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Un fantôme cocu mais content.

Chapitre 2

Une heureuse rencontre ...

Erotique
En ce mardi de septembre, il fait encore beau dans la capitale et ma femme Hélène s’est habillée d’une vieille robe d’été aux couleurs passées, d’un petit gilet rose bien défraîchi et de chaussures plates un peu éculées. Quelle tristesse ! Dire qu’avant mon décès, il y a déjà près d’un mois, c’était une femme sexy et BCBG, toujours tirée à quatre épingles, qui ne portait que de superbes robes, de ravissants petits tailleurs, des jupes au-dessus du genou, de jolis chemisiers colorés et toujours des chaussures à hauts talons. Elle était vraiment bandante !Et je ne vous parle pas des dessous qu’elle a enfilés ce matin. Une culotte en coton blanc qui lui monte jusqu’au nombril et un soutien-gorge qui ressemble plutôt à une camisole de force. Si ça se trouve, demain elle va troquer ses affreux mi-bas contre de grosses chaussettes de laine. Un vrai remède contre l’amour !
Tandis que je la suis dans la rue jusqu’à son cabinet d’audit, je me dis qu’il faut vraiment que je fasse quelque chose, que je trouve une solution pour lui redonner goût à tout ce qui faisait son charme et surtout lui redonner l’envie du sexe. Une fois qu’elle est à son bureau, assise derrière son ordinateur, je m’installe dans un coin et la regarde. Comme chaque jour, elle se jette à corps perdu dans son travail, répond à tous les appels téléphoniques, n’arrête pas de rédiger des comptes-rendus d’audit, aide ses collaborateurs et prend à peine le temps de déjeuner. Nul doute que le travail est pour elle le seul refuge où oublier son deuil. Cela lui convient peut-être, mais ce n’est nullement mon cas.
Moi je suis condamné à ne rien faire d’autre que la regarder. Je ne vais tout de même pas passer le reste de ma vie –enfin de ma mort ! – à la voir s’affairer au boulot et s’attrister à la maison. Non, moi j’ai envie d’être un fantôme heureux. Et pour cela, il faut impérativement que ma femme – enfin, je veux dire ma veuve ! – redevienne la bonne petite salope qu’elle était avant mon décès. Il est donc temps que je me mette en quête de celui ou de celle qui m’aidera à ressusciter la libido de ma femme et lui redonner de l’appétit sexuel.
C’est par hasard quelques jours plus tard, rue de Rome en me rendant à la FNAC pour feuilleter incognito des livres sur les fantômes, que j’ai rencontré ma Caryn Elaine Johnson, plus connue sous le nom de Woopi Goldberg, la voyante du film Ghost.
Auparavant, vous devez savoir que depuis que je suis un fantôme, je me suis aperçu que je suis une véritable passe muraille. A la maison ou ailleurs, je peux traverser les murs sans problème. Ainsi chez nous, lorsque ma femme est sous la douche, je passe simplement ma tête à travers la porte de la salle de bain et je peux la mater dans la baignoire sans avoir à faire plus. Dans la rue ou dans le métro, pas besoin de faire de longs détours pour entrer dans un magasin ou avoir une place dans le métro. Je prends les raccourcis en traversant les murs ou la paroi des rames. Cela est très pratique ! Par exemple, si j’ai envie de bien me rincer l’œil quand je suis trop en manque de ne pas voir ma femme en lingerie sexy, il me suffit d’aller dans un magasin de lingerie. Invisible, je patiente et, dès qu’une femme au physique agréable se rend dans une cabine pour essayer des dessous, je n’ai qu’à glisser ma tête à travers le rideau de la cabine pour satisfaire mes envies de voyeur.
Car, voyez-vous, je suis un contemplatif invétéré, un voyeur impénitent, un candauliste fervent pratiquant. Faute de regarder ma femme en lingerie sexy ou avec un autre homme, j’en suis réduit à contempler les autres femmes. Mais évidemment, et les hommes qui sont comme moi le savent bien, c’est beaucoup moins excitant !
L’autre avantage d’être un fantôme invisible et immatériel, c’est que je n’ai pas besoin de faire attention dans la rue. Si une personne marche en face de moi sur le trottoir, je ne cherche même pas à l’éviter puisque je passe à travers elle sans qu’elle s’en rende compte. C’est terriblement pratique, me direz-vous. Oui, mais c’est terriblement frustrant ! Imaginez-vous traverser de part en part une jolie femme sexy et BCBG sans qu’elle s’en rende compte. C’est aussi fade, j’imagine, que de faire l’amour avec une poupée gonflable dégonflée. C’est un peu comme un coup d’épée dans l’eau ou bien, oserais-je dire, un coup de queue dans le vent. Sans saveur !
Ainsi, en cette fin de matinée de vendredi, marchant rapidement dans la rue de Rome noire de monde, je traverse tranquillement toutes les personnes qui viennent face à moi. Traverser une jolie blonde en tailleur BCBG et en lingerie sexy noire n’est pas trop désagréable. Mais ce n’est pas le cas, loin de là, lorsqu’il s’agit d’un mec bedonnant mal rasé qui sent la sueur et la clope. Mais qu’importe, là n’est pas le sujet !Je venais donc de transpercer de part en part une ravissante brune en robe rouge cachant une superbe guêpière assortie retenant de fins bas noirs lorsque j’ai été heurté de plein fouet par la grosse mama black en boubou ultra-coloré qui marchait juste derrière elle. Alors que j’avais le corps collé contre son opulente poitrine, elle me lance d’une voix enjouée.
— Alors joli Monsieur, on peut pas faire attention !
Sous le choc, de sa remarque et non pas de sa poitrine, je reste sans voix. Devant mon silence, elle poursuit.
— Vous, on dirait que vous êtes pas dans votre assiette aujourd’hui. Ou alors vous êtes amoureux !
Cette fois-ci, je réagis et je lui demande

