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Fatigue

Chapitre 1

Erotique
Vendredi soir, enfin. Qu’elle fut longue cette semaine ! Nous sommes fatigués tous les deux, mais ce soir nous sortons pour notre petit dîner mensuel. Notre petit moment à tous les deux, sans les enfants. Tu t’es changée pour l’occasion, troquant ton tailleur « executive-woman » pour un chemisier dévoilant la naissance de ta poitrine, ta jupe portefeuille et des voilages fumés. Tu sais comme cette tenue me plaît et ce qu’elle suscite en moi. C’est une promesse que tu me fais : celle de faire succéder d’autres nourritures à celles du restaurant où nous nous rendons. Nul besoin de mots pour cela. Allons, c’est l’heure ! Notre table nous attend.
Longue semaine donc. L’apéritif te permet de te décharger de la tension accumulée au fil des jours. Il te plaît, ton job, même s’il consume ton énergie. Cadre dans un monde très masculin, il te faut toujours te prouver à toi-même que tu peux être « au niveau ». Car c’est encore de cela qu’il s’agit : démontrer ta valeur. Si j’avais la force d’un débat philosophique, je t’avancerais que tu n’en a aucune, de valeur. Cette notion ne s’accorde pas avec toi dans mon esprit. Quand je te regarde, je ne vois aucun prix, aucune monnaie. Comment te comparer à qui que ce soit, alors que tu es l’alpha et l’oméga de mes pensées ? Mais tu doutes toujours, alors je fais ce que je sais faire de mieux : je t’écoute m’exposer tes péripéties de la semaine. Tu ne t’en rends pas compte, mais tes yeux s’illuminent lorsque tu parles boulot. Tu revis ces instants, tu t’animes, tes yeux étincellent de plaisir ou de colère. Est-ce qu’ils brillent autant quand tu parles de moi à tes collègues ?
Parles-tu seulement de moi ?
— Dis, tu m’écoutes, au moins ?— Mais bien sûr, continue !
Je viens de te mentir. Je rêvassais autour de tes yeux, je m’étais égaré un instant. Je me raccroche à ton récit, de nouveau concentré. Le serveur nous interrompt pour prendre notre commande. Nous avons fait mine de regarder la carte, mais comme toujours, tu prendras des huîtres avec ce petit Chardonnay que tu apprécies tant. Ton rituel personnel…La fatigue est décidément bien présente ce soir. Tes deux petits verres de blanc ont eu raison de ta résistance, tu bailles sans pouvoir te retenir. Nous abrégeons le repas, et je nous reconduis chez nous. En voiture, ta tête dodeline. Tu poses ta main sur la mienne, me souris tendrement. Tu joues la belle endormie à peine le parking quitté.
Je gare la voiture. Tu t’es réveillée lorsque nous avons passé le portail de la maison, mais c’est à demi-somnolente que tu t’extirpes de la banquette. En bon compagnon prévenant, je te prends délicatement par la taille et te guide jusqu’à notre chambre. Tu t’écroules littéralement face au duvet, trahie par tes forces et un soupçon d’ivresse. Tu saisis ton oreiller pour le câliner. Je m’agenouille au pied du lit, ôte tes escarpins, te masse brièvement les pieds. Tu soupires de contentement, les yeux fermés, un petit sourire aux lèvres.
Je m’assied sur le lit pour dégrafer ta jupe, la tire le long de tes jambes. Quelle belle vue tu m’offres !Une magnifique culotte de satin noir couvre imparfaitement tes rondeurs, une partie disparaissant entre tes jolies fesses. Elle recouvre les fines attaches d’un porte-jarretelles que je n’avais jamais vu. Tu avais l’intention de m’en faire la surprise, mon amour ? C’est réussi, même si je crois que le scénario de la soirée ne correspond pas à ce que tu avais prévu… Je détache les fixations de tes bas. De la soie grise, ma préférée. C’était le grand jeu, ce soir !
