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Fantasme professionnel

Chapitre 16

Trash
À son arrivée au Tribunal pénal, Georges Pittet semblait nerveux. Rosalie se demandait bien pourquoi.
— Maître, quelque chose ne va pas ? Pensez-vous que nous ne gagnerons pas ?— Pas avec ce juge, Mademoiselle Frei. — Pourquoi ? Il a plutôt bonne réputation d’après ce que j’ai pu entendre sur lui. — Oui, dans le cadre d’affaires « d’homme à homme». Mais, dès lors qu’il s’agit d’une femme, le juge Zimmermann a plutôt tendance à être un peu... misogyne. Par conséquent, j’ai bien peur qu’il ne trouve quelque chose pour discréditer Emmanuelle en évoquant une provocation, voire même un de coup monté.
Rosalie fut prise d’une colère indescriptible ; non pas envers son employeur, mais envers ce juge partial qui allait devoir trancher.
— Si notre juge est devenu misogyne, il doit bien y avoir une raison. Permettez-moi d’aller lui parler. Peut-être mes talents le convaincront-ils de faire appliquer la loi dans une optique tout à fait impartiale. — Je doute que vos charmes puissent fonctionner sur lui ; mais au point où nous en sommes, je ne vois pas d’autre solution. Vous avez ma bénédiction, Rosalie. Son bureau se trouve au deuxième étage.
La jeune avocate prit les escaliers pour se rendre au bureau du juge Zimmermann. Elle frappa à la porte et une voix grave et traînante lui répondit d’entrer. La jeune femme poussa la porte et entra dans la pièce. L’homme de loi la fixa durement.
— Laissez-moi deviner : vous êtes la nouvelle assistante de Maître Pittet, n’est-ce pas ? Je suppose qu’il vous envoie pour tenter de me corrompre afin de préserver sa réputation d’avocat infaillible…— À vrai dire, vous êtes déjà corrompu par votre misogynie. Je sais que vous n’étiez pas comme cela auparavant car, étant donnée votre notoriété, la nouvelle de votre divorce a été diffusée par tous les journaux du pays. Je suppose donc que c’est à cause de ce divorce que vous avez tendance à être impitoyable avec les femmes. Ai-je raison, Monsieur le juge ? Si je viens vous parler de ça, ce n’est pas pour mon patron, mais pour l’intégrité de mon amie que je sens menacée par votre histoire personnelle. — Mademoiselle, en temps normal, je vous aurais fait sortir de mon bureau pour vous être montrée aussi impertinente ! Mais puisque vous m’avez parlé de manière polie, je vais vous révéler un détail que les médias ont toujours ignoré ou – à tout le moins – pour lequel ils ont fait fausse route. Selon eux, mon ex-épouse et moi aurions divorcé pour des motifs de cœur. Ils estimaient que nous ne nous aimions plus et que nous souhaitions nous séparer pour faire chambre à part. Cependant, la vérité est la suivante : si ma femme m’a quitté, c’est parce qu’elle a rencontré un autre homme ; et devinez lequel... Ce coureur de jupons de Georges Pittet ! Oui, votre patron ! Mais la bonne nouvelle est que, une fois qu’il a eu ma femme, il s’en est vite lassé et s’est mis à la recherche d’une autre proie pour accroître sa collection. Je suis même certain qu’il n’a pas hésité à vous sauter dessus. — Vous avez vu juste, Monsieur. — Bien évidemment… Je connais votre patron depuis l’université : je sais comment il fonctionne. Bon, sortez maintenant.
Le juge fit pivoter son fauteuil de 180 degrés afin de faire face à la baie vitrée de son bureau qui lui offrait une vue sur le carrefour. Ce fut à ce moment-là que Rosalie décida de passer à l’action. La jeune stagiaire de Maître Pittet fit glisser la fermeture Éclair de sa robe et la laissa glisser le long de ses jambes, dévoilant sa féminité dans toute sa splendeur à l’homme de loi. Surpris par le bruissement causé par le vêtement, le juge Zimmermann se retourna. En voyant la jeune femme nue devant lui, il faillit s’étrangler.
— Mais... Que diable faites-vous, Mademoiselle ?!
Rosalie mit un doigt devant sa bouche et s’approcha du juge, telle une louve vers sa proie. La jeune avocate s’assit sur les genoux de l’homme de loi et lui chuchota à l’oreille :
— Si mon employeur vous a pris une femme, vous pourriez balayer votre rancœur à son égard en lui en prenant une autre.
D’abord abasourdi par la tournure qu’avait prise la situation, monsieur Zimmermann ne réagit pas à l’invitation de Rosalie puis, alors que l’avocate stagiaire avait déjà commencé à lui donner de langoureux baisers dans le cou, le juge s’abandonna à cette délicieuse tentation diabolique ; ses mains descendirent le long du dos de Rosalie jusqu’à arriver au niveau de son fessier dont il caressa le sillon avant de prendre à pleines mains les deux globes jumeaux de la jeune femme et de les malaxer avec frénésie.
La jolie blonde en profita pour lui déboutonner sa chemise et faire glisser le vêtement le long des épaules musclées du juge ; elle caressa avec gourmandise son torse puissant. L’homme de loi délaissa les fesses de l’avocate pour remonter lentement vers sa lourde et généreuse poitrine et manipuler ses opulents globes d’albâtre. La jeune avocate en profita pour se pencher et échanger avec lui un torride baiser tout en lui défaisant la ceinture de son pantalon.
