui !
David se rendit compte que pendant toute la conversation, il n’était pas sorti du corps de Nina et qu’il n’avait pas non plus débandé. Il prit les hanches de la jeune femme et la fit jouir une seconde fois. Le jeune homme déposa la jeune fille au pied de son immeuble, après un long baiser langoureux. Puis elle se rendit chez elle, sa mère n’était pas encore au lit. Elle était assise devant la télé, et regardait un de ses films à l’eau de rose, qui la faisaient toujours pleurer.
— Bonsoir, maman ! Que regardes-tu ? demanda Nina en s’asseyant à côté d’elle. — Oh, un film romantique. — Qu’est-ce que tu aimes chez un homme, maman ? demanda soudain la jeune fille.
Sa mère la regarda étrangement, comme si l’entendre parler d’homme était bizarre pour elle, mais en même temps, elle était toute jeunette, c’était le moment de ses premiers amours, des premiers flirts.
— Ce qui est important chez un homme, c’est son honnêteté, sa maturité, je dirais qu’il sache ce qu’il veut, qu’il fasse rire et bien sûr sa gentillesse, sa compassion, sa compréhension. Et surtout ma chérie, qu’il te traite avec respect. Tu as trouvé quelqu’un ? — Je parlais surtout de toi ! — De moi !— Oui ça fait presque cinq ans que tu es toute seule. Aujourd’hui, j’ai vu l’oncle de David, il s’appelle John. — Tu veux jouer les entremetteuses, maintenant. — Non... enfin peut-être, c’est surtout qu’il nous a invités, la famille Darma et nous au restaurant, et au parc demain. On avait prévu quelque chose demain ? — Non... enfin sauf le foot de ton frère. — Donc je leur dis que c’est bon ? fit Nina avec un grand sourire.
La mère de Nina ne savait pas trop quoi penser de cette nouvelle Nina, de l’attitude qu’elle avait développée depuis quelques mois. Elle semblait rayonner de bonheur, sûre que sa fille avait rencontré l’amour, et maintenant, elle voulait que sa mère le soit aussi. Elle doutait que l’oncle de David soit la personne idéale.
— On verra demain, si tes frères sont d’accord. — OK ! fit Nina avec le sourire, elle embrassa sa mère et se glissa dans son lit.
La jeune fille envoya un long message à David pour décrire l’homme idéal selon sa mère. Nina trouvait que ça ressemblait beaucoup à David quand même. Il était honnête, même quand ça fait « mal », vu la douleur d’Annabelle. Il était mature, et savait ce qu’il voulait. Il la faisait rire et jouir (mais bon ça c’est une autre histoire) et il était toujours gentil et plein d’attention, de compassion, et de compréhension. Elle avait l’impression de n’avoir jamais vu David en colère... Enfin sauf la fois où il les avait surprises, elle et Annabelle en train de faire l’amour. David lui répondit que c’était le portrait craché de son oncle. Nina s’endormit, rassurée sur cette idée.Le lendemain, Nina expliqua la proposition de John à ses frères. Les deux furent partants pour aller faire la fête avec la famille Darma.
— Vous ferrez, les jumeaux sont super mignons, dit-elle à ses frères.
Tout le monde se retrouva devant le parc d’attractions. Nina avait bien envie de se jeter dans les bras d’Annabelle et de David, tellement elle était contente de partager cette journée en famille, sauf qu’elle n’avait toujours pas parlé avec sa mère de sa relation avec les Darma. David, Annabelle, John et les jumeaux étaient debout dans un coin, et attendaient l’arrivée de la famille. En la voyant si joyeuse, David et Annabelle avaient, tous les deux, envie de prendre Nina dans ses bras, mais... sa mère était là.
— Bonjour ! fit Nina avec le sourire.— Bonjour, dit John en réponse.— Je vous présente ma mère, Noémie, mes petits frères Nolan et Nathan. — Maman, voici John, l’oncle de David, David, Annabelle, John et Jack. — Enchanté, fit John, en prenant la main de Noémie pour faire un baise-main, sans toucher la peau de sa mère.