Je roule lentement les bas le long de tes longues jambes, caressant au fur et à mesure chaque parcelle de ta peau que je dénude. L’intérieur de tes cuisses, si tendre. Le creux de tes genoux. Toi qui est si chatouilleuse, tu ne réagis même pas. Le galbe parfait de tes mollets, l’attache délicate de tes chevilles font successivement l’objet de mes caresses.
Un bas, puis l’autre. Tu gémis, te retournes. Je défais les boutons de ton chemisier, découvrant deux merveilles cherchant à s’échapper de leur prison soyeuse. Je m’empare de ta culotte et la fait glisser avec un peu de difficulté le long de tes hanches. Dans un sursaut inconscient, ta main vient se poser juste sous ton petit ventre bombé, sur le haut de ton pubis. Mon amour, ce n’est pas ta grotte que tu cherches à cacher, même depuis ta semi-inconscience. C’est ce que tu appelles ton « deuxième sourire » : un témoin de ton premier combat de mère ; ce jour où ton petit monstre avait décidé de venir au monde en lui témoignant tout son respect : les fesses en avant ! Tu la trouves laide cette cicatrice, tu t’arranges pour que ton pubis la garde bien masquée. Pour moi elle n’est ni laide ni belle. Elle fait partie de toi.
Je parsème de baisers ton nombril, tes hanches larges. Trop larges, dis-tu, tu n’es plus celle que tu étais. Si tu savais comme je me fiche des tes kilos en trop ! Tu fais toujours semblant de me croire quand je te dis ça. Mais c’est pourtant vrai. Oui, tu as des « petites poignées », de la peau d’orange ici et là. Les seins un peu plus tombants que l’année de notre rencontre. Des cernes ? Peut-être bien. De nouvelles rides au coin des yeux ? Assurément. Mais c’est toi, personne ne te ressemble. Tu changes avec les années, mais mon amour pour toi, lui, a accompagné tes changements. Et mon désir, aussi.
Tu écartes légèrement les jambes. J’en bande. Je me glisse vers le sommet de ton compas, bécote doucement l’intérieur d’une cuisse, le pli de l’aine. Ton odeur imprègne ces parages, tes lèvres charnues semblent appeler les miennes. Juste un coup de langue sur ton sillon, puis je remonte et trace un chemin à destination de tes seins. Mon nez se félicite de la senteur qu’il y trouve, mélange d’un reste de parfum et de ta transpiration. Mes baisers remontent ta gorge, viennent se perdre derrière ton oreille. Je m’apprête à t’embrasser lorsque tu ouvres soudainement tes yeux et me sourit.
— Déjà fini ? C’est dommage…— La soirée ne fait que commencer, je pensais t’offrir un petit pousse-café.— C’est une idée…
Un tendre baiser plus tard, je repars caresser ton corps alangui. Mes mains progressent et finissent de libérer tes beaux seins de leurs geôliers de satin. Les pointes glissent sous mes paumes alors que je referme mes mains. Toujours la même sensation de plénitude pour moi… Tes flancs maintenant. Mes doigts connaissent ta silhouette par cœur. Je pourrais te sculpter dans l’argile de mémoire, tu le sais ? Mais nulle Galatée ne saurait égaler tes parfaites imperfections, mon amour.
Descendant toujours, je passe le barrage de dentelle qui traverse tes hanches pour soupeser, caresser tes fesses. Massage appuyé, révélant un sillon dans lequel ma gourmandise me plonge. Ma langue remonte vers ton sexe légèrement entrouvert duquel suinte une rosée odorante. Je pince de mes lèvres et suçote tes jolies babines dont la carnation a foncé depuis tout à l’heure. Pas de jalouse ! Ton clitoris lutte pour sortir de son capuchon, fière petite pointe turgescente. Je l’évite consciencieusement, picorant de baisers ses alentours immédiats.
