Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 191 J'aime
  • 8 Commentaires

Fauna, je suis à toi

Chapitre 5

Sodomisée chez ma mère

Lesbienne
C’était le lendemain de ma grande métamorphose. Avant-hier, Fauna, mon amie d’enfance perdue de vue et retrouvée, avait complètement renouvelé ma garde-robe pour me faire un look beaucoup plus sexy. Au passage, ce qui s’était esquissé entre nous ces dernières semaines s’était concrétisé, et loin des souvenirs de notre vieille amitié, nous avions construit une relation dominatrice à dominée. Hier, celle qui était devenue ma maîtresse m’avait baisée pour la première fois.
Toute mon identité avait été réécrite. Tout ce que je tenais pour vrai il y a un ou deux mois était devenu faux, et inversement. Je n’avais jamais regardé que les mecs, j’étais désormais l’amante d’une femme; je n’avais jamais été branchée sexe, à présent je ne vivais que pour ça ; mes préférences avaient été vanille et inoffensives, j’étais maintenant le genre de fille qui se fait cracher dans la bouche, qui reçoit la fessée et qui se fait défoncer à coups de gode-ceinture ; je me voyais comme une personne indépendante, désormais je ne rêvais que de recevoir des ordres et des punitions ; ma garde-robe ne comportait que des jeans et des t-shirts, à présent, je voulais vivre et profiter pleinement de la beauté de mon corps.
Après une petite interruption, j’étais de retour en cours. J’étais étudiante en mathématique, ce qui n’était pas le milieu le plus sensuel qui existe. Pas le plus féminin non plus. Je crois qu’à part moi, je ne connaissais que trois autres filles parmi des dizaines et des dizaines de garçons. Moi qui n’aimait déjà pas les coups d’éclat à la base, j’avais tout fait pour me fondre dans la masse et me faire accepter comme un membre honoraire du groupe des gars. Ça ne m’avait pas évité de me faire embêter quelquefois, mais généralement par des mecs issus d’autres spécialités. Mes camarades matheux, je crois, me voyaient comme une petite sœur.À présent, le sexisme latent de ce statut m’apparaissait pour ce qu’il était. Et quitte à vivre des moments délicats sous prétexte que j’étais une fille, et bien j’allais vraiment être une fille, telle que je l’entendais désormais, et pas une version amoindrie et triste de ce que je pouvais être.

Dans mon dressing tout neuf, je choisis ma tenue du jour, à mille lieues de ce que j’avais porté dans le passé. J’enfilai un leggings à motifs de constellation, un crop top qui dévoilait largement mon ventre, et naturellement le collier de chienne que Fauna m’avait ordonné de porter (de toute manière, c’était elle qui avait la clé). Pour faire mon entrée, je laissai mes longs cheveux blonds détachés, plutôt que d’opter pour mon éternelle queue de cheval, et je soignai mon maquillage, en choisissant le rouge le plus rouge dont je disposais (et il était très, très rouge).
En arrivant dans les bâtiments de la fac, je fis tourner toutes les têtes. Les garçons ouvraient des yeux énormes, certains me déshabillaient du regard, les plus primitifs me sifflaient ; les filles me dévisageaient, en signe d’admiration, de jalousie, ou de désir ; quant au petit groupe de mathématiciens que j’avais l’habitude de croiser dans les amphithéâtres, les rares qui me reconnurent furent tellement soufflée par mon apparence qu’ils n’osèrent pas m’adresser la parole, tant ils étaient intimidés.J’avoue, j’avais entamé cette journée avec un peu d’appréhension, pas sûre d’être acceptée, et pas encore très à l’aise de me dévoiler autant que ça. Mais à mesure que je parcourus les couloirs de la fac, ma démarche se fit plus affirmée, je relevai le menton et creusai les reins, irradiant une fierté et une assurance que j’ignorais avoir en moi. Oui, j’étais l’amante, la bottom, la soumise d’une fille extraordinaire, et cet état de fait me conférait une satisfaction et une audace auxquelles, jusque-là, je n’avais jamais eu accès.Incroyable mais vrai: ce que je n’avais jamais eu le courage de faire, en craignant le jugement des autres et un embarras mortifère, m’apportait en réalité toute la confiance qui m’avait toujours manqué. Je me sentais indestructible. J’avais l’impression d’être une reine.

D’ailleurs, lors des semaines qui suivirent, alors même que ma relation avec Fauna continua d’accaparer une bonne partie de mon temps, loin de perturber le cours de mes études, je connus au contraire les meilleurs résultats de toute ma vie d’étudiante. J’avais davantage d’assurance, j’osais m’affirmer, j’étais plus concentrée, et apparemment ça faisait des miracles, même dans le monde des équations.Oui, je fus probablement l’objet de rumeurs. Oui, certains ricanaient derrière mon dos. Oui, il arrivait qu’on me manque de respect (mais je ne me laissais jamais faire). Mais dans l’ensemble, tout se passait bien, et j’étais plutôt plus à l’aise et mieux acceptée qu’avant, malgré mes petits shorts et mes décolletés. 
Franchement, faire comme moi sa révolution sexuelle, je recommande : il n’y a que du bon à en récolter.