La mère de Nina rougit.La jeune fille sentit les doigts d’Annabelle lui toucher discrètement la main. Elle fit un sourire à la jeune femme, elle avait aussi envie de glisser sa main dans celle de David et celle d’Annabelle. Nina prit la main des jumeaux et avec ses deux frères, ils se dirigèrent vers l’accueil du parc, pour acheter des places. Sa mère voulut payer celle de ses enfants, mais John sortit les tickets.
— Je les achetais en vous attendant, expliqua-t-il. — Laissez-moi vous rembourser, protesta la mère de Nina.
Nina était avec les enfants et s’amusait bien, elle monta dans le manège avec les jumeaux. David et Annabelle marchaient dans le parc en se tenant la main, ils observaient les enfants et Nina. John, lui de son côté, draguait ouvertement la mère de Nina. Il la trouvait vraiment bien à son âge ; elle avait dû être aussi belle que sa fille ; mais devoir s’occuper de ses enfants, le souci de tous les jours avaient marqué son visage.
— On fait le labyrinthe des miroirs, proposa Nolan. — Pourquoi pas ! dit Nina. — Je vais venir avec vous, fit David.
Tous les trois entrèrent dans le labyrinthe. Ils marchèrent un moment, puis David poussa Nina dans un coin et saisit son menton pour lui lever sa tête et déposa un baiser langoureux sur ses lèvres. Nina se cala dans ses bras, avec... sensualité.
— Tu m’as manqué... — Depuis hier ! fit Nina avec un petit sourire. — C’est trop long.
Ils reprirent leur route, sans voir que Noémie les avait vus avec les reflets des miroirs. Elle était sans voix devant l’attitude de sa fille et... encore plus de celle de David. Cet homme était marié et pourtant il... cherchait la compagnie de sa fille. Il avait sans doute abusé de la naïveté de Nina.
Quand elle revint vers les autres, Nina faisait tournoyer les enfants, en les tenant par les bras et leurs pieds décollant du sol. David était près de sa femme, et lui murmura quelque chose, elle se mit à rire. Comment cet homme faisait pour aimer les deux femmes comme ça ? C’était un bon s*l*p ! Il posait son regard sur Nina comme un fauve sur sa proie.
— Ah, vous êtes là, Noémie. On vous attendait ! — Les enfants voulaient aller dans le train fantôme. — Moi aussi, je veux bien faire un tour, dit Annabelle.
Les quatre enfants, Nolan, Jack, John et Nathan montèrent dans une petite voiture qui partit en premier. Quelques instants plus tard, Annabelle et Nina montèrent dans une autre voiturette. Le wagonnet se mit à rouler plongeant les spectateurs dans le noir. La jeune fille sentit une main frotter entre ses jambes pour la caresser et passer sous sa jupe afin de lui toucher son petit bouton, par-dessus sa culotte. Nina écarta les jambes. La jeune fille se mit à jouir, elle poussa un cri qui se fit entendre depuis l’extérieur. David et John échangèrent un sourire. Ils se demandèrent si... ce n’était pas Nina qui venait de jouir. Annabelle retira sa main, et ils apparurent dans la lumière, il avait fait le tour. Nina n’avait pas vu grand-chose de l’attraction.
— Nina a crié... t’as eu peur ? demanda Jack.— Euh... oui un peu ! avoua Nina en croisant le regard de David.
Noémie remarqua que sa fille avait le regard vague et les joues roses, cela n’avait rien à voir avec la peur. On aurait dit que sa fille venait de jouir... Mais ce n’était pas David assis à côté d’elle, mais Annabelle. Elle observa la jeune femme, David vint vers sa femme et lui prit la main et la porta à sa bouche pour lui faire un bisou sur la main. Noémie crut voir une langue passer sur les doigts d’Annabelle.
— Noémie, très chère, vous êtes dans la lune. — Non, ce n’est rien ! fit-elle.
