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Le fantasme de la baby-sitter

Chapitre 36

Nazélia

Divers
Un an, ça faisait un an que Nina avait fait la connaissance de David et Annabelle, et on pouvait dire qu’en un an, il s’en était passé des choses. Pour commencer, ils s’étaient mis en couple à trois, ensuite Nina était tombée en enceinte, et puis enfin, ils s’étaient installés dans une nouvelle maison. Cette fois-ci, David et Annabelle avaient décidé de fêter en famille. Alors Charles et Béatrice, les parents d’Annabelle, étaient invités, tout comme Noémie et John, la mère de Nina et l’oncle de David. Et bien sûr, il y avait aussi John et Jack, qui avaient eu leurs trois ans, il y a peu de temps, et Nolan et Nathan, les petits frères de Nina.
— Je n’ai jamais rencontré tes parents, fit Nina à David.— Tu ne perds rien, crois-moi ! — David... Ce sont tes parents. Ils n’ont peut-être pas été les meilleurs parents du monde, mais quand on y réfléchit, ils ont fait de toi, celui que tu es, résuma Nina. — Oui... si on veut ! dit David.
Mais Nina n’avait pas tort, il était devenu comme il est parce qu’il a vécu tout ce qu’il a vécu avec ses parents.
— Tu veux les rencontrer ? demanda le jeune homme. — Oui, mais seulement si tu es d’accord. — Si je te le propose, c’est que je veux bien !— D’accord.
Ils passèrent donc la soirée à faire la fête tous ensemble, Noémie observait sa fille vivre avec David et Annabelle, elle prenait tour à tour, la main de l’un ou de l’autre, et elle ne se mettait jamais entre eux pour les séparer quand ils se tenaient la main. Tout le monde semblait avoir trouvé sa marque. Jack passait la moitié de son temps assis sur les genoux de sa fille. Et il aimait beaucoup jouer avec les cheveux de Nina. Ce que David aimait bien faire aussi.

Noémie et Béatrice se retrouvèrent dans la cuisine à préparer des petits fours.
— Votre fille semble toujours en train de sourire. Elle est pleine de vie, fit Béatrice. — Oui, elle n’a pas toujours été comme ça. Dans son enfance, elle a toujours été calme et plutôt timide. Votre fille et son époux... ont eu sur elle un effet... je ne sais pas comment le décrire. — Je comprends. Votre fille a aussi un impact sur la vie de ma fille. Je n’avais jamais remarqué qu’Annabelle n’était pas entièrement heureuse. Nina comble un ... trou dans le cœur de ma fille. — David y trouve aussi son compte, fit John en entrant dans la pièce. Vous pouvez me croire, je ne l’ai jamais vu aussi... possessif envers Annabelle et Pou-Nina. — Pou ? fit Béatrice. — Non, ce n’est rien ! fit John avec le sourire. Nina est vraiment très gentille. Mais c’est normal, c’est ta fille, Noémie, fit John en embrassant la mère de la jeune fille sur la joue.
— Vous êtes en couple avec lui ? demanda Béatrice en fronçant les sourcils. — Euh ... oui ! Il y a un problème ? — Non, aucun ! fit-elle avec le sourire.
Béatrice repensa à tout ce que sa fille avait pu lui dire sur l’oncle de David, que ce n’était pas un homme fiable et fidèle, qu’il avait toujours une femme différente à son bras. Mais est-ce qu’elle devait prévenir Noémie de la vie cachée de son nouveau compagnon ? Est-ce que c’était son rôle ?