Le changement, je le constatais d’ailleurs sur d’autres plans, moins indirects. Je n’étais plus cette créature hésitante à la sexualité floue : j’étais (plus ou moins) en paix avec mes désirs et mes pulsions, pleinement actrice de ma vie sexuelle. Désormais, en évoluant dans les travées de la fac, je voyais des possibilités qui, pour moi, avait toujours été invisibles. Ce doctorant, spécialiste de la théorie des nombres, que j’avais toujours trouvé plutôt mignon, je m’imaginais maintenant le suivre dans sa voiture, prendre sa queue en bouche, et le sucer jusqu’à ce qu’il éjacule dans ma gorge. Ce très séduisant professeur d’algorithmique probabiliste, je me voyais le rejoindre dans son bureau, me pencher sur sa table, retrousser ma petite jupe et le laisser me baiser entre les copies et les dossiers. La jolie étudiante en physique que je croisais souvent à la cafétéria, j’avais soudain très envie de la retrouver dans les toilettes, de lui retirer sa petite culotte et de lécher sa chatte jusqu’à ce qu’elle jouisse.Ce n’étaient pas que des fantasmes. Désormais, j’avais conscience que si je le souhaitais, c’était le genre de chose que je pourrais faire. Oh, peut-être pas celles-ci en particulier, nos envies doivent naturellement s’accommoder de celles des autres, mais à présent mes désirs étaient capables de modeler ma vie, et je ne voyais plus le sexe et toutes ses merveilleuses options comme quelque chose qui n’arrivait qu’aux autres gens. Toutes les anecdotes coquines que Fauna me racontait au sujet de ses expériences, je pouvais les vivre moi aussi.
Cela dit, pour le moment, ce n’était pas un projet. Ma vie affective était déjà bien assez compliquée comme ça avec un petit ami pas très dégourdi et qui semblait ne pas s’apercevoir que j’existais, et une maîtresse qui me comblait sexuellement et amicalement mais avec laquelle j’avais de plus en plus l’impression qu’il manquait une véritable dimension amoureuse à notre relation… Tôt ou tard, il allait falloir faire un choix, mettre fin à ces faux semblants, et décider lequel des deux avait la première place dans ma vie. Était-ce le garçon un peu éteint sexuellement, ou la fille lumineuse mais qui n’évoquait jamais ses émotions ? Entre les deux, cet équilibre instable ne pouvait pas être maintenu indéfiniment, d’autant plus que je n’étais pas fière de mentir à Théo.
Cela dit, il faut bien le reconnaître: ce qu’il y a de bien quand on trompe son mec avec une fille, c’est qu’on peut passer beaucoup de temps avec elle sans qu’il ne se doute de rien. Et de ça, pendant cette période de transition, d’examen de conscience, je peux dire que j’en profitais.L’essentiel de mon temps libre, je le passais avec Fauna. C’était normal après tout, c’était ma meilleure amie du monde entier, celle qui avait resplendi sur mon enfance avant que je la perde de vue et que je la retrouve à l’âge adulte. Donc oui, elle et moi, on passait énormément de temps ensemble, et tout le monde trouvait ça normal. D’ailleurs, une bonne partie de nos activités étaient complètement banales : on se faisait des cinés, des restos, des raids shopping, des expos, on partageait des confidences et des énormes barres de rire. Jamais je n’avais été aussi proche de quelqu’un.
Comment ? Quoi ? Ah oui, et bien sûr, on baisait. On baisait tout le temps. On n’arrêtait pas de baiser. Ma passion pour son corps n’avait d’égale que la sienne, et il semblait impossible que nous nous rassasions l’une de l’autre. D’ailleurs, notre petit jeu devenait de plus en plus risqué, parce qu’il était de moins en moins rare que l’on s’embrasse en pleine rue, que l’on se touche, ou que l’on ait l’une pour l’autre des attitudes qui trahissaient le fait que nous couchions ensemble. Tôt ou tard, on allait finir par payer notre manque de prudence, à moins que je ne mette de l’ordre dans ma vie auparavant…
Je n’aurai jamais le temps de tout raconter, et il y a certains moments que je garde pour moi. Mais parmi les moments les plus mémorables de cette folle période, je pourrai citer la fois où Fauna m’a rejointe à la bibliothèque de la fac avec comme projet de me faire tous les trucs sexy auxquels elle pouvait penser, sans faire de bruit et naturellement sans nous faire prendre. Il s’avère qu’on peut très bien s’embrasser, se  lécher les seins et se doigter jusqu’à jouir dans ce genre de lieu sans éveiller la moindre méfiance... Peut-être même que c’est plus courant qu’on se l’imagine…Il y a eu la soirée où nous sommes allées à un concert, et où, en plein milieu du public agglutiné devant la scène, Fauna s’est collée à moi, a glissé sa main sous ma robe, m’a caressée et a fini par m’enfoncer un gode dans la chatte sans que personne ne se rende compte de rien (je crois), avant que je jouisse en hurlant pendant un solo de guitare. Je me souviens de cette après-midi, où, dans un motel, Fauna m’avait menottée et bâillonnée et où, avec une infinie patience, elle était parvenue à me mener jusqu’à l’orgasme sans me toucher. Juste en se servant d’un martinet et en me racontant des trucs cochon. 
Et puis il y a eu la visite chez ma mère. Elle, contrairement à Théo, elle s’était rapidement aperçue qu’il y avait du changement chez moi. L’évolution spectaculaire de mon style vestimentaire était difficile à rater, si on était un tout petit peu attentif. Elle fut très claire à ce sujet : elle n’approuvait pas du tout la manière dont je me maquillais et dont je faisais étalage de mes jambes, de ma silhouette ou de mon décolleté. Elle n’utilisa pas le mot « salope », mais je sentais qu’on n’en était pas bien loin. Cela dit, elle n’avait jamais tellement aimé non plus mon absence de look. Et malgré quelques remarques cinglantes, je crois qu’en réalité, ma coquette de mère appréciait assez d’avoir enfin une fille avec qui parler chiffons. Oui, voilà encore un domaine où l’irruption de Fauna dans ma vie avait un effet positif…
D’ailleurs justement, ma mère se souvenait très bien de Fauna, puisque nous étions inséparables pendant notre enfance et que c’était bien souvent elle qui était chargée de payer les pots cassés après nos bêtises. Mon amie était une présence régulière à la maison jusqu’à mes 12-13 ans, et comme ma mère n’avais jamais quitté le domicile familial, celui-ci constituait un point de repère que nous avions toutes les trois en commun. Voilà pourquoi, dès que ma mère entendit parler du retour de Fauna en ville et du fait que notre amitié avait repris là où nous l’avions laissée, elle demanda à nous voir toutes les deux, "pour boire le thé", selon son expression. Je ne crois pas qu’elle se doutait qu’une relation homosexuelle s’était nouée entre nous - ça aurait été aussi inattendu pour elle que ça l’avait été pour moi, mais il y avait chez ma mère une curiosité insatiable au sujet de tout ce qui concernait ma vie privée, et comme d’ordinaire, il ne s’y passait pas grand-chose, elle sauta sur l’occasion pour en savoir plus cette fois-ci.