Ils passèrent encore une heure dans le parc et commencèrent à se diriger vers le restaurant. Nina continuait de passer son temps avec les enfants. Noémie observait le couple Darma qui marchait en se tenant la main. Elle remarqua les regards... amoureux du couple vers sa fille. Que se passait-il vraiment ? Elle croyait que c’était David, l’amant de sa fille, mais Annabelle aussi... Elle était un peu perdue dans cette histoire. Elle passa le repas ailleurs, même si John cherchait son attention avec calme et sollicitude. Nina se leva et s’excusa, elle se dirigea vers les toilettes. La mère de la jeune fille en fit autant, et suivit sa fille. Elle avait besoin de clarifier cette histoire avant de devenir folle.
— Nina ! — Oui, maman ! répondit la jeune file en se lavant les mains. — As-tu oui ou non, une liaison avec David ? — Euh...
Nina se retourna vers sa mère, elle semblait nerveuse.
— Parle-moi, Nina ! — Maman, est-ce qu’on peut avoir cette conversation ailleurs que dans les toilettes de ce restaurant ? proposa Nina avec un petit sourire. — Ce soir, tu me dis tout. — Oui, maman, je pensais le faire.
Elles retournèrent dans la salle du restaurant. Noémie et Nina s’installèrent à table et la mère de la jeune fille jeta un regard noir à David. Il croisa le regard de Nina qui lui fit un petit sourire. Le jeune homme était assez intelligent pour comprendre que Noémie avait compris ce qui se passait avec sa fille. Le pauvre John avait peiné pour attirer l’attention de Noémie et ce fut encore pire après le retour des deux femmes des toilettes. La soirée se termina dans une étrange ambiance. Heureusement les enfants ne remarquèrent rien. La famille de Nina était de retour chez eux, Nolan et Nathan étaient super contents de leur journée. Et ils aimaient beaucoup John et David. Nina et Noémie étaient seules dans le salon.
— Je te prépare un thé, maman ! fit Nina. — Je veux surtout qu’on parle toutes les deux. Tu grandis et je ne le vois pas. — Maman, je...— As-tu une liaison avec David ? — Oui, maman !— Et Annabelle. ? — Aussi !— Tu ne crois pas qu’elle... Comment ça aussi ? — Eh bien, j’ai aussi une liaison avec Annabelle, maman !
Noémie regarda sa fille avec surprise. Elle ne comprenait plus vraiment ce qui se passait. Elle avait une liaison avec les deux Darma. Mais c’était quoi cette famille de... pervers.
— Ils t’ont forcée ? — Non, maman ! En aucun cas, ils sont tous les deux très gentils. — Ma chérie, je m’inquiète pour toi, ce n’est pas normal que... tu te trouves dans un couple marié de cette façon. — Je ne vois pas où est le souci, on est heureux tous les trois... tous les cinq. Est-ce que tu m’en veux, maman ? — Mais non voyons, je t’aime, ma chérie. Rien de ce que tu feras, ne changera cela. Je suis juste inquiète pour toi et de ce qui se passe dans cette maison. — Je veux y rester, maman.
Noémie leva la main sur la joue de sa fille, elle n’avait pas envie que Nina retourne dans cette maison, mais à part l’attacher, elle n’avait sans doute pas les moyens de l’empêcher.
— Est-ce que tu veux mieux les rencontrer maman ? demanda Nina. Tu pourras leur parler, je les aime tous les deux et je sais que tu les aimeras aussi. — Nous verrons, ma chérie.
Nina lui décrivit un peu les choses jusqu’à maintenant. Comment ils l’avaient séduite tous les deux, chacun de leur côté. Bon la jeune fille omit les détails sur les relations sexuelles qu’elle avait eues avec eux. Elle parla de la découverte de David, sur la liaison qu’elle avait avec sa femme, sa colère et sa jalousie. Nina expliqua qu’elle était heureuse depuis qu’ils habitaient tous ensemble. Noémie ne pouvait pas accepter une telle relation pour sa fille.
— Je crois que tu devrais aller te coucher ! fit Noémie dans un soupir. — D’accord, bonne nuit, maman !