Lorsque le vêtement toucha le sol, Rosalie tira sur le caleçon du juge ; sous ses yeux apparut une verge ferme et épaisse dont elle estima la taille entre vingt et vingt-cinq centimètres. Sans réfléchir, elle entoura de ses lèvres pulpeuses le gland violacé pour le suçoter. L’homme de loi émit un grognement rauque pour signifier son appréciation, ce qui eut pour effet d’encourager la jolie blonde à emboucher le sexe de son partenaire en entier ; elle se mit à faire coulisser ses lèvres avec passion et gourmandise le long de l’imposante hampe. Monsieur Zimmermann ferma les yeux afin de savourer la fellation que lui prodiguait Rosalie. Puis, en voyant entre ses paupières mi-closes les seins de la jeune avocate balloter au rythme de ses mouvements, une idée germa dans son esprit.
— Cessez !
L’ordre avait claqué, sec, tel un coup de fouet. Rosalie s’arrêta de sucer le membre du juge et fixa celui-ci d’un regard interrogateur.
— Un fessier tel que le vôtre mérite d’être honoré, ma chère demoiselle. Je vous somme de vous allonger sur le bureau et de laisser reposer vos jambes sur mes épaules.
Rosalie obéit à l’injonction et adopta la position demandée. Le digne juge prit sa verge en main et la guida jusqu’au sombre orifice ; il s’enfonça dans le cul accueillant de l’avocate qui gémit d’extase. Il saisit alors fermement la jeune femme par les hanches et, sans davantage de préliminaires, se mit à faire de puissants va-et-vient dans le fondement de la jolie blonde.
À mesure que la sodomie se prolongeait, Monsieur Zimmermann grognait de plus en fort pour manifester son plaisir. Lorsqu’il sentit sa queue palpiter dans le cul de Rosalie, il se retira et ordonna à la jeune avocate de s’agenouiller devant lui, la bouche ouverte. La jolie blonde obtempéra à nouveau tandis que le juge se masturbait frénétiquement à quelques centimètres de son visage. Pour le provoquer, Rosalie tira la langue et fit semblant de laper un jet de sperme imaginaire. Le manège de la jeune femme fit rapidement effet : dans un râle de plaisir, l’homme de loi éjacula, et sept giclées de sperme maculèrent la bouche, la figure et les seins de la jeune femme.
Apaisé, monsieur Zimmermann se rhabilla, puis il aida Rosalie à en faire autant ; il lui donna même un mouchoir pour qu’elle puisse nettoyer sa figure de sa semence abondante. Alors que la jolie blonde s’apprêtait à repartir, il lui dit :
— Merci, Mademoiselle. Grâce à vous, je vois les choses différemment. Georges a vraiment une chance inouïe de vous avoir à ses côtés.
Rosalie lui répondit par un sourire et s’en alla raconter ses exploits à Maître Pittet.
— Ça y est, Maître. Le juge est à nous ! Grâce au moment inoubliable que je lui ai fait vivre, je suis sûre que la balance est désormais rééquilibrée et qu’il tranchera en notre faveur. — Félicitations, Rosalie. Vous ne cesserez jamais de me surprendre…
Peu de temps après, Emmanuelle arriva au tribunal et le procès commença. L’avocat de la défense commença son interrogatoire en présentant Emmanuelle comme une provocatrice opportuniste.
— Docteur Perrin, je doute fort que vous ne sachiez pas que mon client risquait de vous voir. Bien au contraire, vous avez froidement calculé votre coup pour traîner mon client ici et pouvoir lui soutirer de l’argent.
Maître Pittet se redressa et répliqua :
— Objection, Monsieur le juge. Je ne suis pas sans savoir que, dans les hôpitaux, chaque membre du personnel a droit à un vestiaire privé. Par conséquent, si l’accusé a pu surprendre ma cliente, cela résulte de son intention expresse d’agir dans ce but ; c’est pourquoi j’affirme avec certitude que l’accusé a voulu espionner intentionnellement ma cliente. De plus, le dossier que je vous ai transmis ne peut que prouver ce que j’avance. Sinon, pourquoi l’accusé aurait-il tenté d’agresser physiquement mon assistante ?
Un brouhaha intense se fit entendre dans la salle. Le juge Zimmermann dut user de son maillet pour rétablir le silence.
— Le jury a entendu vos arguments, Maîtres. Nous suspendons l’audience le temps de délibérer.
Le juge et les membres du jury s’éclipsèrent, et toute l’assemblée attendit leur retour dans le silence le plus complet. Ils revinrent quelques minutes plus tard ; le juge fit reprendre l’audience.
— Le jury du Tribunal pénal a délibéré. Compte tenu de la recevabilité des preuves retenues contre l’accusé, le Tribunal condamne ce dernier à verser un montant de 25000 francs au Docteur Perrin en réparation du préjudice moral qu’elle a subi ; de plus, il prononce une interdiction d’exercer la profession d’infirmier pendant une année.
Le juge donna un coup de maillet, signifiant que l’audience était terminée.
Alors qu’il quittait le tribunal, Maître Pittet reçut un appel de StormX, son homme de main.
— Oui, StormX.— Monsieur Wachsen et moi sommes en route pour le cabinet.— Parfait. Rosalie et moi arriverons d’ici quelques minutes. Au fait, je vous informe que nous avons gagné le procès. — Excellent ! Je suis heureux pour vous, Maître.— Soyez-le pour Rosalie. À bientôt, StormX.
Maître Pittet raccrocha et sourit à son assistante.
— À partir d’aujourd’hui, vous êtes membre et actionnaire à part entière de notre cabinet. Félicitations, Mademoiselle Frei !— Merci, Maître. — Vous l’avez mérité. Et maintenant, allons retrouver notre ami StormX.
[ à suivre ]
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