Sauf que moi, je n’avais pas du tout envie d’aller prendre le goûter chez elle avec mon amie. C’était trop embarrassant et trop risqué. J’avais l’impression que ma mère allait tout voir, tout comprendre d’un coup et que mon grand secret allait être dévoilé alors que j’avais besoin qu’il perdure encore quelque temps, afin que j’obtienne enfin la réponse à mon dilemme : est-ce que Fauna était prête à passer à l’étape suivante et à se mettre en couple avec moi, ou est-ce que j’allais devoir renoncer à tout ce qu’elle m’apportait et faire ma vie avec Théo ? L’angoisse me tenaillait rien que d’y penser. D’autant plus que ma maîtresse ne semblait pas se lasser de la nature de notre relation et ne montrait aucun signe de vouloir y changer quoi que ce soit. Tôt ou tard, ça serait donc à moi d’y mettre bon ordre.
Mais dans l’intervalle, donc, je finis par accepter l’invitation de ma mère. Parce que c’est ce que Fauna m’avait commandé de faire. Je ne savais pas exactement ce qu’elle avait en tête, mais l’idée de franchir à nouveau le seuil de ma maison d’enfance semblait lui plaire énormément…
Ce ne fut que le jour du rendez-vous que je compris qu’elle avait vraisemblablement tout planifié dans les moindres détails. Nous avions décidé de nous retrouver chez moi avant de prendre le bus pour nous rendre chez ma mère, et dès que j’ouvris la porte et que je vis l’air de diablesse de Fauna, je compris qu’elle avait quelque chose en tête…Dès qu’elle eut terminé de m’embrasser, je lui demandai ce que c’était. Elle se contenta de sourire, et de me donner ses instructions :— Penche-toi en avant.Elle me désigna la table de la cuisine, un endroit où, quelques jours auparavant, elle m’avait baisée avec son gode-ceinture. Là, nous n’avions pas vraiment le temps pour ce genre d’activité si nous ne voulions pas être en retard… Elle comprit mon objection, mais choisit de ne pas y répondre.— Allez.Obéissante, je fis ce que ma maîtresse exigeait. Je me penchai sur la table, le torse plaqué contre la surface et les fesses tendues vers Fauna. Soumise, comme j’aimais.Méthodique, elle ne perdit pas de temps à soulever la fine étoffe de ma petite jupe plissée, et à faire coulisser mon string sur le côté. La tête pleine d’anxiété qui se mélangeait avec des idées cochonnes, je me mordis la lèvre d’anticipation, pendant qu’elle tirait quelque chose de son grand sac à main. Quel sort allait-elle me réserver ?
Il me fallut un moment pour comprendre. Je ne saisis pas immédiatement de quoi il s’agissait. En fait, je n’en avais jamais vu. Ça ressemblait à un gros piment rouge en plastique, avec un embout en métal, surmontée d’une surface brillante. Ce fut lorsque Fauna enduisit l’engin d’une copieuse quantité de lubrifiant que je compris enfin ce que c’était : un plug. Elle allait m’enfoncer ce truc dans le cul.Tout à coup, en comprenant à quoi j’avais affaire, je trouvai que ce truc avait vraiment l’air énorme, et je me mis à suer d’anticipation à l’idée de recevoir cet objet dans mon anus. Petit moment de stress… Cela dit, parmi les leçons que j’avais apprises à mon sujet ces dernières semaines, c’était que cette partie du corps était, chez moi, hautement érogène. Il y avait quelque chose en moi qui faisait que dès que ma maîtresse approchait les doigts de ce petit orifice, j’étais immédiatement excitée, et cela m’avait même plusieurs mois menée droit vers des orgasmes foudroyants. C’est pourquoi, malgré l’angoisse de voir l’objet s’approcher de mes fesses, je ne songeai même pas à faire usage de mon safeword pour mettre fin à cette expérience. Si Fauna avait envie de me planter un plug dans le trou du cul afin que je l’aie en moi pendant notre visite chez ma mère, c’était exactement ce qui allait se passer.
Mon amante se mit à genoux derrière moi, et me commanda d’écarter mes fesses avec les mains. Je m’exécutai. Elle me caressa longuement et tendrement les fesses, les bécota et y planta les dents quelques fois, après quoi, elle déposa un bisou tout frais sur mon anus. — Je crois que ton cul, s’est l’endroit que je préfère dans le monde entier, me dit-elle.Sa langue esquissa des cercles minuscules tout autour de mon petit trou, dans un sens puis dans l’autre. La sensation était incroyable, et d’une perversité ahurissante… Et oui, ça fit son petit effet: à peine eut-elle commencé sa danse buccale que mon corps réagit. Mon vagin s’emplit de fluides, ma bouche s’entrouvrit, mes mains se crispèrent comme des griffes sur la table de la cuisine, entre la salière et un bouquin de recettes.Je lâchai un glapissement lorsqu’elle incrusta la pointe de sa langue dans l’orifice. Elle embrassa mon anus comme s’il s’agissait d’une bouche, le pénétra plusieurs fois avec sa langue, chaque fois un peu plus au fond, puis cracha dedans. En proie à un plaisir brutal, je frappai un grand coup sur la table en criant comme une possédée. Oui, c’était exactement ça que je voulais…
Elle jugea que j’étais prête. En un geste rapide, semblable à celui d’une infirmière qui administre une piqûre, Fauna vint caler la pointe du plug dégoulinant de lubrifiant contre mon trou, pressa, insista, poussa, jusqu’à ce que l’objet soit, d’un coup, englouti par mon rectum. Voilà, c’était fait. Tout était en moi. C’était une sensation bizarre, complètement nouvelle. Un peu douloureuse, un peu gênante et extrêmement érotique. J’avais l’impression d’être remplie à ras-bord, d’avoir à l’intérieur de moi un objet intrus, bien trop gros pour que je sois capable d’oublier sa présence, et qui me rappelait en permanence cette pensée qui m’excitait au-delà de tout : j’avais accepté que Fauna m’encule. Désormais, j’étais une enculée. Et j’étais très fière d’appartenir à ce club. 