Quelques jours plus tard, Nina et David se tenaient devant la maison de la famille du jeune homme. La jeune fille avait la bouche grande ouverte de surprise, devant la grandeur de la demeure familiale.
— Mais tu es riche ? fit Nina avec surprise.— Mes parents sont riches, nuance, ma poupée.— Ah bon ! fit la jeune fille.
Il prit sa main et la tira vers la porte d’entrée. Il sonna, un majordome leur ouvrit la porte et les invita à entrer, en disant qu’il allait prévenir Madame et Monsieur de la venue de leur fils.
— Ne t’attends pas à grand-chose. Ils sont plutôt froids !
La jeune fille hocha la tête, et un homme d’une soixantaine d’années, suivi par une femme plus jeune, d’une cinquantaine d’années, arrivèrent dans la pièce.
— Mère, Père ! — David ! fit la mère du jeune homme. — Je voulais vous présenter Nina, ma ... compagne, dit David. — Ta compagne ? N’es-tu pas marié avec Annabelle ? fit le père de l’homme. — Si... — Donc c’est ta maîtresse. — Elle porte ton enfant ? demanda la mère de David. — Oui !
Le père de David fusilla son fils du regard et leva le poing, en criant sur son fils
— Non, mais quel genre d’hommes es-tu ? N’as-tu pas honte, que fais-tu des sacrements du mariage, de la promesse de fidélité ! — Arrêtez de crier, fit Nina en se mettant entre les deux hommes pour les empêcher de se battre.— Parce que tu peux parler toi, de la fidélité, peut-être. Au moins, je ne fais pas les choses en douce. J’étais honnête avec Annabelle, quand je suis ... tombé amoureux de Nina, s’énerva David. — David... Tu veux bien me laisser faire ! fit Nina avec le sourire.
Le jeune homme soupira et recula de quelques pas, il croisa les bras en fixant son père avec colère. Quoiqu’il fasse, il ne trouverait jamais grâce aux yeux de son père et sa mère toujours silencieuse derrière lui, sans rien dire, sans le défendre.
— David... c’est compliqué si tu restes là, continua Nina. Tes parents ne vont pas me tuer ou me séquestrer dans la cave, fit-elle avec le sourire. — D’accord ! Je vais faire un tour.

David quitta la maison en claquant la porte qui fit sursauter la jeune fille. Elle se tourna vers les parents de David, avec un maigre sourire.
— Je suis désolée de cette situation... compliquée. C’est moi qui voulais vous rencontrer, parce que David est David grâce à vous, et je voulais vous remercier de l’avoir élevé comme vous l’avez fait. Alors merci beaucoup. — Et Annabelle ? demanda le père de David. — Annabelle et David ont bien voulu de moi dans leur famille. On a aménagé tous les trois dans une maison. — Et Annabelle est d’accord que la maîtresse de son mari vienne s’installer chez elle ? — Oui... Je suis aussi la ... compagne d’Annabelle, répondit Nina avec le sourire, en employant le même mot que David. — Attendez que je comprenne bien... Ce que vous venez de dire ! Vous êtes la maîtresse de mon fils, mais aussi l’amante d’Annabelle. — Oui, c’est ça !— Et vous trouvez cette situation normale ? — Vous savez... je crois... enfin depuis que je suis enceinte, fit Nina en caressant son ventre, tendrement, je réfléchis un peu plus... comme une mère, que comme une fille. Et je sais que je voudrais le bonheur de mon enfant, même si ... il fait des choses que je ne comprends pas toujours, tant qu’elle sourit et qu’elle me dit chaque jour, merci maman. Ça me suffira. Parce que les parents veulent toujours le bonheur de leurs enfants. Vous ne comprenez peut-être pas les choix de David. Mais je ... peux vous promettre qu’Annabelle et moi, nous ferons tout ce qu’il faut pour rendre David heureux. — C’est la plus belle déclaration d’amour qu’on ait pu me faire, fit David dans le dos de la jeune fille. — David ! fit Nina en rougissant comme une tomate. — Rentrons... — Attends, j’ai quelque chose à donner à tes parents.
Nina sortit un petit album photo de son sac. Elle le mit dans les mains du père de David. Elle lui fit un sourire, puis main dans la main avec David, elle quitta la demeure de la famille Darma. Elle demanda au jeune homme s’ils pouvaient avoir eux aussi un majordome à la maison. Il fit un sourire en coin, en secouant la tête, un peu amusée de l’attitude de Nina.
— Qu’est-ce que tu as donné à mes parents ?— De l’amour ! répondit Nina mystérieusement.

Dans la maison, le père de David posa l’album sur le guéridon sans le regarder, la mère du jeune homme hésita, mais finit par le prendre en main et ouvrit la première page.

« Monsieur et Madame, les parents de David,
ma présence est peut-être de trop dans votre famille, mais je voulais vous montrer l’amour que je porte à David, Annabelle, John et Jack. »La mère de David tourna les différentes photos de l’album, on y voyait Annabelle tenant un plat dans ses mains, elle avait le sourire, et le regard brillant. Sur une autre, on y voyait John et Jack assis autour de petits trains en bois. Ils les tenaient en main et les faisaient rouler sur le sol. Ils étaient tous les deux en train de rire. Sur une autre photo, il y avait John, l’oncle de David, au bras d’une femme, qui ressemblait à la jeune Nina. Ils faisaient tous les deux face à l’appareil photo. Ils avaient tous les deux le sourire, et en fond, il y avait une fête foraine. Enfin sur la photo suivante se tenait David, il était assis à son bureau, plongeait dans son travail, le visage consacré. La photo suivante était celle d’une échographie, sans doute le bébé qu’elle attendait, il y avait un petit mot.
— J’espère qu’elle aura aussi sa place dans votre famille. Nina.
La mère de David referma l’album et soupira, en levant son regard vers le duo, qui marchait main dans la main, sur les graviers de la cour. Elle ouvrit la porte de sa maison. Nina se tourna vers elle et lui adressa un beau sourire en secouant la main pour la saluer.