Nina se leva et quitta le salon pour sa chambre. Noémie éclata en sanglot. Qu’avait-elle fait au bon dieu pour que sa fille se retrouve dans cette situation ? Elle avait peur de la voir malheureuse et ce genre de relation ne pouvait pas la conduire à... un avenir radieux. Elle ne pourrait pas se marier. Est-ce qu’elle pourrait avoir des enfants ? Et que penseraient les gens de cette histoire ? Elle serait la risée de tous.
Elle se déshabillait en silence dans sa chambre, quand elle tomba sur un petit papier où John avait noté son numéro. Étrangement, elle pensa à lui pour se confier et lui expliquer la situation. C’était l’oncle de David, il devait connaître son neveu pour savoir si elle pouvait avoir confiance en lui pour prendre soin de sa fille. Elle posa le post-it à côté de son téléphone portable, elle l’appellerait à la première heure demain matin. Noémie tourna un moment dans son lit, en se posant des milliers de questions sur l’avenir de Nina.
Le lendemain, elle avait mal dormi, mais elle prit quand même son téléphone pour appeler John. Il fallait qu’elle puisse avoir son avis.
— Bonjour, John, ici Noémie. — Noémie, très chère, je suis content que vous m’appeliez ! — Je vous appelle au sujet de Nina, de David... et d’Annabelle. — Oui ? — Est-ce que... vous... voulez bien... — Est-ce que vous voulez qu’on en discute ? demanda John.— Oui !— Nous pouvons nous retrouver dans un café, si vous voulez. — Vous connaissez le bar des copains à la mairie ? — Je trouverais, à quelle heure ? — Vers 16h. — Très bien, je vous y attendrais.— Merci, John !— De rien, à tout à l’heure.
Noémie se retrouva devant le bar des copains, elle entra et s’installa à une table, elle était arrivée en avance. John n’était donc pas arrivé, elle était nerveuse et ne cessait de jouer avec ses doigts, le nez plongé dans son diabolo menthe. A 16h, John entra dans le bar et s’avança vers Noémie avec le sourire.
— Bonjour Noémie. — Bonjour, fit la mère de Nina, un peu ailleurs.
John lui fit un sourire. Elle avait quarante-et-un ans, des cheveux marron pas aussi longs que ceux de sa fille. Elle les avait coiffés en queue-de-cheval. Ca libérait son visage et laissait mieux voir ses yeux noisette.
— J’aimerais que vous me parliez de votre neveu, David. Est-ce quelqu’un de bien ? — Oui ! Je sais que mon avis d’oncle n’est peut-être pas objectif. Mais mon neveu a la tête sur les épaules, il sait ce qu’il fait. Il est généreux ! — Comment se comporte-t-il avec les filles, les femmes ? — Bien, il est respectueux et attentif, enfin là non plus... je ne peux pas vous répondre. Il faudrait que vous posiez la question à Annabelle. Mais pourquoi vous me demandez ça ?— Il a une liaison avec ma fille. Je veux m’assurer que David et Annabelle vont prendre soin d’elle. — Ne l’ont-ils fait jusque-là ? Est-ce que Nina vous a donné l’impression d’être malheureuse et mal dans sa peau ? — Non ! répondit tout bas, Noémie.
La mère de Nina revit sa fille, rayonnante, heureuse, gaie comme un pinçon.
— Ma fille est... très naïve, je ne sais pas d’où ça vient. Je ne voudrais pas qu’on abuse d’elle, qu’on se serve d’elle et qu’on la jette comme une... vieille... chaussette. — De ce que j’ai vu chez eux, je peux vous dire qu’Annabelle semble éprise de votre fille... au point où ça frôle l’obsession. Et David... sans doute plus modéré, se montre tout de même très... épris. — Je ne sais pas si ce que vous me dites me rassure ou me terrifie, dit Noémie.
John prit la main de la mère de Nina pour l’arrêter de tapoter sur la table.