Il n’aurait pas fallu grand-chose pour que je me laisse vaciller dans le précipice du trop-plein de plaisir. J’avais chaud, mon souffle était saccadé, chacun de mes muscles aux aguets. Je le sentais bien : mon excitation était telle qu’une simple amorce de contact à proximité de ma chatte suffirait pour que j’atteigne le septième ciel…Mais Fauna ne me laissa pas céder à la tentation. C’était elle qui décidait où et quand je jouissais et l’heure n’était pas venue. Elle laissa mon plug en place, remit mon string bien au centre, administra une petite claque sur mes fesses, puis remit ma jupette en place. — Allons chez ta mère. On va être en retard. Ma frustration était gigantesque. En introduisant ce sex toy dans mon rectum, ma maîtresse m’avait fait grimper au septième ciel de l’excitation, mais avait refusé de m’amener jusqu’au nuage le plus haut, celui qu’on baptisait "orgasme". Je restais là avec mon insatisfaction, le sentiment de m’être fait spolier, et une excitation qui refusa de redescendre tant que ce truc restait fiché dans mon anus. En moi, c’était la poudrière. Tout mon intérieur était en feu, ma peau incandescente, même mon souffle me paraissait brûlant…
Et c’est alors que j’étais dans cet état-là que j’appuyai sur la sonnette de la petite villa où vivait ma mère. À mes côtés, Fauna me tenait la main, et elle eut le réflexe de la lâcher juste avant que la porte s’ouvre. Ma mère nous dévisagea toutes les deux, comme si elle était au courant de choses à notre sujet qu’elle ne pouvait pas savoir, puis nous jeta un autre regard, détaillant nos tenues court-vêtues, avec un petit pincement de désapprobation. Enfin, troisième seconde, troisième expression : elle nous sourit en guise de bienvenue.
Fauna n’était pas le genre de femme à se laisser impressionner par ce manège. En guise de contre-attaque, elle fondit dans les bras de ma mère et lui fit un gros câlin, comme si elle était sincèrement heureuse de la retrouver, après toutes ces années. Et peut-être qu’elle l’était, en fait. Mais quoi qu’il en soit, l’effet de ce déballage inattendu d’affection fut de briser la glace. Les mauvais sentiments aperçus il y a un instant disparurent, et nous fûmes les bienvenues.— Il va falloir que je vous laisse un petit moment, tout à l’heure, nous prévint ma mère. C’est une de mes voisines, une dame âgée. Elle a un pépin de santé et je lui rends visite tous les jours. Vous trouverez bien à vous occuper…— Ça, j’en suis sûre, Madame, répondit Fauna, avec ce qui ressemblait à de l’amabilité, mais qui, à mes oreilles ressemblait à un gros sous-entendu. J’avais envie de la dévorer toute crue…
Avant de nous laisser, ma mère fit d’abord ce qui était prévu : elle nous servit le thé, avec des biscuits, en papotant de choses et d’autres et en assaillant mon amie de milliers de questions sans importance, auxquelles elle reçut des milliers de réponses qui n’en étaient pas vraiment. J’étais en présence de deux expertes du bavardage, c’était impressionnant.Pour un peu, j’aurais pu avoir l’impression de me situer dans une réalité différente, ou à peine. Un monde où la créature féline à la chevelure acajou qui était assise à côté de moi n’était pas une amie doublée d’une maîtresse tendrement dominatrice, mais simplement ma nana, mon amoureuse, la femme avec laquelle je partageais ma vie. Dans cette hypothèse qu’il me tentait bien de faire semblant de croire, Fauna et moi, nous formions un couple, juste passé rendre visite à ma mère, comme le font les couples. Cette pensée m’emplît d’un bonheur enivrant. Avant ce moment, je n’avais pas pleinement saisi à quel point j’étais tombée amoureuse de mon amie, et comme j’étais déterminée à être à elle, à devenir sa femme en plus d’être sa poupée, à lui offrir mon cœur, comme je lui offrais déjà mon cul…
Cette dernière pensée poussa irrésistiblement  mon esprit à vagabonder, pour se fixer à nouveau sur ce qui était en train de devenir une idée fixe : la sensation du plug anal dans mes entrailles, et le décalage entre la folie érotique de ce qui se passait en moi et la banalité de ce qui se déroulait à l’extérieur…— Mais je suis bête, dit ma mère brusquement. Ce sont des retrouvailles, et les retrouvailles, ça se fête ! Je vais chercher quelque chose de plus fort que du thé, quand même !Là, elle disparut dans la cuisine. Dès qu’elle eut tourné les talons que Fauna ouvrit ma bouche avec ses doigts avant d’y enfoncer ma langue, amorçant le genre de baiser qu’il fallait à tout prix que nous gardions pour nous:- Tu es folle, dis-je, entre deux mouvements de bouche. Arrête, elle va nous voir !— Ça t’excite, le danger, non ?Oui, elle avait raison. Jouer avec le feu, prendre le risque d’être découverte, s’embrasser alors que ma mère était dans la pièce d’à-côté, cela me mettait dans tous mes états, et à ce stade, je ne m’étonnai même plus que Fauna comprenne ça mieux que moi. Je poussai un profond soupir sonore.