Nina avait eu son bac avec mention bien, elle était très fière d’elle, et tout le monde avait fait la fête. Avec la naissance de l’enfant prévue au mois de décembre, il avait été décidé qu’elle prenait une année sabbatique pour s’occuper de son bébé et elle entrerait dans une fac de droit, de commerce et d’économie pour poursuivre ses études. Elle voulait aider David dans son entreprise bien plus qu’en était une « simple » secrétaire, bien que c’était un beau métier. La jeune fille prenait quand même des cours par correspondance pour commencer les cours. Le mois de septembre annonça aussi l’entrée des jumeaux dans l’école maternelle. Celle de son petit frère en CE1, et de son autre petit frère en 5°.

John avait accompagné Nolan au collège. Le jeune garçon avait tenté de dire qu’il n’avait pas besoin d’un chaperon pour son entrée au collège et en même temps au fond de lui, il était content et soulagé de ne pas faire la rentrée des classes tout seul, comme l’année passée. Noémie, de son côté, avait pris quelques heures à son travail, pour faire la rentrée de Nathan, elle retrouva Nina, Annabelle et les jumeaux pour l’entrée en école maternelle, qui se trouvait juste à côté. Les choses avaient peu à peu trouvé leurs places, la vie quotidienne à son rythme. Quand le mois de décembre commença, tout le monde se montra un peu nerveux, et inquiet de l’arrivée de l’enfant Nina et David... sauf Nina, qui comme à son habitude, était toute joyeuse.
— La maternité te rend belle, fit Annabelle avec le sourire, en caressant le corps de son amante, après ... lui avait fait l’amour avec tendresse. — Merci !

David aussi se montrait plus doux qu’à l’ordinaire, bien qu’il aimait toujours lui claquer les fesses. Elle devait rester debout, pendant qu’il frappait avec une cuillère en bois. Et il aimait bien lui enfoncer son doigt en elle, pour aller lui chatouiller son clitoris. David donna un coup sur la fesse de Nina. Elle cria. David se mit en dessous de son corps, pour venir mettre sa langue sur son sexe. Il commença à la lécher, quand il sentit que ça mouillait ... beaucoup, vraiment beaucoup.
— Rouge ! cria Nina.

David se releva et comprit que la jeune fille venait de perdre les eaux. Il aida Nina à remettre ses vêtements et prévint Annabelle de la naissance des enfants.
— Viens avec nous, fit Nina.— Je dois rester... John et Jack sont en train de dormir, je viendrais dès qu’ils seront à l’école. — Nous t’attendrons ! dit la jeune fille avec le sourire.
David installa Nina dans la voiture et tous les deux se rendirent à l’hôpital... Nina faisait le petit chien entre chaque contraction. C’était vraiment douloureux, elle serra le siège de la voiture entre ses mains. Ils mirent quelques minutes à rejoindre l’hôpital.
— Excusez-moi... ma femme va accoucher... dit David.
C’était bizarre de mettre femme de David et Nina dans la même personne. Elle aimait David, mais elle ne voulait pas prendre la place d’Annabelle. Les sages-femmes prirent le relais et installèrent Nina sur un lit pour la préparer à l’accouchement. Heureusement, Dimitri était de garde à l’hôpital et il vint soutenir son ami, qui faisait les cent pas dans le hall.
— David ! Ca va bien se passer, fit le docteur. Tu veux venir avec elle. — Oui !

Nina se trouvait en salle d’accouchement et serrait ses jambes, en criant que c’était trop tôt qu’il fallait attendre qu’Annabelle soit là, pour qu’elle accouche.
— Ma poupée ! fit David en s’asseyant près d’elle. Crois-moi, Annabelle ne t’en voudra pas si tu accouches plus tôt. Surtout si la santé de notre enfant est en danger. — Je sais, mais... — Mais... il n’y a pas de mais, ma poupée. Il doit sortir... — D’accord.
Nina écarta les jambes et l’accouchement commença.