— Je ne peux que vous conseilliez d’aller voir David et Annabelle, de leur poser toutes les questions qui vous inquiètent. Vous serez convaincue par l’amour qu’ils portent à votre fille. Vous voulez les voir maintenant ? — Maintenant, mais je ne suis pas prête !— A mon avis, plus on va attendre et plus vous allez ruminer et vous inquiéter.
Noémie hocha la tête, elle envoya un message à Nina pour la prévenir qu’elle rentrerait sans doute plus tard. Puis elle suivit John, en silence, inquiète, terrorisée de cette situation. Elle allait faire face à deux personnes qui... aimaient sa fille, dans tous les sens du terme. John sonna à la porte, Annabelle leur ouvrit et les invita à entrer dans la maison.
— Est-ce que vous voulez boire quelque chose ? demanda Annabelle. — Non, merci ! répondit Noémie, nerveuse.
David était assis sur le fauteuil du salon, Annabelle prit place sur l’accoudoir, Noémie était assise sur le canapé, John assis à ses côtés.
— Je ... Je ... pensais avoir ... des centaines de questions à vous poser sur la... les relations que vous entretenez avec ma fille. Mais en fait, je n’en ai qu’une... Ma fille est un amour... et je veux son bonheur. Est-ce que vous allez m’aider à la rendre heureuse ? — Madame... Je peux vous appeler Noémie.— Oui !— Noémie, nous voulons le bonheur de votre fille. Comme vous le dites, Nina est un ange, elle est douce, gentille, attentive aux autres. Je crois que c’est elle qui contribue à notre bonheur et à l’harmonie de cette maison... Elle me rend heureuse, Noémie, véritablement heureuse, dit Annabelle. Elle comble une partie de moi, que je pensais... ne jamais combler. — Il en va de même pour moi, elle m’apporte ... un équilibre. Elle est une présence indispensable dans ma vie, Noémie.
Noémie observa les deux jeunes gens, c’était sans doute une des plus belles preuves d’amour qu’elle venait d’entendre. Elle fit un petit sourire, bon au moins, elle avait sa réponse. Nina n’était pas en danger dans cette maison, ils n’abusaient pas d’elle ni ne la torturaient, ni rien de tout ça.
— Est-ce que vous pensez que cette relation soit... véritablement normale ? — Pourquoi ne devrait-elle pas l’être, tant que tout le monde est heureux, fit remarquer Annabelle. — Et... si ça se sait ? — Eh bien... nous ferons face ensemble. — A mon avis, vous vous inquiétez trop ! dit John avec le sourire. Mais je comprends, Nina est quelqu’un de bien. — On la protégera ! termina David d’un ton évident, comme s’il pouvait en être autrement. — Merci Mr Darma, Mme Darma !— Allons, appelez-nous Annabelle et David, fit la jeune femme avec le sourire. Vous êtes sûre que vous ne voulez rien boire ?— Un jus de fruit, concéda Noémie.
Ils passèrent un moment à parler de Nina, de ses manies, de ses qualités, de ses défauts. Noémie remarqua qu’ils avaient appris à connaître, à voir sa fille. John raccompagna Noémie chez elle et elle lui dit qu’elle le rappellerait pour qu’ils parlent tous les deux, d’autres choses que de cette histoire biscornue. Noémie rentra chez elle, Nina avait préparé le repas et tous les trois mangeaient, il y avait une assiette pour elle.
— Bonsoir maman ! — Bonsoir ma chérie, mes chéris, fit-elle.
Après le repas, et le coucher des enfants, Noémie demanda à sa fille de la rejoindre. Elle lui expliqua qu’elle avait été voir David et Annabelle, qu’ils avaient parlé d’elle.
— Tu... peux retourner chez eux, la semaine prochaine. Ils t’aiment vraiment beaucoup, ma chérie. — Je les aime aussi, maman. — Tant mieux.
Noémie et Nina se firent un câlin toutes les deux, en silence. Noémie caressa tendrement les cheveux de sa fille. La jeune fille ne tarda pas à s’endormir dans les bas de sa mère. Elle était bien là, heureuse que sa mère accepte la relation qu’elle avait avec les Darma.
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