Mais comme toujours, ma maîtresse poussa le bouchon un cran plus loin. Juste avant que ma mère ressorte de la cuisine avec une bouteille de champagne, elle glissa la main sous mes fesses et vint chercher la partie extérieure du plug, cachée dans la vallée la plus intime, sur laquelle elle parvint à poser deux doigts. Nous étions assises l’une à côté de l’autre, et, sous cet angle, il était impossible que ma mère s’aperçoive de quoi que ce soit. Il n’y avait que moi qui savais ce qui était en train de se passer…Des coupes de champagne se remplirent, nous fîmes "tchin" en entrechoquant les verres, et ma maîtresse choisit ce moment pour faire bouger ses doigts, provoquant un mouvement de l’embout diabolique qui était fiché dans mon fondement. Elle se mit à le malaxer et à le tapoter, sans pitié pour mon cul. Les soubresauts ainsi provoqués remuèrent  mes entrailles, ce qui envoya une décharge électrique, perverse et sensuelle, dans tout mon corps, si intense qu’il me fut impossible de parler pendant quelques instants. Pour éviter de gémir, une seule solution : me mordre la lèvre et m’accrocher à ce qui était à proximité, soit la cuisse de Fauna. 
Comprenant dans quel état elle était en train de me mettre, mon soleil se lança dans un grand discours sur le lancement de sa boîte de développement informatique, occupant soudain tout l’espace de la conversation, et toute l’attention de ma mère. Tant mieux, parce qu’en parallèle, elle ne cessa pas d’importuner mon pauvre petit cul et de me pousser toujours plus près de mon tout premier orgasme anal. Ça cognait dans mon rectum et le plaisir se réverbérait en ondes barbares dans tout le reste de mon corps… Oh… Je ne rêvais que d’y succomber, de m’autoriser à me laisser jouir. Mais c’était impossible, pas avec ma mère assise juste en face de moi. En cas d’orgasme, ma vie allait s’effondrer comme un château de cartes…
Le jeu se corsa encore lorsque Maman se leva quelques instants afin d’aller chercher un album où figuraient, selon elle, plusieurs photos de notre enfance. Fauna, sans dire un mot, en profita pour me saisir à la gorge - un geste devenu familier entre elle et moi, mais davantage dans la chambre à coucher que dans un tel contexte. Elle m’écarta les lèvres avec les doigts, pour que j’ouvre la gueule en grand et que je reste dans cette position. Elle avala une grande forgée de champagne, et, la bouche pleine, elle laissa s’en écouler l’alcool jusque dans ma gorge, m’obligeant à tout avaler, m’étouffant presque, alors que des gouttes de vin mousseux coulaient le long de mes joues, de mon cou et de ma poitrine. Oh… elle me rendait folle…
Pour ponctuer ce geste de pure domination, elle saisit la partie extérieure du plug, le fit ressortir à moitié de mon anus, puis l’enfonça à nouveau. Et elle réédita cette pénétration, non pas une mais deux fois, s’interrompant juste à temps pour ne pas nous faire prendre lorsque ma mère revint à table avec son album. Le visage de Fauna s’éclaira d’un sourire de conspiratrice, après quoi elle reprit la conversation comme si de rien n’était…Face au plaisir qui s’engorgeait en moi, je fournis un effort héroïque. Je gardai tout à l’intérieur, comme dans une marmite à pression, qui menaçait constamment d’exploser. Et la seule manifestation extérieure de tout ce tumulte, en-dehors de mes sourcils froncés et de ma main qui froissait sauvagement la jupe de Fauna, c’était une larme qui s’échappa de mon œil gauche, pour aller perler sur ma pommette. Par contre, ne me demandez pas de vous résumer la conversation, j’en serais incapable. 
Cela ne pouvait pas se prolonger éternellement, cela dit. Et même si, j’en étais sûre, Fauna se délectait de mon supplice qu’elle devait juger tellement affriolant, elle saisit fort bien que j’avais des limites et que celles-ci étaient en train d’approcher dangereusement. Il fallait faire quelque chose pour me sortir de là, et vite :— Mais au fait, dit-elle. Est-ce qu’il reste quelque chose de ta chambre, Marie ? On peut aller voir ? J’ai l’impression que ça va nous rappeler tellement de souvenirs, ça aussi…Elle se leva et retira sa main de mes fesses, ce qui ne fit pas grand-chose, dans l’immédiat, pour apaiser le feu qu’elle avait allumé en moi. Alors que ma mère lui expliquait que oui, en effet, ma chambre n’avait pas beaucoup changé depuis mon départ de la maison, elle guida mon amie à travers l’appartement et je leur emboîtai le pas, essuyant furtivement la mouille qui avait souillé la chaise sur laquelle j’étais assise.
Il n’y avait que deux ou trois ans que j’avais quitté le cocon familial et effectivement, ma chambre n’avait pratiquement pas changé. Tout au plus ma mère s’était-elle autorisée à y entreposer quelques cartons. Mais pour l’essentiel, tout était identique à ce que j’avais laissé en partant me mettre en ménage avec Théo. Naturellement, il ne s’agissait pas de ma chambre de petite fille, donc elle n’était pas en tous points conforme au souvenir que Fauna avait pu en garder. Mais pour être honnête, entre douze et vingt ans, je n’avais pas tant évolué que ça, et en-dehors de ma collection de Barbie qui avait disparu et de quelques posters embarrassants qui avaient été décrochés, il ne devait pas y avoir grand-chose de changé par rapport à l’image qu’elle en avait gardé.
Lorsque je les rejoints, je vis d’ailleurs que Fauna avait entre les mains une relique liée à notre histoire commune: un trophée remporté par notre école de danse au cours d’une compétition régionale. C’était, avec le recul, un objet particulièrement moche, un truc en plastique argenté, non-figuratif, une sorte de silhouette élancée qui rappelait vaguement celle d’une danseuse. Si je ne m’en étais jamais débarrassée pendant toutes ces années, c’était uniquement parce que nous l’avions gagnées ensemble, elle et moi, et qu’il s’agissait d’une des traces concrètes de mon amitié que je chérissais pendant les années où nous nous étions perdues de vue.
— Je vais te l’enfoncer dans le cul, me chuchota Fauna dans le creux de l’oreille, à quelques pas à peine de ma mère. 