Annabelle arriva à l’hôpital, le matin, elle découvrit David dans le couloir, faisant les cent pas dans le couloir, il tenait un bébé dans ses bras. La jeune femme observa son mari et fut transpercée au cœur. Il était tellement beau, tenant son bébé dans ses bras. Il avait le même regard que celui qu’il posait sur John et Jack. Elle avança vers lui et il lui sourit avant de tourner le bébé vers elle.
— C’est une fille ! Nazélia, ne me demande d’où Nina sort un prénom pareil. — Bonjour, Nazélia, fit Annabelle en posant sa main sur la tête de la petite fille. Nina va bien ? demanda la jeune femme. — Oui, elle m’a chassé de la chambre, elle avait un coup de fil à passer. — Ah bon ! A qui ?

David, Annabelle et Nazélia entrèrent dans la chambre, la jeune fille avait le visage souriant, tenant le téléphone à son oreille. Elle semblait être fraîche comme un gardon, la jeune femme avait passé deux semaines complètement à plat après son accouchement. David posa sa fille dans son berceau.
— Oui, elle est toute Mimie... — ...— Vous pouvez venir quand vous voulez. — ...— Ce n’est pas grave. — ...— Oui !— ... — Bonne journée à vous aussi.

Nina raccrocha le téléphone et sourit à David et à Annabelle.
— Je suis désolée, j’avais dit qu’on attendrait, mais ... en fait, elle était trop pressée de nous voir. — Ce n’est pas grave, ma jolie. — Avec qui étais-tu au téléphone ? demanda David. — Avec ta mère. — Ma mère ?— Oui, je lui annonçais la naissance de notre fille, fit Nina en prenant la main d’Annabelle pour lui faire comprendre que c’était aussi sa fille. Elle a dit qu’elle passerait demain. — Et mon père ? — Il est ... buté, semble-t-il. Mais ça me rappelle quelqu’un, fit la jeune fille en échangeant un regard avec Annabelle.
Nazélia se mit à pleurer et Nina se leva pour la prendre dans ses bras, elle s’installa dans un fauteuil, la cala dans ses bras et lui offrit son sein. Le bébé prit le téton dans sa bouche et téta joyeusement le sein de sa mère. Elle avait faim.

Le lendemain, David arriva à la maternité avec quelques cadeaux pour Nina et pour sa fille. Il sentait qu’il allait devenir complètement gaga de la fillette. Nazélia, quel prénom quand même. Il arriva dans la chambre et entendit des rires. Il poussa la porte et écouta Nina et sa ... mère discuter toutes les deux.
— Et David, il était comment bébé ? demanda Nina.— Il était joufflu, et avait trois cheveux sur la tête. C’était un bébé très difficile, il a fait ses nuits assez tard et il était souvent malade. Coliques et les dents : un vrai enfer. Mais je ne veux pas vous faire peur. Marc a été plus facile. — Marc ? — Le petit frère de David. — Il a un petit frère ? — Il est mort, il y a quelques années d’un accident de moto. — Oh... toutes mes condoléances, fit Nina, en posant sa main sur celle de la mère de David.

David recula et réentra dans la pièce en faisant plus de bruit. Il entra avec des ballons des peluches et des crèmes pour la jeune maman.
— Surprise ! fit-il. — Pfff ! fit Nina en riant. — Mère. Que fais-tu là ? — Je suis venue voir ma petite fille ! dit-elle avec le sourire. Je vais rentrer, ajouta-t-elle en se levant. — Attendez, tenez ! fit Nina.
Elle lui donna une carte de visite de David, au dos, elle avait écrit le nom de la petite fille, sa taille, son poids, la couleur de ses yeux et les trois cheveux sur sa tête.
— En attendant d’en faire une plus jolie. — Merci ! fit la mère de David. David, je peux te parler, fit-elle en entraînant son fils en dehors dans la chambre.— David, elle est jeune et particulièrement douce. Je compte sur toi pour prendre soin d’elles deux. — Il ne sera pas tout seul, fit Annabelle en arrivant derrière eux.
La jeune femme était en tenue d’infirmière, elle ne travaillait pas au service de la maternité, mais elle avait profité d’une pause pour venir rendre visite à Nina, ce serait bête de se retrouver deux étages en dessous, pour ne pas venir lui faire un coucou. La mère de David hocha la tête, elle semblait être un peu perturbée que la femme et la maîtresse de son fils puissent s’entendre aussi bien, puissent même s’aimer. Son mari avait passé tellement de temps à la tromper, mais jamais elle n’aurait pu apprécier les ... maîtresses de son mari.
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