Tu gémis, avance ton bassin. Le message semble clair. Mes pouces écartent tes chairs, je plonge et racle ton humidité, remonte vers ton clitoris sur le qui-vive, vigilante sentinelle de ton excitation. Je le redresse de la pointe de la langue pendant que mon index lui flatte l’encolure. Mon pouce le rejoint ; ce duo commence à le masturber au travers de son capuchon. Le bougre se redresse pour les affronter, un coq sur ses ergots ! Tant de vaillance mérite bien une petite récompense, je le gratifie d’une longue succion. Ton gémissement trahit ton impatience. Il est temps d’arrêter, je ne veux pas que tu jouisses. Pas encore.
Mes doigts s’éloignent de la moiteur de ton sexe, repartent vers tes fesses qu’ils effleurent à peine. Juste de quoi faire se dresser ton duvet. Mes caresses et mes baisers descendent derrière tes cuisses, enserrent tes mollets et viennent enserrer tes chevilles. Je remonte, j’ai faim de ton intimité.Une nouvelle fois ma tête s’approche de ta vulve qui baille désormais, luisante. Ma bouche se pose sur tes lèvres intimes, un frisson te parcourt violemment.
J’étais doux, je deviens gourmand. Ma langue appuie, fouille, laboure ton sillon. Mes lèvres gobent, tirent sur les tiennes en de longs baisers appuyés. J’ai à peine commencé à aspirer ton clitoris que tu me gratifies de petits jets venant s’écraser sur mon menton. Vite, je me dépêche pour m’abreuver du reliquat de ton plaisir. Je m’applique à lécher consciencieusement le nectar qui s’est écoulé entre tes fesses. Ton périnée est inspecté intégralement, et ma langue ambassadrice présente ses lettres de marque à ton anneau étoilé. Il ne t’en faut pas plus, tes cuisses se crispent et enferment implacablement ma tête, me faisant perdre l’équilibre. Nous basculons de côté.
Tu reprends ton souffle, relève une jambe ; je peux de nouveau respirer. Ma tête confortablement installée sur l’oreiller d’une de tes cuisses, je laisse glisser mes doigts, le plus légèrement possible. Je sais que l’orgasme te laisse douloureusement sensible, alors je me fais douceur, plume au vent. La brise de mes doigts balaye le dessous de tes fesses, ton anus, le pli de l’aine, remonte jusque tes lèvres encore sensibles. Evite le clitoris turgescent. Redescend.
Le bas de ton sexe suinte. Encore ? A nouveau ? Mon majeur part explorer. Aucune résistance, il commence à explorer. C’est chaud, palpitant, souple, détendu. Appelant ! Mon index rejoint son compère. A deux, ils entament une valse-hésitation au creux de ton sexe. Tu recommences à onduler légèrement. Mon annulaire maintenant. Chaque mouvement de ma main écrase mon pouce contre ton clitoris. Ton corps chaloupe désormais au rythme de mes va-et-vient. Quatre doigts maintenant, engloutis sans difficulté par ton sexe gourmand. Mes phalanges jouent une Toccata que la houle de tes hanches cherche désespérément à syncoper. C’est peine perdue. Ton bas-ventre se durcit soudainement, palpite, me comprime violemment. Tu cries ; tu agrippes mon poignet, et empoignes mes cheveux avec force. Ta vulve accouche de ma main en un flot libérateur. Ta jambe retombe, comme désarticulée.
* * *

Je me suis redressé pour ne pas t’écraser la jambe. Nos yeux se croisent. Les tiens sont embués de larmes, et tu me souris si tendrement. Mon cœur bat plus fort. Après toutes ces années il y a toujours un moment où je me demande « et si... ? » ou « pourquoi ? ».Pourtant je ne dois pas m’inquiéter, au contraire. Ma raison le sait, à défaut de le ressentir. Du moins elle se rappelle.
Je me hisse à ta hauteur, tu me tournes le dos après un tendre baiser. Tu es si fatiguée… Moi aussi maintenant. Je n’ai même pas joui, tiens. Pas grave.Je t’enlace, ma main sur ton flanc. Tu l’agrippes, la porte à ta bouche pour un ultime baiser, la presse contre tes seins, comme tous les soirs avant de t’endormir.Je murmure à ton oreille :
— je t’aime.
Comme tous les soirs avant de m’endormir.
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