Complètement inattendue, cette déclaration d’intention me coupa le souffle et manqua de peu de me faire basculer à elle seule dans l’orgasme, tant j’étais à fleur de peau. Je ne répondis rien parce que j’en étais incapable, je n’avais plus de mots. Juste quelques instincts de base, qui réclamaient de ne faire pénétrer de toute urgence. Fébrile, presque hystérique, émiettée comme une feuille morte, plus animale qu’humaine, je me trémoussais sur place, incapable de penser à autre chose qu’à me faire prendre. J’avais le vertige. Une vilaine fièvre. La mouille ruisselait le long de l’intérieur de mes cuisses. À deux doigts du craquage, à deux doigts du pétage de câble. Heureusement, c’est pile à ce moment-là que ma mère annonça que le moment était venu, et qu’elle allait devoir nous quitter pour rendre visite à sa voisine souffrante:— Ça ne me prendra pas plus d’une demi-heure, dit-elle. Je suis sûre que vous trouverez à vous occuper pendant ce temps…
Cela ressemblait à un sous-entendu, même si je priais le ciel pour que cela ne le soit pas. L’essentiel, dans l’immédiat, c’était que ma mère allait nous laisser seules, toutes les deux, Fauna et moi, dans la maison de mon enfance, au moment où j’étais tellement excitée que je ne parvenais pratiquement plus du tout à me maîtriser. Avec élégance et décontraction, Fauna parvint à reconduire ma mère à la porte rapidement, sans que cela ne paraisse trop forcé, et à verrouiller la porte derrière elle. Il allait falloir être bref : nous bénéficions d’un instant d’intimité, mais à tout moment, Maman pouvait rentrer et nous surprendre. Cela dit, dans l’état dans lequel je me trouvais, j’étais incapable de voir aussi loin. Tout ce que je pus articuler, lorsque mon soleil me rejoint dans ma chambre, ce fut:- Baise-moi. Vite !
Pas très subtil, mais efficace. Sauf qu’elle et moi, nous n’avions pas bâti le type de relation où les choses se passent simplement. Ça aurait été bien trop commode ! Même si elle avait souri avec attendrissement à mon cri du cœur, il y avait entre nous des règles, et je venais d’en briser une. Pas très loin de l’hilarité, elle me rappela à l’ordre:— Dis-donc, toi ! Tu ne me donnes pas d’ordres, je te rappelle. Allez, fais-toi pardonner. Tu vas me baiser les pieds.Pas une seconde je ne montrai la moindre hésitation alors qu’elle se déchaussa. Il faut dire que j’étais dans un tel état que tout ce qu’elle pouvait bien me demander, je l’aurais fait, à condition que cela me rapproche de cet orgasme que j’attendais tellement. Et puis, pour être honnête, même si elle ne me l’avait jamais demandé, même dans des circonstances un peu moins inhabituelles, l’idée d’embrasser les pieds de mon amante m’aurait énormément émoustillée. Il n’y avait donc qu’une chose à dire:— Oui, maîtresse.Je me mis à quatre pattes, à ses pieds, et sans attendre, je déposai une série de baisers doux sur chacun de ses pieds parfaitement formés. En jetant un regard à son visage, j’y lis une expression de fierté et d’admiration - dieu que j’étais amoureuse de cette fille ! Afin de lui faire une petite surprise, je saisis une de ses chevilles, pour l’approcher de ma bouche, et je gobai son gros orteil, le suçotant avec délectation.— Hmmmm…Gagné, elle était presque aussi excitée que moi, à présent… 
M’aidant à me relever, elle me bascula aussitôt sur le bureau de la chambre, torse contre la surface, comme tout à l’heure dans mon appartement. En deux gestes instantanés, elle souleva ma petite jupe et retira mon string imbibé de mon jus. Jetant un regard vers elle, elle m’apparut superbe, son visage fin arborant une mine de prédatrice affamée, sa peau resplendissant comme de l’ambre dans les éparpillements de soleil d’été que laissaient entrer le fin voilage de la fenêtre. J’étais tellement émue d’appartenir à une créature si divine…Nous savions toutes les deux que le temps était compté. Maman pouvait revenir à n’importe quel instant. En plus, dans l’état où j’étais, j’aurais été incapable de patienter très longtemps. Il fallait que je jouisse. Vite. N’importe comment.Pragmatique, Fauna le comprit et elle prit les choses en main sans tarder. Mon trophée de danse en main, elle l’approcha de ma chatte, avec précaution parce qu’il n’était pas vraiment fait pour ça. Et elle l’inséra dans mon sexe dégoulinant, faisant de son mieux pour se servir des aspérités de l’objet afin de venir émouvoir au passage mon clitoris rond et dur.— Oooooh…
De l’autre main, elle attrapa le plug qui dépassait de mon anus, tira dessus pour le faire ressortir, avant de s’en servir pour me sodomiser à nouveau. Les deux objets, les deux intrusions, une dans mon vagin, une dans mon cul, constituaient pour moi une expérience nouvelle, une saturation des sens inédite. Dans mon corps, deux partitions de délice vinrent se superposer l’une à l’autre, se conjuguer, s’additionner. L’une des deux était toute en souplesse et en béatitude, l’autre plus rugueuse et brutale. A cela s’ajoutait une caresse du cerveau, si on peut la décrire ainsi. Celle qui provenait de la folie de l’instant que j’étais en train de vivre: aplatie contre la surface du bureau de ma chambre d’adolescente, le nez à deux doigts de mon vieux porte-plume High School Musical, j’étais en train de laisser mon amie d’enfance me pénétrer doublement, en se servant au passage d’un trophée que nous avions remportées ensemble lorsque nous étions deux petites danseuses innocentes…Sous l’effet de tous ces plaisirs, ma conscience se dissolvait. Les réverbérations sensuelles se faisaient de plus en plus fortes… Oh… Il y avait de quoi devenir folle… C’était une certitude, je n’allais pas durer longtemps. Encore quelques secondes de ce traitement et j’allais perdre tout self-control…