— Excusez-moi Madame. Mais vous me voyez réellement ?
Elle se met à rigoler et me lance.
— Evidemment que je vous vois, comme le nez au milieu du visage ! Vous vous prendriez tout de même pas pour l’homme invisible ?
Je réfléchis quelques instants puis je lui dis.
— Pour me faire pardonner de vous avoir heurtée, je vous invite à déjeuner. S’il vous plaît, ne refusez pas. Je crois que vous pouvez peut-être me sauver la vie.
Bien évidemment, je ne pouvais pas lui dire d’emblée que je ne suis plus en vie et que c’est pour sauver ma mort, la rendre plus gaie, que j’ai besoin d’elle.Elle me rétorque.
— C’est y pas que vous essayeriez de me draguer ! Mais je suis déjà mariée et j’ai six enfants.
Pour la rassurer, je lui fais un grand sourire et je lui dis.
— Non, soyez tranquille ! C’est juste que vous pouvez m’aider à sauver mon couple. Et je pourrai vous payer pour cela.

Cinq minutes plus tard, je suis attablé avec elle, Fatoumata de son petit nom, dans un restaurant rue du Rocher. Rien que le nom de l’établissement « African miam-miam » est une invitation au voyage dans les saveurs africaines.Lorsque la serveuse, une jeune et jolie black habillée haut en couleur, me demande ce que je souhaite manger, je lui réponds simplement en désignant ma compagne de table.
— Comme mon amie.
Quelques instants plus tard, on nous apporte du poulet avec du riz jollof à la sauce coco accompagné de plantains grillés et relevés de curcuma ; le tout accompagné d’un jus à l’hibiscus.Fatoumata me demande :
— Alors, vous aimez ?
Après avoir vidé ma bouche, je lui réponds :
— Oui ! Je ne connaissais pas, mais c’est vraiment délicieux.
Me regardant droit dans les yeux, elle poursuit :
— Bon, et si maintenant que nous sommes assis vous me racontiez votre histoire et ce que vous attendez de moi.

Je bois une gorgée de jus d’hibiscus, comme pour me donner du courage, puis je me lance......
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