Mais d’abord, Fauna devait tenir sa promesse. Pour le moment, la statuette en plastique était dans le mauvais trou. Ni une, ni deux, elle retira une dernière fois le plug qui avait m’avait offert tant de ravissement pervers, étala encore un peu de lubrifiant sur le trophée - on n’est jamais trop prudente - et enfonça celui-ci, lentement, dans mon anus qui n’en pouvait plus d’extase, accompagnant cette première attention d’une seconde, celle de ses doigts dans mon sexe avide et gluant. Avec une délicatesse infinie, elle trouva le fond, puis se mit à pistonner l’objet en moi, en avant et en arrière. Cette statuette argentée, que j’avais eu sous les yeux chaque fois que j’entrais dans ma chambre pendant des années, était en train de me défoncer le rectum. C’était l’instant le plus obscène de toute ma jeune vie. J’avais l’impression que toute mon existence n’avait servi qu’à me mener à ce parfait instant de plaisir.J’émettais des petits coassements secs. Les seuls sont que j’étais capable de produire. La pièce était remplie de l’odeur de notre baise. En coulissant en moi, l’objet produisait de brefs sonorités poisseuses. Ma maîtresse vint s’aplatir sur moi, m’embrasser les omoplates, me dire que j’étais belle.Et, sans crier gare, l’orgasme vint me saisir, surprenant comme un saut à l’élastique, et me tirer vers le haut, loin du sol, loin de ma condition de mortelle, droit vers le septième ciel, tout près du soleil. Comme un délicieux vertige, l’ivresse du vide plutôt que la peur du vide. J’avais la tête dans les astres et des étoiles dans les yeux. L’asphyxie. L’euphorie. Perdre contact avec le sol. Une fille qui franchit le mur du sexe. Tout le cosmos qui se déchaînait dans mes entrailles. Et puis, tout au sommet, ce cri qui s’échappa de moi comme une vérité suprême :— Je t’aime ! Je t’aime Fauna ! 
Sonnée par mon orgasme, je ne sus pas comment réagir quand elle réagit à ma déclaration d’amour par un regard paniqué. L’expression d’une bête prise au piège. Ses yeux étaient vitreux, ses gestes hésitants. Elle vacillait comme si elle avait été touchée par une balle de fusil. L’instant fut bref. Sans dire un mot, elle se ressaisit, m’empoigna les hanches, pas gentiment, et me balança telle une poupée de son sur le lit de ma chambre de jeune fille. Qu’est-ce qui se passait en elle ? Était-ce ma confession qui la mettait dans un état pareil ? Est-ce que j’avais brisé un tabou dont j’ignorais l’existence ? Elle était bouleversée. Quelque part entre la peur et la colère. Encore sonnée par la redescente du plaisir, je mobilisai toute ma volonté pour articuler une question :— Ça va, Fauna ?Aucune réponse. À la place, elle m’arracha ma jupe plissée, me laissant cul nu, à plat ventre sur le matelas. En une succession de gestes énervés, elle sortit son gode-ceinture de son sac et le mit en place. Elle allait me baiser à nouveau. Ou peut-être me punir. Ses traits trahissaient une part d’ombre que je ne lui connaissais pas. — On n’a pas le temps… ma mère va revenir…Elle ne répondit toujours rien et continua sa préparation comme si je n’étais pas là. 
Je ne vais pas le cacher : il y avait quelque chose d’angoissant dans cette situation, et dans le comportement de ma maîtresse, même si j’étais pleinement consentante. Livrée à elle entièrement, j’attendais qu’elle fasse de moi tout ce qu’elle voulait. D’un rapide mouvement du poignet, elle attacha une laisse de chienne à l’anneau de mon collier de soumise. Toujours silencieuse, elle s’allongea de tout son long sur moi, positionna l’extrémité de son gode entre mes deux fesses, et sans hésiter, elle me sodomisa. 
Je n’avais pas encore eu le temps de redescendre avant le premier orgasme que voilà que je remettais ça. Je sentais le poids de mon amie, couchée sur moi de tout son long, son ventre épousant mon dos, ses mains verrouillant mes poignets, et cette tige de plastique attachée à elle qui était en train de s’enfoncer lentement dans mon anus. Et tout ça se déroulait sur le lit de ma chambre d’adolescente. La dernière fois où elle et moi nous étions retrouvées ici, c’était pour coiffer nos Barbie.
Incontrôlable, un cri bestial s’échappa de moi. Heureusement que j’étais bien préparée à cette sodomie : j’avais porté un plug anal pendant une bonne partie de la journée, je venais de me faire défoncer la rondelle par mon vieux trophée de danse, mon rectum avait été patiemment dompté et désormais il était aussi docile, aussi accueillant qu’il ne l’avait jamais été.Et c’était une chance, parce que ma maîtresse n’avait pas l’intention de me ménager. Une fois qu’elle se fut enfoncée en moi pour la première fois, elle se retira, puis me pénétra à nouveau, avant d’enchaîner les coups de reins, avec une vigueur complètement privée de tendresse. A plat ventre sur le matelas, immobilisée sous son corps, j’étais complètement livrée à elle, soumise, passive, avec comme unique consigne de me laisser faire et de prendre tout ce qu’elle allait me donner. Face à ces assauts, pour me donner du courage, je suçai mon pouce avec abandon.
C’était inouï, ce qu’elle me faisait. Fauna me déchirait, me défonçait. Le plaisir, immense, était d’une nature féroce, animale, et il était mêlé de douleur. Une douleur qui, à son tour, m’excitait et venait nourrir mon plaisir, dans une boucle sans fin qui était en train de me rendre folle. Je n’étais plus pleinement consciente, plus qu’une masse d’instincts, répondant à chaque coup de gode par un grognement de gorge. Oui, c’était ça que je voulais. Oui, c’était cette femme que je souhaitais être. Loin de la fille sage que j’étais encore il n’y a pas si longtemps. J’étais soumise. Sa soumise.Et oui, la pensée qu’à n’importe quel moment, ma mère pouvait rentrer chez elle et être témoin de la scène, voire sa fille chérie se faire enculer par son amie d’enfance et en redemander… je mentirais si je prétendais que cela ne décuplait pas mes sensations. L’ouragan qui se déchaînait dans tout mon corps avait raison de toutes mes autres priorités. Seule comptait ce moment, cette offrande de mon cul, ce ravissement total. Peu m’importait qui pouvait bien nous surprendre…- Fauna… Je suis à toi…
Lorsque je gémis ces mots qui, pour nous, avaient une signification particulière, ma maîtresse y vit un signal pour déclencher l’assaut final. Elle se redressa afin de m’enculer sous un autre angle, plus profondément et plus durement, et tira un coup sec sur ma laisse afin d’imprimer sa domination totale sur moi. Ce geste à lui seul fut à deux doigts de me faire choir dans l’orgasme. Mais je parvins à me ressaisir, afin de goûter pendant encore quelques instants à la partie de baise la plus débridée, la plus insensée et la plus émotionnelle de ma jeune existence. Fauna me sodomisait avec une énergie que je ne lui connaissait pas, celle de la colère, de la fureur, même. Elle se déchaînait en moi, comme pour me prouver que les mots d’amour que je venais de lui adresser n’avaient aucun sens, que la seule chose qui importait entre elle et moi, c’était la réalité de ce gode qui s’enfonçait en moi. Désormais, elle accompagnait ses ruades de cris agressifs. Elle voulait m’assujettir, briser en moi cet élan amoureux, ne laisser que la domination et le plaisir brut.Et sur le moment, mon corps approuvait pleinement le projet. Oui, il n’y avait qu’elle qui existait, elle et ce déferlement de bonheur qui s’engouffrait en moi par le cul… Elle était une déesse, et j’étais sa fidèle servante… Nos corps en sueur s’emboîtaient, se faisaient autant de bien que de mal… Fauna… Elle pouvait faire de moi tout ce qu’elle voulait… Oh… Le plaisir était invraisemblable… Il me transformait, il me changeait… Les dernières étincelles de conscience étaient en train de s’éteindre… Il n’y avait plus en moi que quelque chose qui ressemblait à un hurlement de douleur, mais en glorieux… Il n’y avait plus que…
La chute vers le plaisir.
Je me sentis dégringoler, perdre pied, me précipiter dans un abyme aux profondeurs insondables. Vers l’enfer, vers l’extase. Perdue, éperdue. Nos respirations furent rapides, syncopées. Mes doigts se plantèrent dans le matelas. Ma bouche s’écarquilla. La laisse autour de mon cou me brûla. Mes muscles se tendirent. Je vidais mes poumons tellement fort que tout le voisinage fut au courant de ce qui était en train de m’arriver. 
Sans cérémonie, Fauna sortit son engin de mon cul, se releva, s’habilla rapidement, puis elle prit ses affaires et, sans dire un mot, elle quitta la maison de ma mère. Il était trop tard, trop tard pour plein de choses, et en particulier pour les mots qui s’échappèrent de ma bouche, et qui avaient déjà prouvé leur inutilité:— Fauna… Je t’aime…Etalée sur le matelas, dégoulinante de sueur, le corps brisé, l’anus encore ouvert d’extase, j’étais incapable de réagir, je n’avais plus la force de la retenir, d’avoir avec elle une conversation qui pourtant était urgente. Je la vis s’éloigner avec le sentiment que quelque chose en nous venait de se briser, et que cette séparation était définitive…
Par quel miracle parvins-je à retrouver mes esprits, à remettre mes vêtements et à balancer vite fait les draps dans la machine à laver ? Je l’ignore. Mais le résultat de tout ça, c’était que lorsque ma mère finit par rentrer, j’étais presque présentable. Elle, pourtant, lisait en moi des choses que j’aurais tellement souhaité lui cacher:— Fauna est partie ? Il y a eu un problème ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette…— Elle a eu une urgence, c’est rien Maman.— Est-ce qu’elle te traite bien ? Est-ce qu’elle prend soin de toi ? Est-ce qu’elle t’aime ?Il m’était impossible de répondre à ces questions. Ma mère me connaissait par cœur, elle avait tout compris. Sauf que moi, j’étais incapable d’en parler, pas avec elle, et surtout pas en ce moment, où ma relation avec mon amie s’était compliquée au-delà de l’imaginable. Tout ce que je pus faire, ce fut soutenir son regard, et écouter sa dernière salve de conseils maternels :— Quoi qu’il arrive, essaye de trouver une solution, Marie, parce que je ne t’ai jamais vue aussi épanouie.
Je rentrai chez moi, pas loin des larmes, bouleversée par cette journée insensée. Sexuellement, je venais de vivre l’expérience la plus intense de ma vie, à me faire enculer par ma maîtresse dans ma chambre d’ado. Émotionnellement, les dernières heures avaient été plus marquantes encore, puisque j’avais finalement trouvé le courage d’avouer à Fauna que j’étais amoureuse d’elle, mais que mes mots l’avaient tellement fait paniquer qu’elle m’avait fui. En tout cas, c’est ainsi que j’avais choisi d’interpréter son attitude… Et pour couronner le tout, ma mère avait compris que sa fille couchait avec une fille. 
C’était trop. Confuse, les pensées pleines de chagrin et de désordre, je n’aspirais qu’à rentrer chez moi, prendre une longue douche et chialer avant de réfléchir à ce que j’allais faire à partir de maintenant. Mais la vie me réservait encore une surprise. 
Dès que j’eus franchi le pas de la porte, je vis que Théo m’attendait, l’air nerveux. Au moment où je refermai la porte d’entrée, celui qui, malgré mes nombreux écarts, était toujours officiellement mon petit ami, mit un genou à terre, à mes pieds. Il me tendit une petite boîte, dans laquelle quelque chose brillait, et il dit:— Marie, est-ce que tu veux m’épouser ?
Diffuse en direct !
Regarder son live